CORONA 81
L’Église dans le millénium
Les exposés sur la Parole de Dieu qui vont de 1850 à 1920, écrits par – J.N.D. – C.H.M. – W. K. – H. R. – J.G.B – S.P., que nous pouvons lire en français et sur le site : http://www.bibliquest.net sont d’une clarté et d’une cohérence vraiment édifiante. Ces auteurs ont pris conscience « qu’aucune prophétie de l’Écriture ne s’interprète elle-même. Car la prophétie n’est jamais venue par la volonté de l’homme, mais de saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l’Esprit Saint » (2 Pier. 1. 19 à 21). Par exemple : nous ne pouvons étudier l’Apocalypse sans étudier le livre de Daniel et inversement ; nous ne pouvons comprendre les Psaumes sans prendre en compte les souffrances de Christ qui y sont décrites et vécues dans les Évangiles – ni ce qui touche à Israël prophétiquement sans les lumières apportées par les chapitres 9 à 11 de l’épître aux Romains.
Cela étant dit, nous avons vu, dans le précédent exposé, que les versets 1 à 8 du chapitre 21 de l’Apocalypse décrivent l’état éternel. Le verset 8 annonce un jugement sans retour : « Mais quant aux lâches, aux incrédules, à ceux qui sont dépravés, aux meurtriers, aux fornicateurs, aux magiciens, aux idolâtres et à tous les menteurs, leur part sera dans l’étang brûlant de feu et de soufre, qui est la seconde mort ». Ce sera une issue terrible et irréversible, pour ceux qui ont et auront refusé l’offre de la grâce de Dieu !
Nous sommes tous pécheurs, nous avons tous menti ou même marché dans des péchés plus graves. Quiconque a confessé ses péchés devant Dieu en acceptant Jésus comme son Sauveur personnel, « ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5. 24). Avec les Corinthiens nous apprenons, par l’apôtre, que « ni voleurs, ni avares, ni ivrognes, ni outrageux, ni ravisseurs, n’hériteront du royaume de Dieu ». Et si même nous étions de ceux-là, par la grâce et par la foi, nous avons été lavés, sanctifiés, « justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu » (1 Cor. 6. 10 et 11). Le titre d’enfant de Dieu que nous avons reçu à la nouvelle naissance ne nous sera jamais ôté ! Nous avons une destinée céleste, celle d’être pour toujours dans la présence de Dieu qui est amour et lumière.
Quand à celui qui ne croit pas ou « qui désobéit au Fils », il ne verra pas la vie, car « la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3. 36). Sa destinée est : « l’étang brûlant de feu ». En regard de ces passages nous constatons deux destinées : avec Dieu, ou loin de Dieu éternellement ! À sept reprises, Jésus a parlé des grincements de dents liés à ce dernier état ; une image frappante décrivant le remord éternel, quand les anges auront jeté les damnés « dans la fournaise de feu » où « seront les pleurs et les grincements de dents » (Mat. 13. 42). Si des anges seront les exécuteurs des jugements après l’enlèvement de l’Église, à l’aube du millénium, d’autres auront le privilège, aux jours de la gloire de Christ, d’être les portiers aux portes de la cité céleste.
Ces anges n’y entreront pas, mais seront heureux d’avoir une fonction et une mission en dehors de la cité : « En effet ce n’est pas aux anges qu’il a assujetti le monde habité à venir dont nous parlons » (Héb. 2. 5). La cité est entourée d’une « grande et haute muraille » (Apoc. 21. 12) ; le symbolisme est très fort parce qu’il justifie ce qui est écrit : « il n’y entrera aucune chose souillée, ni celui qui commet abomination et mensonge : mais seulement ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (v. 27). Aucune attaque ! Aucun combat ! Tout sera paix et joie à l’intérieur de ses murs ! « La muraille de la cité avait douze fondements, et sur eux, les douze noms des douze apôtres de l’Agneau » (v. 14).
Nous avons vu que la sainte cité est l’Église, « l’épouse, la femme de l’Agneau » (v. 9). Elle est édifiée « sur le fondement des apôtres et prophètes, Jésus Christ lui-même étant la pierre maîtresse de l’angle » (Éph. 2. 20). Les apôtres ont été les instruments de Dieu pour révéler toute la vérité concernant le mystère du Christ, qui jusque-là n’avait pas été donné à connaître aux fils des hommes, mais fut « révélé à Ses saints apôtres et prophètes par l’Esprit : c’est-à-dire que les nations seraient cohéritières, feraient partie du même corps et participeraient aussi à la promesse dans le Christ Jésus, par le moyen de l’évangile » (Éph. 3. 5 et 6).
La cité « avait douze portes, et aux portes douze anges, et des noms écrits sur elles, qui sont ceux des douze tribus des fils d’Israël » (Apoc. 21. 12). – « Le chiffre douze dans les Écritures représente la perfection de l’ordre et du pouvoir gouvernemental. Le caractère en est marqué par les noms des douze tribus ; Dieu les avait ainsi gouvernées. Les patriarches (les douze fils de Jacob) ne sont pas les fondements, mais le caractère de ce pouvoir gouvernemental se trouve là. Les douze fondements sont les douze Apôtres de l’Agneau. Dans leur œuvre, ils ont été les fondements de la cité céleste » — (J.N.D.).
La cité est vue comme un cube : « Et la cité est bâtie en carré : sa longueur est aussi grande que sa largeur… sa longueur, sa largeur et sa hauteur étaient égales » (21. 15 et 16). Ces images illustrent la perfection de la cité « dont Dieu est l’architecte et le constructeur » (Héb. 11. 10). On ne doit pas prendre cette description au sens littéral. C’est un tableau purement symbolique et l’Écriture déclare que la nouvelle Jérusalem est l’épouse, la femme de l’Agneau. Elle est composée des rachetés ! Dieu habite là, et, comme l’Assemblée est présentement la maison de Dieu sur la terre (1 Tim 3. 15), l’Église glorifiée sera l’habitation de Dieu dans le millénium et dans l’état éternel.
Il n’y a pas de temple en elle ; « car le Seigneur, Dieu, le Tout-puissant, et l’Agneau, en sont le temple » (Apoc. 21. 22). La « révélation de Jésus Christ » apporte de nombreux contrastes : – La fausse église, présentée sous le symbole d’une grande cité, « Babylone la grande », sera détruite ; la nouvelle Jérusalem demeure éternellement ! – La fausse église, « mère des prostituées,… assise en reine,… sera brûlée au feu » (Apoc. 17. 5 ; 18. 7 et 8) – l’Église glorifiée, présentée comme l’épouse, la femme de l’Agneau, est vue parfaite dans toutes ses dimensions, « ayant la gloire de Dieu » ! Quel bonheur de savoir que ceux qui croient « au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3 v. 18) en font et en feront partie !

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