MOI, JE SUIS

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MOI, JE SUIS

« Je suis celui qui suis ».

En vérité, en vérité, je vous dis : Avant qu’Abraham fût, Je suis. Jean 8. 58.

Ce verset était l’affirmation du Seigneur Jésus, en conclusion de la controverse dans laquelle les Juifs niaient Sa divinité et Son origine céleste. Ils ont accepté Ses paroles, lorsqu’Il a cité la réponse de l’Éternel à la question de Moïse, qui recherchait une confirmation pour le moment où il viendrait vers les fils d’Israël avec la promesse de leur délivrance de l’esclavage de l’Égypte : « Je suis celui qui suis » (Ex. 3. 14).
Les Juifs reconnaissaient bien la mission de Moïse comme étant donnée de Dieu, mais dès que Jésus Christ a affirmé Sa déité, ils ont montré le véritable état de leur cœur. Leur opposition et leur haine ont révélé leurs intentions meurtrières : ils avaient l’intention de lapider Celui qui était « Dieu… manifesté en chair » (1 Tim. 3. 16).
Au chapitre 8 de l’évangile selon Jean, le Seigneur avait aussi parlé de délivrance : « La vérité vous affranchira (vous libérera) … Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » (v. 32, 36). Les ennemis du Seigneur, omettant le joug de leurs maîtres romains – pour ne rien dire des liens de l’esclavage du péché dans lesquels ils étaient – affirment n’avoir jamais été les esclaves de personne. Seul leur Messie, le Christ de Dieu, pouvait les en libérer, mais ils Le rejetaient.
Qu’ils sont nombreux, aujourd’hui, ceux qui sont aveuglés comme les Juifs l’étaient autrefois ! Les gens ne veulent pas admettre qu’ils sont sous l’emprise puissante du péché et ils refusent la bonne nouvelle du salut en Christ. Cependant, le Fils de Dieu, le Sauveur du monde, est le seul chemin du salut.
Quiconque reconnaît son état de perdition, se repent et accepte l’offre gratuite de Dieu du pardon de ses péchés grâce au sacrifice de Jésus Christ, sera rempli d’admiration et d’adoration devant la gloire de Sa Personne.

« Je suis le pain de vie »

Moi, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim… Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Jean 6. 35 et 51.

Le pain est proverbialement connu comme étant le soutien de la vie. Dans un sens figuré, le Seigneur Jésus se compare Lui-même au pain, mais Il est plus que ce qui subvient simplement à nos besoins. Il est la vie elle-même. Si l’on s’est nourri une fois de Lui, on n’a plus jamais faim.
Cela ne signifie pas simplement que l’on n’a plus d’appétit pour d’autres choses, comme, par exemple, diverses formes de divertissements. La faim est satisfaite une fois pour toutes, car cette forme inépuisable de nourriture contient la vie et ne la soutient pas seulement comme le fait notre pain quotidien.
Dans les versets 49 et 50 du chapitre 6 de Jean, le Seigneur Jésus se place Lui-même en contraste avec la manne que Dieu avait donnée autrefois aux pères des Israélites lorsqu’ils étaient dans le désert. Ils ont mangé la manne que Dieu leur donnait quotidiennement, mais ils sont tous morts, une grande partie d’entre eux dans le désert. Mais le Pain de vie donne la vie éternelle. Cela n’exclut pas la possibilité de la mort physique, mais cela signifie plutôt que l’âme et l’esprit sont délivrés de la puissance de la mort pour être unis à un corps de gloire au jour de la résurrection.
Si nos lecteurs, n’ayant jamais pris de nourriture spirituelle, ressentent un sentiment de vide dans leur âme, nous leur recommandons de tout cœur de manger le Pain de vie ! Recevez le Seigneur Jésus dans votre cœur. Il calmera votre faim.
La vie éternelle, cependant, ne peut être obtenue que par la foi en l’œuvre accomplie de Jésus Christ et certainement pas par quelque activité provenant de nous-mêmes. D’autre part, ce passage de l’Écriture ne fait pas du tout référence à la participation au repas du Seigneur – la Cène. Nous croyons nécessaire de signaler cette erreur communément répandue.

« Je suis la lumière du monde »

Moi, je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Jean 8. 12.

Presque toute l’Europe, pendant la 2ème guerre mondiale, se retrouvait dans les ténèbres lorsqu’il faisait nuit. Si la lune et les étoiles disparaissaient derrière les nuages, les gens risquaient des collisions entre eux ou avec des objets, partout dans les rues. Les illuminations des rues que nous connaissons aujourd’hui font que presque plus personne ne sait ce qu’est vraiment une pleine obscurité.
Il fait tout aussi sombre dans le cœur humain pas un rayon de la lumière divine ne peut y pénétrer, à moins que le Seigneur Jésus n’y demeure. L’Écriture dit de Lui : « La vraie lumière était celle qui, venant dans le monde, éclaire tout homme » (Jean 1. 9).
Une rencontre avec le Seigneur Jésus implique que l’on reconnaisse honnêtement la souillure du péché en nous. Quand Pierre a vécu le miracle de la grande prise de poissons, il a pris conscience de la sainteté de la Personne qui était à bord de sa barque. Comment a-t-il réagi ? Il a dû reconnaître que sa propre condition était incompatible avec la présence du saint Fils de Dieu : « Retire-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur » (Luc 5. 8).
Comme le paysage est transformé quand l’aube se lève et révèle sa beauté ! Dieu désire bannir toute obscurité de nos cœurs, afin que le fruit de la vie éternelle puisse être vu.
Venez au Sauveur du monde, Jésus Christ, et confessez-Lui vos péchés, afin que vous aussi, vous deveniez participants de l’héritage des saints dans la lumière. Cela ne peut se faire que si vous avez été délivré du pouvoir des ténèbres (Col. 1. 12 et 13). Alors tout vous apparaîtra sous un jour nouveau. Mais ne méprisez jamais la lumière ! Le passage de Matthieu 6. 22 et 23 montre clairement la distinction entre la lumière et les ténèbres : « La lampe du corps c’est l’œil ; si donc ton œil est en bon état, ton corps tout entier est plein de lumière ; mais si ton œil est en mauvais état, ton corps tout entier sera ténébreux ; si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, quelles grandes ténèbres ! »

« Je suis la porte »

Moi, je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et il trouvera de la pâture. Jean 10. 9.

Nous savons tous comme les portes sont utiles. Nous ne pourrions pas nous en passer ; tous les jours nous nous en servons pour accéder à des immeubles, des chambres, des placards, ou pour mettre nos affaires personnelles en sécurité contre des visiteurs indésirables. Qu’il est heureux de voir que le Seigneur Jésus se présente à nous comme étant Lui-même une porte toujours ouverte, lorsqu’Il a prononcé les paroles du verset ci-dessus. Quiconque le désire peut entrer afin d’être sauvé et de se trouver en sécurité. Tout le troupeau du bon Berger est en sécurité, car c’est Lui-même qui s’en occupe et qui le protège. Si nous jouissons du salut sur la base du sang versé de Jésus Christ, aucun intrus ne pourra jamais nous ôter de Son troupeau. Notre foi vient confirmer l’assurance de notre salut.
Le bon Berger ne s’occupe pas seulement de la sécurité éternelle de Sa brebis, mais Il prend soin de lui fournir la nourriture appropriée. C’est pourquoi nous avons cette double image de la porte : les brebis entrent et connaissent avec le troupeau le plaisir et la communion de Sa présence, mais de plus, elles peuvent être emmenées vers de bons pâturages (Ps. 23. 2).
En tant qu’enfants de Dieu ayant besoin de nourriture spirituelle, nous devons emprunter le même chemin, c’est-à-dire sortir par la porte. L’application pratique de cette écriture, c’est que nous nous confions nous-mêmes dans le Seigneur avant d’ouvrir Sa Parole, afin qu’il en résulte une heureuse croissance quant à « l’homme intérieur ».
N’oublions pas que les saintes Écritures nous parlent aussi d’une porte fermée, devant laquelle se tiennent cinq jeunes filles folles, réclamant l’entrée (lire Mat. 25. 1 à 13). Bien qu’elles aient supplié pour qu’on leur ouvre, l’entrée leur a été refusée. Aussi, il est urgent que vous entriez pendant que la porte est encore ouverte !

« Je suis le bon Berger »

Moi, je suis le bon berger : le bon berger laisse sa vie pour les brebis… Moi, je suis le bon berger : je connais les miens, et je suis connu des miens. Jean 10. 11 et 14.

Quel amour il devait y avoir dans le cœur du Seigneur Jésus, pour qu’Il aille jusqu’à offrir Sa vie en sacrifice pour Ses brebis ! Lorsqu’il était un jeune homme, David, qui allait devenir le grand roi d’Israël, avait chassé un lion et un ours et avait délivré un mouton de leurs gueules (1 Sam. 17. 34 à 36). Mais ce n’est là qu’une faible illustration de l’amour et du dévouement du Sauveur pour les brebis de Son troupeau, car c’est protégé par Dieu que David avait pu tuer le lion et l’ours et en sortir vivant. Mais pour délivrer des pécheurs repentants de la puissance de Satan, le Seigneur Jésus a dû laisser Sa vie. C’était le sacrifice exigé par un Dieu saint, et Son Fils a volontairement répondu à cette demande.
Cher lecteur, pouvez-vous concevoir que vous êtes tellement précieux pour le Fils de Dieu qu’Il était prêt à mourir pour vous afin que vous puissiez échapper à la mort éternelle, à la punition pour vos péchés ? Qu’est-ce qui vous retient de venir à Lui ?
Si vous ne le faites pas, vous n’aurez jamais l’occasion au cours de votre vie sur la terre de connaître l’intimité de la relation qui existe entre le Seigneur Jésus et les Siens. Le verset 14 de Jean 10, dans lequel le Seigneur Jésus se présente comme étant Lui-même le bon Berger, nous donne un enseignement profond à ce sujet. En dépit du très grand nombre de disciples qui L’ont confessé comme Seigneur depuis bien des siècles, aucun de leurs noms n’est oublié : « Il appelle ses propres brebis par leur nom » (Jean 10. 3). Ce seul fait devrait nous convaincre de Son amour, mais cela va encore plus loin : Il connaît toutes nos circonstances et nous pouvons alors nous confier entièrement à Ses soins : Il est vraiment un bon Berger !

« Je suis la résurrection et la vie »

Moi, je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra pas, à jamais. Crois-tu cela ? Jean 11. 25 et 26.

Cela a dû être stupéfiant pour Marthe d’être confrontée à la déclaration du Seigneur Jésus, si profonde dans sa signification, peu de temps seulement après la mort de son frère ! Marthe croyait en la résurrection ; mais, pour elle, c’était un évènement qui devait se produire à la fin des temps. Voir la résurrection personnifiée devant elle, c’était quelque chose qu’elle ne pouvait pas comprendre. Mais sa foi l’a aidée, car elle a répondu à la question du Seigneur : « Oui, Seigneur moi je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu qui vient dans le monde ». Elle reconnaissait la dignité de Sa Personne et Son omnipotence, et cela lui suffisait. Elle pouvait accepter la parole du Seigneur sans chercher à la sonder.
Lazare a été ressuscité d’entre les morts, car le Seigneur possédait la puissance sur la vie et la mort. Peu de temps après, Christ Lui-même est ressuscité d’entre les morts. Quelle consolation pour l’homme mortel ! La foi en Sa Personne et en Son œuvre l’amène dans une relation avec Dieu qui dépasse les limites de notre vie terrestre, parce que Jésus est la résurrection et la vie.
Nous pleurons lorsque la mort nous sépare de nos bien-aimés, mais il y a une parole de consolation pour nous : les croyants vivront à nouveau, même s’ils se sont endormis en Jésus, car Dieu les amènera avec le Seigneur quand Il reviendra pour les Siens (1 Thess. 4. 16).
Mais le Seigneur ajoute une autre vérité à cette promesse : les croyants qui sont vivants possèdent la vie éternelle. Avez-vous reçu cette vérité pour vous-même ? Est-ce que la réponse de Marthe pourrait être votre confession de foi ?

« Je suis le chemin, et la vérité, et la vie »

Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi » Jean 14. 6.

Peu de temps avant Sa mort sur la croix, le Seigneur Jésus a enseigné Ses disciples au sujet de Son retour à la maison de Son Père, dans laquelle Il les introduirait plus tard. Il leur a dit qu’ils en connaissaient le chemin, ce à quoi Thomas a répondu qu’ils ne connaissaient ni le lieu ni le chemin qui y conduit. Le Seigneur leur présente alors trois points essentiels qui donnent accès à la présence du Père : le seul et unique chemin, la vérité et la vie éternelle.
Il est à peine besoin de donner la signification de ce qu’est le bon chemin, dans ce temps actuel de communications instantanées. Chacun de nous a, un jour ou l’autre, découvert qu’il était sur un mauvais chemin et qu’il devait rapidement faire demi-tour pour arriver à la destination souhaitée. Si quelqu’un a le désir sincère d’aller au ciel, ce serait pour lui une grave erreur s’il ne s’apercevait qu’au moment de sa mort que le chemin qu’il a choisi pour s’y rendre n’est pas le bon – il serait alors trop tard !
Jésus est le chemin vers la maison du Père et vers le Père Lui-même ; il n’y en a pas d’autre. Quiconque pense pouvoir se passer de Lui ne pourra pas arriver au but. La Parole de Dieu dit très clairement : « Il y a telle voie qui semble droite à un homme, mais des voies de mort en sont la fin » (Prov. 14. 12). Tout le monde préférerait obtenir la vie éternelle à la fin de son chemin sur la terre, plutôt que le jugement éternel, mais il y a une chose qu’on ne peut pas laisser dans l’ignorance : la vérité. Pourquoi tant de personnes rejettent-elles le moyen de salut de Dieu ? – Parce qu’elles devraient juger leur vie de péché et leur propre justice. Il n’est pas possible d’ignorer que le Seigneur Jésus Christ est la vérité.
Il est très difficile de définir la vérité en termes positifs. D’autre part il est relativement facile de dire ce qu’elle n’est pas en utilisant des phrases négatives. Un croyant ayant clairement compris la Parole de Dieu nous donne les explications suivantes : La vérité est un caractère divin qui est un modèle permettant de tout mesurer, afin que toute chose soit évaluée selon son véritable caractère, bon ou mauvais, qu’il s’agisse des hommes, des anges, ou des démons ; Dieu Lui-même peut être apprécié selon ce modèle.
Sur cette base, nous pouvons comprendre pourquoi le Seigneur Jésus pouvait affirmer qu’Il était la vérité. En comparaison, ou plutôt en contraste avec Lui, tout est replacé dans sa juste perspective. Je n’ai pas besoin de me préoccuper des autres : Jésus Christ, le Fils de Dieu, me révèle mon propre cœur. Il est également vain de me creuser la tête pour trouver de bonnes œuvres à accomplir ou des motifs pour ce que je fais. La considération du Fils de Dieu, saint et juste, suffira à me convaincre de tous les défauts, les erreurs et le mal qui constituent mon être naturel. En un mot, je suis un être pécheur qui a besoin d’un Sauveur.
Dieu a donné ce Sauveur au monde. Il n’a pas épargné Son Fils bien-aimé, mais Il a fait tomber le jugement du péché sur le seul Homme parfait qui ait marché sur cette terre. Acceptez-le par la foi et vous comprendrez pourquoi Il est la vérité.
La mort, cela signifie la séparation éternelle d’avec Dieu ; aussi, même la personne la plus simple peut comprendre qu’il faut qu’il y ait la vie pour que l’homme soit capable d’habiter dans la maison du Père. Pour Dieu, seule compte la vie éternelle, car la vie de tous les êtres humains se termine par leur mort physique, comme nous le savons tous, à moins que l’enlèvement de l’Église, quand Christ reviendra pour les Siens, ne se produise auparavant.
Le Seigneur Jésus Christ est la vie. Dans les versets d’introduction de son évangile, l’apôtre Jean écrit au sujet de Jésus Christ : « En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes » (Jean 1. 4).
Cela signifie que le Fils de Dieu est la source de la vie ; en-dehors de Lui, il n’y a pas de vie, d’aucune sorte. Le Père, qui a toute autorité sur la vie, Lui a donné le même pouvoir (cf. Jean 5. 26), et Il veut donner cette vie aux âmes perdues qui sont mortes dans leurs fautes et leurs péchés. Le Seigneur Lui-même a dit : « Je suis venu afin qu’elles aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance » (Jean 10. 10).
Comment peut-on obtenir la vie éternelle ? Pour répondre à cette question, nous devons de nouveau écouter les paroles du Seigneur Jésus Christ : « Or la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ » (Jean 17. 3). Nous devons être nés de nouveau, afin que la vieille nature pécheresse qui est en nous meure. Alors nous comprenons les paroles de l’apôtre Paul aux Colossiens : « Vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu » (Col. 3. 3). « Jésus Christ : lui est le Dieu véritable et la vie éternelle » (1 Jean 5. 20).

« Je suis le cep »

Moi, je suis le cep, vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit ; car, séparés de moi, vous ne pouvez rien faire. Jean 15. 5.

Les sarments sortent du pied de vigne afin de porter le fruit que le vigneron attend. Si un sarment est ôté de la vigne, le courant de sève vital pour maintenir la vie dans le sarment est interrompu et il ne produira pas de fruit.
Le prophète Ésaïe s’était déjà servi de cette illustration de la vigne pour dépeindre Israël, le peuple terrestre de Dieu (És. 5. 1 à 7). Il décrit les soins assidus appliqués à la vigne afin de s’assurer qu’une bonne récolte puisse être envisagée. Mais quand le temps de la récolte arrive, le vigneron découvre qu’elle n’est constituée que de raisin sauvage qui est impropre à faire du vin ; quelle déception !
Dans le premier verset de Jean 15, le Seigneur Jésus se désigne Lui-même comme étant le vrai cep (en contraste avec Israël) et Il parle ensuite de quatre étapes pour le fruit porté : du fruit, plus de fruit, beaucoup de fruit, du fruit qui demeure (v. 2, 5, 8 et 16). Ce fruit pousse sur les sarments, qui représentent ceux qui ont une relation vivante avec Lui qui est le cep. Le Seigneur fait remarquer à Ses disciples que la communion avec Lui ne doit pas être interrompue, sinon le développement d’un fruit qui Lui est agréable, cesse.
Beaucoup de personnes désirent sincèrement jouir de la faveur de Dieu : à la fin de leur vie, ils aimeraient recevoir Son approbation quant aux œuvres accomplies durant leur passage sur la terre. Mais nous devons tous commencer par la semence de la vie nouvelle au travers de la régénération. Le Seigneur Jésus a dit une fois : « Produisez donc des fruits qui conviennent à la repentance » (Luc 3. 8). La repentance produit la poussée des premiers bourgeons, qui sont le signe d’un fruit qui demeurera dans l’éternité ; c’est le fruit approuvé par le Seigneur.

« Moi, je suis »

Jésus… s’avança et leur dit : Qui cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Jésus le Nazaréen ; Jésus leur dit : c’est moi… Quand donc il leur dit : C’est moi, ils reculèrent et tombèrent par terre. Jean 18. 4 et 6.

Cette série de méditations sur ces paroles bien connues du Seigneur Jésus dans l’évangile selon Jean, commence en mettant en évidence Sa gloire divine. Nous aimerions conclure de la même manière.
Après que le Seigneur, avec amour, ait préparé Ses disciples à la pensée de Son prochain retour au ciel, ainsi qu’à la période de temps qui suivrait, Il les remet aux soins de Son Père par la prière. Puis Il sort, sachant parfaitement qu’Il serait arrêté, interrogé, jugé et enfin crucifié. Mais Il donna au peuple un dernier témoignage de Sa sainteté et de Son origine divine en leur rappelant leur responsabilité.
À la question : « Qui cherchez vous ? », la foule qui suit Judas Iscariote répond en appelant Jésus par le nom de Son humiliation : Jésus le Nazaréen ; et le Seigneur se présente Lui-même par ces mots qu’ils connaissaient : « C’est moi » – moi, je suis (voir 8. 24 et 28 et Ex. 3. 14). Celui qui se tenait devant eux était le Fils de Dieu qui se livrait à leur volonté. Le moment était venu où Il allait devoir boire la coupe que le Père lui avait donnée (v. 11).
À la révélation de Sa gloire, ils reculent et tombent par terre. Personne n’aurait pu utiliser la force pour le prendre, si le Père ne l’avait pas permis, et le Seigneur s’avance de Sa propre et libre volonté. N’avait-Il pas dit : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre » (Jean 4. 34) – et quant au don de Sa vie : « Personne ne me l’ôte, mais moi, je la laisse de moi-même ; j’ai le pouvoir de la laisser, et j’ai le pouvoir de la reprendre : j’ai reçu ce commandement de mon Père » (10. 18) ? Maintenant, Il allait glorifier Dieu par le sacrifice de Lui-même pour notre rédemption.

 

Agneau de Dieu, Tu es digne
Que tout genou se plie devant Toi.

D’après « The Good Seed » mai-juillet 2022

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