Malheur à moi ! car je suis comme quand on a fait la cueillette des fruits d’été, comme les grappillages lors de la vendange : pas une grappe de raisin à manger ! aucun fruit précoce que mon âme désirait ! Mich. 7. 1.
Vous avez d’ardents désirs, et vous ne pouvez pas obtenir. Jac. 4. 2.
J’ai ardemment désiré ton salut. Ps. 119. 174.
VOUS, QUE DÉSIREZ-VOUS ?
Pour approfondir le sens de ce qu’est le « désir », nous devons nous demander : – A quoi voulons-nous vraiment parvenir dans notre vie ? Quelle est notre aspiration la plus profonde ? Un travail rentable ? Une belle maison ? Une relation conjugale heureuse ? Le succès ? Ce sont là des désirs tout à fait légitimes, et beaucoup d’entre nous les entretenons et nous employons à les réaliser.
Dans la vie, rien ne dure, ni la beauté physique, ni la santé, ni même, bien souvent, le confort ou la richesse. L’expérience nous montre très souvent que le désir n’est jamais pleinement assouvi. Beaucoup de personnes restent insatisfaites malgré le succès professionnel, une famille heureuse, la reconnaissance pour ce qu’elles font… il reste toujours un vide qu’on ne parvient pas à expliquer.
Pour quel motif, alors, nous fixons-nous tant d’objectifs ? Pourquoi continuons-nous à désirer des choses qui ne pourront pas réellement combler ce vide ? La réalité c’est que la « faim » qui est derrière ces aspirations représente en fait la faim pour la vie elle-même.
L’être humain possède, au fond de son cœur, un idéal du Créateur dont il s’est éloigné. C’est précisément cette séparation, due au péché – c’est-à-dire à l’incrédulité et à la désobéissance – qui a produit dans le cœur de l’homme ce vide qu’il ne pourra jamais combler, ni par les biens matériels, ni par les loisirs et les distractions, ni même par l’amour ou l’altruisme.
Dieu est cette valeur suprême sur laquelle nous pouvons nous reposer ; le reste ne pourra jamais nous satisfaire. Comment pourrions-nous trouver une entière satisfaction dans les choses terrestres, alors que nous avons été créés en relation avec le Créateur, ce qui est la clé du vrai contentement de l’âme, et surtout la clé de la vie éternelle ? Pour Dieu, chaque personne a une valeur immense. Dieu a tout prévu et nous a dotés de capacités intellectuelles, esthétiques, créatives et morales. Mais la désobéissance et le péché ont créé un gouffre, qui sépare la nature de son Créateur, un abîme qui serait resté à toujours infranchissable, si Dieu Lui-même n’était intervenu.
Par un acte d’amour infini, notre Créateur a envoyé dans le monde son propre Fils, le Seigneur Jésus. C’est sur Lui que Dieu a fait tomber le châtiment de nos fautes, de nos offenses, de nos actes de défi et d’arrogance, d’immoralité et de violence… Il S’est chargé de tout cela sous les coups du jugement de Dieu !
Pour que nous puissions profiter du pardon de Dieu et recevoir la vie éternelle qu’Il nous offre maintenant, Il ne nous demande qu’une chose : la repentance et la foi. Sinon, après cette vie terrestre, nous devrons comparaître devant Lui avec le poids de nos fautes, être condamnés et subir une éternité de souffrances.
Repentance et foi, aveu de notre état de pécheurs perdus, et foi dans la valeur du sacrifice de Jésus Christ à la croix : celui qui croit cela peut répéter ces paroles avec joie :
« Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre ! À celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang – et il a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour son Dieu et Père -, à lui la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (Apoc. 1. 5 et 6).
D’après « Paroles de grâce et de vérité »

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