TRADUCTIONS DE FEUILLETS (30)
J’ai caché ta parole dans mon cœur, afin que je ne pèche pas contre toi. J’ai raconté de mes lèvres toutes les ordonnances de ta bouche. Je méditerai tes préceptes et je regarderai à tes sentiers. Ps. 119. 11, 13 et 15.
AFIN QUE LES MOTS SE FIXENT…
Un missionnaire en Corée reçut la visite inattendue d’un jeune chrétien qui était venu à la foi au Seigneur Jésus par son ministère. Le jeune homme avait parcouru à pied des centaines de kilomètres pour présenter à son père dans la foi des textes bibliques qu’il avait appris par cœur. A la grande surprise du missionnaire, il put, sans se tromper, répéter tout le discours sur la montagne.
Le missionnaire le félicita d’en avoir appris autant. Mais il essaya aussi de lui expliquer que ce qu’on apprend reste d’abord seulement dans la tête, et doit ensuite trouver sa place dans le cœur et la vie. Nous devons mettre en pratique ce que nous apprenons.
Les yeux du jeune homme brillèrent alors et il expliqua : Oui, c’est vrai ! et c’est seulement ainsi que j’ai pu apprendre ces versets. D’abord j’ai essayé d’apprendre les mots l’un après l’autre, mais ils ne voulaient jamais se mettre en place. Et tout à coup il m’est venu une idée, et j’ai essayé de faire autrement : chaque fois que j’avais appris un paragraphe par cœur, j’allais chez l’un de mes voisins païens et j’essayais de lui transmettre ce que le verset m’avait enseigné. Et alors j’ai remarqué que les mots se fixaient en moi.
D’après der Herr ist nahe janvier 2022
Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle et repens-toi. Apoc. 3. 19.
UN RAPPEL SÉRIEUX
Au début du livre de l’Apocalypse, le Seigneur Jésus est vu, non comme le Sauveur « qui nous a lavés de nos péchés dans son sang », mais dans sa dignité comme Juge. Comme tel, il sonde ensuite l’état de son assemblée – ce qui est présenté dans sept assemblées locales.
A Laodicée, la dernière des sept assemblées, s’était insinué le contentement de soi, en même temps que l’indifférence à l’égard de Christ. À tous ceux qui, là, se reconnaissaient comme étant au Seigneur, il adressait l’appel plein d’amour mais pénétrant du verset ci-dessus.
Aujourd’hui, de même, le Seigneur ne laisse aucun de ceux qui se réclament de lui se distancer sans les mettre sérieusement en garde. C‘est ce qui arriva, le 7 juillet 2005, à deux Allemands qui se trouvaient à Londres. Ce jour-là, en quelques minutes, pendant les heures de pointe, quatre bombes explosèrent, dont trois dans un métro. Il y eut 56 morts et 700 blessés.
L’un des deux Allemands avait pris un train immédiatement avant l’attaque terroriste. L’autre, sans être au courant de l’attaque, monta dans un train immédiatement après. Ils échappèrent de justesse à la mort. Tous les deux avaient une fois confessé leurs péchés au Seigneur, tous deux avaient voulu le suivre. Mais leur confession était-elle sincère ? Depuis longtemps on ne voyait plus rien d’une vie de foi : plus de lecture de la Bible, pas de prière, pas de communion avec le Seigneur.
Pouvons-nous hésiter quand le Seigneur, par les circonstances de la vie, nous appelle aussi clairement à un retour à lui ? Quand il nous prévient, ou même nous réprimande de manière aussi précise, il le fait par amour, parce qu’il ne veut pas que « nous soyons condamnés avec le monde » (1 Cor. 11. 32).
D’après der Herr ist nahe février 2022
Qui est lent à la colère vaut mieux que l’homme fort, et qui gouverne son esprit vaut mieux que celui qui prend une ville. Prov. 16. 32.
LA PATIENCE DE BUSCH
Le pasteur Wilhelm Busch raconte comment il reçut une fois une lettre d’un employé à l’imprimerie, en fait de celui qui imprimait ses prédications. Cet homme expliquait qu’il était rentré de la guerre très perturbé et incrédule. On lui avait raconté tellement de choses comme étant vraies, qui avaient ensuite été reconnues comme étant des mensonges, qu’il ne croyait maintenant plus à rien. Il n’y avait donc rien d’étonnant à ce qu’il soit, maintenant, bien irrité de devoir, chaque semaine, imprimer une prédication ! Cela l’avait mis en colère, de devoir régulièrement contribuer à diffuser de telles bêtises. Pour donner libre cours à sa mauvaise humeur, il faisait exprès de faire les fautes les plus ridicules dans le texte.
Finalement, il devint évident que les fautes d’impression étaient voulues, et l’employé s’attendait chaque jour à être licencié. Il était clair pour lui que l’imprimerie ne supporterait pas longtemps cela : le travail de correction était énorme.
Mais il ne se passa rien ! La personne qui lisait les corrections – c’était Busch lui-même – montrait une telle patience que le compositeur commença à avoir honte. Finalement il lui vint à l’idée que, dans ce message il pouvait tout de même y avoir quelque chose.
Il commença alors – écrivit-il – à lire les prédications non plus avec haine, mais avec curiosité. Et bientôt le Saint Esprit toucha son cœur.
Sa lettre à Busch se terminait ainsi : – Maintenant je crois du cœur au Seigneur Jésus que vous annoncez. Et je me réjouis chaque semaine de lire la nouvelle prédication. Oui, je me réjouis de pouvoir contribuer à annoncer le merveilleux message de l’amour de Dieu, qui est venu à nous par Jésus Christ.
D’après der Herr ist nahe mars 2022
Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur incapable de compatir à nos faiblesses, mais nous en avons un qui a été tenté en toutes choses de façon semblable à nous, à part le péché. Héb. 4. 15.
LES FORTES AFFIRMATIONS DE LA BIBLE
Une double négation renforce le sens d’un mot.
Quand la Bible a été traduite dans la langue ebira, qui est parlée au Nigeria, les traducteurs cherchèrent un mot pour rendre les mots promesses, affirmations. Tout d’abord, ils n’en trouvèrent pas. Alors un fait courant les aida. Il faisait lourd, et tout le monde attendait la pluie. Quelqu’un dit : – Demain il pleuvra, et il insista en disant : Il ne se peut pas qu’il ne pleuve pas demain. Et effectivement il plut le lendemain. La double négation renforça son affirmation.
Peu après, on chercha un mot pour tout-puissant. Quand on traduisit par Dieu peut tout, il sembla que cela n’impressionnait personne. Le traducteur employa alors la formule de double négation : Il n’y a rien que Dieu ne puisse pas faire. Et alors, tous ceux à qui on lut cette phrase demandèrent, avec respect et impressionnés : – Vraiment, Dieu peut tout ?
Ce que l’auteur de l’épître aux Hébreux veut dire ici est semblable : Nous avons un souverain sacrificateur capable de compatir à nos faiblesses, cela est certain et absolument sûr ! Quelle certitude, quelle promesse ! Ce sacrificateur « a été tenté en toutes choses de façon semblable à nous, à part le péché ». Oui, il était homme comme nous (toutefois sans péché) – et c’est pour cela qu’il peut sympathiser avec nos faiblesses. N’est-ce pas un fait qui nous étonne, et nous fait remercier et adorer ?
Et ainsi nous pouvons nous approcher avec confiance du trône de la grâce (v. 16). Là nous recevrons miséricorde et nous trouverons grâce, pour avoir du secours au moment opportun. Cela nous est promis !
D’après der Herr ist nahe mai 2022
Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent. Mat. 5. 44.
LA RÉACTION D’UN CHRÉTIEN
Sur une île du Sud, un habitant était devenu chrétien et avait pris le nom de Sophonie. Un jour, il profita d’une occasion pour entamer la conversation avec un villageois païen et témoigner clairement pour le Seigneur Jésus. Le villageois était encore très attaché à ses vieilles croyances. Il se mit dans une telle colère qu’il lança un pot de terre cuite à la tête de Sophonie, tellement fort que le pot tomba en morceaux. Sophonie, sans mot dire, se retira et rentra chez lui.
À la paroi était accrochée sa massue, qu’il savait faire tournoyer de main de maître. La vieille nature en lui s’échauffe, et Sophonie est en danger de se venger. Mais alors son regard tombe sur son Nouveau Testament. Il l’ouvre et lit les paroles du Seigneur Jésus dans le sermon sur la montagne : « Bienheureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice », et « Aimez vos ennemis » (Mat. 5. 10 et 44). Oui, il agira selon ces paroles ; et il demande au Seigneur la force pour cela.
Ce qu’il peut faire de mieux dans cette situation devient rapidement clair pour Sophonie. Il porte à ce voisin un nouveau pot pour la cuisson. L’homme est extrêmement surpris et tellement impressionné de cette forme de vengeance, qu’il donne à Sophonie un très beau morceau de poisson. En apprenant pourquoi Sophonie a réagi ainsi, il accepte volontiers qu’on lui lise ce livre, qui contient un enseignement aussi surprenant.
« Car la volonté de Dieu, c’est qu’en faisant le bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens » (1 Pier. 2. 15).
D’après der Herr ist nahe juin 2022
Et moi, si je suis élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi-même. Jean 12. 32.
LE TÉMOIGNAGE DE MICHEL-ANGE
Michelangelo Buonarroti (1475-1564) – Michel-Ange – était l’un des plus grands artistes du monde occidental, connu comme peintre, sculpteur et architecte, mais il a aussi laissé quelques poèmes magnifiques. Dans son dernier sonnet, à 80 ans, il compare sa vie à une traversée sur une mer houleuse dans un bateau agité par du roulis. Il est bien conscient que, à la fin de son voyage, il aura à rendre compte de toutes ses activités.
Michel-Ange sait que sa passion pour l’art ne l’aidera pas en cela. Aussi il regarde en avant et termine par ces mots : Ni la peinture, ni la sculpture n’apporteront à l’âme le salut, mais seulement de se tourner vers l’amour de Dieu, qui étend ses bras sur la croix pour nous prendre à lui.
Par ces mots nous voyons comment quelqu’un peut se réclamer du verset ci-dessus pour lui-même, car cette expression « élevé de la terre » dont parle le Seigneur Jésus signifie sa crucifixion. Ce que Michel-Ange avait compris est indispensable pour chacun : rien de ce que nous puissions faire ne nous justifiera devant le jugement de Dieu. C’est seulement en nous tournant vers Celui qui a porté, sur la croix, la peine due à nos péchés, que nous pouvons recevoir le salut pour notre âme, le pardon de nos péchés et la vie éternelle.
Les bras étendus de Celui qui a été crucifié sont l’expression suprême de l’amour de Dieu. Dieu ne désire pas que ceux qui sont loin de lui périssent ; Il les appelle à jouir de la communion avec lui en les recevant comme ses enfants. Jésus a rendu ce témoignage :
« Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3. 14 et 15).
D’après the good Seed janvier 2022
Nous étions, nous aussi, autrefois, insensés, désobéissants, égarés, asservis à diverses convoitises et voluptés, vivant dans la méchanceté et la jalousie, détestables, nous haïssant l’un l’autre. Mais quand la bonté de notre Dieu sauveur et son amour envers les hommes sont apparus, il nous sauva, non sur la base d’œuvres accomplies en justice que nous, nous aurions faites, mais selon sa propre miséricorde, par le lavage de la régénération et le renouvellement de l’Esprit Saint. Tite 3. 3 à 5.
LEUR PORTRAIT DANS LA BIBLE
Au 19ème siècle, le missionnaire pionnier Robert Moffat a vécu pendant cinquante ans au milieu du peuple Bantou près du fleuve Orange d’Afrique du Sud. Ses connaissances comme paysan, jardinier, charpentier et maréchal-ferrant lui permettaient d’entrer en contact avec la population. Son souhait principal, toutefois, était de leur apporter le message de Jésus Christ. Et pour ce faire, il traduisit la Bible dans la langue bantou.
Un jour, un indigène vint vers Moffat en lui disant :
– Maître, je dois vous poser une question. Les auteurs du Nouveau Testament connaissaient-ils les Bantous ? Nous en avons parlé dans nos villages et nous pensons qu’ils devaient nous connaître.
– Pourquoi me posez-vous cette question ? demanda Moffat.
– Eh bien, vous voyez, nous pensons qu’il devaient nous connaître, parce que toutes les vilaines choses que nous avons dans notre cœur sont mentionnées dans ce livre.
Au cours de cette période, de nombreux Bantous furent amenés à reconnaître leurs voies en lisant la Parole de Dieu, mais aussi à la connaissance de Dieu comme Sauveur. Ils furent sauvés par la foi en Christ et firent l’expérience d’un changement radical dans leur vie.
« Si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création : les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles » (2 Cor. 5. 17).
D’après the good Seed avril 2022
Quand mon père et ma mère m’auraient abandonné, l’Éternel me recueillera. Ps. 27. 10.
UN ENFANT PERDU ET SAUVÉ
Étienne, un petit garçon africain, avait sept ans quand sa mère l’a abandonné. Il vécut dans la rue, trouvait dans les poubelles de quoi manger, et couchait sous un pont. A quatorze ans il se joignit à un gang violent, et plus tard à une organisation marxiste qui cherchait à libérer le pays et qui lui donna pour mission de causer du désordre dans la population de sa ville.
À la lisière de la ville, on dressait une tente missionnaire. Étienne, qui avait alors dix-neuf ans, portant avec lui des bombes à essence, se mêla à l’assistance. Le témoignage d’une conversion, rendu au début, l’impressionna et l’obligea à continuer d’écouter. Il entendit parler du péché, et de ce à quoi il peut conduire, c’est-à-dire la violence et ses conséquences. Étienne était perplexe. Il pensa que le prédicateur lui parlait à lui personnellement. Comment pouvait-il connaître ce qu’était sa vie ?
Étienne entendit parler ensuite de la grâce de Dieu en salut. A la fin, il avait oublié ce pourquoi il était venu. Il alla vers le prédicateur et lui raconta l’histoire de sa vie. Le chrétien lui lut la promesse du verset ci-dessus.
Étienne fut convaincu de ses péchés dans sa conscience, et son cœur fut gagné par l’amour de Dieu. Pour la première fois de sa vie, il se mit à genoux pour prier Dieu. Il comprenait que Dieu l’aimait et l’attendait. Aussi il pria ainsi : – Mes parents ne veulent pas de moi. O Dieu, reçois-moi. Je regrette tout le mal que j’ai fait. Jésus, pardonne-moi et reçois-moi maintenant.
Étienne eut l’assurance que Dieu lui avait pardonné et l’avait accepté. Un enfant perdu au milieu de millions d’Africains avait été trouvé par Jésus ; cela lui avait apporté secours, paix et joie.
D’après the good Seed avril 2022
Nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, qui sont appelés selon son propos. Rom. 8. 28.
UNE DÉLIVRANCE MIRACULEUSE
Harold Hestekind, un missionnaire en Chine, descendait en bicyclette une rue de Shanghai. Sa femme le suivait. Elle cria tout à coup : Harold ! Il se retourna et vit qu’elle avait été renversée par un autobus. Harold ne put que prier : Oh, Dieu ! Arrête les roues ! Et l’autobus s’arrêta, les roues arrière étant juste derrière sa femme. Des agents de police accoururent et notèrent les détails de l’accident.
Madame Hestekind fut emmenée à l’hôpital, où les médecins virent qu’elle avait à la tête une blessure grave mais non mortelle. Son mari avait été autorisé à l’accompagner, mais il dut aller ensuite à la police. Sur son trajet il pensa au verset de la Bible ci-dessus. Il se demandait quel bien pouvait résulter de cet accident.
Au bureau de la police il vit le chauffeur du bus, un Chinois épuisé. Un officier de police dit à Hestekind : Il est responsable de l’accident. Si vous signez ces papiers, il sera puni. Hestekind regarda le pâle visage du jeune chauffeur. C’était bien sa faute, mais en se rappelant l’esprit de Christ, son Maître, il dit : Non, ne le punissez pas. Qu’il s’en aille libre. Et assurez-vous, je vous prie, qu’il ne perde pas son poste de travail. Le jeune chauffeur regarda fixement Hestekind pendant un moment. Puis il s’écria : Maintenant, je vois ! Mon père, ma mère et la famille sont tous chrétiens. Mais je ne voyais rien d’attirant dans le christianisme. Maintenant, je vois : c’est l’amour ! Je donnerai mon cœur à Christ aujourd’hui.
Les hommes, dans le bureau, étaient électrisés. De tous côtés ils posaient des questions sur la foi. Ce fut la meilleure occasion, pour Hestekind, de rendre témoignage pour Christ en Chine.
D’après the good Seed avril 2022
Car, qui est Dieu, hormis l’Éternel, et qui est un rocher, si ce n’est notre Dieu… ? Ps. 18. 31.
PAROLES D’OTAGES
Dans les années 1980, plusieurs journalistes et diplomates français furent gardés en otages pendant plusieurs mois ou même années. Ils vivaient dans des conditions extrêmement difficiles. Quelques-uns parlèrent de leurs expériences spirituelles pendant ce long emprisonnement.
Roger Auques déclare : Ceux qui m’avaient kidnappé me permirent de garder ma Bible… Mon temps de prison était nécessaire pour que je pense de nouveau à Dieu. Dieu est un rocher, comme il le dit dans les psaumes.
Marcel Carton rapporte : Je ne sais pas combien de fois j’ai lu les mêmes romans, mais aussi et spécialement la Bible. Carton croyait à l’existence de Dieu auparavant, mais sans vivre comme un disciple de Christ. Pendant mon emprisonnement, dit-il, j’ai découvert à nouveau ce qu’est la prière.
– La Bible soutenait, nourrissait, et fortifiait ma foi. Ce fut l’expérience de Jean-Paul Kauffman. En même temps, la Bible donnait la preuve qu’elle était capable de fournir un encouragement spirituel réel. Des récits tels que ceux de Job, de Joseph et de nombreux autres, parlent de gens qui ont souffert de grands malheurs. Parce qu’ils croyaient en Dieu, ils ne perdirent pas espoir, mais surmontèrent leurs difficultés. Et ainsi la Bible devint pour moi un réconfort personnel constant. Je ne m’étais jamais beaucoup éloigné de Dieu, mais alors je fus de nouveau proche de Lui.
« L’Éternel… a envoyé sa parole et les a guéris, et les a retirés de leur fosse. Qu’ils célèbrent l’Éternel pour sa bonté, et pour ses merveilles envers les fils des hommes » (Ps. 107. 19 à 21).
D’après the good Seed avril 2022
Cherchez l’Éternel tandis qu’on le trouve ; invoquez-le pendant qu’il est proche. Inclinez votre oreille et venez à moi ; écoutez, et votre âme vivra. És. 55. 3 et 6.
UNE ERREUR D’HORAIRE
Bien que Carmen, une jeune femme, ait eu l’air en bonne santé, elle était désespérément malheureuse. Elle avait pris conscience qu’elle était une pécheresse. Elle savait que, si elle mourait, elle aurait à rencontrer Dieu avec sa culpabilité. Aussi, pendant quelque temps, elle vécut avec la peur constante de mourir. Une amie lui conseilla d’aller écouter le concert d’un musicien renommé pour chasser ses pensées lugubres. Bien qu’elle ait eu des doutes sur le bien qu’elle en retirerait, elle se laissa finalement persuader de faire cela, et partit.
Elle n’avait pas noté l’heure exacte du concert. Au lieu de trouver une foule de gens attendant dehors, elle ne vit que quelques personnes qu’elle suivit dans une petite salle. Elle s’assit, mais tout lui paraissait étrange. La salle était banale, personne ne lui avait demandé son ticket d’entrée, et la conduite des personnes présentes lui semblait bizarre. Puis quelqu’un annonça le numéro d’un cantique. Carmen se rendit compte qu’elle s’était trompée de salle, et décida de sortir à la fin du cantique, sans se faire remarquer. C’est ce qu’elle allait faire quand, dans sa hâte, elle laissa tomber son parapluie. Les gens se retournèrent, aussi elle se rassit.
Toutes les personnes présentes se levèrent alors pour la prière. Carmen écouta. Elle n’avait jamais rien entendu de semblable auparavant. L’évangéliste demanda à Dieu d’accorder sa bénédiction sur le passage qui allait être lu. Carmen, alors, ne pouvait plus sortir : le message de l’évangile répondit à toutes les questions qui l’avaient tourmentée pendant si longtemps, et remplit son cœur de l’espérance dont elle avait tellement besoin.
D’après the good Seed mai 2022
Béni soit l’Éternel… qui seul fait des choses merveilleuses. Ps. 72. 18.
Dieu… lui fera grâce, et il dira : Délivre-le pour qu’il ne descende pas dans la fosse : j’ai trouvé une propitiation. Job 33. 24.
DES TÉNÈBRES À LA LUMIÈRE
Lorsque je visitai une fois, dans sa cellule, un prisonnier condamné à mort, je fus très étonné du rayonnement de son visage. Il me raconta son histoire.
– Il y a trois ans, j’ai reçu la sentence de mort pour meurtre. Après cela, je suis retourné dans ma cellule, qui était maintenant pour moi l’enfer. La pensée de la mort proche me poursuivait jour et nuit. J’avais encore quelques semaines à vivre, puis une mort certaine, et ensuite, l’éternité !
Plus j’essayais de ne pas y penser, plus cela revenait, me privant d’appétit et de sommeil. Je décidai de fabriquer une corde avec mon drap pour mettre fin à ma vie. C’était seulement la pensée de l’éternité qui me retenait. Le suicide ne m’y amènerait que plus tôt. Un jour, je reçus un traité évangélique. J’y jetai un coup d’œil et le mis de côté. Le texte me semblait ne pas avoir de sens. Mais je le lus de nouveau, et me mis à marcher de long en large dans ma cellule. Un nouveau sentiment m’envahissait : je ressentais une aspiration dans mon âme. Le texte, sur la feuille, c’était : « Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19. 10). J’étais bien perdu ! Ce sentiment étrange se fixa en moi, ce désir d’être délivré du terrible fardeau qui m’opprimait. Mais comment être libéré ?
Je demandai une Bible, et commençai à la lire avec des sentiments mélangés de crainte et d’espoir. Mais j’arrivai bientôt au verset de 1 Jean 1. 7 : « Le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché ».
– « Le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché » (1 Jean 1. 7). Je relus ces mots, en me disant : Cela ne s’applique pas à un meurtrier comme moi.
La nuit suivante, j’eus le plus grand combat de ma vie. Mon cœur criait à Dieu pour obtenir sa miséricorde, et Il me répondit. Au matin j’avais trouvé la paix. Dieu me donna l’assurance que Jésus était mort aussi pour mes péchés. J’étais alors prêt à aller à la mort avec le Seigneur Jésus.
De manière inattendue, la sentence de mort fut commuée en emprisonnement à vie. La mort n’était plus devant moi, mais un long emprisonnement solitaire. Non pas solitaire, parce que Jésus serait avec moi. Plus tard je fus transféré dans un centre de travaux forcés. Mes camarades étaient étonnés de l’expression heureuse de mon visage. Je leur racontai mon expérience. Certains en rirent, d’autres devinrent pensifs et demandèrent à avoir une Bible. Avec la permission du gouverneur de la prison, qui avait remarqué le changement en moi, je pus distribuer, petit à petit, trente Bibles et une centaine de traités chrétiens aux prisonniers. Et plusieurs de mes camarades trouvèrent le salut dans le Seigneur Jésus Christ. J’ai certainement encore une mission à accomplir ici, bien que je ne mérite pas moi-même la miséricorde de Dieu.
Voilà l’histoire du prisonnier. Quand quelqu’un, récemment, m’a demandé, ironiquement, si j’avais déjà vu un miracle, je lui ai raconté ce fait. Le moqueur est devenu pensif ; il me semblait qu’il soupirait dans son cœur après le bonheur qu’avait ce prisonnier.
D’après the good Seed mai 2022
L’Esprit lui-même rend témoignage avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Rom. 8. 16.
Dieu… nous a donné… un esprit de puissance, et d’amour, et de sobre bon sens. 2 Tim. 1. 7.
LA BÉNÉDICTION D’AVOIR LE SAINT ESPRIT
Depuis ce jour mémorable de la Pentecôte, il y a près de 2000 ans, lorsque le Saint Esprit est descendu sur les apôtres, tous les chrétiens ont reçu le Saint Esprit en acceptant pour eux-mêmes, par la foi, l’œuvre de rédemption de Jésus Christ. (Act. 2. 33 ; Éph. 1. 13).
Le don du Saint Esprit a un effet extrêmement béni dans tous les domaines de la vie d’un chrétien.
Par l’Esprit de Dieu, les croyants :
– ont le témoignage d’être des enfants de Dieu ;
– ont un libre accès à Dieu par la prière (Éph. 2. 18) ;
– les croyants sont rendus capables d’adorer Dieu « en esprit et en vérité » (Jean 4. 23 et 24) ;
– ont la compréhension de la Parole de Dieu et sont guidés dans toute la vérité (Jean 16. 13) ;
– reçoivent la force de vivre leur vie en glorifiant Dieu et en portant du fruit pour Lui (Rom. 8. 4 ; Gal. 5. 22) ; ils reçoivent aussi des dons spirituels qui sont à la gloire de Dieu et pour l’édification et l’encouragement des croyants (1 Cor. 12) ;
– ont une position qui leur permet d’appliquer la Parole de Dieu, « l’épée de l’Esprit », et de parer aux attaques de Satan (Éph. 6. 17) ;
– se réjouissent dans l’amour de Dieu qui a été versé dans leur cœur, même dans les souffrances (Rom. 5. 5) ;
– leur cœur est tourné vers Christ et vers son retour (Apoc. 22. 17).
Pour toutes ces raisons, les croyants font l’expérience journalière que Christ ne les a pas laissés orphelins sur la terre pendant le temps de Son absence (Jean 14. 16 à 18).
D’après the good Seed juin 2022
Invoque-moi au jour de la détresse : je te délivrerai, et tu me glorifieras. Ps. 50. 15.
Avant qu’ils crient, je répondrai, et pendant qu’ils parlent, j’exaucerai. És. 65. 24.
UN SECOURS INATTENDU
Anne, ce soir, se sent mal à l’aise. Elle habite une maison dans la forêt. Son mari et son fils ont quitté la maison le matin. Maintenant un fort orage l’a forcée à s’installer plus à l’aise pour la nuit.
La pensée de passer cette nuit toute seule augmente son angoisse. Des personnages douteux ont hantés les environs récemment. Aussi Anne s’agenouille et demande à Dieu de la protéger. Elle a à peine fini de prier qu’elle entend aboyer dehors. Elle ouvre la porte de la maison, et le chien d’un voisin se précipite dedans, couvert de neige. Il s’en va directement vers le poêle, se couche, et regarde Anne comme pour lui dire de façon compréhensible : N’aie pas peur, je monte la garde. Avec reconnaissance, Anne va se coucher et s’endort paisiblement.
Le matin suivant, les voisins lui disent que leur chien, qui n’avait jamais quitté la place où il dormait toujours depuis des années, ne voulait pas, la veille au soir, rester à l’intérieur. Ils avaient essayé pendant deux heures de le garder dans la maison, mais avaient dû finalement le laisser sortir pour aller dormir eux-mêmes. L’animal avait couru d’un trait vers la maison d’Anne.
Dieu, notre Créateur, peut se servir même d’un animal pour répondre aux prières de ses enfants.
Dieu connaît nos besoins à l’avance. Sa réponse à nos prières est déjà prête avant que nous priions. Le chien n’était-il pas resté agité pendant deux heures avant qu’Anne prie ? Pour Anne, l’aide de la part de Dieu était arrivée exactement au bon moment.
Lisez Hébreux 4. 16 : « Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin de recevoir miséricorde et de trouver grâce, pour avoir du secours au moment opportun ».
D’après the good Seed juin 2022
Celui qui est haut élevé et exalté. És. 57. 15.
L’Éternel Dieu est vérité, lui est le Dieu vivant et le Roi d’éternité. Jér. 10. 10.
ÉTERNITÉ
A Sidney, en Australie, pendant une trentaine d’années, tous les matins, le mot ÉTERNITÉ, écrit soigneusement avec une craie orange, apparaissait çà et là dans la ville, devant une maison, sur un escalier, sur un banc de la gare… Ce mot a beaucoup intrigué les habitants de la ville. Qui était le mystérieux « M. Éternité », auteur de ces inscriptions ?
Tôt un matin, un pasteur a surpris Arthur, qu’il connaissait bien, en train d’écrire sur un escalier. Le fait est entré dans le domaine public. Arthur Stace, depuis sa jeunesse, était plongé dans l’alcoolisme et vivait misérablement ; jusqu’à ce que, un jour, il se convertisse à Jésus Christ et soit libéré de sa dépendance. Quelque temps après, il entendit un prédicateur interpeller : L’éternité… où passerez-vous l’éternité ? Ces mots commencèrent à lui tourner dans la tête, et il décida de les écrire partout, lui qui savait à peine écrire. Chaque jour, à l’aube, il sortait pour écrire à la craie son bref message, afin que les passants réfléchissent sur le caractère éphémère de la vie et sur leur destinée finale. De 1934 à 1967, le mot ÉTERNITÉ a été tracé près de 500 000 fois, et fait partie du patrimoine de Sidney. Le 1er janvier 2000, au milieu des feux d’artifice, des millions de personnes ont pu voir le mot ÉTERNITÉ illuminé sur le pont de la ville.
Dieu s’est servi de cet homme pauvre, illettré, humble, mais dévoué au service de son Seigneur, pour toucher le cœur de nombreuses personnes dans le monde.
Au fait, savez-vous où vous passerez l’éternité ?
D’après il buon Seme mars 2022

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