TRADUCTION DE FEUILLETS (27)
Christ… est mort pour tous afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité. 2 Cor. 5. 15.
UNE VIE CHANGÉE
Il s’appelle Ricardo, et c’est un des meilleurs travailleurs sur une petite ferme isolée sur la côte du Pérou. Il est grand, fort, et plein d’énergie, et en outre très soigneux des intérêts de Pedro, son employeur.
Les gens des environs lui demandent quelquefois : – Pourquoi est-ce que tu travailles encore chez Pedro ? Tu pourrais gagner plus ailleurs. Sa réponse est toujours la même : – Pedro m’a sauvé la vie. Dix ans auparavant, Ricardo était une loque humaine. Dépressif, et quelquefois violent, il errait dans les environs. Il rencontra alors Pedro. Et il se laissa petit à petit apprivoiser par lui. Car ce dernier se donnait de la peine pour lui. Chaque jour, Ricardo trouvait, au bord de la ferme, quelque chose à manger, qu’on avait déposé pour lui. De la confiance en résulta. Et quand Pedro lui parla ensuite de l’amour de Dieu, Ricardo l’écouta avec beaucoup d’intérêt, et accepta la bonne nouvelle du salut par la foi. Sa vie en fut transformée de fond en comble. Quand Pedro lui offrit un emploi, Ricardo considéra comme un honneur de travailler avec dévouement pour lui.
Pensons que Christ a fait infiniment plus pour nous lorsqu’Il est mort pour acquitter la dette de nos péchés ! N’est-ce pas, pour nous, un honneur tout spécial, de pouvoir mettre toute notre vie à Son service ? Nos désirs, notre force, notre temps et nos biens devraient Lui être consacrés.
Si nous cherchons à faire des compromis entre la vie pour notre Sauveur et la vie pour nos propres intérêts ou pour des buts mondains, nous n’en serons que malheureux. Celui qui vit en se dévouant pour Christ et demeure près de Lui, en a une joie grande et durable.
D’après Der Herr ist nahe mai 2021
Et l’Éternel parla à Moïse et à Aaron dans le pays d’Égypte, disant : Ce mois-ci sera pour vous le commencement des mois ; il sera pour vous le premier des mois de l’année. Ex. 12. 1 et 2.
UN NOUVEAU COMMENCEMENT
Quel changement frappant dans la vie du peuple d’Israël ! Un autre ordre de temps devait commencer. Pour quelle raison ? – Dieu voulait mettre fin à leur état d’esclavage sous le pharaon, le roi d’Égypte. Il voulait, à main forte, retirer Son peuple hors de l’esclavage. Et la dernière des dix plaies allait tomber sur l’Égypte et sur tous ses premiers-nés.
Les Israélites avaient une protection : le sang de l’agneau pascal, qui devait être appliqué sur les poteaux et sur le linteau de la porte de leurs maisons. Dieu leur avait dit : « Je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous ». Cela signifiait qu’Il les protégeait du jugement. Et sous la protection de ce sang, ils devaient manger l’agneau (v. 13).
Une nouvelle ère commence aujourd’hui aussi pour toute personne qui vient à la foi au Seigneur Jésus. De la même manière que nous comptons les années de notre vie naturelle depuis la naissance, ce qui compte pour Dieu, ce sont les années depuis le jour de notre nouvelle naissance. Une nouvelle vie commence alors pour le croyant. Il est libéré de l’esclavage de Satan et approché de Dieu pour Le servir avec joie et d’un cœur pur, tout en se dirigeant vers le but, dans la gloire.
Le Nouveau Testament explique cet évènement par rapport à Christ et l’applique à notre vie : « Car aussi notre pâque, Christ, a été sacrifiée : c’est pourquoi célébrons la fête… » (1 Cor. 5. 7 et 8). De la même manière que la fête des pains sans levain était liée à la Pâque, notre vie doit aussi être vécue sans le levain du péché, et à la gloire de Dieu.
D’après Der Herr ist nahe juin 2021
Qui a lâché l’âne sauvage ? Qui a délié les liens de l’onagre ? Job 39. 8.
SACHONS RECONNAÎTRE OÙ SE TROUVE LA LIBERTÉ
L’âne sauvage est une figure de l’homme naturel. On le voit déjà en Job 11. 12 : « … quoique l’homme naisse comme le poulain de l’âne sauvage ». Ce n’est certes pas un compliment ! Mais la Bible affirme sans ménagements : « Qui est-ce qui tirera de l’impur un homme pur ? » (Job 14. 4) ; « Je sais qu’en moi, c’est-à-dire en ma chair, il n’habite point de bien » (Rom. 7. 18) ; « l’imagination du cœur de l’homme est mauvaise dès sa jeunesse » (Gen. 8. 21) ; « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Rom. 3. 23).
Par l’éducation, la formation et les lois, l’homme a essayé de maîtriser son état sauvage, mais comme il y a peu réussi ! Quelle image nous faisons-nous de nous-mêmes comme chrétiens ? Ne nous considérons-nous pas souvent comme étant plus nobles ? Ou au contraire ne sommes-nous pas quelquefois effrayés de nous-mêmes – de tout ce qui vient de notre cœur ? – En fait, nous ne sommes pas, en nous-mêmes, meilleurs que les autres. Nous aussi avons encore en nous cette nature sauvage, et sommes en conséquence capables de tout le mal. Si nous sommes conscients de cela, nous nous attacherons au Seigneur, et nous fortifierons la nouvelle nature qui nous a été donnée par une nourriture spirituelle afin qu’elle se développe.
L’âne sauvage veut se rendre libre, se débarrasser de tout lien. C’est exactement la ruse du diable à l’égard de l’homme : – Réalise-toi toi-même, débarrasse-toi des contraintes, alors tu seras libre ! L’homme, alors, est toujours plus égoïste, sans frein et sans Dieu. En réalité il est pris dans les griffes de Satan.
Et qu’en est-il de nous, chrétiens ? Poursuivons-nous notre vie selon nos pensées, ou recherchons-nous en toutes choses la volonté du Seigneur ? La véritable liberté chrétienne, c’est de vivre la volonté de Dieu avec reconnaissance et en communion avec Lui. La volonté de Dieu est la meilleure chose qui puisse nous arriver !
D’après Der Herr ist nahe juin 2021
Et ceux-ci s’en iront dans les tourments éternels, mais les justes, dans la vie éternelle. Mat. 25. 46.
EST-CE LÀ L’ENFER ?
Un prédicateur de l’évangile entra un jour dans une discothèque. Le propriétaire vint à lui en lui disant : – Monsieur, il est inutile d’évangéliser ici. – Au contraire, répondit l’évangéliste, ici, justement il est important de montrer aux hommes le chemin vers le vrai bonheur. Et vous aussi, vous devez vous convertir à Dieu, sinon vous serez perdu pour toujours.
Le propriétaire répliqua : – Je ne crois pas à l’existence de l’enfer. S’il existe, c’est ici. – Non, mon cher, l’enfer n’est pas ici, et je vais vous dire pourquoi :
– Premièrement, je crois au Seigneur Jésus, et en enfer il n’y a pas de croyants.
– Deuxièmement, j’ai une Bible, et dans l’enfer il n’y a pas de bibles.
– Troisièmement, ici vous vendez des boissons, mais en enfer il y a une soif que personne ne peut étancher.
– Et enfin, je vais ressortir de cet endroit, mais personne ne peut plus jamais quitter l’enfer.
Personne ne devrait plaisanter au sujet de l’enfer : il existe réellement ! Jésus Christ Lui-même l’a affirmé, et pas seulement dans le verset ci-dessus.
En fait, l’enfer est préparé pour le diable et ses anges (Mat. 25. 41). Au contraire, Dieu veut sauver les hommes de la perdition éternelle (1 Tim. 2. 4). Si donc quelqu’un est perdu, Dieu n’y est pour rien. Il a réellement envoyé Son propre Fils, afin que tous puissent être sauvés et avoir une place au ciel.
« Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé ». (Act. 16. 31)
D’après Die gute Saat mai 2021
Car vous avez été achetés à prix ! Glorifiez donc Dieu dans votre corps. 1 Cor. 6. 20.
SEIGNEUR SUR LA VIE ET LA MORT
On demanda au responsable d’une organisation d’aide au suicide : – A qui appartient votre corps ? Il répondit : – A moi, et à moi seul. Il n’appartient ni à l’Église ni à un parti politique ni à la médecine. Depuis ma naissance je suis un citoyen libre, et en particulier depuis ma maturité. Je n’ai pas l’intention d’y changer quelque chose, aussi longtemps que je vis, et je ne m’y laisserai pas convaincre – ni par des médecins, ni par ma famille ou mes héritiers.
Cette déclaration est compréhensible : personne n’a de droits sur la vie d’une autre personne. Il y a cependant une chose dont on ne tient pas compte : c’est Dieu qui nous a donné la vie, et c’est donc à Lui que nous devons en rendre compte quant à ce que nous en faisons.
Tout homme doit donc savoir qu’il a été créé par Dieu, qui le connaissait avant sa naissance. Et c’est aussi Dieu qui décide du jour de sa mort : « L’Éternel fait mourir et fait vivre » (1 Sam. 2. 6).
Si on me demandait, comme chrétien, à qui appartient mon corps, je pourrais répondre : – Mon corps appartient à mon Dieu, de la même manière que mon âme et mon esprit. Par Son sacrifice sur la croix, Jésus Christ a payé la dette de mes péchés et m’a acheté pour Dieu. En conséquence, les autres, pas plus que moi-même, ne peuvent prendre de décisions quant à ma vie. Les soins et la responsabilité quant à ma vie et ma mort, je les laisse à un Dieu qui est beaucoup plus sage que moi et qui m’aime.
J’ai la certitude que mon corps mortel, un jour, sera changé en un corps glorieux. Et jusque là, je me souviens que je ne m’appartiens plus à moi-même mais à Christ ; et je cherche à L’honorer par ma conduite.
D’après Die gute Saat mai 2021
Use de grâce envers moi, ô Dieu ! Selon ta bonté ; selon la grandeur de tes compassions, efface mes transgressions. Lave-moi pleinement de mon iniquité, et purifie-moi de mon péché. Car je connais mes transgressions, et mon péché est continuellement devant moi. Ps. 51. 1 à 3.
LUMIÈRE DES ÉTOILES – LUMIÈRE DU SOLEIL
Un homme instruit, dans le Myanmar actuel, trouva une fois le livre des Psaumes (de la Bible) qu’un voyageur avait perdu. Il commença à le lire avec intérêt. Et bien que les psaumes remontent à un temps et une culture tout autres, il fut bientôt conscient qu’il y était question de choses valables hors du temps, du seul Dieu qui a créé les cieux et la terre, de la justice et de l’amour de Dieu, mais aussi des hommes et de leur besoin de pardon et de délivrance.
Avant même d’avoir lu tout le volume, l’homme se débarrassa de ses idoles, afin de servir seulement le vrai Dieu. Le passage ci-dessus, du psaume 51, devint sa prière journalière.
Il rencontra un jour un missionnaire, qui lui donna un Nouveau Testament. Avec beaucoup d’attention et de joie il lut alors l’évangile et apprit à connaître Jésus Christ comme son Sauveur.
Les psaumes lui avaient montré que Dieu était prêt à lui pardonner et à le délivrer. Mais c’est seulement dans le Nouveau testament qu’il put voir clairement sur quel fondement Dieu pardonne les péchés : par Son Fils, Jésus Christ, et Ses souffrances et Sa mort expiatoires sur la croix du Calvaire. Et ayant, par la foi, accepté pour lui-même cette bonne nouvelle, celui qui avait d’abord découvert les Psaumes eut aussi l’assurance que Dieu l’avait reçu. Débordant de joie il témoignait : – Jusque là, j’avais marché à la lumière des étoiles, mais maintenant le soleil s’est levé pour moi !
D’après Die gute Saat mai 2021
La loi de ta bouche est meilleure pour moi que des milliers de pièces d’or et d’argent. Ps. 119. 72.
J’ai de la joie en ta parole, comme un homme qui trouve un grand butin. Ps. 119. 162.
LA DÉCOUVERTE INATTENDUE D’UN TRÉSOR
Il y a plus de vingt ans, au cours des travaux de rénovation d’une maison à Satillieu, dans l’Ardèche, on découvrit 283 pièces de monnaie anciennes en or. Avec sa pioche, un homme avait brisé le récipient dans lequel les pièces du 18ème siècle avaient été cachées.
Ces pièces découvertes pesaient 2,5 kilos, et portaient l’image des rois Louis XV et Louis XVI.
On se représente facilement la joie de l’ouvrier qui découvrit ce trésor dont, selon la loi, il recevait la moitié – l’autre moitié revenant au propriétaire du terrain. Devenir riche tout à coup et de manière inattendue, cela ne doit-il pas réjouir un homme ?
Ceux qui connaissent la Parole de Dieu et la lisent en ont un bonheur plus grand et une joie plus profonde. Ils y ont trouvé, peut-être sans s’y attendre, « un grand butin ».
La valeur de ce trésor est estimée, par l’auteur du psaume 119, plus haute que « des milliers de pièces d’or et d’argent ». Et les psalmistes savaient de quoi ils parlaient. Ils avaient une riche expérience de la vie. Que ce soit David ou Moïse, Asaph ou les fils de Coré, leur vie avait connu des hauts et des bas.
Ils avaient ainsi appris à apprécier la Parole de Dieu à sa valeur permanente : elle montre aux hommes la relation avec Dieu dans le ciel, avec Sa puissance et Ses richesses. Elle donne aussi un appui ferme et des directions claires dans les circonstances changeantes de la vie – ce que des pièces d’or ne seront jamais capables de faire.
D’après Die gute Saat mai 2021
(Le) Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. Gal. 2. 20
UN SAUVEUR
Isaac B. Singer (1904-1991) était né dans une famille de rabbins. Il a écrit des histoires et des récits, d’abord en hébreu, puis en yiddish – a émigré en 1935 aux U.S.A., et a reçu en 1978 le Prix Nobel de littérature.
Lorsqu’il décrit son enfance à Varsovie, il présente Reb Ascher, le laitier, dans tout un chapitre. En fait, cet homme leur sauva la vie, à lui et à sa famille. Voici ce qu’il raconte :
Chez nous, à la maison, tout était prêt pour la fête des tabernacles. Il se faisait tard, et nous sommes allés dormir. Mais nous avons oublié d’éteindre les bougies. Tard dans la nuit, Reb Ascher roulait vers la gare pour chercher le lait. Il passa alors devant notre maison, et vit, dans le séjour, une lumière inhabituelle. Cela brûlait. Il appela, il fit du bruit, il frappa à la porte, il grimpa l’escalier et se jeta de toute sa force contre la porte d’entrée, qui se fendit. Tous dormaient – pendant que des pupitres et des livres de prières commençaient à prendre feu. Il hurla, chercha des couvertures et éteignit le feu.
Isaac Singer poursuit : Reb Ascher était la seule personne qui était debout à cette heure-là, le seul qui n’ait pas hésité à faire du bruit jusqu’à ce que quelqu’un vienne, et qui était prêt à mettre sa vie en jeu pour nous.
De Reb Ascher, mes pensées se portent vers Jésus Christ, le Fils de Dieu, qui a, non seulement mis Sa vie en jeu, mais qui « s’est livré lui-même pour moi ». Il était le seul qui puisse me sauver, le seul auquel mon état de pécheur perdu ne soit pas indifférent, le seul qui soit prêt à entrer dans la mort pour moi. Il « m’a aimé », et m’a délivré de la mort éternelle. Je Lui en rendrai grâce éternellement.
D’après Die gute Saat juin 2021
Si même notre évangile est voilé, il est voilé en ceux qui périssent, les incrédules en qui le dieu de ce siècle a aveuglé les pensées, pour que la lumière de l’évangile de la gloire du Christ, qui est l’image de Dieu, ne resplendisse pas pour eux. 2 Cor. 4. 3 et 4.
LA PUISSANCE DE L’ÉVANGILE
Pour Kouri, un marin japonais, la seule chose qui compte, c’est le plaisir. Personne ne doit lui parler de Jésus Christ – pour lui c’est le Dieu des étrangers.
Un soir Kouri est de nouveau dans un des quartiers mal famés de Tokyo. Il sent tout à coup une main qui touche son bras : quelqu’un lui tend un feuillet. Qu’est-ce que c’est donc ? Encore un de ces traités chrétiens ? Il le chiffonne et le jette loin. Peu après, Kouri est de nouveau dans la même rue. Un groupe de chrétiens chante des cantiques parlant de leur foi. Kouri s’approche et écoute. A la fin, un jeune Japonais s’avance et lit : « La parole de la croix est folie pour ceux qui périssent, mais pour nous qui obtenons le salut, elle est la puissance de Dieu » (1 Cor. 1. 18).
Kouri écoute ; le début du texte, il le trouve intéressant et juste : «La parole de la croix est folie ». Mais alors l’expression suivante est désagréable, qui parle de ceux qui périssent. Et maintenant, le lecteur poursuit encore à haute voix : – Oui, folie pour ceux qui périssent. Si quelqu’un, ici, pense que l’évangile est une folie, c’est le signe certain qu’il va vers la perdition. Les mots frappent Kouri comme un éclair. Il fait donc partie de ceux qui périssent ?
A la fin de la réunion, Kouri va voir le jeune évangéliste. Il a le profond désir d’apprendre à connaître mieux « la parole de la croix ». Il aimerait en savoir plus sur la puissance de Dieu qui peut nous donner le salut.
D’après Die gute Saat juin 2021
La parole de Dieu est vivante et opérante, plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants : elle atteint jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit… et elle discerne les pensées et les intentions du cœur. Héb. 4. 12.
LA VALEUR DE LA BIBLE
Pendant des siècles, il fallait être riche ou vivre dans un monastère, pour pouvoir même voir une Bible. Et il fallait savoir le latin pour pouvoir la lire. Puis Johannes Gutenberg (env. 1400-1468) découvrit l’imprimerie avec les lettres mobiles, et imprima la Bible. Elle coûtait près de 70 florins – alors qu’une Bible copiée à la main coûtait 400 à 500 florins. Vers 1500, son prix était de 16 florins, et plus tard, de 1 à 3 florins. Alors de nombreuses personnes purent se la procurer.
Lorsque Martin Luther (1483-1546), quelques années plus tard, traduisit le Nouveau Testament en allemand avec des mots simples et des expressions courantes, les laïcs purent aussi la lire. C’était une révolution de lecture ! – la première en Allemagne. Car alors, lire et étudier la Bible n’était plus le privilège de spécialistes : tout le monde pouvait la lire.
Pour nous aujourd’hui, nous n’avons plus à nous priver de quelque chose pour nous procurer une Bible. Beaucoup d’ailleurs en possèdent une – mais ne la lisent pas. Ce n’est pour eux qu’un document culturel, un héritage familial, ou un nid à poussière. Mais la Parole de Dieu est vivante (non pas antique), opérante (pleine de force agissante), plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants (elle dit la vérité, honnêtement et sans équivoque), et elle atteint et juge les pensées et les intentions du cœur.
Lire la Bible est nécessaire à la vie ! Par elle, Dieu nous parle et nous déclare la vérité sur elle-même et sur nous, les humains.
D’après Die gute Saat juin 2021
Que la parole du Christ habite en vous richement, vous enseignant et vous exhortant l’un l’autre en toute sagesse, par des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels, chantant de vos cœurs à Dieu dans un esprit de grâce. Col. 3. 16.
CHRÉTIENS HEUREUX
Souvent on se moque des chrétiens ou on les plaint, parce que les gens pensent que leur vie est monotone et sans joie. Le verset de la Bible ci-dessus prouve cependant que c’est tout le contraire qui est vrai.
1. Jésus Christ donne à ceux qu’Il a rachetés une vie enrichissante. En lisant la Parole de Dieu ils découvrent combien leur Sauveur et Seigneur est grand. Ils trouvent dans la Bible des richesses spirituelles qui les rendent réellement et continuellement heureux.
2. Une personne ne devient pas stupide par sa relation avec le Seigneur Jésus. Au contraire, la lecture régulière de la Bible donne de la sagesse aux chrétiens. Cette sagesse d’origine divine a un effet positif sur leur conduite de tous les jours (cf. Jac. 3. 17).
3. Les gens qui croient au Seigneur Jésus n’ont pas une vie inutile. Jésus, leur Seigneur, leur donne des tâches variées à accomplir : certains annoncent l’Évangile, d’autres enseignent et exhortent les croyants. Et la prière est aussi un devoir important pour un chrétien.
4. La vie des rachetés du Seigneur Jésus n’est ni ennuyeuse ni déprimante. Ils ont suffisamment de raisons de se réjouir et de remercier Dieu. C’est pourquoi ils aiment chanter des cantiques de louange pour honorer leur Seigneur. Et cette joie est authentique et contagieuse.
Deux questions se posent maintenant : Ne vaut-il pas la peine de devenir un chrétien, même au prix de perdre l’amitié du monde ? Et nous, vivons-nous en chrétiens heureux, qui en conséquence gagnons des âmes pour le Seigneur Jésus Christ ?
D’après The good Seed avril 2021
Reviens,… dit l’Éternel ; je ne ferai pas peser sur vous un visage irrité, car je suis bon. Jér. 3. 12.
Au jour de ma détresse, j’ai cherché le Seigneur. Ps. 77. 2.
Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos. Mat. 11. 28.
COMMENT JÉSUS CHRIST A CHANGÉ MA VIE – LE TÉMOIGNAGE D’UNE JEUNE CHRÉTIENNE
J’ai grandi dans une famille où il y avait beaucoup de violence. Mon père était alcoolique et battait souvent ma mère. Il nous empêchait d’avoir des contacts avec quoi que ce soit qui ait affaire avec Dieu. Il avait l’habitude de nous dire : – Il n’y a pas de Dieu. Cependant ma grand-mère me parla une fois de Dieu, et c’est ce qui me retint de me suicider.
A l’âge de douze ans, je ne pouvais plus supporter la vie. Mais chaque fois que je pensais à m’ôter la vie, il me venait en mémoire la pensée de Dieu, que j’aimais sans même Le connaître. J’étais convaincue que si mon père si brutal ne m’aimait pas et haïssait Dieu, alors Dieu devait être bon.
A dix-neuf ans je me suis mariée, mais les conflits ont continué. Je me disputais continuellement avec mon mari. Nous avons eu un bébé, et je pensais que les choses allaient s’améliorer. Mais elles s’aggravèrent, et j’étais déprimée. J’ai pensé à Dieu, mais j’hésitais à Le prier pour avoir de l’aide.
Un jour mes sœurs sont venues me visiter avec quelques amis. L’un d’eux est revenu le jour suivant. Il avait remarqué mes médicaments et m’a demandé comment je me sentais. J’ai reconnu que je faisais de la dépression. Il a alors commencé à me parler de Jésus Christ, de Dieu et de Son amour pour moi.
Ce chrétien m’a montré que Dieu se souciait de moi. Jusque-là je m’étais considérée comme étant complètement inutile, avec l’idée que je n’intéressais personne. Mais alors j’ai entendu ce fait extraordinaire, que Dieu s’intéressait à moi !
J’ai acheté une Bible, et j’ai écouté l’Évangile à la radio chaque matin à cinq heures. Et un jour, dans le calme de l’heure matinale, j’ai demandé au Seigneur Jésus de me recevoir. Il m’a répondu instantanément. J’ai ressenti si clairement dans mon cœur qu’Il était tout près que j’en ai pleuré. Le Seigneur est tellement merveilleux et plein de grâce. Le fardeau qui m’opprimait a disparu de ma vie.
Cela a été le jour de ma conversion, bien que je n’aie pas pu l’expliquer à ce moment-là. Quand je me suis relevée de ma prière, je me suis sentie tellement déchargée et heureuse. Ma vie a changé alors complètement : j’ai eu le cœur rempli de joie, comme je ne l’avais jamais connu auparavant. Il y a de cela trente ans, et je n’ai pas regretté un instant d’avoir fait ce pas.
Bien sûr qu’il y a eu ensuite des difficultés dans ma vie, mais Dieu a toujours été là pour m’aider, m’encourager et me réconforter. Je bénis le Seigneur de tout ce qu’Il a fait pour moi et pour ma famille, de ce qu’Il fait et fera encore.
Quand cette femme est venue au Seigneur Jésus avec son fardeau, Il lui a donné la paix de la conscience et une joie véritable. Son invitation s’adresse de même à tous nos lecteurs. Nous pouvons aller au Seigneur Jésus avec tous nos fardeaux et tout ce qui nous sépare de Dieu, et le Lui exprimer avec toute franchise. Il nous pardonnera. Il nous prendra par la main pour nous conduire, à travers toutes les épreuves, jusqu’à la Maison de Son Père.
D’après The good Seed mai 2021
Tu es le Même, toi seul, ô Éternel ; tu as fait les cieux, les cieux des cieux et toute leur armée, la terre et tout ce qui est sur elle, les mers et tout ce qui est en elles. Et c’est toi qui fais vivre toutes ces choses, et l’armée des cieux t’adore. Néh. 9. 6.
LE TÉMOIGNAGE D’UN BIOPHYSICIEN
Nous avons deux révélations : la création, et les Écritures, toutes deux étant au-dessus de l’humanité. J’ai étudié le livre extraordinaire de la création avec admiration pendant soixante ans, et cette longue étude n’a fait que me fortifier dans la certitude que ces deux sources de témoignages s’accordent parfaitement. Nombreux sont ceux qui, étant disposés à croire, sont troublés par l’affirmation, souvent répétée, que le récit de la création donné dans la Bible est incompatible avec la science. En tant que scientifique et croyant tout à la fois, j’insiste en affirmant le contraire. En fait, je suis même arrivé à l’assurance, bien fondée, que la Bible, loin d’être en contradiction avec la science véritable – c’est-à-dire celle qui est fondée sur l’observation des faits et non sur des théories seulement imaginées – est en avant sur la science.
Bien que les expressions employées dans le texte sacré soient absolument simples et compréhensibles pour tous, elles ont été choisies de manière telle qu’elles ont acquis une valeur scientifique certaine. Leur sélection est impressionnante : elles montrent une science précise de la nature des choses, de sorte qu’elle révèle le véritable Auteur de l’exposé : la même Personne que l’Auteur de la création elle-même ».
D’après The good Seed juin 2021 (Henri Devaux, 1862-1956)
L’Écriture ne peut être anéantie. Jean 10. 35.
LA BIBLE EST-ELLE LA PAROLE INSPIRÉE DE DIEU ?
Jésus Christ affirme sans réserve qu’elle l’est. Il a dit Lui-même : « L’Écriture ne peut être anéantie », en parlant de l’Ancien Testament, la première partie de la Bible, dans laquelle quatre récits sont actuellement attaqués et rejetés. Et cependant, Jésus Christ déclare que tous les quatre sont véridiques et dignes de confiance.
1. – Le récit biblique de la création du monde est considéré comme un simple mythe ; cependant Jésus s’y réfère : « N’avez-vous pas lu que le Créateur, dès le commencement, les a faits homme et femme ? » (Mat. 19. 4). Et à la fin de l’Ancien Testament nous lisons : « L’Éternel… a étendu les cieux… a fondé la terre, et… a formé l’esprit de l’homme au-dedans de lui » (Zach. 12. 1).
2. – Noé et le déluge sont relégués au royaume des fables, bien que Jésus ait dit : « jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche… ils ne se doutèrent de rien jusqu’à l’arrivée du déluge qui les emporta tous » (Mat. 24. 37 à 39).
3. – On affirme que le livre du prophète Daniel a été écrit longtemps après son temps, de manière rétrospective. Pour quelle raison ? – Au cours des siècles qui ont suivi la vie de Daniel, de nombreux évènements qu’il avait décrits se sont produits. Beaucoup affirment que de telles prophéties aussi détaillées ne pouvaient pas être authentiques. Cependant, le Seigneur Jésus ne désigne pas Daniel comme un historien, mais comme « le prophète » (Mat. 24. 15).
4.- L’histoire de Jonas et du grand poisson est considérée comme une histoire fantastique. Cependant Jésus en a parlé : « Comme Jonas fut dans le ventre du cétacé trois jours et trois nuits » (Mat. 12. 40), pour annoncer Sa mort et Sa résurrection.
Jésus Christ a affirmé : « L’Écriture ne peut être anéantie ». Elle est d’inspiration divine, elle a été donnée par Lui-même, et en conséquence digne de confiance en tous points : « Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice » (2 Tim. 3. 16).
D’après The good Seed juin 2021
A celui qui a soif, je donnerai, moi, gratuitement, de la fontaine de l’eau de la vie. Apoc. 21. 6.
LA GRÂCE ET LE SALUT NE S’ACHÈTENT PAS
Pendant la guerre hispano-américaine (1898), Théodore Roosevelt était commandant d’un régiment de soldats. Les réserves de nourriture étant réduites, beaucoup d’hommes étaient malades. Roosevelt entendit dire alors que la Croix-Rouge avait pu se procurer des fruits et des légumes frais. Il demanda s’il pourrait en acheter, et se préparait à les payer de sa poche. Pourtant on ne voulut pas lui en vendre. Comme il s’en plaignait, quelqu’un lui dit : – Essayez juste d’en demander ! Roosevelt fut tout surpris, et demanda en souriant : – Est-ce aussi facile que cela ? Alors maintenant je demande des vivres ! Et il en reçut, gratuitement.
Beaucoup de gens font la même erreur en ce qui concerne le don gratuit de Dieu de la vie éternelle (Rom. 6. 23). Ils veulent faire quelque chose pour l’avoir. L’un vient avec une prière apprise, un autre promet de mener dès lors une vie meilleure, un autre encore se figure que son appartenance à une congrégation religieuse peut le sauver.
Mais la rédemption ne peut être obtenue que comme un don. La Parole de Dieu affirme : « Ho ! Quiconque a soif, venez aux eaux, et vous qui n’avez pas d’argent, venez, achetez et mangez ; oui, venez, achetez sans argent et sans prix du vin et du lait » (És. 55. 1).
Notre orgueil résiste, parce que nous préférerions payer, même si le prix de la rédemption était bas. Mais Dieu est trop riche en grâce pour la vendre, et nous sommes trop pauvres pour être capables de la payer. Nous sommes moralement en faillite, mais Dieu est prêt à pardonner et Il reçoit les pécheurs avec amour, grâce et miséricorde (És. 55. 7). Les pécheurs doivent venir les mains vides et être prêts à accepter le salut comme un don.
D’après The good Seed juin 2021
Il y a une saison pour tout… un temps de se taire, et un temps de parler. Éccl. 3. 1, 7.
ÉCOUTEZ AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD
Dieu a parlé à son peuple Israël, autrefois, par des hommes qu’Il avait chargés d’un message. Puis Jésus Christ, le Fils de Dieu, est venu sur la terre, et Dieu a parlé par Lui, de manière plus directe et plus compréhensible que jamais auparavant. Et maintenant ?
– Maintenant Il parle par la Bible, la Parole de Dieu écrite, par ce feuillet de calendrier, par des affiches, des traités et la prédication. Et Il dit à fois répétées : « Repentez-vous… et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés » (Act. 3. 19). Mais un jour viendra où Dieu gardera le silence, un jour où Il ne s’adressera plus à l’humanité avec Son message d’amour.
Le marteau d’un forgeron, dans un petit village, produisait un bruit incessant et très fort, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours par semaine. Ce qui était étonnant, c’est qu’il ne dérangeait personne. A la longue, tout le monde s’était habitué à ce bruit. Une nuit, cependant, les villageois se réveillèrent : le marteau était silencieux. C’était inhabituel et pas naturel : une erreur technique avait entraîné un silence et un calme inconnus.
Aujourd’hui encore, il y a des gens qui entendent souvent le message divin, et qui s’y sont accoutumés. Leur conscience s’est assoupie, n’est plus touchée et ne réagit plus. Mais un jour viendra où Dieu ne parlera plus. Les gens se réveilleront : Dieu garde le silence, et il est trop tard !
N’attendez pas plus ! « Car Dieu parle une fois, et deux fois – et l’on n’y prend pas garde » (Job 33. 14) – malheureusement ! L’affirmation que « c’est maintenant le jour du salut » (2 Cor. 6. 2) a donc une grande importance.
Écoutez le message de Dieu – maintenant !
D’après The good Seed juin 2021
Il a plu à Dieu, par la folie de la prédication, de sauver ceux qui croient. Puisque les Juifs demandent des miracles, et que les Grecs recherchent la sagesse, nous, nous prêchons Christ crucifié… Christ la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu. 1 Cor. 1. 21 à 24.
LA FOLIE DE LA PRÉDICATION
Un évangéliste quittait la salle où l’évangile avait été prêché, quand un étranger s’approcha de lui en disant : – J’ai le plus grand respect pour votre conviction et votre sincérité, mais tout l’évangile que vous prêchez n’est que pure folie.
Le prédicateur prit sa Bible et lui dit : – Vous avez parfaitement raison. C’est exactement ce que Dieu Lui-même dit dans Sa Parole. – Vous plaisantez, rétorqua l’étranger. Cela ne se peut pas. La Bible ne peut dire que l’évangile est de la folie. – Mais c’est pourtant vrai, a continué l’évangéliste. Écoutez : « La parole de la croix est folie pour ceux qui périssent, mais pour nous qui obtenons le salut, elle est la puissance de Dieu » (v. 18). Ainsi, vous voyez, la Parole de Dieu est un miroir reflétant deux genres de personnes : ceux qui sont sauvés et ceux qui sont perdus.
Le prédicateur ferma sa Bible et allait se retirer, mais l’étranger l’arrêta. Il voulait en apprendre davantage. Ce verset de la Bible avait touché en lui une corde sensible. Il reconnaissait qu’il était de ceux qui sont perdus et sur la voie de la perdition éternelle. Peu après, il fut converti à Jésus, le Seigneur et le Sauveur, et put dire alors : « Christ Jésus… nous a été fait sagesse de la part de Dieu, et justice, et sainteté, et rédemption » (1 Cor. 1. 30).
D’après The good Seed juin 2021
Tu es grand, et tu fais des choses merveilleuses ; tu es Dieu, toi seul. Ps. 86. 10.
A Celui qui peut faire infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons, selon la puissance qui opère en nous, à lui gloire dans l’assemblée dans le Christ Jésus. Éph. 3. 20 et 21.
INFINIMENT PLUS QUE CE QUE NOUS DEMANDONS (Messages de chrétiens persécutés)
– Pasteur à Cuba, j’avais été invité à assister à un congrès chrétien dans un autre pays. En me préparant, je fis une liste des choses que je voulais me procurer à l’occasion de mon voyage à l’étranger, pour les rapporter à Cuba au retour. Les trois choses principales étaient : des Bibles, des tambourins pour le groupe de chant, et quatre microphones pour l’église. Et voilà que je fus informé que je n’avais pas l’autorisation de partir : quelle déception !
Mais Dieu est toujours aux commandes. Trois jours plus tard arrive chez moi, à Cuba, en voyage d’affaires, un jeune venant du pays où devait se dérouler le congrès. – J’ai un cadeau pour vous, Monsieur le pasteur, me dit-il.
Ne le connaissant pas, je fus très perplexe. Il a poursuivi : – Il y a quelques jours, j’ai su que j’aurais à faire ce voyage d’affaires ; je suis donc allé dans un magasin pour acheter différentes choses pour le voyage. Un autre client qui se trouvait dans le magasin, en entendant parler de ma visite prochaine à Cuba, s’est approché en me disant : – Je connais un pasteur à Cuba qui a besoin de beaucoup de choses pour son église. Pourriez-vous aller lui faire visite et lui porter des cadeaux ? Le pasteur dont il parlait, c’est vous, et voici les cadeaux.
J’étais stupéfait… tellement de cadeaux, et entre autre des Bibles, des tambourins et quatre microphones !
Dieu connaît tout de notre situation, Il écoute nos prières et répond à nos besoins. Peut-être pas toujours comme nous l’espérions, mais toujours de manière merveilleuse qui Lui rend gloire.
D’après Il buon Seme mai 2021

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