Les choses qui se voient sont temporaires, mais celles qui ne se voient pas sont éternelles (2 Cor. 4. 18).
Quel profit y aura-t-il pour un homme s’il gagne le monde entier et fait la perte de son âme (Marc 8. 36) ?
Par la foi, Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille du Pharaon, choisissant d’être dans l’affliction avec le peuple de Dieu, plutôt que de jouir pour un temps des délices du péché : il estima l’opprobre du Christ un plus grand trésor que les richesses de l’Égypte (Héb. 11. 24 à 26)
ÉCLAIRAGES
L’éclairage, dans une exposition, est soigneusement étudié pour mettre les tableaux en valeur. Deux éclairages différents d’un même tableau peuvent donner l’impression qu’il s’agit de deux œuvres distinctes. Si j’imagine ma vie comme un tableau, l’éclairage sous lequel je la considère est essentiel. Le plus souvent, nous apprécions les circonstances de notre vie à la lumière de l’existence sur la terre. Mais il existe un autre éclairage, qui consiste à la voir en rapport avec Dieu et avec notre avenir éternel. Le tableau que constitue ma vie reste le même, mais l’image obtenue est très différente. Prenons l’exemple d’un jeune qui, à la suite d’un accident, reste handicapé à vie. Pour son existence sur la terre, quel gâchis ! pense-t-on. Après un temps de révolte, cet événement dramatique peut l’amener à réfléchir, à connaître Jésus comme son Sauveur, et à témoigner pour Lui. L’apparent gâchis fera place à un bonheur éternel. À l’inverse, pour celui qui, en pleine santé, mène une existence facile et remplie de succès, mais sans Dieu, on estimera volontiers que son parcours est une belle réussite. Mais si cette vie facile l’a amené à négliger l’avenir de son âme, quelle perte dramatique pour l’éternité ! Réfléchissons ; l’important pour notre vie sur la terre, que notre situation soit difficile ou heureuse, c’est bien de la considérer à la lumière que Dieu nous donne dans sa Parole, la Bible. Lisons-la attentivement, et alors, c’est avec Son regard que nous en verrons les vraies perspectives : présentes et éternelles.
Les circonstances de notre vie peuvent être appréciées très différemment, selon l’éclairage que donne le regard naturel ou celui de la foi.
La Bible nous rapporte l’exemple de Moïse, né dans une famille israélite, au temps des Pharaons. L’ordre avait été donné par l’un d’eux de faire mourir tout garçon israélite qui naîtrait.
Les parents de Moïse cachent alors leur bébé pendant trois mois. Puis sa mère le place dans un petit coffret étanche et le dépose parmi les roseaux au bord du fleuve. Là, il est découvert par la fille du Pharaon, qui le confie (sans le savoir) à sa vraie mère pour la durée de l’allaitement, puis l’adopte. Moïse, élevé à la Cour, est considéré comme le fils de la fille du Pharaon. Il est instruit dans toute la sagesse des Égyptiens (Act. 7. 22). Quelle situation enviable, alors que les Israélites, esclaves, sont cruellement opprimés par ce même Pharaon !
Pourtant, devenu grand, Moïse abandonne tout. Il renonce au confort et aux honneurs de la Cour. Choisi par Dieu pour cette mission, il rejoint son peuple opprimé pour le faire sortir d’Égypte. Puis il le conduira, au prix de multiples difficultés, à travers le désert. Folie, par rapport à la carrière qu’il aurait pu envisager ?
Non, la foi de Moïse, en Dieu et dans Ses promesses, l’élevait au-dessus des choses visibles et passagères. Elle lui permettait d’apprécier les besoins du peuple aimé de Dieu, et de s’y dévouer entièrement. Moïse « tint ferme, comme voyant celui qui est invisible » (Héb. 11. 27).

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