CORONA 60

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CORONA 60

En attendant qu’Il vienne

 

« Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; s’il en était autrement, je vous l’aurait dit, car je vais vous préparer une place. Et si je m’en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi » (Jean 14. 2 et 3). « Et quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui est pur » (1 Jean 3. 3).
Lorsque le Seigneur approchait du moment de Son départ, Il entretient Ses disciples de la nécessité de croire en Lui (Jean 14. 1), de demeurer attachés à Lui, le vrai cep (Jean 15. 4) et de ce qui leur arriverait après Son départ (Jean 16. 2). Puisque le Seigneur doit les quitter, Il ne les laissera pas orphelins ni sans secours, Il leur enverra le Consolateur, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir et « qui procède du Père » (Jean 14. 17 ; 15. 26). L’Esprit Saint viendrait faire Sa demeure en eux et le Seigneur leur promet une intimité : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14. 23). Quelle perspective ! Les Personnes divines venant habiter dans les croyants ! Une présence qui est et sera éternelle (Jean 14. 16).
Les disciples croyaient en Dieu, c’était bien, mais leur Maître les place en face de ce qui va arriver et les exhorte par ces mots : « Croyez aussi en moi » (Jean 14. 1). Il les prévient : « vous serez tous scandalisés ; car il est écrit : « Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées » (Marc 14. 27 – Zach. 13. 7). Celui qui était venu du ciel, « le Messie, qui est appelé le Christ » (Jean 4. 25), les avait choisis pour marcher avec Lui, et maintenant Il devait les quitter. L’Esprit de Christ en avait parlé longtemps à l’avance par les prophètes : « le Messie sera retranché » (Dan. 9. 26). Comme les fils d’Israël rejetaient l’Envoyé de Dieu pour leur salut, Jésus devait s’en aller et retourner en Son lieu, « jusqu’à ce qu’ils se reconnaissent coupables et recherchent sa face » (Osée 5. 15). Mais il y a un aspect plus important, lié au rejet de Christ, et annoncé par Ésaïe, à savoir que le Sauveur devait accomplir l’œuvre de la purification des péchés, qu’Il devait être meurtri et soumis à la souffrance ; qu’Il livrerait « son âme en sacrifice pour le péché » (És. 53. 10).
Lors de son dernier voyage, en se dirigeant vers Jérusalem, le Seigneur, accompagné des douze disciples, avait traversé Jéricho et fait une halte dans la maison de Zachée. Dans la foule qui les suivait, plusieurs avaient été scandalisés de ce que Jésus était entré chez un pécheur, alors Il leur dit : « le fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19. 10). « Comme ils entendaient cela, Jésus ajouta une parabole, parce qu’il était près de Jérusalem, et qu’ils pensaient, eux, que le royaume de Dieu allait immédiatement paraître. Il dit donc : Un homme de haute naissance se rendit dans un pays éloigné, pour recevoir un royaume et revenir » (v. 11 et 12). Cette parabole annonçait qu’il y aurait un intervalle entre Sa présence sur la terre au milieu d’eux et Son apparition en gloire pour régner (És. 59. 20 ; Zach. 14. 1 à 7). Comme ce royaume, attendu par les fidèles, devait être reporté, Jésus entretient Ses disciples des raisons de Son départ : « je vais vous préparer une place. Et si je m’en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi » (Jean 14. 2 et 3). Où donc allait-Il ? « Il était venu de Dieu, et s’en allait à Dieu », « son heure était venue pour passer de ce monde au Père » (Jean 13. 1 à 3). Il y avait beaucoup de places dans la maison du Père, mais l’accès y était fermé aux hommes pécheurs. Pour qu’ils puissent y entrer, il fallait que le Christ souffre la mort de la croix, qu’Il soit ressuscité et reçu dans la gloire du ciel. C’est en ce sens que le Seigneur dit : « Si je m’en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai ». Du côté de Dieu, tout est fait, la place est prête, l’Homme Christ Jésus a été reçu dans la gloire ! De notre côté, Dieu nous demande de nous reconnaître pécheurs et d’accepter par la foi que le Seigneur Jésus a « été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification » (Rom. 4. 25).
Le Seigneur reviendrait pour chercher les disciples et les prendre auprès de Lui, dans la maison du Père. Cela voulait dire qu’ils ne participeraient pas au royaume sur la terre mais que, lorsque le Fils de l’homme se sera assis sur le trône de Sa gloire, eux aussi seront « assis sur douze trônes, jugeant les douze tribus d’Israël » (Mat. 19. 28). Plusieurs passages nous montrent que ce sera dans le ciel. Ce Jésus, qu’ils ont connu avec un corps comme le leur, ils L’ont revu dans un corps de résurrection et ils Le connaîtront dans un corps glorifié. Ce qui est précieux, c’est que tous les croyants endormis en Jésus, depuis la Pentecôte jusqu’à l’enlèvement, seront ressuscités et unis à nous les vivants qui demeurons, pour être enlevés au ciel et paraître comme « l’épouse, la femme de l’Agneau » (Apoc. 21. 9). Les saints de l’ancienne économie, eux aussi, participeront au règne, mais dans la partie céleste du royaume (Dan. 7. 22).
En attendant l’apparition du Seigneur en gloire, les disciples ont vécu, comme nous aussi, avec la promesse d’entrer dans la maison du Père : « afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi » leur avait dit Jésus. L’apôtre Paul, conduit par l’Esprit Saint, écrivant aux Thessaloniciens et aux Corinthiens, donne une vision claire de la destinée céleste des croyants depuis Adam jusqu’au retour du Seigneur. L’apôtre Jean a reçu aussi une information concernant ceux qui mourront dans la période de la grande tribulation.
« Car si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, de même aussi, avec lui, Dieu amènera ceux qui se sont endormis par Jésus. Voici, en effet ce que nous vous disons par la parole du Seigneur : nous, les vivants, qui restons jusqu’à la venue du Seigneur, nous ne devancerons en aucune façon ceux qui se sont endormis. Car le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d’archange et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront en premier lieu ; puis nous, les vivants qui restons, nous serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air : et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thess. 4. 14 à 17 ; 1 Cor. 15. 51 et 52 ; Apoc. 20. 4).
Que cette espérance glorieuse nous attache au Seigneur qui a dit : « Et voici je viens bientôt ».

 

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