LES PUITS
Le puits de Beër-Lakhaï-Roï (Gen. 16. 14)
Il n’est pas rare qu’il soit fait mention d’un puits dans la Parole de Dieu. Un enseignement, certes utile, se rattache à chacun des passages cités.
Hormis le passage qui parle des puits de bitume de la vallée des rois, où Abram fut vainqueur (Gen. 14. 10), il est un premier passage qui parle d’un puits : le puits de Beër-Lakhaï-Roï.
On se souvient du manque de foi de Saraï qui, voulant avoir à tout prix un héritier, mit son mari en contact avec sa servante Agar. Celle-ci mit au monde l’enfant désiré. Saraï alors, remplie de jalousie, la maltraita et la chassa de devant elle.
Toutefois, tandis qu’elle erre dans le désert, l’Ange de l’Éternel lui parle, l’encourage, prend soin d’elle. Pour qu’elle ne meure pas d’inanition, elle et son enfant, elle reçoit du pain et de l’eau. En souvenir de cette apparition, Agar donne un nom expressif au puits où Dieu lui est ainsi apparu : Beër-Lakhaï-Roï, c’est-à-dire « Tu es le Dieu qui te révèles » (Gen. 16. 13).
Un peu plus tard, lors de circonstances semblables, à propos de la naissance d’Isaac, une promesse suprême est faite à Agar, à propos de son fils Ismaël : « Je le ferai devenir une grande nation » (Gen. 21. 18). Ainsi est annoncée l’apparition des deux grandes parties constituantes de l’humanité : Isaac et Ismaël, les Juifs et les Arabes.
Le puits de Beër-Lakhaï-Roï n’a-t-il rien à nous dire ? Dieu aime à se révéler à nos âmes. Il le fait par Sa Parole. Il le fait aussi par Sa condescendance, comme II le fit un jour vis-à-vis d’Agar, se manifestant à nous par les soins constants de Sa grâce.
Le puits du serment (Gen. 21. 31)
Il y eut un jour une rencontre entre Abraham et Abimélec, roi des Philistins, et Picol, le chef de son armée.
Un litige surgit entre eux à propos d’un puits d’eau dont les serviteurs d’Abimélec s’étaient emparés de force. Abraham prépara alors un sacrifice, sept jeunes brebis, qu’il remit à Abimélec, et qui devait être la preuve que le puits creusé par Abraham lui appartenait en propre. Ils y firent alliance les deux d’où le nom du puits : Beër-Shéba, le puits du serment (Gen. 21. 31).
Avant qu’ils se séparent, Abraham réalise deux actes remarquables : d’une part il plante un tamarisc, et d’autre part il invoque l’Éternel, le Dieu d’éternité (Gen. 21. 33).
Témoignage magnifique qui est rendu en ces temps lointains à Celui qui est le Dieu Tout-puissant, créateur des cieux et de la terre, qui seul a le pouvoir de communiquer la vie !
Il est Dieu depuis toujours et pour toujours, l’Éternel, le Dieu d’éternité, avec lequel on peut entrer librement en contact, comme l’a fait Abraham qui, un jour, invoqua son Dieu.
Le puits du Vivant qui se révèle (Gen. 24. 62)
Le puits de Lakhaï-Roï, le puits du Vivant qui se révèle, tel est le nom du puits d’où venait Isaac, divinement conduit vers Rebecca.
On se souvient comment Abraham, au terme de sa vie, a souhaité de son serviteur, le plus ancien de sa maison, qu’il ne choisisse pas, pour Isaac, une femme d’entre les filles des Cananéens, mais une fille de son pays. Le serviteur, obéissant aussitôt, part donc pour la Mésopotamie (Gen. 24. 10).
Arrivé auprès d’un puits d’eau, il se met à prier, demandant à Dieu le chemin qu’il doit suivre. Il n’a pas achevé de parler qu’il est exaucé : Rebecca apparaît, portant une cruche (v. 16). Cet épisode ne nous amène-t-il pas à penser à la promesse du prophète : « Il arrivera que, avant qu’ils crient, je répondrai, et pendant qu’ils parlent, j’exaucerai » (És. 65. 24) ?
Rebecca entre en contact avec le serviteur qui, alors, se prosterne et bénit son Dieu qui l’a conduit par le vrai chemin (Gen. 24. 48). Il se rend ensuite dans la famille de Rebecca. Celle-ci, interrogée, accepte de devenir l’épouse du fils d’Abraham.
Le serviteur quitte alors ses hôtes. Arrivé au terme de son voyage, il voit Isaac venant du puits de Lakhaï-Roï. « Qui est cet homme », demande Rebecca. « C’est mon seigneur », répond le serviteur (v. 65). Rebecca alors se couvre d’un voile et devient l’épouse d’Isaac.
Il est donc précisé qu’Isaac venait « du puits du Vivant qui se révèle ». Combien il est à souhaiter que nous aussi nous recherchions la présence du Seigneur et Ses directives dans les différentes étapes de notre vie ! Il veut nous les révéler pour nous conduire au but qu’Il se propose pour chacun des siens.
Les puits d’Ések, de Sitna et de Rehoboth (Gen. 26. 20 à 22)
Du puits de Lakhaï-Roï, le puits du Vivant qui se révèle, où il habitait (Gen. 25. 11), Isaac est descendu à Guérar, au pays des Philistins. Il est dit qu’il grandissait, devenant fort grand (Gen. 26. 13). Au vu de cette prospérité, les Philistins lui portèrent envie et lui nuirent en bouchant les puits qu’Abraham avait creusés. N’est-ce pas là l’image du travail de Satan, qui fait tout pour empêcher le croyant de désaltérer son âme, par la lecture de la Parole de Dieu, à la source des eaux vives ?
Mais, plus tard, Isaac recreusa ces puits. Le premier fut appelé Ések (ou dispute) à cause des disputes suscitées par les bergers de Guérar. Un deuxième fut creusé, qui a été appelé Sitna (ou haine). Il y en eut un troisième, du nom de Rehoboth, un nom qui fait penser à la bonté de Celui qui aime à donner (v. 20 à 22).
Les noms d’Ések et de Sitna rappellent ce que le cœur naturel est capable de manifester : un esprit de querelle, des sentiments de haine, ce que l’apôtre nomme les œuvres de la chair (Gal. 5. 19). Par elles Dieu est déshonoré. Il importe que nous les jugions devant Lui, afin que notre conscience soit à nouveau à l’aise. Nous pourrons alors connaître cette libération exprimée par le nom du troisième puits, Rehoboth (ou espace) et que Dieu veut bien nous accorder si nous nous jugeons nous-mêmes.
Il est encore fait mention d’un quatrième puits à la fin du chapitre 26 de la Genèse, le puits de Beër-Shéba (le puits du serment). Quand les serviteurs d’Isaac l’eurent creusé, ils accoururent vers leur maître pour lui dire : « Nous avons trouvé de l’eau ! » (v. 32, Cf. 21. 31).
Étant donné l’enseignement que la Parole de Dieu nous donne sur un tel sujet, la question se pose : Ne vaut-il pas la peine de continuer à creuser les puits dont elle parle ? Oui, car cet enseignement est richement édifiant !
Le puits de Charan (Gen. 29. 2)
Il est bien connu que les patriarches avaient de nombreux troupeaux. D’où la nécessité pour eux d’avoir des puits pour les abreuver. La Parole de Dieu parle des puits d’Abraham et d’Isaac. Elle parle aussi d’un puits que Jacob vit, tandis qu’il se rendait au pays des fils de l’Orient : « Il regarda, et voici un puits dans les champs ». C’est là que vint Rachel pour abreuver le bétail de son père. L’Écriture précise qu’elle était bergère (v. 9). Elle devint l’épouse de Jacob, qui, dès lors, durant vingt ans, s’occupa du bétail de Laban, son beau-père, « roulant la pierre de dessus l’ouverture du puits » (v. 8).
Le puits de Madian
Dans sa fuite de devant la colère du Pharaon, Moïse s’en alla au pays de Madian. Là, dit l’Écriture, il s’assit près d’un puits (Ex. 2. 16). Des jeunes filles vinrent pour abreuver le bétail de leur père, Jéthro, sacrificateur de Madian. Importunées par des bergers, elles furent secourues par Moïse qui, de ce fait, entra en contact avec Jéthro, qui lui donna sa fille Séphora en mariage.
Moïse vécut 40 ans dans le pays de Madian, « derrière le désert », au pied de la montagne de Dieu (Ex. 3. 2). Étienne, dans son réquisitoire contre les conducteurs du peuple d’Israël, définit la voie de Moïse, qui est mort à 120 ans, en trois étapes de 40 ans. La première est l’école des hommes, où Moïse est instruit dans toute la sagesse des Égyptiens. La deuxième est l’école de Dieu où Dieu appelle Moïse en Madian, le prépare et l’instruit de Ses pensées. La troisième est le temps du service où le peuple sera libéré du joug de l’Égypte et conduit jour après jour dans un désert grand et terrible (Act. 7. 23, 30 et 36).
Que dit la Parole de Dieu d’un tel service ? « Moïse a été fidèle dans toute sa maison » (Héb. 3. 2), d’une fidélité qui s’est manifestée au début auprès d’un puits, dans le désert, et qui s’est achevée sur une montagne, où son Dieu l’a recueilli dans les splendeurs de Sa présence.
Les puits de Beër (Nomb. 21. 16)
Les enfants d’Israël arrivent au terme du long voyage dans le désert. Dieu désire auparavant parler une dernière fois à Son peuple réuni pour leur rappeler qu’Il est le Dieu qui donne, qui aime à donner. « De là, ils vinrent à Beër », est-il écrit. « C’est là le puits au sujet duquel l’Éternel dit à Moïse : Assemble le peuple, et je lui donnerai de l’eau ». L’eau jaillit aussitôt. Le peuple, étanchant sa soif, est amené à exprimer sa joie et sa reconnaissance, en entonnant un cantique : « Monte, puits ! Puits que des princes, que les hommes nobles du peuple ont creusé avec leurs bâtons ! » Il a fallu une grande énergie chez ces princes, ces conducteurs, chez Moïse lui-même, pour faire apparaître l’eau qui désaltère, car ce n’est pas chose aisée que de creuser le sol avec des bâtons. Ils l’ont fait pourtant pour le bien du peuple qu’ils aimaient.
Cette scène nous fait penser aux hommes de Dieu, qui, au 19ème siècle, ont été suscités pour sonder à nouveau les Écritures et mettre en évidence la gloire de Celui auquel elles rendent témoignage. Il est, Lui, la source des eaux vives. Celui qui en boira, dit-Il Lui-même, n’aura plus soif à jamais (Jean 4.14).
Le peuple désaltéré se remet en route et accomplit les dernières étapes jusqu’à ce qu’il arrive au pays de Moab, au sommet du Pisga (Nomb. 21. 20). C’est là précisément que Moïse quittera cette terre pour être recueilli par son Dieu.
Il est à souhaiter que nous-mêmes, arrivés au terme du pèlerinage, nous abreuvions notre âme au puits de Beër, abondamment, auprès de Celui qui est la Source des eaux de la vie éternelle.
Le grand puits qui est à Sécu (1 Sam. 19. 22)
C’est là qu’un jour Saül s’arrêta, au grand puits qui est à Sécu. Il s’en allait à Rama, où se trouvait David en compagnie du prophète Samuel.
On peut dire sans exagérer que depuis la victoire de David sur Goliath, le champion des Philistins, Saül passa sa vie à chercher toute occasion de faire mourir David. L’Écriture dit que depuis ce jour-là, et dans la suite, Saül eut l’œil sur David (1 Sam. 18. 9). Toute la deuxième moitié du premier livre de Samuel dépeint la haine implacable et la jalousie féroce d’un Saül qui, à tout prix, voulait faire disparaître David.
Mais au chapitre 31, le dernier chapitre du livre, nous voyons qu’il n’est pas arrivé à ses fins. Dieu ne l’a pas permis. Il est arrivé à d’autres fins, à sa propre fin, tandis que lui-même met fin à ses jours: Saül prit son épée et se jeta dessus (1 Sam. 31. 4). Ce fait tragique est resté dans le souvenir des générations d’Israël. Des siècles plus tard le prophète rappellera ce que Dieu a fait : « Je t’ai donné un roi dans ma colère, je l’ai ôté dans ma fureur » (Osée 13. 11).
Des enseignements d’une grande importance pratique se rattachent à l’étape du grand puits qui est à Sécu. Si nous nous arrêtons là, il semble que nous entendons la voix des apôtres : d’un apôtre Paul qui craint qu’il y ait à Corinthe des querelles, des jalousies (2 Cor. 12. 20) ; d’un apôtre Jacques qui déclare que là où il y a de la jalousie et un esprit de querelle, là il y a du désordre (Jac. 3. 16) ; d’un apôtre Jean qui atteste que celui qui hait son frère est dans les ténèbres jusqu’à maintenant (1 Jean 2. 9).
De tels passages sont des mises en garde quant à ce que nos propres cœurs, à l’instar de celui de Saül, peuvent manifester, et qui n’est pas à la gloire de Dieu.
Le puits de Bakhurim (2 Sam. 17. 18)
On se souvient qu’Absalom avait déclenché une révolte contre le roi David, son propre père. Il dérobait les cœurs des hommes d’Israël, entraînant de ce fait le peuple à sa suite (2 Sam. 15. 6). C’est ainsi qu’à Bakhurim, entre Jérusalem et le Jourdain, un homme du nom de Shimhi, de la descendance de Saül, osa insulter et maudire le roi David, lui lançant des pierres (2 Sam. 16. 5).
Plusieurs, toutefois, restèrent fidèles à la cause du roi. Une femme, par exemple, à Bakhurim également, fort modeste, une femme de maison, inconnue par ailleurs, a manifesté son dévouement à David en mettant à l’abri deux de ses compagnons, Jonathan et Akhimaats. Elle les fit descendre dans un puits qu’elle ferma d’une couverture, sur laquelle elle répandit du blé pilé. Ils échappèrent ainsi aux ennemis du roi, et renseignèrent David sur les intentions d’Absalom.
La hardiesse de cette femme est remarquable. Il pourrait être dit d’elle ce que le Seigneur dira d’une autre femme qui L’a honoré : « Partout où cet évangile sera prêché, dans le monde entier, on parlera aussi de ce que cette femme a fait, en souvenir d’elle » (Mat. 26. 13).
Venant en esprit à Bakhurim, nous pensons d’une part au mépris qui fut le lot de notre divin David ici-bas, et d’autre part au dévouement dont II est justement digne. Puisse l’attitude de l’humble femme de Bakhurim être une instruction constante quant à ce que nous devons à notre Seigneur !
Le puits de Bethléhem (2 Sam. 23. 15)
David était arrivé à la caverne d’Adullam, non loin du camp des Philistins. On était au temps de la moisson. Assoiffé, il demande à ses hommes forts de lui apporter un peu d’eau, en disant : « Qui me fera boire de l’eau du puits de Bethléhem, qui est près de la porte ? » Trois d’entre eux répondirent à son désir et forcèrent le passage, dit l’Écriture, à travers le camp des Philistins.
Arrivés au puits de Bethléhem, ils puisèrent l’eau désirée par leur maître bien-aimé. Mais David ne voulut pas la boire, est-il dit deux fois, estimant que cette eau représentait le sang de ceux qui étaient partis au péril de leur vie pour la chercher. Il en fit une libation à l’Éternel en disant : « Loin de moi, Éternel, que je fasse cela ! N’est-ce pas le sang des hommes qui sont allés au péril de leur vie ? » v. 17. Et la Parole ajoute : « Ces trois hommes forts firent cela ». Cet acte est écrit pour mémorial dans le Livre de l’Éternel. Il ne sera jamais oublié.
Pourquoi donc ce dévouement, pour répondre à une simple satisfaction passagère ? Les trois hommes forts ont agi par amour pour David. Aimant leur maître, ils étaient prêts à répondre à ses moindres désirs.
Qu’en est-il de nous-mêmes ? Sommes-nous toujours disposés à servir notre divin David ? Il en sera certainement ainsi si nous aimons notre Seigneur, Celui qui nous a aimés le premier en donnant Sa vie pour nous (1 Jean 4. 19).
« Seigneur, toi qui pour nous t’offris en sacrifice, Remplis-nous de ferveur pour mettre à ton service nos jours, nos biens, nos corps, nos cœurs ».
Le puits de la cabane (2 Rois 10. 13)
Ce qui a caractérisé le règne du roi Achab est l’idolâtrie, le culte rendu aux Baals, divinités cananéennes. Achab n’a cessé de mépriser le culte au Dieu de ses pères, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. N’était-il pas écrit autrefois : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face ? » (Deut. 5. 7).
Achab était, d’autre part, poussé par sa femme, Jésabel, une princesse païenne, qui se vendit pour faire ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel.
Dieu intervint auprès de son serviteur, le prophète Élie, et lui annonça qu’un tel roi et sa femme seraient exterminés. Un autre roi, Jéhu, allait être l’instrument de Sa colère. La famille du roi Achab tomberait sous les coups de la fureur divine. Le chapitre 10 du deuxième livre des Rois est le tableau d’un tel jugement. Il est accompagné de la mise à mort de 42 jeunes gens, fils d’Achazia, fils d’Achab. Ce terrible jugement eut lieu, dit l’Écriture, près du puits de la cabane, de la cabane des bergers.
La patience de Dieu n’est pas illimitée. Elle a été longue à l’égard du roi Achab, mais elle a eu un terme, comme cela arrivera à l’égard de tout homme qui, aujourd’hui, méprise la patience et la longue attente de Dieu qui l’appelle et le pousse à la repentance (Rom. 2. 2 à 4).
Les puits du roi Ozias (2 Chron. 26. 10)
Le roi Ozias régna dès l’âge de seize ans. Il eut le privilège d’être conduit par le prophète Zacharie dans les voies de Dieu.
Le roi Ozias fut comblé à tous égards : en ce qui concerne la direction du royaume, dans le domaine de la construction, dans les affaires militaires, dans l’agriculture. La Parole de Dieu dit qu’il devint extrêmement fort (2 Chron. 26. 8). Elle ajoute encore : il fut merveilleusement aidé jusqu’à ce qu’il devint fort (v. 15).
La Parole de Dieu précise qu’il aimait la campagne. Ayant beaucoup de bétail dans le pays plat, des laboureurs et des vignerons dans les montagnes et au Carmel, il creusa nécessairement beaucoup de puits (v. 10).
Mais un tel renom amena son cœur à s’élever. Il osa s’introduire dans le temple et s’appropria les fonctions dévolues à la sacrificature seule, aux fils d’Aaron sanctifiés pour faire fumer l’encens sur l’autel de l’encens. Ce péché fut déjà celui des fils de Coré au début du voyage des enfants d’Israël dans le désert.
La colère de l’Éternel s’embrasa contre le roi. En présence d’Azaria, le sacrificateur, et de ses quatre-vingts hommes vaillants, la lèpre éclata sur le front du roi Ozias. Chassé hors de la maison de l’Éternel parce que lépreux, le roi finit ses jours dans une tour d’isolement. On put dire de lui lors de sa mort : C’est ici celui qui est devenu lépreux.
Les enseignements de la Parole de Dieu sont toujours impressionnants en ce qui concerne l’élévation de notre cœur naturel. On ne saurait assez faire siens les enseignements du Seigneur et nous rappeler Ses appels : « Venez à Moi … apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de cœur » (Mat. 11. 29).
Alors certainement, dans le chemin de l’abaissement, la bénédiction nous accompagnera, cette bénédiction qui est représentée entre autres par l’eau des nombreux puits du roi Ozias.
Le puits de Sichar (Jean 4. 5)
C’est la première fois que, dans le quatrième évangile, il est parlé de Jésus comme Seigneur. Il est le Fils de Dieu, Celui qui a autorité sur tous et sur tout.
Un jour, Jésus, étant lassé du chemin, vint s’asseoir sur la margelle d’un puits à Sichar : signe touchant de Sa parfaite humanité ! C’est là qu’Il rencontre une femme de la Samarie, à laquelle Il demande à boire. C’est le début d’un entretien au cours duquel le Seigneur montre à la Samaritaine que, pour être sauvée, elle a besoin, non de l’eau qu’on boit chaque jour, mais de l’eau de la vie éternelle, que seul le Seigneur peut donner.
Un tel enseignement repose sur deux points essentiels : la foi et le culte. Le Seigneur dit en effet : « Crois-moi, femme ». C’est la foi (v. 21). Puis le Seigneur ajoute : «L’heure vient… où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité… Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité » (v. 24).
Il est à souhaiter que cette foi, qui seule peut sauver, nous rende capables d’adorer Dieu selon Sa pensée.
Le puits de Sichar, le puits de la plénitude de la grâce !
Le contraste est grand d’avec le dernier des puits dont parle la Parole de Dieu, le puits d’où s’échappe la fumée des tourments éternels de ceux qui n’auront pas reçu le sceau de Dieu (Apoc. 9. 4).
D’après La Bonne Nouvelle 1992

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