COMPTER NOS JOURS

 

Seigneur, tu as été notre demeure de génération en génération… d’éternité en éternité, tu es Dieu. Ps. 90. 1 et 2.

COMPTER NOS JOURS

Le Dieu qui est entièrement en dehors du temps s’est fait connaître aux hommes dans le temps. Ésaïe 57 dit qu’Il « habite l’éternité » (v. 15) – une expression remarquable ! Mais Il demeure aussi avec celui qui est humble.
Le Psaume 90, qui est une prière de « Moïse, homme de Dieu », médite sur ce thème de plusieurs manières.
Les années des hommes ne sont rien, comparées à Dieu. Lorsque 1000 ans s’écoulent, c’est seulement pour Lui comme le jour d’hier ou quelques heures de la nuit : « Mille ans, à tes yeux, sont comme le jour d’hier quand il est passé, et comme une veille dans la nuit » (v. 4).
Nous ressentons intensément nos péchés dans la présence d’un tel Dieu. « Nous consumons nos années comme une pensée », écrit Moïse (v. 9). Et même si nous vivons 70 ou 80 ans, elles ne sont que peine et vanité « car notre vie s’en va bientôt et nous nous envolons » (v. 10).
Où était Moïse, lorsqu’il avait 80 ans ? Il gardait des moutons dans le désert. À l’âge de 40 ans, homme puissant parmi les Égyptiens, il avait pris la décision de délivrer le peuple de Dieu (Act. 7. 25). Mais il avait agi sans retenue et de sa propre volonté, et non pas selon les voies et le moment fixés par Dieu, et c’est pourquoi il a dû s’enfuir vers un peuple qui n’était pas le sien.
Il est bien possible que Moïse, lorsqu’il écrivait ce psaume, ait eu en vue cette période de sa vie – un moment où il aurait même pu penser que sa vie pourrait prendre fin sans qu’il ait eu l’occasion de servir Dieu selon les grands desseins qu’il avait formés.
Mais le Dieu d’éternité, pour lequel nos années sont comme rien, nous enseigne néanmoins à compter nos jours. Quand nous prenons conscience de la brièveté de la vie, nous pouvons, comme Moïse, demander à Dieu qu’Il nous donne de la sagesse, de la compassion et de la joie, afin que nos vies Lui soient agréables, qu’elles aient un sens et de la valeur pour Lui.
Quel serviteur du Seigneur ne désirerait pas que Sa faveur soit sur nous chaque jour et qu’Il établisse sur nous l’œuvre de nos mains ? (v. 17)
Depuis l’éternité dans le temps, et jusque dans nos jours, notre Dieu vient à nous et se plaît à nous bénir.

D’après « The Lord is near » janvier 2013

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