ÉTUDE SUR 1 TIMOTHÉE
Sujet : l’Assemblée.
(1979)
Chapitre 1.
Dans ces épîtres, on voit des exhortations nombreuses adressées à Timothée ou, à travers Timothée, à l’Assemblée elle-même. Elle aurait dû être appelée l’épître aux Éphésiens. Elle a été écrite après la première captivité de Paul, en même temps que l’épître à Tite adressée en Crète.
Les deux épîtres à Timothée ont été appelées épîtres pastorales. Il y est toujours question de la Maison de Dieu. Elles nous entretiennent d’un témoignage que nous avons à rendre dans les circonstances de notre vie. Ces épîtres parlent de l’organisation et de la discipline dans l’Assemblée. Elles parlent de la manière de maintenir une vérité déjà connue.
1ère épître : Maison de Dieu présentée en ordre. Comment doit-on s’y conduire ? (ch. 3 .15). Le mal est déjà introduit, ce n’est plus l’Assemblée des Actes. Le mal est toléré. Certains ont fait naufrage quant à la foi (ch. 5. 24). Certains ont apostasié. L’Assemblée est encore pure et elle soutient la vérité, la maintient. Le premier mal est un mal doctrinal. Il est introduit de bonne heure. C’était un mal inspiré par l’Ennemi pour enlever la gloire du Seigneur. Il est ici question de doctrines étrangères.
2ème épître : L’assemblée devenue une Grande Maison (ch. 2. 20). Celui qui aime le Seigneur doit s’y bien tenir. Le diable est entré, le mal a gagné et s’est installé.
Timothée : véritable enfant dans la foi (Phil. 2. 20 à 23). Nous voyons souvent Timothée à la brèche (1 Thess. 3. 1 et 2 : « Nous avons envoyé Timothée… pour vous affermir et vous encourager »).
1 Cor 4. 17 : « Timothée… qui est fidèle dans le Seigneur » : belle caractéristique d’un serviteur.
L’apôtre savait qu’il pouvait compter sur Timothée (v. 3). C’était un vase utile au Maître (2 Tim. 2. 21).
L’apôtre lui adresse des encouragements et des exhortations concernant la manière dont il faut se tenir dans la Maison de Dieu.
ch. 1. 4 parties :
v. 1 à 4 : Salutations.
v. 5 à 11 : Il faut s’opposer aux faux enseignements.
v. 12 à 17 : Appel apostolique de Paul.
v. 18 à 20 : Ordonnance de Timothée.
L’apôtre met en garde de ce mal doctrinal au premier siècle de l’Église. Il l’enseigne jusqu’à la fin (ch. 6. 3 et 4).
Lorsqu’il écrit à Tite, il avertit aussi les Crétois (Tite 1. 10 et 11).
1 Cor. 16. 13 : « Veillez, tenez ferme dans la foi ; soyez hommes, affermissez-vous ». Il s’agit d’un combat pour la foi et il faut joindre à la foi la vertu, c’est-à-dire le courage. Aucune force ne vient de l’homme, mais il peut avoir de la foi. Jude 3 et 4 : « combattre pour la foi ».
v. 3 : les doctrines étrangères, c’est-à-dire étrangères à la vérité, ne voulant rien avoir à faire avec la vérité.
Pour avoir de la vertu, il faut se fortifier dans le Seigneur.
v. 4. Les fables sont des choses très agréables à écouter mais imaginées. Les généalogies interminables avaient pour but de montrer sa propre connaissance.
Les fausses doctrines sont des choses qui entrent en rampant. Le mal cherche à s’infiltrer et à ne pas entrer en masse.
Il y avait des signes d’alarmes.
v. 3 : Certaines personnes… ; v. 6 ; v. 19 ; ch. 4.1 : Quelques-uns… ; ch. 6. 3 : Quelqu’un…
Ce n’était pas un mal généralisé mais un peu de levain, qui fera lever la pâte toute entière.
v. 5 : Trois choses que nous sommes appelés à rechercher :
– Un cœur pur.
– Une bonne conscience.
– Une foi sincère (sans hypocrisie).
v. 5 : « Une bonne conscience » : ch. 3. 9 ; ch. 4. 2 ; 2 Tim. 1. 3 ; 1 Pier. 3. 15 et 16.
Le but de l’ordonnance est que tout converge vers l’amour qui provient d’un cœur pur et sans hypocrisie.
La loi est bonne, et pour manifester le péché. Le juste n’est pas justifié par les œuvres de loi mais par les œuvres de foi.
v. 7 : « voulant être docteurs de la loi, [ils] n’entendent ni ce qu’ils disent, ni ce sur quoi ils insistent ». Ces gens qui amènent du trouble ont de l’orgueil et de l’ignorance.
2 Pier. 2. 10 à 12 : description des faux docteurs qui veulent attirer à eux.
L’activité de l’Ennemi est grande. C’est au seuil de cette Assemblée si richement bénie que l’Ennemi est actif.
Il y a un mot qui revient constamment : piété.
Rom. 7. 4 : « vous avez été mis à mort à la loi par le corps du Christ… afin que nous portions du fruit pour Dieu ». Nous avons été mis à mort à la loi. Le croyant n’a plus rien à craindre de la loi, mais il doit rechercher la volonté de Dieu dans sa conduite.
La loi condamne la méchanceté. Elle ne juge pas le juste mais le méchant et ce qui est opposé à la saine doctrine. La loi est bonne, elle ne sert qu’à montrer notre incapacité naturelle de plaire à Dieu, notre péché. Héb. 7. 18 et 19 : faiblesse et inutilité de la loi, qui « n’a rien amené à la perfection ».
Timothée était jeune et timide, mais c’était le véritable enfant dans la foi de l’apôtre Paul.
La première mission de Paul à Timothée était de combattre les fausses doctrines (v. 3 et 4). Elles sont entrées dans l’Assemblée petit à petit, de façon insidieuse.
v. 10 : Il fallait fermer la bouche à certains hommes. La loi sévit légitimement contre tout ce qui s’oppose à la saine doctrine.
v. 11 : « L’évangile de la gloire du Dieu bienheureux ». L’Évangile est en accord avec la « saine doctrine ». (ch. 6). C’est l’évangile qui révèle les gloires, les perfections de Dieu qui ont été en Christ. Dieu qui se révèle en grâce et en amour. L’apôtre a eu le temps, pendant sa captivité, de réfléchir à cette opposition avant et après sa conversion. Il était un agité, dans l’ignorance. Il finissait par faire régner la terreur partout où il passait. Maintenant il annonce l’évangile et on est heureux de le recevoir.
v. 4 à 17 : L’apôtre ouvre une parenthèse. Il parle de ce qui le concerne personnellement. Il parle de la loi à laquelle il était assidu avant sa conversion. Il va exalter l’évangile qui l’a amené à venir à Christ. Il finit au verset 17 par rendre gloire à Dieu.
Act. 2. 11 : les disciples annonçaient « les choses magnifiques de Dieu ».
v. 11 : 2 Cor. 4. 4 et 6 : « la lumière de l’évangile de la gloire du Christ… la connaissance de la gloire de Dieu dans la face de Christ ».
v. 13 à 16 : L’apôtre va mettre l’accent sur la grâce, dont il est un trophée conduit par l’Esprit.
v. 13 : Ignorance et incrédulité vont souvent ensemble (« Père pardonne leur car ils ne savent ce qu’ils font »).
v. 15 : Nous voyons ce que la grâce peut opérer, et l’apôtre en est un témoin remarquable.
La loi sainte et bonne que Dieu a donnée, a démontré notre incapacité totale de ne pas pécher. Elle mettait en évidence l’homme devant Dieu. L’apôtre n’embellit pas le tableau qu’il manifestait avant sa conversion.
La loi introduisait l’homme dans le temple, dans le lieu saint, mais il y avait le voile. L’évangile ôte le voile pour nous, et nous pouvons voir la gloire du Seigneur. Ce n’est pas la loi qui a fait cela, mais bien la grâce.
Malheur à moi car je suis un homme pécheur et j’ai les lèvres impures (És. 6. 5). Il est de toute importance de considérer devant le Seigneur que nous avons été acquittés.
Nous sommes des tisons arrachés au feu (Zac. 3. 2) et c’est la grâce de Dieu qui a fait cela.
L’apôtre est dépouillé de tout ce qui le concerne : son orgueil, sa personnalité. C’était auparavant un pharisien zélé.
La grâce produit ce travail dans son cœur. Il nous faut passer par ce creuset. Tout ce qui sera produit d’un cœur vidé sera à la gloire de Dieu.
2 Tim. 2. 1 : « Paul, apôtre de Jésus Christ, par la volonté de Dieu ».
Il a fallu que l’apôtre soit jeté à terre (Actes 9) et soit trois jours sans voir ni manger. Il priait. Le travail étant accompli chez l’apôtre, Dieu dit à Ananias : « Cet homme me sera un vase d’élection, je lui montrerai combien il doit souffrir pour mon nom » (Act. 9. 15 et 16).
v. 15 : Le Seigneur est venu dans ce monde pour chercher et sauver les pécheurs, et même les plus grands pécheurs, comme l’apôtre. Ceux qui ne sont pas pécheurs n’ont pas besoin du Sauveur. Ici l’apôtre fait état des certitudes qu’il a. C’est la parole de vérité, de Dieu, digne de toute acceptation car nous avons été aimés tels que nous étions.
C’est pour Lui-même et pour Sa gloire.
L’apôtre avait forcé les croyants à blasphémer et était lui-même un blasphémateur.
Si la grâce de Dieu a été suffisante pour Saul de Tarse, elle est suffisante pour nous aussi.
2 Pier. 2. 6 : La destruction de Sodome et Gomorrhe. Dieu montre par cet exemple solennel où conduit cette impiété.
v. 17 : L’apôtre s’arrête pour laisser son cœur déborder. Il éclate en louanges. Il parle de Dieu et de Dieu seul. Il pénètre les caractères de Dieu (Épître aux Colossiens).
Il s’adresse à un Dieu invisible, mais maintenant Dieu est visible. Il a relui dans nos cœurs dans la face de Christ.
v. 18 : L’ordonnance est l’ensemble des vérités chrétiennes confiées à la foi.
Plus tard, dans sa seconde épître, l’apôtre écrira à Timothée : « Mais toi, tu as pleinement compris ma doctrine, ma conduite, mon but constant, ma foi, mon support, mon amour, ma patience, mes persécutions, mes souffrances… » (2 Tim. 3. 10), malgré sa peine de voir l’état des croyants.
v. 19 : Garder la foi. Elle est indispensable pour ne pas « faire naufrage quant à la foi » si on la rejette.
Le caractère : conscience qui désire la lumière pour l’appliquer, pour obéir à Christ.
v. 18 : ch. 4. 14 : L’imposition des mains. Timothée pouvait en user (ch. 5. 22). Il avait un don particulier. Il y avait une communion entre Timothée, les anciens, et lui-même, Paul, pour l’imposition des mains (Act. 13. 2 et 3). C’est une identification ou puissance dans ce service.
v. 20 : ch. 4. 1, 5. 8, 6. 10 et 21. Alexandre : peut-être est-ce le même que en 2 Tim. 4. 14 ?
« Livrer à Satan » : pouvoir apostolique de Paul. Cela lui appartenait à lui seul. C’était une sévère discipline.
Chapitre 2.
Avant toutes choses, l’apôtre présente à Timothée et à tous les fidèles, la prière. Peut-être que nous manquons à cet égard. Nous oublions peut-être l’entière dépendance du Seigneur lorsqu’Il était ici-bas. Nous devons Lui ressembler.
La prière caractérise la foi dans la dépendance de Dieu. C’est dans cette condition que Dieu se plaît à trouver les Siens. Le Seigneur a été aussi dépendant de son Père.
L’apôtre envisage la prière dans son ensemble. Ces exhortations s’adressent à tous. 1 Thess. 5. 17 : « Priez sans cesse ». On trouve plusieurs mots pour désigner la prière, ici il s’agit de la confiance en s’approchant de Dieu.
Les supplications exigent un exercice plus profond, un désir impérieux, un besoin urgent, précis, que l’on a à cœur. C’est un cœur débordant quant à un besoin pressant (Gen. 32. 26). Le Seigneur nous le demande. Il aime à nous voir le supplier. Héb. 5. 7 : « … le Christ… durant les jours de sa chair, ayant offert avec de grands cris et avec larmes, des prières à celui qui pouvait le sauver de la mort… ».
L’intercession est un exercice concernant les autres. Il nous faut prier avant tout pour tous les hommes. C’est une prière qui monte pour quelqu’un, pour un grand de ce monde aussi. En ce temps Néron était un des grands de ce monde. Il était cruel.
Ici, il s’agit de prier avant toutes choses.
L’apôtre est un modèle de prière : « Priez pour les Assemblées, suppliez, rendez grâces ».
La supplication reflète l’urgence du besoin. Une des conséquences bénies de la croix, c’est que nous pouvons présenter au Seigneur tous nos besoins. Dieu se plaît à répondre aux prières de la foi. Mais lorsque nous avons eu des réponses à nos prières n’oublions pas de rendre grâces !
Après avoir exhorté, l’apôtre parle au V. 2 d’un exemple de motif. La prière jaillit des cœurs dont les intérêts sont du Seigneur, de l’Assemblée, des frères, des sœurs, des malades. On ne peut rien faire sans prier. On est pratiquement conduit à prier de plus en plus.
Dieu veut bénir. Les prières exprimées montreront le désir d’entrer dans les pensées de Dieu. La bénédiction dont Dieu veut nous bénir est toujours en rapport avec la gloire du Seigneur.
Lorsque Pierre était en prison, dans les Actes, les saints étaient en prière – avec peu de foi semble- t-il ! Mais Dieu répond (Act. 12. 5, 15 et 16). Il est bon que nous priions pour tous les hommes, car Dieu veut qu’ils soient tous sauvés. Éz. 18. 23 : « Est-ce que je prends plaisir à la mort du méchant ? dit le Seigneur, l’Éternel ; n’est-ce pas [plutôt] à ce qu’il se détourne de ses voies et qu’il vive ? »
v. 4. La prière entre dans les conseils de Dieu, dans le travail de Dieu en rapport avec tous les hommes. « Que tous les hommes soient sauvés » : Nous voyons là la grandeur de l’amour du Seigneur.
Il y a la prière pour tous les hommes. Nous pouvons et devons le faire – même pour les grands de ce monde, car Dieu incline les rois de la terre comme des ruisseaux d’eau. Si nous prions pour tous les hommes, notre désir sera d’annoncer Jésus aux autres.
Personne ne peut dire : « Ce n’est pas pour moi » ou « Dieu ne m’a pas aimé » (Jean 3.16).
v. 5. Pour devenir Médiateur, le Seigneur a dû devenir un homme. Le Seigneur se tient entre Dieu et nous. Et il n’y a pas d’autre moyen d’être trouvés agréables aux yeux de Dieu.
Le « médiateur » : Gal. 3. 20 : « Or un médiateur n’est pas [médiateur] d’un seul, mais Dieu est un seul » ; Héb. 8. 6 ; 9. 15 ; 12. 24 : « Maintenant [Christ] a obtenu un ministère d’autant plus excellent, qu’il est médiateur d’une meilleure alliance, qui est établie sur de meilleures promesses » ; « (Christ]… est médiateur d’une nouvelle alliance » ; « Jésus, médiateur d’une nouvelle alliance ».
Il s’est donné et offert Lui-même. ; Il s’est abaissé Lui-même. L’étendue de l’œuvre du Seigneur est mise en avant. Le sang de Christ purifie de tout péché. Il S’est offert pour tous et une fois pour toutes.
La rançon a été payée. Dieu était en droit de la demander. Cette rançon a été payée par Christ.
La rançon, c’est le paiement à Dieu ce qui Lui était dû.
Il y a des exhortations d’un bout à l’autre dans cette épître : exhortations concernant la vie individuelle et en Assemblée.
L’exhortation la plus importante pour l’apôtre est la prière, en tout temps, en tout lieu, avant toutes choses. Il dit : Priez sans cesse.
Cela peut être une supplication, un besoin ardent, tel le Seigneur au jardin de Gethsémané.
Ce sont des versets qui devraient mettre fin à toute discussion.
v. 6 : voir Marc 10. 45 : « le fils de l’homme… est… venu pour… donner sa vie en rançon pour plusieurs ».
v. 7 : L’apôtre était prédicateur du témoignage et il était pressé de rendre témoignage de sa foi en Christ.
v. 8 : Il faut que le cœur soit entièrement sous le regard de Dieu. Ce verset nous montre qui doit prier. Le témoignage public ne doit pas être rendu par des femmes chrétiennes, mais par les hommes. Cela ne veut pas dire que les femmes ne peuvent pas prier. Elles peuvent prier en particulier et cela peut avoir des résultats heureux.
Le service de la prière est un exercice particulier d’un croyant, qui dit simplement ce qu’il ressent.
« Élevant des mains saintes ». Gen. 20. 7 : « … il est prophète, et il priera pour toi ». Abraham est qualifié pour prier et intercéder, car c’est un prophète.
Job 42. 8 : « mon serviteur Job priera pour vous ; cat lui, je l’aurai pour agréable ».
Quand nous prions, nous sommes devant Lui et toutes les choses que nous recevons viennent de Lui.
« En tout lieu » : là où la Maison de Dieu est reconnue. On ne prie pas dans l’église ainsi nommée par les hommes et en priant à haute voix.
On peut prier dans le secret de sa chambre. Cela suppose d’avoir des mains saintes et un caractère soumis.
La première demande est celle de Caïn qui demande à Dieu de n’être pas chassé et tué. Dieu lui en donne l’assurance (Gen. 4. 13 à 15).
Jonas priait depuis les entrailles du poisson (Jon. 2. 2).
Esd. 9. 5 : « … mon manteau et ma robe déchirés, je m’agenouillai, et j’étendis mes mains vers l’Éternel, mon Dieu… ».
Il est possible de prier et d’avoir de la colère dans nos cœurs. Cela peut nous arriver. Un homme qui se met en colère est un homme qui n’accepte pas l’état de quelque chose.
Mains saintes : séparation du mal.
Colère : état du cœur.
Il faut invoquer le Seigneur d’un cœur pur.
Les femmes peuvent prier en particulier ou avec leurs enfants, mais non (à voix haute) en tout lieu. Les hommes peuvent et doivent prier en tout lieu.
v. 9 : On peut se demander pourquoi l’on a « de même aussi ».
Il s’agit d’un témoignage extérieur, public.
1 Pier. 3. 1 : « Pareillement, vous, femmes, soyez soumises à vos propres maris, afin que, si même il y en a qui n’obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans [la] parole par la conduite de leurs femmes, ayant observé la pureté de votre conduite dans la crainte ». Le témoignage d’une femme chrétienne peut ramener son mari qui ne marcherait pas suivant les enseignements de la Parole.
v. 10. Ce qui est convenable : les bonnes œuvres.
1 Pier. 3. 4 : Ce qui est d’un grand prix devant Dieu : « l’homme caché du cœur, dans l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu ».
v. 9 : Il faut que leur parure s’accorde avec leur caractère de femmes fidèles aux enseignements du Seigneur. La meilleure parure, c’est d’être parée de bonnes œuvres.
Il y a dans ces passages la profession chrétienne.
Il y a un témoignage passif dans la tenue. Il y a un témoignage actif dans les bonnes œuvres.
v. 11 : « Que la femme apprenne dans le silence, en toute soumission ». Il s’agit de la Maison de Dieu qui est le soutien de la vérité.
Marie de Béthanie écoutait aux pieds du Seigneur ce qu’Il disait. Elle a choisi la bonne part qui ne lui sera point ôtée (Luc 10. 39, 42).
Il faut que la femme apprenne, c’est nécessaire. 1 Cor. 14. 34-35 : Il y a un désir d’apprendre.
Si quelqu’un vient du dehors, la tenue des frères et sœurs peut être pour lui un témoignage muet, plus que nous ne le croyons, si nous suivons les enseignements de la Parole.
Dans la Parole, il a été répondu à des femmes fidèles, elles ont été exaucées (Ex : Anne, la mère de Samuel). Certaines ont beaucoup reçu (la femme samaritaine).
Après la résurrection, le Seigneur Se manifeste à une femme (Jean 20. 11 à 17). Une femme a renversé un vase d’albâtre et a oint les pieds du Seigneur. Et il dit : – En vérité, on racontera ce que cette femme a fait pour moi (Marc 14. 3 à 9).
v. 13 : L’apôtre donne deux raisons pour lesquelles la femme doit rester silencieuse : 1) elle a été formée après Adam ; 2) c’est elle qui a été trompée.
2 Cor. 11. 3 : « le serpent séduisit Ève par sa ruse ». Eve symbolise la faiblesse, car elle s’est laissé tenter par le serpent. C’est elle qui a été contre l’Ennemi. Satan s’est attaqué au point faible.
v. 14 : Cela ne veut pas dire qu’Adam n’a pas péché. La femme n’a pas été une aide pour lui, mais Adam avait l’autorité sur Eve (1 Cor. 11. 8 et 9).
v. 15. « Elles » : Toutes les femmes de la création. Dieu prendra soin d’elle et elle sera sauvée d’une façon toute particulière.
Chapitre 3.
La Parole de Dieu donne des précisions sur la Maison de Dieu et sur ceux qui l’habitent.
L’apôtre va d’abord parler des surveillants et ensuite des conducteurs. Nous ne trouvons ici que des qualités morales.
C’est Dieu qui appelle. C’est Dieu qui qualifie.
Quelqu’un peut être utile dans l’Assemblée. Il ne cherche pas sa propre gloire mais il désire, avec le Seigneur, marcher dans Son chemin.
1 Cor. 14. 1 : « Désirez avec ardeur les dons spirituels ».
v. 1. « Si quelqu’un aspire à la surveillance ». Aspiration : désir ardent de service. v. 1 : On ne reprochera jamais à quelqu’un d’aspirer à la surveillance (C’est différent de Jacq. 3). C’est une bonne œuvre. Quelqu’un qui aspire à la surveillance ne cherche pas ses propres intérêts, mais ceux de Christ.
C’est une chose bonne d’aspirer à la surveillance
v. 1. « … il désire une œuvre bonne ». Pour les femmes, il y avait des bonnes œuvres ; ici pour les hommes, c’est une œuvre bonne.
Les bonnes œuvres sont des œuvres cachées ; une œuvre bonne est une œuvre visible aux yeux des hommes.
Le surveillant doit avoir certains caractères pour pouvoir remplir ce service dans l’Assemblée. Le surveillant aura à faire avec Dieu pour exercer son don personnel.
Un surveillant marche sur les traces du Seigneur.
v. 2 à 7. Ces versets placent devant nous l’importance des services de surveillants dans l’Assemblée. Que nous revêtions ces caractères précieux qui sont détaillés dans ce chapitre !
1 Pier. 2. 25 : « vous étiez errants comme des brebis, mais maintenant vous êtes retournés au berger et au surveillant de vos âmes ». Nous devons désirer marcher, nous aussi, sur les traces du Seigneur Lui-même.
Act. 20. 28 à 31 : les exhortations aux anciens d’Éphèse : « Prenez garde… veillez… ». Dans ce service, il faut :
– Veiller sur soi-même.
– Veiller sur le troupeau.
C’est l’Esprit Saint qui établit, et non le surveillant.
1 Cor. 4. 1 à 5 : les « administrateurs » (ou : intendants) doivent être des hommes fidèles, ayant une bonne conscience et ne portant pas de jugement.
L’ancien est reconnaissable par son témoignage extérieur. Il est caractérisé par sa maturité spirituelle, sa connaissance (1 Tim. 4. 12).
Tite 1. 5 : « que… dans chaque ville, tu établisses des anciens ». Il n’y a plus d’autorité apostolique pour revêtir les anciens. Le Saint Esprit est là pour prendre de ce qui est à Christ et nous le communiquer à la gloire de Dieu.
On ne doit pas suspecter les anciens.
On dit volontiers que nous avons des conducteurs et non des anciens. Les conducteurs doivent revêtir les caractères d’anciens.
L’ancien est celui qui, sous le regard du Seigneur, se sent responsable de l’Assemblée.
Un ancien ne peut être un nouveau converti. Il doit avoir une certaine maturité. Mais un frère âgé n’est pas forcément un ancien (ch. 5. 1). Hélas ! Il ne revêt pas toujours les caractères de Christ.
Nous sommes peut être très pressés, mais Dieu ne compte pas comme nous ; Il prend son temps. Samuel a été formé 20 ans.
Gal. 1. 16 et 17 : « Dieu… m’a mis à part dès le ventre de ma mère et… m’a appelé par grâce… ». L’apôtre a été préparé pour ce service Il a été formé à l’écart, dans la présence du Seigneur, loin des disciples et apôtres. Il a été formé à l’école de Dieu et non à une école théologique.
L’apôtre avait une qualification d’ancien et encore plus.
Ce n’est pas parce qu’un frère parle dans une Assemblée qu’il est forcément un ancien. Un homme qui ne parle pas peut être un ancien, un pilier dans l’Assemblée.
Prendre soin de l’Assemblée de Dieu résume tout. Celui qui s’occupe de tous les membres du troupeau est un pasteur.
v. 1 à 8 : Enseignements relatifs au service.
v. 2. Irrépréhensible moralement. C’est différent de Col. 1. 22 : devant Christ. Ici, c’est devant les hommes.
« Mari d’une seule femme ». Au v. 12, la même qualité est requise des serviteurs.
v. 3. Non querelleur : voir le mauvais exemple de Diotrèphe (3 Jean 9 et 10).
Juste après : irrépréhensible, il y a mari d’une seule femme. Du temps de l’apôtre des croyants, avant leur conversion, avaient pris une ou plusieurs femmes. Ils étaient polygames. Ils ne pouvaient être surveillants. Le surveillant ne devait pas avoir plusieurs femmes, mais il leur était recommandé d’avoir une femme et une famille. Il pouvait être surveillant, car dans les joies et les peines du ménage, il avait à veiller pour que ses enfants marchent dans la crainte du Seigneur. Un célibataire a du mal à être surveillant (v. 5).
Un serviteur représente la dignité de son maître dans son service. Il faut qu’il n’y ait ni légèreté, ni parole folle. Il faut être sérieux. Il manifeste la vérité et ce qui est en lui.
v. 4. C’est différent de l’esprit du monde. C’est une incompatibilité.
v. 8. Garder le mystère de la foi : rechercher dans la vérité les choses profondes de Dieu et se laisser conduire par elles. C’est ce qui gardera du « naufrage de la foi » (1. 20).
« Non doubles en parole » : pas de mensonge.
Remplaçons la médisance par l’estime.
Le Seigneur a dit : Bénissez ceux qui vous maudissent (Mat. 5. 44).
v. 12. Nul ne peut s’arroger le titre de serviteur. Il faut qu’il soit choisi, envoyé. Il doit être formé dans la communion du Seigneur à l’écart (Paul, Moïse), dans la communion intime avec son Sauveur.
Nous avons, dans ce chapitre, les charges locales dans une Assemblée. C’est le Seigneur qui les confie à un serviteur dans une Assemblée particulière.
Les dons se trouvent en 1 Cor. 12 ; Rom. 12 ; Éph. 4. Ils sont pour l’ensemble du Corps.
v. 4, 8 et 11 : Gravité. Ne confondons pas avec tristesse. Ne pensons pas que si l’on est triste, on est pieux.
Les plaisanteries n’ont pas leur place chez un croyant. Nous ne devons pas avoir des paroles oiseuses, inutiles.
Éph. 5. 4 : « … ni parole folle ou plaisanterie, lesquelles ne sont pas bienséantes ».
La gravité est liée dans un certain sens à la sobriété.
Il y a un certain nombre de choses qui sont requises pour qu’il y ait une certaine gravité.
v. 8. Être « double en paroles », c’est falsifier la vérité.
Il faut qu’il y ait du désintéressement chez les serviteurs.
v. 9 : Le mystère de la foi est connu de la famille, de ceux qui sont en communion constante avec Lui, se tenant à Ses pieds et L’écoutant parler.
v. 10. « Mis à l’épreuve » : il faut que ceux-ci soient mis à l’épreuve, qu’ils fassent leur preuve aux jours de danger ou d’épreuve. Le serviteur doit être mis à l’épreuve pour être irrépréhensible. C’est l’épreuve qui fait la preuve.
Un métal est mis sous l’épreuve du feu et il est manifesté bon ou mauvais.
Dans ce mot, « irréprochable », tout est compris.
v. 11. Il ne s’agit pas seulement des épouses de surveillants.
Il est insisté sur la fidélité dans cette épître. Il faut que les femmes soient fidèles.
Un serviteur fidèle garde ce qui lui a été confié.
Pour les femmes, il y a des choses positives et négatives.
1 Pier. 3. 11 : « Celui qui veut voir d’heureux jours… qu’il se détourne du mal et qu’il fasse le bien ; qu’il recherche la paix et la poursuive ». Nous avons des choses négatives à éviter.
La gravité est incompatible avec la médisance.
v. 11 : Ce verset présente des caractères des frères et des sœurs dans l’Assemblée.
Les femmes : non médisantes. Ces épîtres pratiques le mentionnent souvent. Nous avons à être attentifs à cela (ch. 5. 13 – Tite 2. 3 à 5). La médisance est un mal désordonné que peut produire notre langue. Notre langue est un feu (Jacq. 3. 5 à 10).
Ce n’est pas parce qu’une chose que l’on dit est vraie que ce n’est pas une médisance.
v. 12 et 13 : Les serviteurs. Ils sont utiles, mais il n’est pas insisté autant qu’aux V. 8 et 9 où il est dit : « Il faut que… ».
Ce qui est dit pour les conducteurs est repris pour les serviteurs. Il faut que le témoignage soit rendu dans le milieu familial.
v. 13. Actes 6. 3 à 5 : « Étienne, homme plein de foi et de l’Esprit Saint » : Il avait acquis un bon degré.
Jac. 1. 12 : « … manifesté fidèle par l’épreuve ». Étienne avait un bon témoignage. Il a été éprouvé et il a été fidèle à son Maître.
Ceux qui ont commencé à servir tout simplement, acquerront un bon degré. Le Seigneur les formera et les élèvera à un niveau plus haut et ils seront utiles. Le Seigneur nous donne un bon degré et une bonne hardiesse. Ceux qui auront bien servi auront acquis ce bon degré pour eux-mêmes.
Il ne faut pas mépriser la place que le Seigneur nous donne. Il nous donnera une place plus haute. Tu as été fidèle en peu de choses, je t’établirai sur beaucoup.
La hardiesse est un des caractères de la foi. Cela est mentionné souvent dans les Actes : ils parlaient hardiment, appuyés sur le Seigneur.
Act. 3. 6, 7, 12 à 14 : Pierre manifeste une grande hardiesse en face du peuple, foi qui a permis la guérison de l’aveugle. Puissance en face de ce peuple qui voulait étouffer la vérité.
Phil. 2. 20 à 23 : « tous cherchent leurs propres intérêts, non pas ceux de Jésus Christ » : Quelle tristesse pour l’apôtre ! « [Timothée] a été connu à l’épreuve… il a servi avec moi dans l’évangile comme un enfant [sert] son père » : Il y a eu un temps où Timothée a suivi l’apôtre. Élisée versait de l’eau sur les mains d’Élie pendant 6 ans (2 Rois 3. 11). Quel rafraîchissement pour Élie ! Timothée faisait aussi cela. Quel précieux privilège !
Guéhazi a été connu à l’épreuve d’une triste manière (2 Rois 5. 20 à 27).
Ex. 33. 11 : « Josué, fils de Nun, jeune homme, ne sortait pas de l’intérieur de la tente ». Ce jeune homme était attaché au service qui était le sien. Josué 1. 6 et 7 : Josué a acquis un bon degré. Il a été un serviteur utile pour le peuple de Dieu.
v. 14 à 16 : Il est parlé de l’Assemblée de Dieu. C’est le sommet de l’épître : Christ, ce qu’Il est, ce qu’Il a été pour Dieu, vérités sur l’Assemblée.
Quand les vertus chrétiennes se manifestent chez un croyant, une croyante, elles sont à la gloire de Dieu.
1 Thess. 1. 6 à 8 : le bon témoignage des Thessaloniciens. Il y avait chez eux un débordement de vie selon Dieu.
Phil. 3. 2 : « Prenez garde à la concision ; car nous sommes la circoncision, nous qui rendons culte par l’Esprit de Dieu ».
Concision : coupure légère, interrompue ; circoncision : coupure tout autour. Le croyant a à être coupé tout autour. La circoncision du cœur : la chair se révolte.
v. 14. L’apôtre réalisait le service qui était le sien : dépendance. Le serviteur ne doit pas avoir de volonté propre.
Timothée était chargé d’une mission très sérieuse. Il n’est pas dit : comment te conduire, mais « comment il faut se conduire » d’une façon correcte.
L’apôtre se nomme souvent esclave, et moins souvent serviteur.
Il y avait des esclaves heureux sous la tutelle de leur maître.
Un esclave pouvait être mis à mort purement et simplement par son maître. Un serviteur a plus de liberté.
Le surveillant et le serviteur ont des charges locales.
Un pasteur et un ancien ont la même mission.
S’il s’agit d’une Assemblée locale, le rôle d’ancien est irremplaçable.
Le pasteur annonce la Parole partout où il va. Le passage d’un frère dans une Assemblée peut être extrêmement béni.
Le Seigneur n’est jamais en reste avec celui qui L’aime, qui Le sert dans l’humilité qui convient.
v. 14. L’apôtre était en Macédoine. Il a été retardé, et grâce à ce retard il écrit cette épître.
Il fallait que Timothée remplisse une charge de responsabilité. Il avait une charge difficile. Cette épître a dû faire du bien à Timothée. Il a dû la relire plusieurs fois et même la faire lire à d’autres. Cette épître est écrite pour les Éphésiens.
v. 15. Il faut savoir comment se conduire dans la Maison de Dieu qui est l’Assemblée, les saints, qu’ils soient réunis ou non.
Comment on est dans l’Assemblée, c’est très bien mais il faut avoir la crainte du Seigneur.
Il y a une Maison de Dieu sur la terre. On ne s’y conduit pas comme on le fait chez soi. Une maison porte le caractère de celui qui en est le chef.
Nous sommes de nos jours au temps de la seconde épître à Timothée, au temps de « la grande maison » (2 Tim. 2. 20).
La Maison de Dieu n’a cependant pas changé. L’ordre doit être conservé dans cette Maison. Elle appartient à Dieu.
C’est une « colonne » : elle peut être considérée comme le pied de lampe, bien en évidence de loin car elle est imposante. Elle se voit de loin, elle orne. Est-ce que l’Assemblée porte ce caractère-là ?
La colonne met en valeur ce qu’elle soutient. La colonne doit être comprise en tant que soutien de la vérité.
Apoc. 3. 12 : « Celui qui vaincra, je le ferai une colonne dans le temple de mon Dieu ».
Il y a le témoignage intérieur et extérieur ici.
L’Assemblée n’est pas chargée d’enseigner. C’est différent du ch. 3. 2, où il s’agit du surveillant dans l’assemblée.
Elle doit maintenir la vérité d’une façon ferme, inébranlable. C’est la colonne et le soutien de la vérité. C’est son rôle.
1 Cor. 3. 9 à 11 : comment nous « édifions » sur le « fondement », qui est Jésus Christ.
Nous sommes des pierres vivantes unies ensemble pour former la Maison de Dieu (1 Pier. 2. 5).
Christ est la vérité, la Parole est la vérité, mais pas l’Assemblée. Elle doit garder la vérité.
Il n’est pas dit : elle sera, mais : « elle est ». Elle est l’Assemblée du Dieu vivant aussi longtemps qu’elle garde ses caractères.
Ces exhortations sont individuelles et s’adressent aussi à tous les croyants. Il n’y a pas de règlement pour cela.
Éph. 4. 1 : « Marchez d’une manière digne de l’appel dont vous avez été appelés ».
Dieu n’abaisse jamais le niveau, Dieu ne change pas (1 Sam. 6).
On fait partie de cette Maison de Dieu à partir de la conversion et au moment où l’on a été scellé du Saint Esprit.
Quand on vient à la Table du Seigneur, c’est un témoignage public. On ne peut pas faire cela parce que d’autres l’ont fait. C’est personnel. Si le Seigneur nous dit de le faire, alors il faut le faire.
v. 15 : le soutien de la vérité. Ce n’est pas une partie de la vérité mais toute la vérité.
La vérité n’est pas un ensemble de choses. Elle est liée à la conscience, à la conduite, au cœur.
Ces exhortations sont individuelles et s’adressent aussi à tous les croyants. Il n’y a pas de règlement pour cela
L’Assemblée est l’habitation de Dieu par l’Esprit. « L’Esprit de vérité vous introduira dans tout le témoignage vis-à-vis du monde » a dit le Seigneur.
Il faut se conduire, comme dans la Maison de Dieu, tous les jours de la semaine.
Colonne : pensée de la force et de la beauté (mise en valeur).
Tite 2. 10 : « qu’ils ornent en toutes choses l’enseignement qui est de notre Dieu sauveur ».
v. 15. La Maison de Dieu, une habitation de Dieu par l’Esprit. Cette Maison est l’Assemblée du Dieu vivant constituée de pierres vivantes.
Même si, aux yeux de tous, elle n’est pas ce qu’elle devrait être, elle est l’Assemblée du Dieu vivant aussi longtemps que le témoignage sera maintenu sur la terre, même dans la faiblesse.
v. 16. Mystère de la piété : confié à la piété, qui est la manifestation d’un état intérieur, une relation de crainte et foi avec Dieu.
La piété est différente de la spiritualité. La spiritualité est l’énergie spirituelle qui nous fait entrer dans les voies de Dieu. L’homme pieux fait entrer Dieu dans sa vie. Actes 10 : Corneille était un homme pieux.
La piété, c’est aimer Dieu
Personne n’a eu le degré de piété du Seigneur (Ps. 16. 8).
Dieu peut révéler des choses extrêmement précieuses. Nous ne pouvons pénétrer les choses éternelles.
Il a plu à Dieu de nous révéler un certain nombre de mystères.
Éph. 3. 8 et 9 : « À moi… cette grâce a été donnée… de mettre en lumière devant tous quel est l’administration du mystère caché dès les siècles en Dieu qui a créé toutes choses ».
Apoc. 10. 7 : « Quand (le 7ème ange) sera sur le point de sonner de la trompette, le mystère de Dieu aussi sera terminé, comme il en a annoncé la bonne nouvelle à ses serviteurs les prophètes ». C’est le dernier mystère. Il est grand. Il concerne le Seigneur Jésus Lui-même.
Personne ne connaît le Fils si ce n’est Dieu le Père Lui-même (Mat. 11. 27).
Col. 2. 2 et 3 : le « mystère de Dieu dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance ».
Il y a le mystère du retour du Seigneur, de l’Assemblée. Mystère de la piété : caractère moral.
Certains mystères sont portés à la connaissance du croyant. Éph. 6. 19 : « … qu’il me soit donné de de parler à bouche ouverte pour donne à connaître le mystère de l’évangile ».
Certaines choses ont été dévoilées, d’autres demeurent cachées. Dieu nous donne à connaître des choses qui saisissent nos cœurs.
Par la foi certaines choses s’éclairent (la création : Héb. 11. 3).
Le mystère de la volonté de Dieu : Éph. 1. 9 : mystère révélé partiellement dans la mesure de notre état spirituel. Le mystère de l’Église, épouse de Christ, et le mystère de la piété sont grands.
Un mystère, c’est un secret de famille, connu par la famille de Dieu. Il est connu de tous ceux qui vivent par la foi. Ils sont dans ce secret. Il reste insoupçonné à l’homme naturel.
Mystère : fait authentique. C’est différent de mythe.
Le corps mystique existe, il est réel.
Mystère : ne pas regarder dans l’arche (2 Sam. 6).
La Personne centrale de ces mystères c’est le Seigneur
La Personne centrale de ces mystères c’est le Seigneur.
v. 15 : L’assemblée est sur la terre pour veiller à la vérité, la soutenir, la maintenir, dans laquelle le monde spirituel pourrait voir la piété des croyants.
v. 16 : C’est selon la piété que l’on découvre les mystères. Ils sont en Christ.
v. 16 : Dieu est comme un homme, manifesté en chair.
Rom. 1. 1 et 3 : « … son Fils [de Dieu] (né de la semence de David, selon la chair… Jésus Christ, notre Seigneur ».
Le Seigneur est né de femme, né sous la loi. Il a vécu dans la pauvreté afin que nous soyons enrichis.
És. 52. 14 et 15 ; És. 53. 2 : « … son visage était défait plus que celui d’aucun homme, et sa forme, plus que celle d’aucun fils d’homme » ; « Il n’a ni forme, ni éclat ; quand nous le voyons, il n’y a pas d’apparence en lui pour nous le faire désirer ».
Ps. 45. 2 : « Tu es plus beau que les fils des hommes » C’est une beauté qui se voit par la foi.
Gal. 4. 4 : « Quand l’accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils né de femme, né sous la loi ».
Dieu S’est mis à la dimension de l’homme.
Jean 1. 14 : « Et la Parole devint chair et habita au milieu de nous » : c’est l’incarnation.
Le Seigneur est le resplendissement de la gloire de Dieu. Il est l’image du Dieu vivant, l’empreinte de sa substance, Il a son volume, en Lui toute la plénitude s’est plu à habiter : Col. 1. 19 et 20 ; 2. 9 : « en lui [l’homme Christ Jésus] toute la plénitude de la déité s’est plu à habiter » ; « en lui, habite toute la plénitude de la déité corporellement ».
Luc 1. 23 : « Voici, la vierge sera enceinte et enfantera un fils, et on appellera son nom Emmanuel » : Dieu avec nous.
Jean 8. 58. En butte aux pharisiens, le Seigneur dit : « Avant qu’Abraham fut je suis ».
Jean 14. 9. Le Seigneur a dit : « Celui qui m’a vu a vu le Père ».
2 Thess. 2. 16 : « Notre seigneur Jésus Christ lui-même, et notre Dieu et Père, qui nous a aimés… ». Qui nous a aimé et non qui nous ont aimés.
Héb. 2. 14 : « Puis donc que les enfants ont participé au sang et à la chair, lui aussi semblablement y a participé… » : Il a volontairement pris une part à la nature humaine.
v. 16. Voir Dieu : Quand Dieu s’est manifesté en chair, les anges l’ont vu, et pas avant.
Mat. 18. 10 : « … je vous dit que dans les cieux, leurs anges [de ces petits] voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux ».
Dieu voulait nous dire quelque chose, Il nous a parlé en Christ (Héb. 1. 2).
La résurrection du Seigneur a été attribuée à Dieu. Il a été vivifié en esprit (1 Pier. 3. 18).
Rom. 1. 4 : « … son Fils [de Dieu] a été déterminé Fils de Dieu en puissance, selon l’Esprit de sainteté, par la résurrection des morts ».
Jean 1. 33 et 34 : « celui sur lequel tu verras l’Esprit descendre et demeurer sur lui… Moi, j’ai rendu témoignage que celui-ci est le Fils de Dieu ». Le témoignage de Jean.
Chapitre 5.
Manière de se conduire dans la Maison de Dieu, dans le sentiment de la présence de Dieu (v. 17 à 21).
v. 17. Anciens qui sont irrépréhensibles (voir ch. 3).
v. 20. Ministère public et action au point de vue moral. Ex : Paul reprenant l’apôtre Pierre dans l’épître aux Galates (Gal. 2. 11…).
v. 21. Adjurer : parole très solennelle. Parole d’adjuration dans l’Ancien Testament (Lév. 5).
Éph. 3. 10 : « … afin que la sagesse si diverse de Dieu soit maintenant donnée à connaître aux principautés et aux autorités dans les lieux célestes, par l’assemblée ». Responsabilité de l’Assemblée devant les hommes et les anges.
v. 22 à 25 : Conduite dans l’Assemblée. Même pensée que dans le paragraphe précédent.
v. 22 : Notion de prudence spirituelle sans partialité pour des choses malheureuses – et aussi bénies, en ce qui concerne nos associations qui ne doivent pas être faites à la légère.
Le sacrificateur devait poser sa main sur la victime : identification avec elle (Lév. 1. 4 ; 3. 2…). Ici c’est un signe de communion. Timothée devait être prudent à cet égard.
L’imposition des mains est un don de puissance du temps de Timothée et de l’apôtre Paul.
2 Tim. 1. 6. : « Je te rappelle de ranimer le don de grâce qui est en toi par l’imposition de mes mains ».
On n’a pas ce don et on se demande si on doit le rechercher.
L’imposition des mains ne correspond pas à quelque chose de précis. Il s’agit ici d’une communion, d’une identification avec quelqu’un.
Si l’on impose les mains trop précipitamment, on peut commettre une faute.
L’imposition des mains est dans les mains de ceux qui ont reçu une qualification spéciale, tels que les apôtres, d’une part qualification morale et spirituelle, d’autre part de se laisser enseigner par d’autres personnes plus qualifiées ou par la Parole
1 Tim. 1. 18 et 4. 14 : ordonnance confiée à Timothée selon les prophéties faites à son égard et don de grâce donné par prophétie. Timothée avait une grande grâce d’avoir les prophéties.
Act. 6. 6 : Les 12 apôtres scellent cette fonction qui avait été donnée à Étienne et d’autres frères.
Concernant l’Assemblée, il n’y a pas lieu de parler, d’agir rapidement. La sagesse d’En haut est pure, modérée, il y a de la mesure.
Cette prudence est par rapport aux autres (v. 19) et par rapport à soi-même (v. 22)
2 Rois 10. 15 et 16 : Jonadab ne s’est pas honoré en donnant la main d’association à Jéhu qui s’est réjoui de l’avoir auprès de lui.
Nous devons agir avec toute prudence, avec toute sagesse dans l’Assemblée.
Il semble que le verset 22 fait suite au verset 24.
1 Sam. 15. 26 à 28 : Samuel ne voulait pas participer au péché de Saül, il ne voulait pas s’en aller avec lui.
Notion de puissance dans les disciples.
Actes 8. 14 à 19.
Le verset 22 est lié au verset 20.
L’ancien qui pèche peut en entraîner plusieurs à sa suite.
2 Jean 10 : avertissement quant au mal doctrinal. Voilà un enseignement où l’on participe au péché. Nous avons besoin de beaucoup de prudence, de nous attendre au Seigneur.
v. 24. Péchés « manifestes d’avance » : péchés publics.
Ceux d’autres hommes suivent de près : péchés dans le secret du cœur. Dieu les connaît et l’homme en rendra compte au tribunal de Christ où les péchés de chacun seront rendus manifestes.
Celui qui est dans un mauvais état aura des œuvres mauvaises. C’est quelque chose de continu. On ne peut passer d’un mauvais état à un bon état.
2 Cor. 7. 1. Se garder pur : persister dans ce chemin de sainteté pratique.
Il nous faut demander au Seigneur d’être sobres, d’avoir un équilibre.
Luc 21. 34 : « Prenez garde à vous-mêmes, de cœur que vos cœurs ne soient appesantis par la gourmandise et l’ivrognerie, et par les soucis de la vie ». Discipline afin d’être gardés contre les tendances naturelles de notre cœur.
v. 23. Parenthèse concernant la sollicitude de l’apôtre quant à « son enfant » Timothée. L’apôtre donne un conseil de caractère thérapeutique. Nous avons à respecter notre corps. Il ne nous appartient pas. Nous appartenons à Dieu.
L’apôtre parle affectueusement à Timothée, avec amour, dans des questions matérielles. Il le laisse aux soins du Seigneur.
2 Cor. 12. 7 à 9 : « Ma grâce te suffit… ».
Chapitre 6.
Nous ne sommes pas concernés directement puisque nous ne sommes plus esclaves.
1 Pier. 2. 18 et 19 présente le cas extrême de domestiques soumis à de méchants maîtres.
Phil. 2. 6 à 8 : l’abaissement du Christ, qui « s’est anéanti lui-même et a pris la forme d’esclave ».
v. 2. Dieu ne change pas les relations entre les maîtres et leurs serviteurs.
Il ne faut pas attendre d’un maître croyant une faveur, mais rendre un bon et prompt service.
L’apôtre sait qu’il n’est pas bon de laisser un enseignement. Il dénonce ceux qui pourraient amener un autre enseignement, une autre doctrine.
1 Cor. 7. 20 à 22 : chacun a été appelé dans la condition qui était la sienne : « si tu as été appelé étant esclave, ne t’en met pas en peine ; toutefois, si tu peux devenir libre, uses-en plutôt : car l’esclave qui est appelé dans le Seigneur est l’affranchi du Seigneur ». Appelé de la position où il était, de la position de mort, il est affranchi du péché, de Satan ; il est dans cette heureuse liberté des enfants de Dieu.
Nous étions tous esclaves du péché et nous en avons été délivrés, maintenant que nous sommes chrétiens.
Il peut s’agir de hiérarchie, l’ouvrier doit respecter son patron malgré son caractère.
Éph. 6. 5 à 8 : esclaves des hommes, mais plutôt « esclaves de Christ », obéissant à leurs maîtres comme obéissant à Christ, « servant joyeusement, comme asservis au Seigneur et non pas aux hommes, sachant que chacun, soit esclave, soit homme libre, quelque bien qu’il fasse, le recevra du Seigneur ».
Phil. 1. 8 à 18. Servir, non avec crainte, mais avec reconnaissance envers son maître.
Les relations anciennes ne sont pas rompues pour autant, mais elles sont toutes changées. Le Seigneur est devant Onésime (épître à Philémon). Onésime est devenu un esclave soumis, cherchant à plaire à son maître, joyeusement. Il voit le Seigneur à travers son maître. Onésime sera heureux de servir son maître qui l’appellera frère.
Presque toutes les exhortations sont accompagnées d’explications. Pour les esclaves il y a une argumentation positive (Éph. 6. 5 à 8, Col. 3. 22) et une argumentation négative (ici).
Un esclave chrétien qui ne reste pas à sa place blasphème la doctrine (Tite 2. 5).
Phil. 2. 15 et 16 : « … que vous soyez sans reproche et purs, des enfants de Dieu irréprochables… vous reluisez comme des luminaires dans le monde… ».
Reluire : lumière réfléchie de Christ, reflétant la lumière qui est de Christ.
Il ne faut pas qu’une exhortation soit un sujet de contrainte, mais bien que ce soit le cœur qui aime le Seigneur et veut garder ses commandements.
C’est bien normal pour un esclave de trouver la vie amère et il doit estimer son maître.
Estimer : Héb. 11. 25 et 26 : Moïse, « estimant l’opprobre du Christ un plus grand trésor que les richesses de l’Égypte ».
L’esclave voit son maître suivant le sicle du sanctuaire.
2 Rois 5. 2 et 3 : la petite fille au service de la femme de Naaman. Elle aurait pu concevoir de l’amertume à l’égard de ceux qui l’avaient arrachée à l’affection de ses parents.
Col. 4. 1 : une exhortation pour les maîtres.
Gal. 3. 26 à 28 : « … il n’y a ni esclave, ni homme libre… car vous tous, vous êtes un dans le Christ Jésus ». Nous sommes un dans le Christ Jésus.
On pense que, quand on a un maître chrétien, on peut lui être moins fidèle, ou un maître pensera que, comme son esclave est chrétien, il peut manquer d’égards à son sujet.
Un bon et prompt service est un service sans négligence, immédiat, avec soin.
On peut le faire pour s’en débarrasser, le laisser traîner, le faire vite et d’une façon inefficace.
ch. 4. 15 ; ch. 5. 25 : « Sois-y tout entier ».
C’est dans les petites choses que Dieu veut que nous Le glorifiions.
1 Pier. 2. 21. Exhortation adressée aux esclaves : afin que vous suiviez ses traces.
Zach. 13. 5 : par l’esprit prophétique, le Seigneur dit : « l’homme m’a acquis comme esclave dès ma jeunesse ».
« Enflé d’orgueil » : fumée qui s’élève, qui fait fermer les yeux.
v. 3. Au travers de cela la Parole nous parle de ce qui est intérieur, l’orgueil, l’envie, les mauvais soupçons, la cupidité. Aussi l’apôtre dit : Évite cela. 2 Tim. 2. 16 : « évite les discours vains et profanes… »
v. 4. Abondance de paroles où la transgression ne manque pas (voir Prov. 10. 19).
« Enflé d’orgueil » : fumée qui s’élève, qui fait fermer les yeux.
v. 5 et 6 : Le gain n’est pas le même :
– Gain des choses matérielles.
– Gain lorsqu’on s’approche des richesses insondables de Dieu.
Phil. 1. 21 ; 3. 7 : « mourir [est] un gain » ; « les choses qui pour moi étaient un gain, je les ai regardées, à cause du Christ, comme une perte ».
Mat. 23. 25 : Le Seigneur dénonce les pharisiens comme étant pleins de rapines.
Tite 1. 11 : dénonce ceux qui enseignent « ce qui ne convient pas pour un gain honteux ».
2 Pier. 1. 2 : un gain : « Que la grâce et la paix vous soient multipliées dans la connaissance de Dieu et de Jésus Christ notre Seigneur ».
Ces choses seront manifestées au cours de la profession chrétienne.
A la piété se joint le contentement.
Nous sommes prompts à être mécontents de ce que nous avons. Nous devons demander au Seigneur d’être contents de ce que nous avons. Ne pas être content de ce que l’on a serait faire un reproche à Dieu. 2 Cor. 12. 9 : « Ma grâce te suffit ».
C’est la piété qui est un grand gain, l’exercice constant entre Dieu et nous.
On peut trouver de la piété dans des personnes très simples.
Phil. 4. 11 : Paul écrit : « Moi, j’ai appris à être content en moi-même dans les circonstances où je me trouve ».
v. 7. Voilà une parole que nous ne nous rappelons pas assez. Nous nous en rendons compte après le départ d’un bien aimé.
De quoi se couvrir : le vêtement et le toit.
2 Rois 5. 20 et 26 : « Est-ce le temps de prendre des vêtements, et de prendre de l’argent… ».
Héb. 13. 5 et 6.
2 Rois 4. 13 : « J’habite au milieu de mon peuple ». Une femme d’un fils des prophètes. Elle est contente. Elle estimait que ce que Dieu lui donnait devait lui suffire. Elle ne demande rien à Élisée.
Nous avons un Dieu d’amour, un Dieu puissant. Il fait toutes choses bien.
Que Dieu nous accorde la grâce de nous juger devant le Seigneur. Si nous laissons de mauvais sentiments nous envahir, nous n’aurons plus de piété. Non seulement la vie personnelle mais aussi celle de toute l’Assemblée. Il y a des envies, des querelles. Pourquoi moi et pas lui ? Il y a impossibilité absolue de vouloir devenir riche et en même temps, de servir le Seigneur.
Job 1. 21 et 22 : « … L’Éternel a donné, et l’Éternel a pris ; que le nom de l’Éternel soit béni ».
Ps. 49. 16 à 17 : « Ne crains pas quand un homme s’enrichit, quand la gloire de sa maison s’accroit ; car lorsqu’il mourra, il n’emportera rien ; sa gloire ne descendra pas après lui ».
Éccl. 5. 15 et 16 : « Comme il est sorti du ventre de sa mère, il s’en retournera nu, s’en allant comme il est venu, et de son travail il n’emportera rien qu’il puisse prendre dans sa main. Et cela aussi est un mal douloureux, que, tout comme il est venu, ainsi il s’en va ; et quel profit a-t-il d’avoir travaillé pour le vent ? ».
Le v. 9 est différent du v. 17 :
– Ceux qui veulent devenir riches : but de la vie, on veut obtenir les biens de la terre.
– Ceux qui sont riches, qui possèdent des richesses terrestres.
Être contents, c’est recevoir et nous contenter de ce qui nous est donné.
Mat. 6. 24 : « Nul ne peut servir deux maîtres… vous ne pouvez servir Dieu et Mammon (les richesses) ». Les hommes veulent tout sacrifier pour devenir riches. Ils sont esclaves de Satan. Ce désir insensé ne peut manquer de faire tomber l’homme.
C’est une des causes profondes de racines de toutes sortes de maux.
Jean 13. 27 à 30. Satan avait depuis longtemps préparé sa demeure en Judas par l’amour de l’argent, et il n’a pas pu reculer.
La foi est ici l’ensemble des enseignements que la foi retient, confiance en Dieu. ch. 1. 19 : « Gardant la foi » : ensemble des doctrines. La foi est comme un canal où la grâce va couler, côté de l’homme.
ch. 5. 8 : « renier la foi » ; ch. 6. 9 et 21 : « s’écarter de la foi ».
v. 11 et 12 : Vie pratique.
v. 11 : « Mais toi… » : 2 Tim. 3. 10, 14. Chaque fois que l’apôtre dit : Mais toi, nous avons à nous l’appliquer à nous-mêmes. C’est une responsabilité individuelle. Nous réalisons peu l’appellation de saint homme de Dieu.
Être un « Homme de Dieu » est le plus grand trésor qui puisse exister. Timothée est appelé homme de Dieu (2 Tim. 3. 17). Élie était un homme de Dieu, l’apôtre aussi, il était en communion constante avec le Seigneur.
Il y a des choses que nous avons à poursuivre et qui ont tendance à nous échapper. 2 Tim. 2. 22 : « poursuis la justice, la foi, l’amour, la paix… ».
Fuir les choses dont il a été fait mention aux versets précédents ; poursuivre les choses qui sont spirituelles (comme l’apôtre : je tends). C’est la justice pratique.
Relations permanentes avec Dieu notre Père : poursuivre la justice.
Fuis est placé avant poursuis. Il faut fuir, car on a conscience de sa faiblesse.
1 Cor. 6. 18 ; 1 Cor. 10. 14 : « fuyez la fornication » ; « fuyez l’idolâtrie ».
Le courage moral, c’est de fuir. Il y aura des moments où nous aurons à résister. Il y a des choses à abandonner en fixant les yeux sur Christ. Nos cœurs ont besoin d’un objet. Si c’est Christ, le monde perdra tout son attrait.
v. 12. Le « combat de la foi » : combat d’abord interne, en nous-même, entre la chair et l’Esprit. Combat nécessaire dont nous devrions être victorieux : par-dessus tout, combat qui nous fait entrer dans le pays de la promesse comme Josué, combat du crucifié, combat qui ne doit pas s’éterniser et rester toute notre vie.
« Saisis la vie éternelle pour laquelle tu as été appelé » : Appel de Dieu, céleste, Dieu qui nous appelle à Sa propre gloire.
« La belle confession devant beaucoup de témoins » : il y a une différence entre notre foi et notre témoignage de foi. Faire confession, c’est dire ce qui est dans le cœur. Rom. 10. 10 : « du cœur on croit à justice, et de sa bouche on fait confession à salut ».
Mat. 26. 64 : Jésus manifeste ce qui est, et aussi ce qui sera.
Les paroles de Paul en Act. 26. 2 à 23 et auxquelles Festus fait allusion au v. 24, recevant une réponse de l’apôtre dans les v. 25 à 29, ne sont pas une confession, mais une apologie – la défense de Paul.
Si Timothée est exhorté, nous le sommes tous.
Act. 9. 15 : « Cet homme m’est un vase d’élection pour porter mon nom devant les nations et les rois et les fils d’Israël ». Dieu avait appelé l’apôtre à un service particulier, mais nous devons tous réaliser ce verset.
v. 13. « Devant Dieu » : Solennité avec laquelle l’apôtre s’adresse à Timothée. A partir du ch. 4, l’apôtre parle avec ordre et ici c’est plus fort : « je t’ordonne ».
L’apôtre aimait Timothée mais il lui parle avec solennité.
On est toujours dans l’Assemblée de Dieu.
Ce n’est pas une simple fantaisie, un abus. C’est devant Dieu.
« Devant Ponce Pilate » : Jean 18. 36 : Jésus répondit à Pilate : « Tu le dis que moi je suis roi. Moi, je suis né pour ceci, et c’est pour ceci que je suis venu dans le monde, afin de rendre témoignage à la vérité ».
v. 13 : Le Seigneur a choisi le chemin de l’obéissance, chemin qui allait Le conduire à la croix.
Confession devant une autorité qui avait le pouvoir de libérer ou de faire mettre à mort (Jean 19. 10 et 11).
Ce que le Seigneur disait était totalement la vérité.
v. 14. Garder : Mot qui revient constamment. « Que tu gardes ce commandement » : ce sont les v. 11 et 12.
ch. 1. 19 ; 6. 14 ; 6. 20 ; 2 Tim. 1. 14 : « gardant la foi et une bonne conscience » ; « gardes ce commandement » ; « garde ce qui t’a été confié » ; « garde le bon dépôt ». Nous gardons ce qui a de la valeur pour nous.
Nomb. 8. 26 : « garder ce qui doit être gardé ».
2 sens :
1. Garder pour soi.
2. Préserver, maintenir dans le milieu que le Seigneur veut que nous gardions.
Le manque de force, la faiblesse, n’est pas une excuse pour ne pas garder la Parole.
« L’apparition de notre Seigneur Jésus Christ » : Sa venue en gloire, Son apparition éclatante devant tous.
2 Tim. 1. 10 : « l’apparition de notre Sauveur Jésus Christ » : Épiphanie.
2 Tim. 4. 8 : « … tous ceux qui aiment son apparition ».
1 Pier. 1. 13 : « espérez parfaitement dans la grâce qui vous sera apportée à la révélation de Jésus Christ ».
v. 15. « Au temps propre » : Dieu a la haute main sur tout, lentement mais sûrement. Au moment que Dieu a choisi, les choses s’opèrent.
Act. 1. 7 : « Ce n’est pas à vous de connaître les temps et les saisons que le Père a réservés à sa propre autorité ». Dieu est au-dessus de tout.
Cette gloire n’est pas encore, mais elle sera connue de tous. Actuellement elle est connue des chrétiens mais plus tard elle apparaîtra aux yeux de tous ainsi que des pouvoirs célestes de méchanceté.
1 Pier. 4. 13 : « … afin qu’aussi, à la révélation de sa gloire, vous vous réjouissiez avec transport ».
Le Dieu que jamais œil ne vit sera visible aux yeux de tous.
Quel moment pour Dieu quand Il présentera Christ à nos yeux !
Même pas le Fils, ni les anges ne connaissent le moment où Christ apparaîtra glorifié. Seul Dieu connaît ce moment. Le Seigneur apparaîtra glorifié, Il est immortel, Il habite la lumière inaccessible, il possède l’incorruptibilité.
Ps. 104. 1 et 2 : « Éternel, mon Dieu, tu es merveilleusement grand, tu es revêtu de majesté et de magnificence ! Il s’enveloppe de lumière comme d’un manteau ; il étend les cieux comme une tenture ».
Dan. 2. 20 à 22 : « Béni soit le nom de Dieu, d’éternité en éternité ! Car la sagesse et la puissance sont à lui, et c’est lui qui change les temps et les saisons, qui dépose les rois et établis les rois, qui donne la sagesse aux sages et la connaissance à ceux qui connaissent l’intelligence ; c’est lui qui révèle les choses profondes et secrètes ; il sait ce qui est dans les ténèbres et la lumière demeure auprès de lui ».
Dieu est immortel. Les croyants et Christ sont passés par la mort. Le Seigneur a dit en Apoc. : « J’ai été mort et voici je suis vivant aux siècles des siècles » (ch. 1. 18).
Tous les croyants ont la vie éternelle : « Qui croit au Fils a la vie éternelle » (Jean 3. 36).
Jean 5. 26 : « Comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils aussi d’avoir la vie en lui-même ».
Chaque homme a une âme immortelle, croyants ou incroyants. Seul le croyant à la vie éternelle.
Dieu « qui seul possède l’immortalité ». Il n’y a que Dieu qui est immortel maintenant, ensuite nous le serons.
Éccl. 12. 7 : « la poussière retourne à la poussière, comme elle y avait été, et… l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné ».
Jean 20. 22 : Jésus « souffla en eux, et leur dit : Recevez [l’] Esprit Saint ».
A aucun être vivant il n’est dit que Dieu ait soufflé une respiration de vie comme à l’homme : « Et l’Éternel Dieu forma l’homme, poussière du sol, et souffla dans ses narines une respiration de vie, et l’homme devint une âme vivante ». Vie a ici un sens différent de celui de Jean 5. 26.
v. 17. En quoi ou en qui mettons-nous notre confiance ? Dieu connaît bien les cœurs.
Le jeune homme riche est parti tout triste car il avait de grands biens (Luc 18. 23). Ce peut être aussi un piège pour les croyants, un danger : insouciance, tranquillité dans ses richesses, égoïsme.
Jér. 9. 23 et 24 : « … que le riche ne se glorifie pas dans sa richesse ; mais que celui qui se glorifie, se glorifie en ceci, qu’l a de l’intelligence et qu’il me connaît ». Don, grâce de Dieu.
Cela implique une responsabilité particulière, d’avoir des richesses.
Luc 16. 9, 11 et 12 : « … Si donc vous n’avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les vraies ? »
Incertitude des richesses : Prov. 18. 11 et 12 : « Les biens du riche sont sa ville forte, et comme une muraille dans son imagination. Avant la ruine, le cœur de l’homme s’élève, et la débonnaireté va devant la gloire ».
Le livre des Proverbes nous connaît mieux que nous ne le connaissons.
Job était riche, Dieu a permis son épreuve puis, comme il était fidèle, il fut deux fois plus riche qu’il n’était.
Les richesses ne sont pas données, elles nous sont confiées.
Prov. 30. 8 et 9 : « … ne me donne ni pauvreté ni richesse… ».
Les croyants doivent être ou pauvres ou riches et être fidèles. Cas de Job dépouillé de biens matériels et enrichi de biens spirituels.
Nus nous sommes entrés dans le monde, nus nous en ressortirons.
v. 18 : « en travaillant… il nous faut secourir les faibles » (Act. 20. 35).
La richesse matérielle est un très grand danger et une grande responsabilité.
Si les biens augmentent, n’y mettez pas votre cœur (Ps. 62. 10).
L’argent est une idole (1 Jean 5. 21).
Le résultat béni des bonnes œuvres est d’amasser un bon fondement pour l’avenir.
Mat. 6. 19 à 21 : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre… mais amassez-vous des trésors dans le ciel… car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur ». Trésor que nous sommes exhortés à amasser, qui se trouve dans le ciel.
Jacq. 5. 1 à 3 : « À vous maintenant, riches ! Pleurez en poussant des cris, à cause des misères qui vont venir sur vous. Vos richesses sont pourries… votre or et votre argent sont rouillés et leur rouille sera en témoignage contre vous et dévorera votre chair comme le feu : vous avez amassé un trésor dans les derniers jours ».
Que le croyant amasse et accumule, dans les derniers jours qu’il nous reste sur la terre, un bon fondement pour l’avenir.
Jacq. 2. 5 et 6 : « Dieu… a choisi les pauvres quant au monde, riches en foi et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment… Les riches ne vous oppriment-ils pas, et ne sont-ce pas eux qui vous tirent devant les tribunaux ? ». Les riches ont un pouvoir moral et matériel.
La chair se glorifiera dans les richesses. Grand danger pour le croyant !
Prov. 11. 24 et 25 : « Tel disperse et augmente encore ; et tel retient plus qu’il ne faut, mais n’en a que disette ».
Prov. 23. 4 et 5. : « Ne te fatigue pas pour acquérir des richesses, finis-en avec ta prudence. Jetteras-tu les yeux sur elles ?… Déjà elles ne sont plus ; car certes elles se font des ailes et, comme l’aigle, s’envolent vers les cieux ».
v. 19. Vie éternelle. C’est déjà ce que l’apôtre réalisait : « Pour moi vivre c’est Christ » (Phil. 1. 21).
Act. 4. 32 : « … nul ne disait des choses qu’il possédait qu’elle fût à lui ; mais toutes choses étaient communes entre eux ». Il y avait aussi des riches.
Certains acceptaient avec joie l’enlèvement de leurs biens (Héb. 10. 34).
Que chacun soit content de ce qu’il a présentement. Ex : 2 Sam. 19. 30, Mephibosheth : « et le roi lui dit… Toi et Tsiba, partagez les champs. Et Mephibosheth dit au roi : Qu’il prenne même le tout, puisque le roi, mon seigneur, est revenu en paix dans sa maison ».
Le Seigneur nous demandera de rendre compte de ce que nous avons eu.
v. 20. « O Timothée » : Appel solennel (v. 11 : « Mais toi, ô homme de Dieu… »).
L’apôtre va conclure en ajoutant des exhortations à son enfant Timothée.
Il faut garder ce qui nous a été confié, non pas quelques jours, mais jusqu’à la fin.
Fuir les discours vains et profanes : 2 Tim. 2. 16 à 18 : « évite les discours vains et profanes ».
Raisonnement : mot donné toujours dans un mauvais sens.
v. 21. S’écarter de la foi (2 Tim 2. 17 : s’écarter de la vérité peut conduire à « renverser la foi de quelques-uns »). S’écarter a un sens tout particulier : c’est quelque chose d’insidieux, de progressif.
Naufrage quant à la foi : « … la foi et une bonne conscience, que quelques-uns ayant rejetée, ils ont fait naufrage quant à la foi » (1. 19 et 20).
2 Pier. 2. 12, 18 ; Jude 10 : il est question de ceux qui « parlent injurieusement dans des choses qu’ils ignorent », qui « prononcent d’orgueilleux discours de vanité », qui « injurient tout ce qu’ils ne connaissent pas, et se corrompent dans tout ce qu’ils comprennent naturellement comme des bêtes sans raison » : mal doctrinal.
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Résumé bref de l’épître.
Verset central de l’épître : ch. 3. 15 : « … afin que tu saches comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’assemblée du Dieu vivant, la colonne et le soutien de la vérité ».
Cette épître a été écrite en même temps que l’épître à Tite. Elle est portée à la connaissance des Éphésiens.
Dans cette épître nous avons des exhortations collectives.
« Que la grâce soit avec toi ! » Amen (ch. 6. 21).

Un avis sur « ÉTUDE SUR 1 TIMOTHÉE – SUJET : L’ASSEMBLÉE (1979) »
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