TRADUCTIONS DE FEUILLETS (29)

TRADUCTIONS DE FEUILLETS (29)

Or personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase, ni ne la met sous un lit ; mais on la place sur un pied de lampe, afin que ceux qui entrent voient la lumière. Luc 8. 16.
Vous serez mes témoins à Jérusalem et… jusqu’au bout de la terre. Act. 1. 8.

LE CAMÉLÉON

Le caméléon est bien connu de la plupart des enfants. Ils savent qu’il a la capacité étonnante de changer de couleur. Il peut alors ne pas se différencier de son entourage. Ainsi, on ne le remarque pas et il échappe à ses prédateurs.
De la part des chrétiens, Dieu attend exactement l’attitude inverse. Il désire que les croyants sur la terre soient bien reconnus comme tels. Le Seigneur Jésus lui-même nous en a donné l’exemple : quand on Lui demandait qui Il était, Il répondait toujours clairement selon la vérité. Ses paroles montraient toujours qui Il était. Par Ses actes et par Ses paroles, Sa présence manifestait tout.
Et qu’en est-il de nous ? Serait-il possible que nous soyons des chrétiens-caméléons ? Peut-être plus souvent que nous ne le pensons ! Même l’apôtre Pierre essaya une fois de cacher sa position de disciple… Quand son Maître était interrogé par ses ennemis, Pierre se chauffait près du feu des gardes. Et là il n’eut pas le courage de se faire reconnaître comme disciple de son Maître bien-aimé. (Mat. 26. 74).
Ce fait ne nous est pas rapporté dans la Bible pour abaisser Pierre, mais pour nous mettre en garde. Dans de nombreux endroits, dans une salle d’attente, au bureau, à la cantine de l’entreprise, dans un auditorium, nous pourrions cacher le fait que nous appartenons à Christ – mais nous pourrions aussi Le confesser ouvertement. Profitons donc des occasions qui se présentent pour être des témoins visibles de la grâce de Dieu !

D’après Der Herr is nahe octobre 2021

Malheur à moi ! car je suis perdu ! És. 6. 5.
L’Éternel des armées sera élevé en jugement, et le Dieu saint sera sanctifié en justice. És. 5. 16.
Jésus leur dit… Celui qui vient à moi, je ne le mettrai pas dehors. Jean 6. 37.

LE RÉCIT D’UNE CONVERSION

Le pasteur et évangéliste Wilhelm Busch (1897-1966) a raconté sa conversion.
J’étais jeune officier pendant la première guerre mondiale. Je n’avais pas besoin de Jésus. J’étais un bon cavalier et, à 18 ans, j’avais le commandement d’une batterie. Je n’avais donc pas du tout besoin de Jésus !
Mais l’heure arriva où l’abîme s’ouvrit devant moi. Ce fut lorsque, à côté de moi, un ami, à qui je voulais dire quelque chose, tomba soudain de son cheval. Une flèche l’avait atteint.
La question me vint soudain : Si c’était toi qu’atteignait le prochain coup – où serais-tu ? Je le sus tout à coup : – Je serais devant Dieu. Et j’ai pensé : – Est-ce que je peux me tenir devant Dieu ? Je me souviens encore comment j’ai commencé à énumérer : – Je suis pourtant courageux, et je me bats pour mon pays, je ne suis pas plus mauvais que les autres… Et il me sembla que Dieu me répondait en tonnant : – Et tes péchés ? Alors l’abîme s’ouvrit devant moi, quand j’ai su, tout à coup : – Je ne peux pas me tenir devant Dieu avec mes péchés ; si un coup arrive sur moi maintenant, je vais en enfer. Nous devons tous passer une fois par ce moment-là.
J’ai alors prié pour la première fois : – Mon Dieu, ne me laisse pas tomber avant que je… je ne savais pas quoi… J’ai alors demandé : – Comment fait-on ? Comment puis-je me mettre en ordre avec Dieu ?
Nous sommes alors arrivés dans une aire de repos. Et dans ma grosse valise, qui restait toujours avec les bagages, se trouvait une Bible. Ma mère, lors de ma dernière permission, l’y avait glissée. Je la pris et la feuilletai. Mes yeux s’arrêtèrent alors sur ces paroles : « Jésus Christ est venu dans le monde pour sauver des pécheurs ».

« Jésus Christ est venu dans le monde pour sauver des pécheurs ». Je n’oublierai jamais ce moment.
C’était comme s’il m’avait été jeté en face : – Pécheur, c’est ce que je suis ! Être sauvé, je ne savais pas exactement ce que c’est – mais je le désirais. Et si Jésus Christ sauvait des pécheurs, il fallait que je trouve Jésus.
Mais comment faire ? Ni auprès ni au loin ne se trouvait quelqu’un qui puisse me le dire. Pourtant l’abîme était béant devant moi. J’avais peur, terriblement peur d’aller en enfer. Cela vous est-il arrivé ? Quand les gens, aujourd’hui, ne font que de la problématique sur le christianisme, je leur dis : – Vous n’avez jamais ressenti la frayeur de Dieu.
Je devais trouver Jésus. Nous étions maintenant sur le retour. Une ferme en ruines était au bord de la route. Je me dirigeai là, et en cet instant il me sembla voir une grande lumière : – Oui, Jésus vit ! Et je peux parler avec quelqu’un de vivant ! Si Jésus vit, je peux simplement lui dire que je désirerais être sauvé.
Jusqu’à ce moment-là, tout n’avait été que de la théorie. Je suis entré dans la ferme, j’ai tiré le verrou derrière moi, je me suis jeté à genoux, et j’ai prié pour la première fois de ma vie, à peu près ainsi : – Seigneur Jésus, j’ai compris que tu es là. Tu es le seul qui puisse sauver le pécheur. Je suis un pécheur. J’aimerais être sauvé, ici, aujourd’hui, maintenant. J’aimerais devenir un enfant de Dieu. Seigneur Jésus, je me donne à Toi. Et je me souviens que je Lui ai dit : – Seigneur Jésus, je ne peux rien Te promettre, j’ai un caractère très inconstant. Mais me voici. Dès ce moment-là, j’ai eu un Seigneur.

D’après die gute Saat août 2021

Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la mite et la rouille détruisent, et où les voleurs font effraction et dérobent ; mais amasses-vous des trésors dans le ciel… car là où est ton trésor, là sera aussi ton cœur. Mat. 6. 19 à 21.
Celui même (Dieu) qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous fera-t-il pas don aussi, librement, de toutes choses avec lui ? Rom. 8. 32.

OÙ EST VOTRE TRÉSOR ?

Pendant mon activité professionnelle je fis la connaissance d’un expert en mobilier. Au cours des années, il avait été dans de nombreuses propriétés de millionnaires, et il me raconta : – Un jour je me suis de nouveau trouvé pour mon travail chez un homme très riche. Un mobilier magnifique et de grande valeur m’occupa plusieurs jours. Quand j’ai eu enfin terminé l’estimation, je n’ai pas pu m’empêcher de le complimenter sur sa propriété hors du commun. Alors cet homme âgé, qui approchait de 90 ans, m’a mis la main sur l’épaule, m’a regardé droit dans les yeux, et m’a dit : – Mon jeune ami, à mon âge, tout cela, ce sont des bagatelles.
Ces paroles avaient beaucoup impressionné l’expert, et moi j’étais aussi étonné : si ce vieillard pensait ainsi, pourquoi alors avait-il rassemblé tous ces trésors ? Mais, l’âge avançant, il lui était apparu que le temps de jouir de tout cela se raccourcissait chaque jour, jusqu’au moment X, où l’homme ne peut plus emporter la moindre des choses avec soi. Et il avait bien compris que la richesse matérielle, au seuil de l’éternité, perd toute sa valeur.
Il existe pourtant un placement, un trésor, qui ne perd jamais sa valeur. C’est le trésor dans le ciel, la richesse en Dieu. Celui-là, tous ceux qui se sont, en conscience, décidés pour Christ comme leur Sauveur personnel, le possèdent. Tous ceux qui viennent à Jésus avec leur culpabilité, reçoivent le pardon et la vie éternelle. Ils sont même appelés des enfants de Dieu et des cohéritiers de Jésus Christ. On ne peut pas être plus riche.

D’après die gute Saat septembre 2021

La Loi a été notre conducteur jusqu’à Christ, afin que nous soyons justifiés sur la base de la foi. Gal. 3. 24.

LES DIX COMMANDEMENTS

Bernard, dans sa manière de se conduire, suivait les dix commandements. Il se considérait comme une personne respectable, était engagé dans l’église, allait régulièrement se confesser, et pensait que Dieu pouvait être tout à fait satisfait de sa vie. Sa sœur aînée lui offrit alors une Bible en lui recommandant de la lire. Elle avait récemment cru au Seigneur Jésus comme en son Sauveur et était heureuse d’avoir reçu le pardon de ses péchés.
Bernard commença à lire la Bible. Un jour, il lut Exode 20. Il fut arrêté par le verset 15 : « Tu ne déroberas point ». N’y avait-il pas des choses qu’il s’était appropriées sans permission ? – Peut-être, pensa-t-il. Ce n’était que des bricoles. Est-ce que c’était vraiment voler ? Il lut ensuite le verset 16 : « Tu ne diras pas de faux témoignage contre ton prochain ». Devant la justice, il n’avait encore jamais fait de fausse déposition pour accabler quelqu’un. Mais, quand il était encore à l’école, n’avait-il pas agi souvent pour donner mauvaise opinion des autres et se faire bien voir ? Et plus tard, dans son travail, ne s’était-il pas présenté dans une meilleure lumière que d’autres ?
Bernard lut ensuite le verset 17 : « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain, tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni rien qui soit à ton prochain ». Qu’en était-il de la voiture chic de son collègue, du talent musical de son camarade à la chapelle, du poste important de son voisin, avec un haut salaire ? Cela était-il vraiment les exigences de Dieu envers lui ? Qu’il avait souvent désobéi à l’un de ces commandements ! Il fut conscient que Dieu ne pouvait pas l’approuver, et cela le mit très mal à l’aise. Finalement il s’en ouvrit à sa sœur, qui lui parla de Jésus Christ, le Sauveur. Bernard confessa ses péchés à Jésus, et il est, depuis de nombreuses années, un heureux enfant de Dieu.

D’après die gute Saat septembre 2021

Invoque-moi au jour de la détresse : je te délivrerai, et tu me glorifieras. Ps. 50. 15.

DÉLIVRANCE MIRACULEUSE

– Et n’oublie pas, mon garçon, quand tu seras en danger, de prier ! C’est avec ces paroles qu’une mère vit partir son fils unique à la mer. Elle était très en souci pour lui, car jusque-là il avait toujours repoussé la demande de sa mère, de mettre sa vie sous la conduite de Dieu. Elle espérait que, au moins quand il serait en péril, il se tournerait vers Dieu !
– Il se passera encore du temps avant que je prie, pensait le jeune homme gai et plein d’énergie. De toute façon, il voulait d’abord conduire lui-même sa vie. Il ne se doutait pas qu’il aurait bientôt besoin de faire appel à ce S.O.S.
Cela arriva quand il effectuait un travail facile sur le pont, qu’un marin expérimenté accomplit sans perdre l’équilibre. A cause d’un mouvement inattendu du bateau il passa par-dessus bord alors qu’il était seul. Pendant sa chute, il pria : – Dieu, si tu existes, montre-le moi maintenant !
Personne n’avait remarqué l’accident, mais Dieu entendit l’appel au secours. A ce moment précis, un matelot vint voir le jeune homme. Ne le trouvant pas sur le pont, il regarda par-dessus bord et l’aperçut à l’instant précis où sa tête apparaissait au-dessus de l’eau. Il réussit à grand peine à le sauver, à la dernière minute. Quand notre ami fut à nouveau sain et sauf sur le pont, il parla de sa prière-éclair. Pourtant il n’y eut pas de changement dans sa vie.
A son retour de cette traversée, il accompagna sa mère à une réunion chrétienne. Il prit alors conscience que ses péchés le séparaient de Dieu et qu’il devait être sauvé. Il confessa enfin ses péchés à Dieu et reçut le pardon et la paix. Il fut alors sauvé pour l’éternité.

D’après die gute Saat septembre 2021

La création a été assujettie à la vanité (non de son propre gré, mais à cause de celui qui l’a assujettie), dans l’espérance que la création elle-même aussi sera délivrée de la servitude de la corruption, pour jouir de la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Rom. 8. 20 et 21.

L’ORDRE DANS LA CRÉATION

Déjà depuis longtemps, tout n’est pas, dans la nature, tel que cela devrait être. A cause de la civilisation humaine, et en même temps d’une densité de population augmentée, de nombreux faits naturels ont perdu leur équilibre. D’où les grands efforts, de nos jours, pour y remédier.
Mais même sans les conséquences de la civilisation, la création n’est plus telle qu’elle est sortie des mains de Dieu. Ce que nous appelons l’équilibre biologique naturel est en fait un équilibre des dangers. Chaque être vivant est l’ennemi de l‘autre, et veille à ce que l’autre ne se multiplie pas trop. Et l’humanité aussi a ses limites causées par la maladie et les catastrophes.
Mais qui pense au fait que cette « servitude de la corruption » est venue sur la création parce que le premier couple s’est élevé contre Dieu et est tombé dans le péché ? Dieu avait, alors, « maudit le sol » à cause du péché de l’homme (cf. Gen. 3. 17). Un travail pénible et de la sueur au visage dans le travail des champs, doivent dès lors nous rappeler que notre relation avec Dieu n’est pas en ordre.
Toutefois, par la foi en Jésus Christ, le Sauveur, tout homme peut, jusqu’à maintenant, se mettre en règle avec Dieu et trouver la paix.
Et quant à la création, l’espérance et la vive attente de la création pour jouir de la liberté, seront une fois remplies lorsque le Christ viendra régner sur la terre. Le sacrifice de Jésus Christ à la croix a aussi posé le fondement pour cela, qu’une fois, toutes choses seront réconciliées avec Dieu.

D’après die gute Saat octobre 2021

Il les fit ensuite monter dans sa maison et dressa la table ; croyant Dieu, il se réjouit avec toute sa maison. Act. 16. 34.

Un homme m’a raconté qu’un jour un tournant étonnant avait eu lieu dans sa vie :
– J’étais arrivé par moi-même à avoir mon entreprise personnelle. Au début tout allait bien. Ensuite arrivèrent des déboires. Je dus me déclarer en faillite. L’entreprise était en banqueroute. Il ne restait que des dettes et des obligations.
Dans ma misère je me suis tourné vers l’alcool et suis tombé toujours plus bas. Alors ma femme a divorcé. Le désespoir et la dépression se sont emparés de moi. Dans cette situation, je ne voyais qu’une issue. Décidé au pire, je suis allé sur le balcon et j’ai regardé en bas depuis le huitième étage. Un pas de plus, et tous mes problèmes seraient résolus, ai-je pensé.
Alors, brusquement, une pensée m’a traversé : Dieu ! Il y a un Dieu ! Je n’avais jamais pensé à Dieu dans ma vie, je n’avais jamais compté avec Lui. L’idée de Dieu me submergea et depuis, ne me quittait plus.
Maintenant je sais que la grâce de Dieu m’a empêché de faire le saut dans le vide. J’ai commencé à rechercher Dieu, et je L’ai trouvé en Jésus Christ. Un chrétien croyant, dont j’ai fait la connaissance par hasard, m’a montré le chemin. J’ai reconnu ma culpabilité devant Dieu, et je crois maintenant à Jésus Christ comme en mon Sauveur et Seigneur.
Depuis deux ans je n’avais rien appris au sujet de ma femme divorcée. Le cœur battant, je me mis à sa recherche. Un deuxième miracle s’était produit. Elle s’était aussi convertie à Jésus Christ. Nous étions tous deux émerveillés de l’amour et de la grâce de Dieu.
Quand je rencontrai à nouveau cet homme, deux mois plus tard, il avait le visage rayonnant. Une alliance brillait de nouveau à sa main…

D’après die gute Saat octobre 2021

Dieu met en évidence son amour à lui envers nous en ceci : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. Rom. 5. 8.
En ceci a été manifesté l’amour de Dieu pour nous : c’est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. 1 Jean 4. 9.

FAUCON GRIS

Faucon gris était un Indien… mais aussi un menteur, un trompeur et un meurtrier. Les Blancs avaient mis sa tête à prix, mais il leur échappait toujours. Quand il entendit dire que des missionnaires voulaient se rendre dans une tribu indienne amie, il décida de se joindre à leur convoi sans se faire reconnaître.
Il haïssait les chrétiens, il détestait leurs cantiques et leurs réunions, et il haïssait spécialement leur petit livre noir dans lequel ils lisaient toujours. Cependant il était maintenant en route avec eux pendant des semaines. Le dimanche, quand le convoi se reposait, il attrapait son fusil et partait tout le jour à la chasse. Il ne voulait entendre ni prédication ni cantiques.
On était en juillet, et la chaleur était accablante. Bien que ce soit dimanche, Faucon gris, pour la première fois, n’avait aucune envie de partir à la chasse. Il s’allongea à l’ombre d’un chariot et s’endormit. Quand il se réveilla, on chantait autour de lui. Puis, pour le culte, les missionnaires s’étaient justement rassemblés autour de ce chariot. Il était trop fatigué pour se relever, et resta couché, apparemment sans être touché ni perturbé. Le missionnaire qui prêchait parla de l’amour de Dieu qui avait donné aux hommes tout ce qui leur était nécessaire. Il expliqua que les hommes haïssaient Dieu et le refusaient. Cependant, Dieu aime Ses créatures et envoya sur la terre Son Fils Jésus Christ, qui est mort pour que les hommes puissent être sauvés et aller au ciel.
Faucon gris écouta, même s’il ne le voulait pas, même s’il rejetait Dieu et haïssait la Bible.
Peut-être que, juste maintenant, quelqu’un écoute, bien qu’il ne le veuille pas, que Dieu l’aime et voudrait toucher son cœur…

Faucon gris avait entendu ce qu’avait dit le prédicateur – apparemment sans en être impressionné.
Pourtant, le jour suivant, il parla à un autre missionnaire : – Tout ce qu’on nous a raconté hier, c’était bien des mensonges ? Dieu pourrait-il vraiment aimer des hommes aussi perdus ? Le missionnaire lui expliqua que Dieu « est riche en miséricorde, à cause de son grand amour dont il nous a aimés » (Éph. 2. 4).
Faucon gris réfléchit un moment puis il dit : – Mais que le grand Dieu, le Père, ait donné son Fils, c’était un mensonge ? Le missionnaire le nia de nouveau, et expliqua que Dieu a montré Son amour en ce qu’il a envoyé Son Fils unique dans le monde, afin que nous puissions vivre par Lui. Puis vint encore une question : – Que Dieu, pour de tels hommes, ait préparé une place merveilleuse dans le ciel, c’était bien un mensonge ? Le missionnaire nia aussi cela, et lut ce que Jésus lui-même a dit : « Je vais vous préparer une place… je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi » (Jean 14. 2 et 3).
Faucon gris resta immobile pendant un long moment. Mais la parole de Dieu l’avait touché. Il se laissa persuader, et crut. Et Dieu le transforma.
Oui, on peut faire confiance à Dieu, parce qu’il est impossible que Dieu mente (cf. Héb. 6. 18). Il nous a montré Son amour en ceci : « Lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous » (Rom. 5. 8). Cela est vrai – encore aujourd’hui !

D’après die gute Saat octobre 2021

Moïse raconta à son beau-père tout ce que l’Éternel avait fait… et comment l’Éternel les avait délivrés. Ex. 18. 8.
Je suis l’Éternel qui te guérit. Ex. 15. 26.

DEUX VISITES AU MÉDECIN

L’homme qui était assis en face de moi dans le train, fredonnait continuellement un vieux choral. Je finis par lui demander pourquoi ce chant était si important pour lui. Il me raconta alors son histoire.
– Je travaillais dans une grande ferme. Le patron était un chrétien et nous traitait bien. Il nous expliquait souvent l’évangile et nous disait que nous devions nous convertir. Plusieurs de mes amis le firent, mais pas moi. Je n’avais en fait rien contre cela, et en reconnaissais même la nécessité, mais je ne voulais pas changer de vie – du moins, pas encore. Je suis alors tombé malade. Je souffrais tout le jour et ne pouvais plus travailler. A la fin, mon patron s’en est aperçu. Il m’a fait venir et m’a dit : Tom, tu vas maintenant chez le médecin et tu te fais examiner à fond. Ensuite tu me diras ce qu’il t’aura dit.
Le matin suivant, je suis parti à cheval à la ville. Je ne me pressais pas, j’avais tellement de choses en tête. Je m’imaginais que le médecin allait peut-être me dire : Jeune homme, vous n’avez plus longtemps à vivre. Alors je désirerais croire en Dieu. Mais quel genre de foi serait-ce, qui ne résulte que de la peur de la mort ! Mais s’il me disait : Jeune homme, dans quelques semaines, cela ira mieux, alors j’attendrais de nouveau. Il m’apparut clairement que la seule chose juste et honnête serait de me décider avant d’aller chez le médecin.
J’ai fait cela. Je suis descendu de mon cheval et me suis mis à genoux. J’ai confessé mes péchés à Dieu, je lui ai demandé de me pardonner, et aussi de m’aider à changer de vie.
Comment auriez-vous agi ?

Tom m’avait expliqué qu’il avait été malade, et qu’il avait craint le pire, mais s’était converti quand il était en route pour aller chez le médecin.
– Pendant que je continuais à chevaucher, il me semblait que Dieu voulait me parler. J’avais le sentiment qu’il avait l’intention de m’employer, et que pour cela je devais changer de vie. Je devais renoncer à la boisson, car l’alcool en avait déjà ruiné beaucoup. Aussi j’ai dit en moi-même : Seigneur, je ne toucherai plus d’alcool. Puis Dieu m’a encore parlé : Tom, tu devrais aussi parler de moi, mais tu as la voix tout enrouée. Et de plus, tu sais que cela coûte cher, de fumer. J’ai acquiescé intérieurement, et pour montrer que j’étais sérieux, j’ai jeté immédiatement pipe et tabac.
Je suis arrivé chez le médecin, il m’a ausculté et m’a dit : Jeune homme, si vous m’écoutez, vous serez bientôt remis. Mais vous ne devez plus boire d’alcool, et vous devez arrêter de fumer.
– Pas de problème, docteur, lui ai-je dit, c’est exactement ce que m’a déjà recommandé un autre médecin quand j’étais sur la route pour venir à la ville.
Il a relevé la tête : Quel autre médecin ? Je suis le seul à des kilomètres à la ronde.
Je lui ai alors raconté mon histoire, comme je viens de vous la dire. Le cantique que je viens de fredonner est devenu important pour ma foi.
Si nous parlions avec le spécialiste des choses de la foi – avec Dieu lui-même – que nous recommanderait-il ? Et l’appliquerions-nous ?

D’après die gute Saat octobre 2021

Jésus dit… Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos. Mat. 11. 28.

UN MÉDECIN RACONTE SA VIE :

Ma mère a beaucoup prié pour moi, et n’a jamais perdu l’espoir que je me convertirais à Dieu. Mais déjà pendant ma première année d’études j’ai rapidement baissé. Ma vie de légèreté m’a amené à revendre des choses dont je n’avais pas absolument besoin – entre autres une Bible que ma mère m’avait offerte quand j’avais quitté la maison paternelle.
Plus tard, quand j’ai travaillé comme médecin dans un hôpital, j’ai vu toute sorte de misères. Et quand j’étais parfois en contact avec des chrétiens convaincus, je devais repenser à ma mère et au temps de ma jeunesse.
Un jour est arrivé un maçon gravement blessé. Son état était sans espoir, et il savait lui-même qu’il allait mourir. L’expression heureuse de son visage me toucha profondément, d’autant plus que je voyais qu’il avait des souffrances insupportables.
Le malade n’avait pas de parenté, et quand il fut mort, ses modestes biens furent étalés devant moi. Il y avait aussi une Bible. Quel coup ce fut pour moi, quand je reconnus que c’était la Bible que ma mère m’avait donnée autrefois ! Il y avait encore mon nom et un verset de la Bible écrit de sa main.
Le dernier propriétaire avait visiblement beaucoup lu cette Bible, car de nombreux passages étaient soulignés. Cela me frappa beaucoup, car je vis brusquement toute ma vie de péché devant moi. Je n’eus pas de repos jusqu’à ce que j’accepte Jésus Christ comme mon Sauveur et mon Seigneur.

D’après die gute Saat novembre 2021

Je me réjouirai avec joie en l’Éternel, mon âme s’égayera en mon Dieu ; car il m’a revêtu des vêtements du salut, il m’a couvert de la robe de la justice. És. 61. 10.

UN JEUNE HOMME D’UNE VINGTAINE D’ANNÉES RACONTE :

Il y a deux ans que j’ai trouvé le chemin vers Dieu. J’ai reconnu que la Bible tout entière est la vérité.
J’ai grandi dans la maison paternelle athée. Je n’ai jamais entendu quelque chose au sujet de la Bible et de Jésus Christ comme Sauveur. On m’a enseigné qu’il n’y a pas de Dieu. Le seul lien que j’avais avec le christianisme, c’était mes cousins. Ils reçurent un tas d’argent lors de leur confirmation, et m’en parlèrent. Cela me faisait envie. Cependant je ne les entendais jamais parler de la Bible, la Parole de Dieu. Je pensais qu’ils faisaient partie d’une association quelconque, ce qui était tellement courant.
Quand je suis devenu adulte, j’ai remarqué toujours plus que beaucoup de choses autour de moi étaient de la fausseté – que ce soit à l’école, dans l’éducation ou les études. Et il n’en était pas autrement dans les média, dans la politique et dans le commerce. Il y avait partout mensonge et tromperie.
Mais où était la vérité ? Tout désorienté, je devins malade d’âme et de corps. Je recherchai la vérité dans l’occultisme et dans différentes religions.
Puis on m’a offert une Bible et j’ai commencé à la lire. Il y avait beaucoup de choses que je ne comprenais pas. Mais je ressentais que c’était un livre particulier. Plus je la lisais, plus je remarquais que Dieu lui-même me parlait, que la Bible est Sa Parole.
Puis j’ai lu les paroles de Jésus Christ : « Moi je suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne vient au Père si ce n’est par moi » (Jean 14. 6). Et j’ai reconnu alors la vérité. J’ai confessé franchement à Dieu que j’étais un pécheur. Oui, Jésus Christ était mort sur la croix pour porter le poids de mes péchés.
Je suis maintenant libre quant à ma culpabilité, et j’ai trouvé la vérité ! Je vois maintenant clairement combien Dieu m’aime, mais aussi ce qu’Il attend de moi. Je suis tellement heureux de pouvoir le remercier chaque jour et de tout mon cœur, et de vivre consciemment avec Lui.

D’après die gute Saat décembre 2021

Nous n’avons pas de pouvoir contre la vérité. 2 Cor. 13. 8.

MON CHEMIN VERS DIEU

J’ai passé mon enfance dans ce qu’était l’Union soviétique. Bien que j’aie lu là-bas de nombreux livres contre la foi chrétienne, j’ai été frappé un jour par la question : Si Dieu n’existe vraiment pas, pourquoi tous ces efforts pour Le combattre ? Dans la société communiste, tout le système se battait contre la foi : l’école, les media, la science, les artistes. Comment les chrétiens – bien qu’on les poussât hors de la société – pouvaient-ils conserver l’assurance de leur foi et leur paix ? J’avais sous les yeux l’exemple de mes parents. C’était des chrétiens convaincus.
J’ai décidé, un jour, de les accompagner à une réunion chrétienne. Mais pendant la prédication, je me posais la question : Comment peut-on prier quelqu’un qu’on ne voit pas ? Cela me semblait absurde. Pourtant la question ne me laissait pas en repos.
Six mois plus tard, j’ai entendu de nouveau un prédicateur chrétien, et l’évangile m’a beaucoup parlé. Pourtant, de tous côtés, des pensées me venaient, qui voulaient me retenir : Si tu t’engages dans cette voie, tu dois renoncer à tout. Tu perdras tes amis, tes études, tes perspectives d’avenir… Je me suis pourtant mis à genoux, les larmes aux yeux. Non pas parce que je perdrais tout, mais à cause de cette connaissance toute nouvelle, que Dieu m’aime. J’ai crié à Lui et je l’ai prié de me pardonner mon incrédulité. Et Dieu m’a répondu. Il m’a fait don du pardon et de la paix. Maintenant, la vérité que Dieu existe n‘était plus une supposition, mais une certitude. Je reçus l’assurance que Jésus est mon Sauveur et mon Seigneur – ce qu’Il est aujourd’hui.

D’après die gute Saat décembre 2021

Les jugements sont préparés pour les moqueurs. Prov. 19. 29.

LA GRANDE SURPRISE

Dans le train omnibus d’une région de campagne, deux messieurs s’entretiennent sur l’au-delà. L’un affirme avec assurance que, avec la mort, tout est fini. L’autre est incertain et avance prudemment des objections.
Un paysan âgé, assis dans le même compartiment, suit la discussion avec intérêt. Son visage ridé, pour qui l’observe soigneusement, peut en dire long sur le travail et la peine, mais aussi sur la réflexion et l’harmonie intérieure.
Maintenant, le premier voyageur joue la comédie avec emphase : – Ainsi, celui qui veut en rester à la vieille théorie – parce que, à mon avis, il est trop paresseux pour s’en libérer – quant à moi, il peut y croire jusqu’à la fin. Mais alors, quand il est mort, et qu’il apparaît que, quand on est mort, on est bien mort – et qu’aucune porte ne s’ouvre dans l’au-delà… alors, quelle déception ! Et un éclat de rire retentit, plein de moquerie et de méchante malice.
A ce moment-là, le vieux paysan ne peut plus se retenir. – Quand j’entends de telles choses, murmure-t-il d’une voix basse comme se parlant à lui-même, cela me fait honte d’entendre un tel babillage ! Ou bien est-ce peut-être une plaisanterie, que quelqu’un qui est bien mort, puisse encore être très déçu ? – D’ailleurs, il peut aussi se produire l’inverse : Celui qui, jusqu’ici, a nié, meurt, et devant lui s’ouvre pourtant la porte de l’éternité de Dieu – je crois bien qu’alors il éprouve vraiment un grand étonnement ; et il n’aura pas l’occasion de plaisanter là-dessus.
Le silence se fait tout à coup dans le compartiment. Personne ne rit plus.

D’après die gute Saat décembre 2021

Et vous m’invoquerez, et vous irez, et me supplierez, et je vous écouterai ; et vous me chercherez et vous me trouverez, car vous me rechercherez de tout votre cœur. Jér. 29. 12 et 13.

LA RÉPONSE DE DIEU

Il y a environ 150 ans, un missionnaire a émigré en Afrique du Sud avec sa famille. Il désirait aller dans l’intérieur du pays pour apporter l’Évangile de Jésus Christ aux gens de cette contrée. Les descendants des immigrants d’Europe en Afrique du Sud essayèrent de l’en empêcher et refusèrent de leur donner une aide quelconque. La famille était là, seule, toutes les portes semblaient fermées.
Finalement le missionnaire put se procurer un chariot à bœufs et décida de se mettre en route. Il laissa les bœufs choisir leur chemin ; où que ce soit qu’ils les amèneraient, lui et sa famille, là ils demeureraient. Ils se mirent en route, et parcoururent des kilomètres de pays découvert.
Un jour, il vit quelques personnes, encore loin, venant dans leur direction. Quand ils furent assez près, il les identifia pour des indigènes. Ils étaient en route pour la ville du Cap, où ils désiraient trouver un missionnaire qui revienne avec eux pour leur parler de Dieu. Ils s’étaient mis en route, cherchant à trouver Dieu, et Dieu les avait amenés au missionnaire avec son char à bœufs en pleine nature. Dieu avait entendu leur prière et y avait répondu !
Cela arrive-t-il aujourd’hui, que quelqu’un désire en entendre plus au sujet de Dieu et de sa Parole, et qu’il rencontre celui que Dieu lui a envoyé ? Les gens prient-ils, et font-ils l’expérience d’une telle réponse de la part de Dieu ?
Qu’apprenons-nous du verset ci-dessus ? – Si nous cherchons Dieu de tout notre cœur, nous Le trouverons certainement. Dieu répondra.

D’après The good Seed août 2021

Mais Dieu lui dit : Insensé ! Cette nuit même, ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as préparé, qui l’aura ? Luc 12. 20.

LEÇONS PRATIQUES DE LA PARABOLE

L’histoire du fermier prospère est connue de tous ceux qui lisent la Bible. C’est un sérieux avertissement pour tous ceux qui n’ont pas mis leur vie en ordre avec Dieu en acceptant le Seigneur Jésus comme leur Sauveur. La parabole contient aussi des leçons importantes pour les disciples du Seigneur. Elle relève trois erreurs dans lesquelles nous pouvons facilement tomber, quelle que soit notre richesse.
Erreur 1. L’argent et la richesse donnent de la sécurité. Il est raisonnable et pas du tout faux de faire des provisions pour l’avenir. N’oublions pas, cependant, comme la mite et la rouille (l’inflation ou les crises financières) détruisent facilement notre sécurité imaginaire, que nous ne pouvons pas trouver dans l’argent, mais seulement dans notre Seigneur.
Erreur 2. Les possessions et l’argent apportent du repos à notre âme. Croire cela est extrêmement naïf. Le Seigneur Jésus ne parle pas seulement de mite et de rouille qui ruinent notre richesse, mais aussi des voleurs. Plus grandes sont nos possessions, plus nous avons à les garder. Là encore, c’est seulement dans le Seigneur qu’on peut trouver la paix et le repos pour l’âme.
Erreur 3. A un certain niveau, on en a assez. Il y a un proverbe : Plus on en a, plus on en veut. Les gens qui pensent et qui vivent comme cet homme riche, n’en ont jamais assez. Le cercle dans lequel ils se meuvent tourne toujours plus vite, et finalement, seulement autour d’eux-mêmes. Le paysan riche ne pensait qu’à lui-même et pas aux autres. Avoir assez provient des soins du Seigneur, non pas de nos économies.

D’après The good Seed août 2021

Un homme ne pourra en aucune manière racheter son frère, ni donner à Dieu sa rançon (Car précieux est le rachat de leur âme, et il faut qu’il y renonce à jamais). Ps. 49. 7 et 8.
Vous avez été rachetés de votre vaine conduite… non par des choses corruptibles, de l’argent ou de l’or, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache. 1 Pier. 1. 18 et 19.

LA BANQUEROUTE QUI SAUVE

C’était le titre d’un article de journal qui parlait de quelqu’un qui, après des années de prison pour dettes, pouvait enfin respirer de nouveau. Il était soulagé dans son esprit : il était libéré de ses dettes. Il bénéficiait d’une loi récente concernant les dettes excessives de gens en grand danger financier à cause d’excès de crédits, de chômage, ou d’autres difficultés. Les récriminations contre le système légal, l’angoisse et la dépression sont oubliées. C’est un nouveau départ dans la vie, avec l’espoir de ne pas retomber.
Devant notre Dieu juste et saint, cependant, tous les êtres humains ont une dette dont ils ne peuvent pas se libérer par eux-mêmes. Les fils de Coré (auteurs du Psaume 49) avaient compris cela et l’affirment. Cette dette, héritée dès leur naissance, ne s’allège pas au cours du temps, n’est même pas effacée à la mort, et conduit au jugement éternel. Mais ce que, ni la chance, ni les meilleures qualités morales, ni les bonnes œuvres ne peuvent accomplir, Jésus Christ l’a fait, en payant à notre place, par Sa mort sur la croix, le prix immense de la rédemption. Lui seul efface absolument toute notre dette envers Dieu.
Si nous sentons le poids de notre culpabilité et que nous sommes conscients de notre banqueroute et de notre incapacité à nous en sortir par nous-mêmes, mettons notre confiance en Jésus Christ, et nous recevrons le pardon de Dieu.

D’après The good Seed août 2021

Ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. Gal. 2. 20.

UN TÉMOIN FIDÈLE

Friedrich Wilhelm Baedeker (1823-1906) naquit en Allemagne, mais passa une grande partie de sa vie en Angleterre, où il fonda une école supérieure à Weston-sur-Mer.
En 1866, il fut invité par un officier de l’armée à des messages d’un évangéliste bien connu, Lord Radstock. La prédication l’intéressa et il continua à assister les soirs suivants. Mais il s’arrangeait soigneusement à ne pas rencontrer le prédicateur.
Un soir, cependant, il ne réussit pas à éviter à temps Lord Radstock. Celui-ci l’invita à aller dans une pièce voisine pour une conversation, au cours de laquelle son cœur fut profondément sondé, puisque un changement remarquable s’ensuivit chez Baedecker. Ses arguments incrédules se fondirent, et il trouva la foi en Dieu. Il se reconnut pécheur, confessa à Dieu sa culpabilité et remit sa vie au Seigneur Jésus Christ. Son cœur se remplit de joie. C’est ainsi qu’il a décrit ces moments : J’entrai comme un incroyant orgueilleux, et ressortit comme un humble croyant et un disciple du Seigneur. Dieu en soit béni ! Peu après, sa femme accepta également Christ comme son Sauveur.
Avant sa conversion, Baedeker avait fait de longs voyages, jusqu’en Australie. Par la suite il fit des voyages dans les pays de l’Est de l’Europe. Il obtint, en Russie, la permission de visiter des camps et des prisons. Il prêcha l’Évangile aux prisonniers et leur apporta des Bibles et de l’aide matérielle.

P.S. Il voyagea même plusieurs fois jusqu’en Russie d’Asie pour annoncer l’Évangile.

D’après The good Seed août 2021

Nous avons cru au Christ Jésus, afin que nous soyons justifiés sur la base de la foi en Christ et non pas sur celle des œuvres de loi : parce que sur la base des œuvres de loi, personne ne sera justifié. Gal. 2. 16.

LES ŒUVRES OU LA FOI ?

On pourrait penser qu’il y a tellement de groupes religieux dans le monde… En fait, il n’y en a que deux. L’un souhaite mériter la grâce. L’autre groupe englobe tous ceux qui acceptent qu’ils ne peuvent rien donner à Dieu, pas même pour un seul de leurs péchés.
Le premier groupe propose que l’homme entreprenne des œuvres méritoires pour effacer sa culpabilité et gagner la faveur de Dieu et le paradis : faire de bonnes œuvres, observer des rites, sacrifier de son temps, de sa fortune, de son énergie, même sa vie – comme un prêté pour un rendu. Qui donc pourrait satisfaire aux exigences de Dieu ? Et qu’en serait-il des pauvres, qui n’ont rien à donner ? Sont-ils destinés à être perdus ?
Le second groupe consiste justement en de tels pauvres, qui ne peuvent dire que : « Ô Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur ! ». Ils confessent leur incapacité à gagner la grâce, et se confient en Dieu, qui Lui-même seul peut régler la question de nos péchés. C’est pourquoi Jésus affirme : « Celui-ci descendit dans sa maison, justifié » (Luc 18. 13 et 14). Être justifié, c’était plus que d’être pardonné.
Comment cela ? – « C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur la base des œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éph. 2. 8).
Pourquoi cela ? – Jésus Christ, le Fils de Dieu, « qui n’a pas connu le péché », a été fait « péché pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu en lui » (2 Cor. 5. 21).
Dans quel but ? – Afin que nous puissions accomplir « les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l’avance » pour nous. (cf. Éph. 2. 10).

D’après The good Seed août 2021

Moi, je suis l’alpha et l’oméga, dit le Seigneur Dieu, Celui qui est et qui était et qui vient, le Tout-puissant. Moi, je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. Apoc. 1. 8 ; 22. 13.

L’ALPHA ET L’OMÉGA

Alpha est la première lettre de l’alphabet grec, oméga, la dernière. Quand Dieu dit qu’Il est l’alpha et l’oméga, cela veut dire qu’Il est à l’origine de l’histoire du monde, et qu’Il décidera de sa disparition. Il a parlé afin de créer l’univers : « Les mondes ont été formés par la parole de Dieu » (Héb. 11. 3). Et quand le temps fera place à l’éternité, Il parlera de nouveau et dira : « C’est fait » (Apoc. 21. 6).
Il y a eu un commencement pour toutes les choses visibles. Elles sont apparues à la voix du Tout-Puissant. Elles arriveront à leur fin pour laisser la place à ce que nous, aujourd’hui, dans notre condition humaine, ne pouvons contempler. Cette création nouvelle, éternelle, sera introduite par la même voix. Tout le tumulte et l’agitation de la longue histoire de l’homme, ses soupirs, ses cris, ses larmes et ses chants, prennent place entre l’alpha et l’oméga.
« Mais la parole de notre Dieu demeure à toujours » (És. 40. 8).
La science tente d’expliquer le passé. Elle essaie aussi de prévoir l’avenir, mais n’y réussit que partiellement. Seule la Sainte Écriture, la Bible, apporte de la lumière sur notre origine et notre destinée, sur ce qui était avant le commencement, et ce qui sera après la fin de notre univers.
« La Parole du Seigneur demeure éternellement » (1 Pier. 1. 25). Ne négligeons pas de la connaître, et d’écouter Celui qui nous a créés !

D’après The good Seed août 2021

Car l’Éternel, votre Dieu, fait grâce et est miséricordieux, et il ne détournera pas sa face de vous, si vous revenez à lui. 2 Chron. 30. 9.
Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité. 1 Jean 1. 9.

LES CONDITIONS DE DIEU

Jean, dès son enfance, était difficile et causait beaucoup d’ennuis à ses parents. Ses méfaits, ensuite, devinrent tellement graves qu’il fit plusieurs séjours en prison. Toutes les fois, son père payait pour les dommages faits, et accueillait son fils quand il revenait. Après la mort de ses parents, Jean, pensant qu’il allait hériter d’une partie de la fortune de son père, assista à la lecture du testament.
Le défunt avait commencé par faire une liste de tous les tristes épisodes de son fils qui, incapable de supporter d’entendre lire la liste de tous ses méfaits, se leva et sortit en claquant la porte. L’homme de loi continua à lire : « En dépit de tout cela, c’est mon fils, et je l’aime. Pour cette raison, quoiqu’il ne mérite rien, je lui laisse tout ce que je possède, à une seule condition, c’est qu’il soit présent quand mes dernières volontés seront lues. S’il est encore présent quand la lecture en sera terminée, il héritera de tous mes biens.
Jean perdit ainsi tout ce qu’il avait espéré avoir, non pas à cause de sa mauvaise conduite, mais parce qu’il refusa d’entendre la vérité.
Aujourd’hui encore, nous sommes tous nés pécheurs, et notre vie n’est pas digne de Dieu. Mais Dieu offre Son pardon à ceux qui tiennent compte de Lui. Il nous aime, mais Lui aussi pose Ses conditions : « La volonté de mon Père, c’est que quiconque discerne le Fils et croit en lui ait la vie éternelle » (Jean 6. 40). « Discerner le Fils », c’est reconnaître Jésus Christ comme le Fils de Dieu, qui est mort puis est ressuscité pour nous.

D’après The good Seed août 2021

Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas. Luc 21. 33.
Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. Héb. 4. 7.

« JE VIENS BIENTÔT »

Dans son œuvre « Christ reviendra – messages pour l’homme moderne », publié en 1978, Norbert Hugedé, professeur à la Sorbonne, à Paris, affirme : Il faut être aveugle pour nier que nous approchons de la fin de l’histoire de notre planète… Quiconque se donne la peine de réfléchir sur les évènements actuels doit conclure que le monde arrive au bout d’une voie sans issue, au point de vue économique, social, politique, et même religieux.
Depuis 1978, malgré la prospérité, les progrès, et les discours sur la paix, nombreux sont les gens qui voient l’avenir avec de plus en plus d’inquiétude, et qui disent : Qu’est-ce qui nous attend ?
Un évènement d’importance universelle est en effet imminent. Jésus Christ va revenir ! « Le Seigneur Lui-même… descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront en premier lieu ; puis nous, les vivants, qui restons, nous serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air » (1 Thess. 4. 16 et 17).
Certains peuvent se moquer de cela. : « Aux derniers jours viendront des moqueurs qui… diront : Où est la promesse de sa venue ? » (2 Pier. 3. 3 et 4). Mais le jugement fondra sur les habitants incrédules de la terre. Dieu, avec patience, offre encore Sa grâce à tous. Son Fils, Jésus Christ, sauve du jugement ceux qui croient en Lui. Son œuvre les délivre de la condamnation, et les place dans une sécurité éternelle. Quand Jésus reviendra, il sera trop tard. Mais aujourd’hui, vous pouvez encore être sauvé.

D’après The good Seed octobre 2021

Même la cigogne dans les cieux connaît sa saison, et la tourterelle, et l’hirondelle, et la grue, prennent garde au temps où elles doivent venir, mais mon peuple ne connaît pas le jugement de l’Éternel. Jér. 8. 7.

L’ENSEIGNEMENT DES OISEAUX

Par leurs appels sublimes et résonnants comme des trompettes, nous entendons les cigognes avant de pouvoir les voir. Puis elles apparaissent subitement, balayant l’espace dans leurs formations en V, d’un bout à l’autre de l’horizon, et annonçant l’automne par leur musique mélancolique. Les cigognes sont en vol pour retourner vers le Sud.
Les gens ont observé cette scène fascinante depuis des milliers d’années. Quelque six cents ans avant Jésus Christ, le prophète Jérémie a écrit le passage ci-dessus.
La Bible n’est pas un livre d’ornithologie. Ce qu’elle déclare concernant la nature est exact, mais pas dans un langage scientifique. Son but est de nous enseigner plus que de simples faits. Jérémie ajoute à son observation un commentaire sérieux : « Mon peuple ne connaît pas le jugement de l’Éternel ». Dieu dit, ici : Regardez les oiseaux des cieux. Ils ont intuitivement conscience que l’hiver est à la porte. Ils savent qu’ils doivent chercher des endroits plus chauds au Sud. Et personne ne les arrêtera.
Et qu’en est-il de nous ? Dieu n’a-t-il pas placé dans nos cœurs un présage de l’arrivée d’un jugement ? Nous prenons conscience de Dieu au travers de la création et par la Bible. Notre conscience ne nous indique-t-elle pas que quelque chose nous échappe ? Nous avons besoin d’émigrer dans un climat plus chaud, mais où ?
Le cœur plein d’amour du Seigneur Jésus est cette place pour nous. En Matthieu 11. 28, Il nous invite : « Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi je vous donnerai du repos ». Les hirondelles, comme les cigognes, nous donnent un exemple à suivre dans un sens spirituel.

D’après The good Seed octobre 2021

Comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler sans quelqu’un qui prêche ? … Ainsi la foi vient de ce qu’on entend – et ce qu’on entend par la parole de Dieu. Rom. 10. 14 et 17.

UNE CONVERSION À LA ONZIÈME HEURE

Un homme âgé de 90 ans habitait dans mon village. C’était un livre d’histoire ambulant pour la région. Dans ses jeunes années, il avait exercé plusieurs métiers qui n’existent plus. Il avait participé à des célébrations dans des endroits qui ne sont plus maintenant que des décombres. Avec son certificat de fin d’école il devint le secrétaire du maire, et il était responsable de mesures sociales qui sont encore valides dans la commune. Il était, de plus, le meilleur chasseur du district, connaissant parfaitement les lieux et les habitudes des animaux.
J’aimais évidemment lui rendre visite ; ce n’était jamais ennuyeux. C’était un plaisir de le questionner et d’écouter ses aventures.
Un jour, ma conscience m’a repris. Je me suis dit : Tu profites de l’expérience de ce vieillard, mais ce que tu connais du trésor que tu possèdes, tu ne lui en as jamais parlé.
Aussi je lui donnai un Nouveau Testament, qu’il a positivement dévoré. Malgré tout ce qu’il avait accompli dans sa vie, il n’était pas trop orgueilleux pour s’examiner dans la lumière de Dieu et reconnaître qu’il était un pécheur. Il accepta le Seigneur Jésus comme son Sauveur et trouva beaucoup de bonheur dans sa foi en Lui.
Il s’était écoulé quatre-vingt-dix ans avant que l’amour de Dieu pénètre dans son cœur. Il était de ceux qui sont sauvés au dernier moment, car peu après il fut pris pour être avec Christ, son Sauveur, pour l’éternité.

D’après The good Seed novembre 2021

Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Jean 3. 16.

SI LES CONTINENTS ÉTAIENT DU PAPIER…

En visite dans un petit village près de la mer, en Hollande, un chrétien parla longuement de l’amour de Dieu devant un auditoire composé de gens simples. Son vocabulaire était compliqué, et les auditeurs avaient du mal à tout comprendre. Dès qu’il eut terminé, un chrétien âgé, ancien pêcheur, se leva. Il avait souvent parlé de l’amour de Dieu autour de lui. On l’appelait avec respect : Jean le bien-aimé, en faisant allusion au disciple Jean, qui aimait se nommer lui-même le disciple que Jésus aimait (Jean 21. 20).
Le vieux pêcheur dit simplement : Si toutes les mers du monde étaient pleines d’encre, et si tous les continents étaient du papier, et si tous les brins d’herbe étaient des plumes, cela ne suffirait pas pour décrire l’amour de Dieu.
Ces quelques mots firent une profonde impression sur un jeune auditeur. Des années plus tard, étant un évangéliste, il prit comme message, dans une réunion, l’illustration de Jean le bien-aimé pour expliquer le texte de Jean 3. 16. Ce fut le moyen de la conversion d’un chanteur d’opéra qui, impressionné par l’amour de Dieu, composa un cantique, reprenant le bref sermon du vieux pêcheur.
La Bible révèle des choses merveilleuses et profondes, mais elle le fait en termes simples et compréhensibles, parce que Dieu veut que Son amour soit proclamé à tous, sans distinctions sociales. « Dieu est amour » (1 Jean 4. 8 et 16) est une phrase des plus simples, et cependant d’une signification extraordinaire dépassant notre compréhension.

D’après The good Seed novembre 2021

Ensuite viennent aussi les autres vierges en disant : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! Mais il répondit : En vérité, je vous le dis : je ne vous connais pas. Mat. 25. 11 et 12.

TROP TARD !

Robert Scott voulait être le premier à atteindre le Pôle Sud. Après son départ pour cette expédition, il apprit que Roald Amundsen était aussi en route pour atteindre le même but. Une compétition serrée entre eux deux commença.
Les deux explorateurs polaires choisirent des itinéraires et des moyens de transport différents. Scott choisit les traîneaux à moteur et les poneys ; Amundsen se confia dans les chiens polaires. On se rendit rapidement compte que Scott avait fait le mauvais choix. Les traîneaux tombèrent en panne, et les poneys enfoncèrent dans la neige. Il n’était donc pas étonnant qu’Amundsen et ses compagnons atteignent leur but avec cinq semaines d’avance. Le 14 décembre 1911, le drapeau norvégien fut élevé sur le Pôle Sud.
Quand Scott approcha du Pôle Sud, son sang se glaça dans ses veines : il n’était pas le premier à arriver là. Il était trop tard ! Les efforts immenses qu’il avait faits avaient été vains. Déprimé, sentant son honneur offensé, il se mit en route avec ses camarades sur le chemin du retour, mais aucun ne survécut.
Ceux qui n’ont pas reçu Jésus Christ comme leur Sauveur vivront un jour la même expérience que Scott. Après la mort, il sera trop tard pour qu’ils croient. Qui peut imaginer leur horreur et leurs sentiments quand ils seront conscients, pendant l’éternité, que c’est trop tard – trop tard pour se convertir, trop tard pour être réconciliés avec Dieu, trop tard pour le ciel. Aujourd’hui encore, vous pourriez atteindre un but meilleur que celui d’Amundsen il y a 110 ans.

D’après The good Seed décembre 2021

Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Jean 3. 16.

AU DERNIER MOMENT

Pendant la guerre civile aux États-Unis, l’évangéliste Moody était actif, comme chapelain, sur le champ de bataille. Un jour il dit à un soldat gravement blessé : Je voudrais pouvoir vous porter au ciel sur mes épaules, mais je ne le peux pas.
– Qui, et qu’est-ce qui peut le faire ? demanda le soldat.
– Jésus Christ seul. C’est pour cela qu’il est venu un jour sur la terre.
Le soldat secoua la tête : Non, il ne peut pas me sauver, j’ai péché toute ma vie…
– Le Seigneur Jésus est venu exprès pour sauver des pécheurs – poursuivit Moody en lui lisant divers passages de la Bible, entre autres Jean 3. 16 (le verset ci-dessus). Le soldat l’interrompit : Est-ce vraiment cela que dit la Bible ?
– Tout à fait. Textuellement.
– Je vous en prie, lisez-le-moi encore.
Moody le relut. Le soldat blessé fit un effort comme pour s’asseoir et dit :
– C’est une bonne nouvelle. Relisez-moi encore une fois ces versets.
Moody reprit le texte et le relut jusqu’à la fin du chapitre. Le visage du soldat était paisible et lumineux, et il murmurait : … afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle. C’est tout ce dont j’ai besoin.
Quelques heures plus tard, soutenu par cette promesse du Seigneur Jésus qu’il venait juste d’entendre et qui avait transformé les derniers instants de sa vie, il partit en paix au ciel vers son Seigneur.

D’après Il buon Seme septembre 2021

Jésus a dit : Vous serez mes témoins … jusqu’au bout de la terre. Act. 1. 8.

DANS LA JUNGLE

Un jour, un évangéliste indien fut attaqué par des brigands, qui le traînèrent, les yeux bandés, dans la jungle. Quand ils arrivèrent à une clairière, on lui retira les bandes, et il se retrouva au milieu d’une cinquantaine d’hommes armés. Le chef de la bande pointa un pistolet vers lui et lui intima l’ordre de se mettre à prêcher, en lui reprochant de détourner ses compatriotes vers un Dieu étranger, au lieu de combattre pour la libération de l’humanité. Sans crainte, l’évangéliste rendit témoignage à Jésus, le Fils de Dieu. Le chef l’interpella :
– Je pourrais te tuer, et personne ne peut t’aider.
– C’est vrai, tu peux me tuer. Mais j’ai une arme qui est plus puissante que ton pistolet.
– Ne l’avez-vous pas fouillé ? demanda le chef à ses gens.
– Si. Il n’a rien sur lui, répondirent-ils.
– Je ne parle pas de ce genre d’armes, expliqua le croyant. Mon arme servira seulement quand tu auras tiré.
– De quelle arme s’agit-il ? demanda le chef, incrédule.
– Tu peux me tuer, mais beaucoup de personnes l’apprendront et diront : La foi des chrétiens est solide, si un missionnaire est prêt à mourir pour elle ! Et ainsi beaucoup de personnes croiront en Jésus Christ. C’est cela, mon arme.
Le chef commença à réfléchir. Et finalement il abaissa son pistolet et libéra l’évangéliste.

D’après Il buon Seme octobre 2021

A vous maintenant, qui dites : Aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ou telle ville et nous y passerons une année, nous ferons des affaires et nous gagnerons de l’argent … au lieu de dire : Si le Seigneur le veut et si nous vivons, nous ferons aussi ceci ou cela. Jac. 4. 13 et 15.

DIEU DANS MA VIE

Dans l’écrit d’un théologien anglais de la première moitié du 20ème siècle, on trouve une anecdote accompagnée d’un commentaire destiné à nous faire réfléchir.
La date du couronnement du fils aîné de la reine Victoria était fixée au mois d’avril 1902. Les préparatifs s’étaient déroulés suivant le cérémonial et tout était prêt pour la célébration fastueuse requise par l’importance de l’évènement. Des souverains et des empereurs de différents pays avaient été invités à assister à la cérémonie royale. Le programme avait été préparé, et le prince aurait dû être couronné avec le titre d’Édouard VII à une heure précise du jour fixé. Mais Dieu intervint pour annuler ces plans définis méticuleusement dans les moindres détails. En fait, juste avant son couronnement, le prince Édouard fut pris d’une grave crise d’appendicite, et la cérémonie fut reportée de plusieurs mois !
La conscience de la souveraineté absolue de Dieu devrait nous pousser à soumettre nos plans à sa volonté. C’est à Dieu de fixer les circonstances de ma vie, richesse ou pauvreté, santé ou maladie, comme aussi de fixer la durée de mon existence terrestre.
Ce texte, loin d’être une invitation à la résignation ou au fatalisme, veut nous rappeler la souveraineté de Dieu, qui ne désire pas nous contrarier, ni nous retirer notre responsabilité, mais plutôt nous pousser à aller à Lui pour Lui confier la direction de notre vie. Notre Dieu, qui a sacrifié Son Fils Jésus Christ pour notre salut, ne pourra certainement pas rester indifférent à nos besoins, mais y répondra selon Sa volonté, Sa sagesse et Son amour infini.

D’après Il buon Seme novembre 2021

Soutiens-moi selon ta parole, et je vivrai ; et ne me laisse pas être confus en mon espérance. Ps. 119. 116.
J’ai de la joie en ta parole, comme un homme qui trouve un grand butin. Ps. 119. 162.

DIEU PEUT-IL ÊTRE MON PÈRE ?

Madame Li vivait en Chine, dans la maison de l’un de ses fils. Comme ils étaient très pauvres, elle dormait dans l’étable avec les chèvres, mais cela ne l’empêchait pas d’être toujours contente. Elle avait entendu parler de Jésus pour la première fois au début des années 1960, quand elle s’était cassé une jambe en travaillant dans les champs. Elle était restée alitée pendant huit mois. Mais un jour, elle s’est fabriqué deux béquilles, et elle est allée trouver une de ses connaissances dans le village voisin, où elle a eu l’occasion de rencontrer un chrétien. A cette époque, la révolution culturelle était dans sa phase maximale d’expansion, et le christianisme était absolument prohibé. Madame Li fut profondément touchée par le témoignage de ce chrétien. Il s’adressait à Dieu comme à un Père plein d’amour. A la fin d’un temps de prières, la vieille dame posa beaucoup de questions : Qui est ce Dieu ? Peut-il être aussi mon Père ? C’est ainsi qu’elle accepta Jésus comme son Sauveur, et commença à fréquenter régulièrement des réunions secrètes pendant lesquelles on lisait la Bible. Bien qu’elle ne sache pas lire, elle aussi désirait posséder le précieux Livre.
Quelques années plus tard, à près de quatre-vingt-seize ans, ayant appris que, dans une église, on distribuait des Bibles, elle se mit en chemin sans hésiter, malgré son âge avancé et la grande distance. Quand elle eut finalement sa Bible, un grand sourire illumina son visage et elle dit joyeusement : A présent que j’ai ma Bible, je pourrai demander à ceux de ma famille de me la lire chaque jour !

D’après Il buon Seme décembre 2021

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