CHRIST, NOTRE SAUVEUR
Dieu est mon rocher et mon lieu fort, et celui qui me délivre… je me confierai en lui, mon bouclier et la corne de mon salut, ma haute retraite et mon refuge. Mon Sauveur, tu me sauveras de la violence. 2 Sam. 22. 3.
Moi, moi, je suis l’Éternel, et hors moi il n’y en a point qui sauve. És. 43. 11.
Je suis l’Éternel, ton sauveur, et ton rédempteur, le Puissant de Jacob. És. 49. 26.
Un sauveur merveilleux
Que cela est merveilleux, que nous ayons un Sauveur ! Avec l’aide du Seigneur, nous désirons considérer quelques-uns des passages qui parlent du Seigneur Jésus comme notre Sauveur. Dans l’Ancien Testament, l’idée de salut et d’un Sauveur est liée à la délivrance d’ennemis de sang et de chair. David, d’abord lorsqu’il fuyait Saül, et plus tard comme roi d’Israël, pouvait certainement apprécier l’Éternel de cette façon comme son Sauveur.
Le lecteur, comme l’auteur, ont certainement fait également l’expérience de telles délivrances.
Maintenant encore Dieu nous délivre d’accidents de la route, de problèmes de santé, et d’autres choses semblables et nous protège des nombreux dangers de ce monde.
Les passages d’Ésaïe nous montrent que Dieu seul est le Sauveur de son peuple. Il peut en employer d’autres, comme dans le livre des Juges où quelques-uns, appelés par Dieu, sont nommés « sauveur », par exemple Othniel et Éhud (Jug. 3. 9 et 15).
Toutefois, quand nous venons au Nouveau Testament, nous trouvons que l’idée d’un Sauveur et de son salut est en relation avec le fait d’être sauvés de nos péchés, et de nos ennemis spirituels.
La première annonce concernant le Seigneur Jésus, en Matthieu 1. 21, nous dit : « c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés ».
L’ange leur dit : N’ayez pas peur, car voici, je vous annonce une bonne nouvelle, un grand sujet de joie qui sera pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la cité de David, vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. En voici pour vous le signe : vous trouverez un petit enfant emmailloté et couché dans une crèche. Luc 2. 10 à 12.
Il est venu
L’évangile de Luc met en relief la grâce de Dieu, comme nous le voyons en particulier dans les paraboles que le Seigneur exprime dans les chapitres 14 et 15. La grâce de Dieu est apparue dans le monde lorsque le Fils éternel est devenu chair (Tite 2. 11).
Quelle raison de se réjouir, que Dieu soit intervenu en grâce dans ce monde ! Bientôt le Seigneur Jésus viendra « en flammes de feu, exerçant la vengeance sur ceux qui ne connaissent pas Dieu » (2 Thes. 1. 8). La première fois, cependant, il est venu pour sauver.
C’était aux humbles bergers que la première annonce de la venue du Fils de Dieu dans le monde a été faite. Cela convenait parfaitement, parce qu’il ne venait pas encore avec puissance et gloire, mais comme Celui qui était « débonnaire et humble de cœur » (Mat. 11. 29), et comme étant lui-même le Bon Berger de ses brebis.
L’annonce de l’ange n’était pas seulement qu’il y aurait de la joie, mais « un grand sujet de joie ». Le Sauveur était venu !
L’évangile de Luc commence, et se termine aussi avec cette pensée de « grande joie ». Une grande joie lors de son incarnation, et de même lors de sa résurrection et de son ascension (Luc 24. 52). La venue du Fils de Dieu était certainement une occasion de grande joie ! Non seulement de la joie pour la nation des Juifs, mais pour « tout le peuple ».
ifs ou Gentils, esclaves ou hommes libres, il était venu pour être un Sauveur pour tous ! Comme cela devrait pousser nos cœurs à se réjouir, de savoir que le Fils de l’amour du Père est venu pour être, pas encore le Juge de tous, mais le Sauveur accessible à tous ! Il n’est pas venu alors pour que ses ennemis soient mis sous ses pieds, mais il est venu comme le Sauveur.
Ce salut est encore offert aujourd’hui. Vous êtes-vous confié dans le Sauveur ?
Beaucoup plus de gens crurent à cause de sa parole ; ils disaient à la femme : Ce n’est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons ; car nous-mêmes nous l’avons entendu, et nous savons que celui-ci est véritablement le Sauveur du monde. Jean 4. 41 et 42.
Le Sauveur du monde
Le chapitre 4 de Jean est magnifique, qui nous présente le Seigneur Jésus comme le Sauveur du monde.
Joseph, dans l’Ancien Testament, reçut le nom de Tsaphnath-Pahnéakh de la part du Pharaon (Gen. 41. 45). L’un des sens de ce nom est : Sauveur du monde. Et maintenant, en Jean 4, il y en a Un qui est plus grand que Joseph !
« Il lui fallait traverser la Samarie » (Jean 4. 4). Les Juifs traversaient souvent le Jourdain pour aller au nord, vers la Galilée, afin d’éviter la Samarie. Mais notre Seigneur béni devait rencontrer une femme là, ainsi que beaucoup de ses compatriotes à Sichar.
Qu’il est merveilleux que notre Seigneur, qui est le digne Objet de l’amour du Père (Jean 3. 35), aille rencontrer ces pécheurs indignes. Mais il en était de même pour chacun de nous. Il est venu à nous avec l’évangile et a sauvé nos âmes. Quelle grâce remplit son cœur !
Dans le livre de la Genèse, Joseph entreprit un grand travail administratif pour sauver les Égyptiens, et en fait sa propre famille. Il avait été dans la citerne et dans la prison avant d’être exalté sur le trône pour être le sauveur.
Et cependant, les souffrances du Seigneur Jésus ont été incomparablement plus grandes ! Il est allé pour nous dans les profondeurs les plus basses, étant abandonné de Dieu, supportant la culpabilité de nos péchés, et entrant dans la mort – cette mort que nous méritions. Il est maintenant exalté sur le trône de Dieu « ayant fait par lui-même la purification des péchés, il s’est assis à la droite de la Majesté dans les hauts lieux » (Héb. 1. 3).
Joseph distribuait du blé à tous ceux qui venaient vers lui. Aujourd’hui, le Seigneur Jésus donne le salut gratuitement à tous ceux qui viennent à Lui.
Êtes-vous allé à Lui comme au Sauveur ?
Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus que vous, vous avez fait mourir, le pendant au bois. C’est lui que Dieu a exalté par sa droite Prince et Sauveur, afin de donner à Israël la repentance et le pardon des péchés. Act. 5. 30 et 31
Exalté
Ici, en Actes 5, Pierre et les autres apôtres ont été mis en prison par les dirigeants juifs (v. 18). Cependant, nous voyons là une illustration du fait que la Parole de Dieu n’est pas liée. Un ange est envoyé pour les délivrer de la prison, et il leur dit : « Allez, tenez-vous dans le temple et annoncez au peuple toutes ces paroles de vie » (v. 20).
Les apôtres sont alors amenés devant le souverain sacrificateur et le conseil. Pierre et les autres apôtres avertissent ces chefs que leur relation est vraiment avec Dieu lui-même. Eux étaient coupables d’avoir mis à mort le Seigneur Jésus et l’avoir cloué sur la croix : « C’est lui que Dieu a exalté par sa droite ». Les fils d’Israël avaient rejeté leur Messie, mais Dieu l’avait reçu ! Quelle chose solennelle !
Cependant, même alors, Pierre peut leur dire qu’Il a été exalté « Prince et Sauveur ». Même alors, pour le peuple d’Israël, Jésus, exalté comme Sauveur, était accessible pour tous ceux qui, en Israël, regarderaient à Lui, « afin de donner à Israël la repentance et le pardon des péchés ».
Joël avait prophétisé à ce sujet : « Quiconque invoquera le nom de l’Éternel sera sauvé » (Joël 2. 32). Alors qu’Israël regardait à la délivrance de la part des Romains, Pierre leur dit que le Seigneur « sauvera son peuple de leurs péchés » (Mat. 1. 21).
Nous savons qu’Israël, comme nation, a refusé l’offre de Christ exalté. Qu’il est merveilleux, alors, que l’évangile soit venu à nous, les nations (És. 49. 6) !
Nous connaissons Christ maintenant comme Sauveur ! Mais quelle miséricorde de la part de notre Dieu que, dans un jour à venir, ceux du résidu d’Israël restauré, recevront leur Messie, et connaîtront à la fois la rémission de leurs péchés et la délivrance de leurs ennemis. La miséricorde qui nous a sauvés les sauvera aussi. (Rom. 11. 30 à 32).
David… un homme selon mon cœur, qui fera toute ma volonté. De la descendance de cet homme, Dieu, selon sa promesse, a amené à Israël un Sauveur : Jésus. Act. 13. 22 et 23.
L’accomplissement de la promesse
Pourquoi David a-t-il été appelé un homme selon le cœur de Dieu, qui ferait la volonté de Dieu ?
Nous savons que David a péché, et qu’il a péché gravement. N’est-ce pas parce qu’il a aussi été un pâle reflet de notre Seigneur Jésus Christ ?
David pouvait montrer quelques-uns des traits de l’homme qui plaît à Dieu, mais dans sa descendance, le Seigneur Jésus, nous voyons tout ce qui plaît à Dieu.
Tout ce que faisait notre Seigneur béni était selon le cœur de son Père ; et il faisait toute la volonté de Dieu : « Je suis descendu du ciel pour faire, non pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé » (Jean 6. 38).
L’apôtre Paul peut dire à ses auditeurs juifs que c’était selon une promesse que Dieu leur avait envoyé ce Sauveur. Qu’il est merveilleux que notre Dieu et Père soit fidèle, de même que le Seigneur Jésus, et que les promesses divines envers l’Église comme envers Israël soient assurées !
Nous lisons, en 2 Samuel 7 et en 1 Chroniques 17, que l’Éternel promet à David de lui donner « une descendance… un de tes fils » qui s’assiérait sur son trône : « Moi, je lui serai pour père, et lui me sera pour fils (2 Sam. 7. 14 ; 1 Chron. 17. 13), passages cités dans Hébreux (1. 5), et appliqués au Seigneur Jésus.
En 2 Samuel, qui considère l’homme comme responsable, nous voyons la possibilité de manquements et de discipline – ce qui, comme nous le savons, s’est passé pour les rois qui ont été sur le trône de David après lui.
Cependant, en 1 Chroniques, qui insiste sur les plans souverains de Dieu, sur la grâce et sur les œuvres, il n’est pas fait mention de manquements.
En Actes 13, c’est le Seigneur Jésus, le Fils de David, qui est spécialement en vue. « J’affermirai son trône pour toujours » (1 Chron. 17. 12). Nous savons que, lors de sa première venue, les Juifs ont refusé le Seigneur Jésus : « Nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous » (Luc 19. 14).
Bientôt, cependant, Il s’assiéra sur son trône terrestre de gloire, et régnera comme le Fils de David sur tout Israël. Car notre Dieu garde Ses promesses !
Christ est le chef de l’assemblée, lui, le sauveur du corps. Éph. 5. 23.
Le sauveur du corps
En Éphésiens 5, nous avons la marche du croyant ; autrement dit, la manière dont nous devons nous conduire dans ce monde.
Nous devons marcher dans l’amour (v. 2), nous devons marcher comme des enfants de lumière (v. 8), et nous devons marcher avec sagesse (v. 15).
L’apôtre Paul applique ensuite cette vérité aux relations du mariage. Le grand exemple, c’est la relation de Christ avec l’Église. De la même manière que l’Assemblée est soumise à Christ, les épouses doivent être soumises à leurs propres maris. Comme Christ a aimé l’Assemblée, de même les maris doivent aimer leur épouse.
Christ est le Chef de l’Église. Comme chef, il dirige, il pourvoit à la nourriture, et il contrôle. Malheureusement, de nos jours, nous manquons souvent de « tenir ferme au chef » (Col. 2. 19), et nous manquons de soumission pratique à notre Chef, Christ.
Christ n’est pas seulement le Chef, mais il est aussi le sauveur du corps.
Cela nous amène aux trois aspects de ce que Christ a fait pour son Église. Il l’a aimée et s’est donné Lui-même pour elle (v. 25). Son amour est la source de toutes nos bénédictions !
Il n’a pas donné moins que Lui-même.
Deuxièmement il purifie l’Église avec l’eau de la Parole (v. 26). Cela se passe maintenant. Il emploie Sa Parole pour maintenir l’Église pour son plaisir et ses délices. Puissions-nous écouter sa Parole et les portions qu’il place devant nous, non seulement dans notre lecture personnelle, mais aussi quand nous sommes réunis avec les Siens !
Troisièmement, il se présentera l’Assemblée à Lui-même sans tache ni ride, ni rien de semblable (v. 27). Cela est encore à venir, et nous attendons ce jour. Lui, l’attend plus encore !
Il est le Sauveur parce qu’il s’est donné lui-même pour l’Église. Comme Sauveur, il purifie actuellement les Siens par la Parole, et comme Sauveur il viendra pour prendre les Siens à Lui, hors de ce monde de péché.
Viens, Seigneur Jésus !
Car notre cité à nous se trouve dans les cieux, d’où aussi nous attendons le Seigneur Jésus Christ comme Sauveur, qui transformera notre corps d’abaissement en la conformité du corps de sa gloire, en déployant le pouvoir qu’il a de soumettre absolument tout à son autorité. Phil. 3. 20 et 21.
L’attendre
Ces versets dirigent notre regard vers l’avenir. Le Seigneur Jésus vient pour nous ! Aujourd’hui déjà, tout croyant peut dire que sa citoyenneté est au ciel. Nous appartenons au ciel. Le Seigneur Jésus a dit à Ses disciples de se réjouir parce que leurs noms étaient écrits dans les cieux (Luc 10. 20).
Cependant, nous attendons ce jour où le Seigneur viendra. Il vient du ciel comme Sauveur. Nous avons vu déjà qu’Il est le Sauveur du monde, accessible à tous. Mais maintenant il vient comme le Sauveur des Siens pour compléter l’œuvre du salut par celui de nos corps.
Alors que notre esprit et notre âme ont déjà été touchés par sa puissance, nos corps sont encore des corps de faiblesse ou d’abaissement. De nombreux rachetés du Seigneur souffrent de faiblesse physique, mentale, ou émotionnelle, de maladies ou de fractures osseuses. Nos corps sont encore en relation avec cette création déchue.
Lorsque le Seigneur Jésus viendra, il ressuscitera les croyants morts, et changera ceux d’entre nous qui seront encore en vie, afin que ces corps soient conformes au corps de sa gloire. Plus de faiblesse, plus de maladies, plus de fatigue. « Comme nous avons porté l’image de celui qui est poussière, nous porterons aussi l’image du céleste » (1 Cor. 15. 49).
Remarquez que ce pouvoir qu’il emploiera pour nous changer est le même pouvoir qu’il emploiera pour soumettre toutes choses à Lui-même. Le pouvoir dont il fera usage pour soumettre les nations en ce jour-là, la Bête et le faux prophète (Apoc. 19. 20), le futur roi du nord (Dan. 8. 25 ; 11. 45), et Gog, le prince de Rosh (Éz. 38. 2) – ce pouvoir sera d’abord employé en bénédiction pour Ses rachetés !
Notre Seigneur… qui nous a sauvés et nous a appelés d’un saint appel… selon son propre dessein et sa propre grâce. Cette grâce nous a été donnée dans le Christ Jésus avant les temps des siècles, mais elle a été manifestée maintenant par l’apparition de notre Sauveur Jésus Christ, qui a annulé la mort et a fait luire la vie et l’incorruptibilité par l’évangile. 2 Tim. 1. 9 et 10
Sa première apparition
Nous voyons ici des bénédictions que notre Seigneur nous a apportées à Sa première venue. L’apôtre nous dit que le propos de Dieu et Sa grâce ont été manifestés, sont devenus visibles, quand Christ est apparu dans ce monde. Il est venu comme notre Sauveur ! Trois résultats de Sa venue et de Son œuvre sur la croix sont placés devant nous.
1) Il a annulé la mort, Il a brisé son pouvoir et, comme nous le dit l’épître aux Hébreux, Il a rendu impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable (Héb. 2. 14). Dans un jour à venir, il détruira la mort, le dernier ennemi (1 Cor. 15. 26). Pour le croyant, déjà maintenant, le pouvoir de la mort a été annulé. La mort est à nous – elle nous amène simplement dans la présence du Seigneur (1 Cor. 3. 22). Absents du corps, nous sommes présents avec le Seigneur (2 Cor. 5. 8).
2) Christ, par Sa venue, a fait luire la vie, la vie éternelle. Tous les saints ont la vie de Dieu dès qu’ils ont cru. Mais par la venue de Christ dans le monde, cette vie a été révélée dans sa relation avec Lui-même, le Fils. Nous sommes vivifiés (rendus vivants) avec Christ, ressuscités ensemble, et assis dans les lieux célestes dans le Christ Jésus (Éph. 2. 5).
3) Christ a apporté la vie et l’incorruptibilité. Nous attendons le jour où nous ne serons plus sujets à la corruption. Nos corps sont marqués par la corruption. Le monde autour de nous est marqué par la corruption. Quand Christ viendra, Il ressuscitera les croyants morts, et changera Ses croyants vivants, et alors nos corps ne seront plus sujets à la corruption ! Quand Il reviendra avec puissance sur cette terre, il affranchira la création elle-même de sa servitude à la corruption (Rom. 8. 21). Quel Sauveur !
Car la grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue à tous les hommes. Tite 2. 11.
Attendant la bienheureuse espérance et l’apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ. Tite 2. 13.
Ses deux apparitions
Nous devons tout d’abord remarquer que ce verset 13 insiste sur la déité absolue de notre Seigneur Jésus. Il est « notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ ». Dieu et Homme dans la même Personne bénie !
Remarquez ensuite les deux apparitions dans ces versets. Nous vivons dans l’intervalle entre ces deux venues. Nous regardons en arrière et voyons Sa première apparition dans ce monde. Était-Il venu alors pour juger ?
Non ! Car alors il n’y aurait eu aucune espérance pour aucun de nous ! Il est venu « plein de grâce et de vérité » (Jean 1. 14). Il n’est pas venu comme le Juge mais comme le Sauveur, apportant la grâce de Dieu et le salut offerts à toute l’humanité ! Il est venu comme l’Homme béni qui était doux et humble de cœur, l’Homme dont tous pouvaient s’approcher, qui pouvait les guérir tous.
Remarquez aussi que sa deuxième apparition est en gloire. Nous « attendons » cette apparition. Il viendra alors comme le Juge, et Il exécutera le jugement sur les impies (cf. Jude 14 et 15). Il consumera l’inique (l’antichrist) « par le souffle de sa bouche et il l’anéantira par l’apparition de sa venue » (2 Thess. 2. 8).
Et cependant Il vient comme le Sauveur, car Il délivrera le résidu juif et les innombrables Gentils qui seront sauvés à travers la grande tribulation, quoiqu’ils ne fassent pas partie de l’Église (Apoc. 7. 4 à 9).
Qu’en est-il de nous, qui faisons partie de l’Église de Dieu actuellement sur la terre ? Nous avons l’assurance que la « bienheureuse espérance » se rapporte à Sa venue pour Son Église, pour nous prendre dans la maison du Père avant Son apparition en gloire.
Quelle espérance que celle qui est devant nous ! En un moment proche, bientôt Il nous appellera et Il nous rassemblera vers Lui-même dans la gloire ! (1 Thess. 4. 16 ; 2 Thess. 2.1).
Il nous sauva… selon sa propre miséricorde, par le lavage de la régénération et le renouvellement de l’Esprit Saint, qu’il a répandu richement sur nous par Jésus Christ, notre Sauveur. Tite 3. 5 et 6
Le don du Saint Esprit
L’épître à Tite nous montre que les bonnes œuvres ne sont pas ce qui nous donne le salut, mais qu’elles doivent en être le résultat : « Il nous sauva, non sur la base d’œuvres accomplies en justice que nous, nous aurions faites » (Tite 3. 5).
Dans l’Écriture, le salut est vu souvent comme quelque chose qui a été fait en dehors de nous, par exemple : « Tenez-vous là, et voyez la délivrance de l’Éternel, qu’il opérera pour vous » (Ex. 14. 13).
Dans le passage ci-dessus, nous voyons l’œuvre complémentaire du Saint Esprit en nous. De la même manière qu’en Jean 3, au sujet de la nouvelle naissance, nous voyons deux agents impliqués. Le lavage fait allusion à l’eau de la Parole (Jean 3. 5 ; Éph. 5. 26). Et cela s’accompagne de l’œuvre du Saint Esprit en renouvellement. Ce lavage et ce renouvellement sont faits une fois pour toutes.
De plus, le Saint Esprit Lui-même nous a aussi été donné, à nous qui croyons. Il est « répandu richement sur nous ».
Quel témoignage à l’œuvre accomplie pour nous par le Seigneur Jésus sur la croix, supportant le jugement pour nos péchés, et aussi à l’œuvre correspondante du Saint Esprit en nous, en lavage et en régénération, le Saint Esprit lui-même étant venu pour sceller chacun des croyants et habiter en lui ! Nous sommes vraiment en sécurité !
Dans l’Ancien Testament, le jour où les sacrificateurs étaient consacrés, l’huile n’était versée que sur Aaron, sur ses fils elle était aspergée (Lév. 8. 12 et 30).
Aujourd’hui, chacun des croyants a été scellé du Saint Esprit, qui est venu le jour de la Pentecôte, non dans une faible mesure, mais richement. Quelle grande bénédiction, quelle grâce !
Cela n’est dû qu’à notre Seigneur Jésus Christ, notre Sauveur.
Nous voyons la plénitude du salut qu’il a obtenu pour nous. Nous n’avons pas seulement été sauvés de l’enfer.
Vous réjouissez-vous de ce qu’une Personne divine, le Saint Esprit, soit descendu du ciel pour habiter en nous ?
Mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. A lui la gloire, et maintenant et jusqu’au jour d’éternité ! Amen. 2 Pier. 3. 18.
Croître dans la grâce et la connaissance de Christ
Dans ce verset, nous avons les dernières paroles de Pierre adressées au troupeau de Dieu. Que cela est frappant, qu’il exhorte les croyants à croître de deux manières différentes.
1) Nous devons croître dans la grâce. La grâce, c’est Dieu pourvoyant pour nous selon son propre cœur plein d’amour. Nos cœurs sont bien lents à prendre conscience de la plénitude de la grâce de Dieu. Nous pensons toujours que nous sommes capables de faire quelque chose, ou que nous devons faire quelque chose pour que Dieu nous accepte. Non, car nous sommes acceptés dans le Bien-aimé (Éph. 1. 6), et cela, en dehors de quoi que ce soit que nous ayons fait. Nous avons besoin de croître dans la conscience de la grandeur de cette grâce qui nous a sauvés, nous a soutenus, nous a restaurés – comme Pierre le savait bien – cette grâce qui pourvoit pour nous.
2) Nous devons aussi croître dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. Il est à la droite de Dieu, Homme et Dieu. Il nous communique cette grâce. Il est notre Seigneur, ce qui implique qu’il a l’autorité sur nous. Nous voyons une illustration de cela dans le fait que le Pharaon place Joseph à la tête du pays d’Égypte. Il était donné à Joseph une autorité absolue, dont il faisait usage pour la bénédiction (Gen. 41. 43 et 44). De la même manière, le Seigneur Jésus a aujourd’hui l’autorité absolue (Éph. 1. 20 à 22), mais il en use pour la bénédiction des Siens. Obéissons-Lui ! Il est aussi notre Sauveur. Comme Il lui en a coûté cher, d’être notre Sauveur ! Il a souffert pour nous le jugement de Dieu pendant ces trois heures de ténèbres. C’est ce que nous méritions. Mais il les a endurées à notre place afin de nous sauver.
En contemplant Ses souffrances, puissions-nous nous soumettre avec joie et d’un cœur reconnaissant à son autorité comme Seigneur.
Le jour vient où il sera honoré publiquement dans ce monde.
En attendant ce jour, puissions-nous déjà lui rendre gloire en croissant dans la grâce et dans sa connaissance !
Et nous, nous avons vu et nous témoignons que le Père a envoyé le Fils pour être le Sauveur du monde. 1 Jean 4. 14.
Le Père a envoyé le Fils
Dans cette dernière méditation sur le Seigneur Jésus comme notre Sauveur, nous remontons à ce qui était dès le commencement. C’est l’un des thèmes de Jean (1 Jean 1. 1 ; 2. 7). La relation entre le Père et le Fils est éternelle. Le Fils était aimé du Père avant la fondation du monde (Jean 17. 24). Tenons ferme cette vérité !
L’apôtre Jean pouvait dire de « nous » – les apôtres – qu’ils avaient vu et pouvaient rendre témoignage du fait merveilleux que le Fils avait été envoyé par le Père (cf. 1 Jean 1. 3). Nous en voyons une illustration dans l’Ancien Testament lorsque Jacob envoie son fils Joseph vers ses autres enfants : « Il l’envoya de la vallée de Hébron » (Gen. 37. 14). Hébron signifie communion. De l’endroit de la communion avec son père Jacob, Joseph a été envoyé en mission envers ses frères.
Et de la même manière, de la place éternelle d’amour et de communion, le Père a envoyé son Fils bien-aimé dans le monde pour être le Sauveur. Un Sauveur pour les Juifs seulement ? Non, Dieu en soit béni, pour le monde, l’un des autres thèmes des écrits de Jean. Par la grâce de Dieu, chacun d’entre nous, qui a cru, peut inscrire son nom là. Jésus est venu comme Sauveur pour moi.
Maintenant, dans une grâce merveilleuse, de même que le Père a envoyé le Fils, il envoie tous les croyants pour Le représenter dans ce monde (cf. Jean 20. 21).
Aucun de nous n’est un sauveur, mais nous pouvons montrer aux autres le Sauveur que le Père a envoyé.
Qu’en est-il de vous ? Vous êtes-vous tourné vers le Seigneur Jésus comme ce Sauveur envoyé du ciel ?
Les bonnes actions et les cérémonies ne peuvent pas vous sauver. Ce qui sauve, c’est Christ et son œuvre. Et pour ceux d’entre nous qui avons cru, nous pouvons nous réjouir de ce qu’Il est un Sauveur jusqu’à la Maison du Père.
Il nous a sauvés de nos péchés, Il nous sauve des dangers et des tentations dans le chemin, et bientôt, comme nous l’avons vu, Il nous sauvera en nous amenant dans Sa présence.
Alléluia, quel Sauveur !
D’après K. Quartell
The Lord is near 2022

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