Le cœur des fils des hommes est plein de mal, et la folie est dans leur cœur durant leur vie. Éccl. 9. 3.
Bien-aimés, aimons-nous l’un l’autre, car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. 1 Jean 4. 7.

LES MAUX DE L’HOMME D’AUJOURD’HUI

Au cours d’une retransmission télévisée, on a demandé conseil à un sociologue réputé après le énième cas de harcèlement dans une école supérieure. Au cours de l’interview, il a affirmé qu’aujourd’hui plus que jamais, l’être humain est tourmenté par de nombreux maux.
La liste serait longue, a-t-il dit, mais c’est tout particulièrement l’ennui qui a été l’objet de ses considérations.
L’ennui, l’insatisfaction de l’âme, amènent souvent à un comportement stupide ou inconsidéré. On dépense chaque année des millions afin de chercher à éliminer cette épouvantable « maladie ». Ainsi, on regarde des films avec des effets spéciaux toujours plus extraordinaires, qui nous émerveillent ou nous épouvantent ; on achète le dernier DVD et on se connecte sur l’un des deux cents canaux du câble de notre télévision qui a un écran géant, une installation stéréo et un système audio sophistiqué…
Le vide intérieur est trop grand ; il n’y a plus de repères stables dans le domaine de la morale, plus de limites strictes ni de références fiables. Les plaisirs trompeurs et les fausses sensations de liberté illusoire en étourdissent plusieurs. Mais ce mal n’est pas nouveau.
En son temps, le roi Salomon, qui ne manquait de rien, a cherché à jouir au maximum du bien-être, mais il a fait l’expérience que « tout est vanité », que « même dans le rire le cœur est triste » et que « la fin de la joie, c’est le chagrin » (Éccl. 1. 2 ; Prov. 14. 13).
Nous ne savons plus aimer. S’il y avait plus d’amour entre les gens, on ne parlerait plus de violence, de ressentiment, d’insultes et d’outrages ; il n’y aurait plus de divorces, plus d’enfants abandonnés, plus de drames passionnels, de drogue, d’homicides ; il n’y aurait plus de police, de tribunaux, de prisons, et encore moins de guerres et d’usines d’armement…
Comme ce serait beau si nous savions tous aimer, si je savais aimer ! Nous nous rendrions la vie plus facile les uns aux autres, nous viendrions à l’aide de quiconque en aurait besoin dans les moments difficiles, et nous serions tous heureux.
L’amour serait le plus grand remède de l’humanité.
Mais l’être humain est un pécheur et il a un fond irrémédiable de méchanceté dans son être. La Bible nous le dit : « L’imagination du cœur de l’homme est mauvaise dès sa jeunesse » (Gen. 8. 21).
Pour être transformés, pour apprendre à aimer, nous avons besoin de rencontrer Dieu, parce que « Dieu est amour » (1 Jean 4. 8).
« En ceci a été manifesté l’amour de Dieu pour nous : c’est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui » (1 Jean 4. 9).
C’est Lui qui est la source d’un tel sentiment. Quand les disciples du Seigneur Jésus, une poignée d’hommes, sans argent et sans armes, se sont mis à prêcher l’Évangile, qui est un message d’amour, ils ont rencontré une opposition sans précédent. Mais ils n’ont pas cessé d’aimer. Ils ont été maltraités, raillés, méprisés, outragés, mais ils ont continué à parler de l’amour de Dieu. Ils ont toujours agi ainsi, et les vrais chrétiens le font aussi, encore aujourd’hui.
Confessons donc nos péchés à Dieu, confessons que nous ne sommes pas capables d’aimer. Son message d’amour s’adresse à chacun de nous. Nous devons l’accepter et le croire.
Jésus Christ Lui-même « a porté nos péchés en son corps sur le bois » de la croix (1 Pier. 2. 24).
« En lui nous avons la rédemption par son sang, le pardon des fautes » (Éph. 1. 7).
Quand nous prendrons conscience de cela, nous entrerons dans un nouveau chemin, celui de la foi, avec la force que Dieu nous donne et l’amour que Lui-même met dans notre cœur.

D’après « Paroles de grâce et de vérité »