ÉTUDE SUR 1 CORINTHIENS (1978-1979)

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ÉTUDE  SUR 1 CORINTHIENS (1978-1979)

 

Ch. 1 : ou l’unité.

Le petit mot : « appel » est mentionné plusieurs fois dans ce chapitre (v. 1, 2, 9, 24, 26). Appel de Dieu (Act. 9. 15 : Un vase d’élection).

L’importance de cette lettre n’est pas en celui qui l’a écrite mais en celui qui la reçoit. C’est l’apôtre Paul qui l’a écrite. Nous voyons sa conversion en Act. 9. 1 à 22.

Église veut dire : appelé hors de (du monde).

Les caractères que doit avoir le rassemblement pour être appelé l’Assemblée de Dieu sont :
– Qu’il y ait des croyants.
– Qu’ils soient réunis au nom du Seigneur.
– Que la Parole de Dieu soit reçue entièrement

Une Assemblée de Dieu s’était formée à Corinthe. L’apôtre y avait séjourné 1 an et demi.

v. 1 à 3 : salutation générale qui s’adresse à chacun de nous.

C’est une épître qui parle de l’ordre intérieur dans les Assemblées.

Tous les chrétiens ne font pas partie de l’Assemblée de Dieu sur la terre à cause de l’incrédulité des hommes. Tous les croyants de Corinthe constituaient l’Assemblée de Dieu. Dans notre ville, il n’y a pas l’Assemblée de Dieu mais une assemblée de Dieu. Il y a d’autres croyants dans notre ville.

A Corinthe, il y avait l’unité extérieure mais pas l’unité intérieure. Le chapitre 1 parle de l’unité. Le fondement de l’unité du corps est l’Assemblée de Dieu.
Si tous les croyants étaient fidèles, ils se réuniraient tous à la Table du Seigneur. Il y a des divisions. C’est l’infidélité des croyants qui a produit cela.

Nous sommes plus coupables que les Corinthiens, car nous avons beaucoup plus de lumière qu’eux. Cela nous conduit à l’humilité.

L’autorité de Dieu est soulignée tout au long de cette épître.

Il est mentionné six fois l’expression « l’Assemblée de Dieu ». Le seul passage mentionné dans l’Ancien Testament où il est parlé de l’Assemblée de Dieu est dans le Ps. 82.1. Elle est de Dieu, elle porte Ses caractères (Rom. 16. 4). Les réunions sont les manifestations de l’Assemblée partout.

« … ceux qui en tout lieu invoquent le nom du Seigneur Jésus Christ … » (v. 2). Tous ceux qui en tout lieu invoquent le nom du Seigneur forment une Assemblée.

Le Seigneur a toujours voulu réunir, Il est mort dans ce but.
L’Assemblée est l’Épouse de Christ.

Une seule église proclame l’unité : l’église catholique. L’église protestante a de multiples sectes. Nos devanciers ont été humiliés de voir que l’unité n’était pas proclamée.
Ceux qui sont sanctifiés, mis à part, sont séparés pour Dieu pour être réunis (Jean 17.11 à 23).

Quelle est la cause de la division ? On suit un homme. On dit : « Moi je suis de Paul, moi je suis d’Apollos » (v. 12).

L’apôtre dit : « Vous avez été enrichis en Christ … vous ne manquez d’aucun don de grâce » (v. 5 et 7). Mais les Corinthiens avaient des pensées charnelles.
Ce n’est pas l’intelligence qui compte, dans les pensées de Dieu. Il faut que le cœur soit attaché à Lui.

Le remède de Paul pour les Corinthiens est de croire Christ et Christ crucifié.

L’apôtre avait été la démonstration de ces choses durant 1 an et demi.

L’Ennemi peut détruire les assemblées, mais il ne peut attaquer l’Assemblée qui représente l’unité (Cantique 20).

Les exhortations, l’évangile, la croix du salut et d’autres choses encore doivent nous réunir.

Les Corinthiens ne manquaient pas de dons (il ne leur en manquait aucun, don de guérison, don de langue qui n’existent plus aujourd’hui).
Le témoignage de Christ a été confirmé au milieu d’eux.
Ils n’avaient pas la Parole complète. Nous avons la Parole et nous avons donc beaucoup plus de lumière qu’eux.

Après avoir censuré ses chers Corinthiens, l’apôtre les appelle bien-aimés.

Le sujet qui est devant nous est celui de l’Assemblée, c’est-à-dire l’ensemble des croyants appelés hors du monde, mis à part, sanctifiés pour Dieu. Tous les croyants font partie de cette Assemblée. L’unité peut exister si les croyants obéissent à la volonté de Dieu.
Nous devons en saisir tout le prix, toute la valeur.
L’autorité du Saint Esprit et de la Parole est reconnue dans l’Assemblée.
Les Corinthiens avaient été enrichis par Dieu en toute parole et connaissance.
Ici, ce qui porte atteinte, ce sont des dissensions, des partis, ce qui leur empêchait de réaliser l’unité à laquelle ils étaient appelés.
L’apôtre se confiait en Dieu pour qu’Il produise chez les Corinthiens ce qu’Il désirait. Rien n’est présenté sous forme doctrinale (sauf le ch. 15).
Les quatre premiers chapitres nous parlent des divisions, des dissensions.

Ch. 2 : L’apôtre montre que, quant à lui-même, rien ne justifie que l’on prenne parti pour lui, puisqu’il a parlé de Jésus Christ.

Ch. 3 : Les serviteurs ne sont rien. Ce sont les simples fruits du travail de Dieu.
Ch. 4 : Les vrais serviteurs de Dieu.

Ch. 5, 6, 7 : Problème de relations entre hommes et femmes. Problème de discipline. Le corps du chrétien est le temple du Saint Esprit.

Ch. 7 : Rapport entre la volonté du Seigneur et celle du croyant.

Ch. 8 et 9 : Recherche de l’avantage des autres. Cela s’applique aux Corinthiens, aux croyants.

La première partie du ch. 10 termine l’épître où l’Assemblée est vue comme Maison. (1 à 13).
A partir v. 14 comme Corps de Christ.

Ch. 11 : La Table du Seigneur.
Célébration de la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’Il vienne.
Tenue des frères et sœurs.

Ch. 12, 13, 14 : Dons de l’Esprit.
Ch. 12 : Autorité de Dieu quant aux dons de l’Esprit.
Ch. 13 : L’amour.
Ch. 14 : Les dons exercés dans l’ordre selon Dieu avec l’intervention de l’intelligence chez qui elle se trouve.
Ch. 15 : La résurrection.
Ch. 16 : Collecte et attitude vis-à-vis des serviteurs.

La première exhortation de l’épître est un appel à l’unité de l’Assemblée en Jésus Christ. Il fallait que chacun parle le même langage. Cette épître s’adresse aux croyants où qu’ils soient (v. 2).

Toutes nos qualités doivent être portées à la croix. C’est bien là une des causes de bien des pensées particulières qui entraînent les divisions. Ce sont les pensées de la chair qui nous font détourner les yeux. Le Saint Esprit, Lui, nous montre la Personne de Jésus Christ à la croix. Les Corinthiens n’étaient pas unis, car chacun se réclamait d’un homme. Il y a « moi je », pensée de la chair qui choisit, qui décide.
Très rapidement on oubliait les dissensions. Cette division était de suivre quelqu’un. Christ était oublié, on suivait des hommes. Il faut que même la sagesse et la puissance humaines passent par la croix. C’est la seule sagesse et puissance de Dieu.

Ch. 2. 4 et 5 : Tout doit être de Lui, et l’homme doit être entièrement mis de côté, surtout dans les choses de Dieu.
1 Cor. 3. 21 à 23.
Apollos (v. 12) : Act. 18. 24 à 28.
Nous sommes appelés à la communion de Jésus Christ.
« Mettez tout à l’épreuve » (1 Thess. 5. 21) en rapport avec la gloire de Christ qui m’amène à avoir des exercices de conscience.
« Retenez ce qui est bon » (1 Thess. 5. 21).
C’est la doctrine qui est de Jésus, la gloire de Christ dans l’Assemblée.
Là il s’agissait d’hommes fidèles, mais il faut s’attacher au Seigneur (v. 12).

Quant à Jean le Baptiseur, il était la lampe ardente et brillante. Il fallait que le serviteur s’efface pour que le Maître paraisse dans toute Sa gloire. C’est pour cela qu’il a disparu de la face de ce monde, et les hommes étaient tout désorientés. Il disait : « Il faut que Lui croisse et que moi je diminue ». Si nous nous attendons à l’homme, nous serons confus, déçus ; mais si c’est au Seigneur, nous serons fortifiés, réjouis. L’apôtre ne recherchait pas ce qui pouvait le mettre en avant mais tout ce qui pouvait l’effacer (v. 15) (1 Thess. 2. 3 à 7).
L’apôtre donne l’enseignement tel qu’il l’a reçu. L’intervention des moyens humains annule l’effet de la puissance de Dieu.
Tout ce qui est de l’homme doit être entièrement mis de côté, sinon c’est une entrave positive à l’œuvre de Dieu.
La fin du chapitre est remplie du Seigneur.
v. 9 : la fidélité du Seigneur, la parole de la croix du Christ, que Christ soit tout. Ce sont les trois points forts de ce chapitre.

Ch. 2. : L’apôtre montre que, quant à lui-même, rien ne justifie que l’on prenne parti pour lui puisqu’il a parlé de Jésus-Christ.

La sagesse de l’homme ne sert à rien pour connaître Dieu.
Si l’on se détourne de la pensée de Christ crucifié, on est dans l’erreur. Cette pensée met de côté l’homme avec toute sa sagesse. Sa vieille nature doit être mise de côté.
Les Corinthiens qui avaient beaucoup de dons auraient voulu que Paul réponde à leurs questions. Mais l’apôtre parle d’abord à leur conscience, et ensuite il répondra à leurs questions. L’apôtre aurait pu les commander mais il préférait rester simple.
La première fois que Paul est allé à Corinthe, il était étreint par la Parole (Act. 18. 5).
Tout ce qui peut concerner l’homme, la chair, doit être mis de côté, afin que l’Esprit soit exalté. La sagesse de Dieu est de sauver les âmes. Que nous soyons entièrement mis de côté !
L’apôtre voulait atteindre leur cœur et leur conscience et non pas leur sagesse et leur intelligence.

Ch. 1 : Témoignage de Christ confirmé parmi les Corinthiens.

Pour que la puissance de Dieu se manifeste, il faut que la puissance des hommes soit anéantie.

2 Cor. 4. 7 et 10.
Quand nous parlons de Christ à une âme, ne présentons que Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié, et non pas toutes sortes de choses pour le convaincre.
Pascal, qui était un chrétien, essaya par toutes sortes de choses de convaincre les hommes, mais n’y réussit que peu.

v. 6 : Nous parlons sagesse parmi les parfaits (hommes faits), parallèle ch. 3. 1 : « Je n’ai pas pu vous parler comme à des hommes spirituels mais comme à des hommes charnels (de chair) ».

Les choses de Dieu sont un mystère. Ceux qui ne sont pas de Dieu ne les comprennent pas. Les incrédules critiquent la Parole de Dieu mais ne la connaissent pas.

Un incrédule disait que la Parole de Dieu était mauvaise. Un chrétien s’approcha de lui et lui montra une pomme et lui demanda si elle était bonne. L’incrédule se mit en colère et dit : « Comment pourrais-je vous le dire puisque je ne l’ai pas goûtée ». Le croyant lui répondit : « Comment pouvez-vous dire que la Parole de Dieu est mauvaise alors que vous ne l’avez pas goûtée ? » Ce fut le moyen de l’amener à Christ. Mat. 11. 25.

Le v. 7 est un verset merveilleux. Dieu avait préétabli la sagesse avant les siècles pour notre gloire.
C’est différent d’És. 53. 1 à 3 : S’ils l’avaient connu (la sagesse de Dieu), ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de gloire.
Jean 1. 10 : « Le monde ne l’a pas connu ».

Le Consolateur : Jean 14. 26 ; 15. 26 ; 16. 7 à 11.

Le travail pour amener une âme à Christ est l’œuvre du Saint-Esprit.

v. 10 : La révélation.
v. 12 : La connaissance.
v. 13 : Expression de ces choses.
v. 14 : Discernement spirituel.

Ce chapitre 2 est le témoignage de Dieu. Dieu se glorifie dans la faiblesse, dans la petitesse de l’instrument. Plus l’homme est mis de côté, mieux cela vaut. La puissance du Seigneur s’accomplit dans l’infirmité.
Pour atteindre une âme, il ne faut pas des phrases construites à l’avance, mais il faut disparaître complètement et laisser le Saint Esprit nous enseigner, et c’est seulement à ce moment-là qu’une âme pourra être sauvée et que les saints pourront être édifiés.
Pour présenter la Parole, il faut en être pénétré et savoir ce qu’elle représente, à savoir que nous sommes crucifiés. Ce n’est plus moi qui vis, mais Christ qui vit en moi (Gal. 2. 20). C’est un tel instrument qui est selon le désir du Seigneur. Pour que la puissance de Dieu apparaisse, il faut que la puissance des hommes disparaisse. L’apôtre portait la croix constamment (voir 2 Cor. 4. 10).
Quand nous parlons à une âme, nous ne devons présenter que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié.
Dans ce chapitre 2, nous trouvons l’action de l’Esprit dans l’Assemblée, avec le monde en contraste. Les choses de Dieu sont mystérieuses, et ceux qui ne sont pas de Lui ne les comprennent pas. On ne peut apprécier les choses de Dieu que si on les connaît, car c’est l’Esprit qui nous les révèle.
Mat. 11. 25. On voit que le Seigneur se révèle aux petits enfants, c’est-à-dire à ceux qui ont reçu le salut par la foi (Jean 1. 12 : « enfants de Dieu »). Le Saint Esprit habite dans chaque croyant. Il est la source de toute bénédiction. Devant les effets du Saint Esprit, nous avons à nous courber en reconnaissance et en adoration.
Que serait l’Assemblée sans l’Esprit ? C’est le lien qui forme l’unité de l’Église. Dans l’Assemblée, c’est Lui qui nous dirige, qui nous communique ce qui est à Christ. Jean 14. 26 : Il nous enseigne et nous rappelle toutes les choses que le Seigneur a dites.
Jean 16. 8 : Le Saint Esprit convainc le monde de péché, de justice et de jugement. Quand une âme vient à Christ, c’est le travail de l’Esprit. Toute connaissance de Dieu est par l’Esprit. La descente du Saint Esprit montre que l’œuvre du Seigneur à la croix a été pleinement acceptée. Quelle bénédiction pour l’Assemblée et pour le croyant ! Adorons, rendons grâce. Le Saint Esprit nous permet d’exprimer les choses de Dieu.

v. 7 : La sagesse avait été préétablie avant les siècles. Elle est depuis longtemps et est donnée au croyant avec libéralité.

v. 10 : L’Esprit sonde les choses de Dieu, c’est-à-dire Ses desseins. C’est par l’Esprit que toutes choses montent, mais aussi par l’Esprit que toutes choses descendent.
On rentre par l’Esprit dans le mystère de Dieu qui nous a été révélé. Dieu le Père et Dieu le Fils sont Objets, Dieu le Saint Esprit est Agent. Le Saint Esprit nous est donné pour comprendre les choses de Dieu sur la terre jusqu’à ce que nous ayons la plénitude de la connaissance de Dieu.
Du verset 6 à la fin, la sagesse de Dieu nous est révélée.

Ch. 3 : Les serviteurs ne sont rien. Ce sont les simples fruits du travail de Dieu.

Il est question au début de ce chapitre d’hommes charnels, ce sont des hommes convertis mais qui marchent selon la chair. L’apôtre les appelle des frères, ils ont donc la vie. Les hommes charnels qu’étaient les Corinthiens n’étaient pas affranchis dans la vérité. Il s’agit ici de tout le monde. Il ne faut pas que nous soyons charnels, pour recevoir certaines choses, car nous ne sommes pas dans un état convenable. Ceci montre que chacun, c’est-à-dire tous les membres doivent s’exercer à une communion intime pour que nous puissions recevoir ce que le Seigneur a à nous dire par le moyen de certains frères. Nous ne devons être charnels ni quand on donne, ni quand on reçoit de la part du Seigneur. Nous devons laisser l’Esprit agir en nous pour que nous ne soyons pas charnels. Du côté de Dieu, les ressources qui sont mises à la disposition du croyant ne manquent pas.
Ce qui est solennel, c’est que notre Dieu et Père désire que nous croissions dans la connaissance des choses de Dieu et il y a là une entrave, et Dieu est obligé de se mettre à notre portée. Si nous manifestons que nous sommes charnels, Dieu ne peut pas donner ce qu’Il a en vue pour nous.
Et bien souvent la conséquence en est que le culte ne s’élève pas et cela est dû à l’état collectif et personnel de chacun. Le rôle du Saint Esprit est un rôle d’influence, mais il doit avoir aussi dans chaque croyant une libre action. Il doit agir dans toute notre vie pour qu’Il agisse ensuite puissamment dans l’Assemblée. Tout ce qui est charnel en nous doit passer par la croix.
Il est grave d’être charnel pour un croyant qui est le temple du Saint Esprit. La chair se manifeste dans nos paroles, nos pensées, nos actes. Tenons la chair pour morte. Au fur et à mesure que nous ferons des progrès, il y aura une élévation de l’Esprit. Si un frère est dépendant de l’Esprit, Il ne lui donnera pas ce qui ne convient pas aux auditeurs.
L’apôtre appelle les Corinthiens : « saints », mais quant au témoignage, il les appelle des hommes.
C’est un blâme sévère qu’il leur adresse : « Ne marchez-vous pas à la manière des hommes ? » (v. 3) L’incrédule et le croyant ne se distinguaient pas, l’incrédule se réclamait d’Aristote… et le croyant de Paul, d’Apollos… Et cela est très grave, car cela enlève la gloire qui est due à Christ, et cette gloire ne doit être qu’à Lui seul. Ici l’apôtre leur montre qu’Apollos et lui-même n’étaient que des serviteurs, et que la gloire que les Corinthiens leur attribuaient ne doit pas leur être attribuée mais bien au Seigneur. Ne jetons pas la pierre aux Corinthiens, examinons-nous, car nous leur ressemblons bien. Ces serviteurs sont employés comme Dieu le veut et quand Il le veut. Ils étaient sous Sa libre direction, soumis à Dieu. Dans une assemblée, les besoins sont différents ; pour l’un il faut de la viande, pour l’autre du lait. Prenons garde qu’il n’y ait pas les mêmes motifs dans l’Assemblée que dans le monde.
Tous les serviteurs n’ont pas reçu la même chose, la même quantité, mais tous ont reçu quelque chose et sont responsables de s’en servir (v. 5), et les enseignements des serviteurs se complètent. Dans le ch. 16. 10 à 12, on voit qu’il y avait une sainte harmonie entre ces serviteurs. Ils se témoignaient des sentiments d’amour, de crainte, de solidarité, ayant une communion parfaite entre eux, car ils avaient les yeux fixés sur un même objet : Christ. Ceux qui sèment et ceux qui arrosent, travaillent avec foi. Le travail du serviteur est un travail de foi, et Dieu lui donne la croissance.
Ch. 2. 14 : L’homme animal.
Ch. 3. 1 : L’homme spirituel et charnel.

Les Corinthiens étaient charnels. Cela ne les empêchait pas de recevoir des choses très spirituelles : du lait.
Il y a ceux qui peuvent recevoir du lait et d’autres de la viande. Le Saint Esprit agit dans chacun.

Il est dit ici que les serviteurs sont un. Ils s’attendent à Dieu lui-même. Dieu leur donne l’accroissement. Ils sont en unité.

Il faut encore souligner une expression qui se trouve souvent, c’est la responsabilité personnelle : chacun, quiconque. Cette responsabilité fait appel à notre conscience. Notre responsabilité est plus grande que celle des Corinthiens, car nous avons la Bible entière et nous connaissons mieux ce qu’est l’Assemblée.
Il y a celui qui plante et celui qui arrose. Chacun a son service, et en rendra compte. Ce qui compte, c’est la façon, la manière de servir et non les fruits. (Éz. 2. 4 et 5. 3, 4, 7, 11).
L’apôtre disait à Timothée, son enfant dans la foi : « Prêche la Parole… et convaincs … » (2 Tim. 4. 2). C’est un principe qui doit être examiné (1 Cor. 4. 2 et 5). Nous aurons à en rendre compte un jour devant le Seigneur.
v 1 : Responsabilité de celui qui reçoit.
v 8 : Responsabilité de celui qui apporte.
Chaque « pierre » peut être un élément positif, une pierre vivante.
Chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail (1 Cor. 4. 5 ; 2 Cor. 5. 10).
Nous devrions être pénétrés de cela. La pensée du tribunal devrait nous stimuler. Nous ne devons pas juger les motifs des cœurs – ce qui ne veut pas dire de ne pas prendre garde aux pensées des cœurs.

v 7, 8 et 9 : Responsabilité de celui qui a un service, un don.
Cela est destiné aux Corinthiens pour qu’ils ne s’attachent pas à l’homme. Les Corinthiens sont plantés et arrosés. Ils sont le labourage de Dieu.

La responsabilité n’est pas partagée. Chacun est responsable de son propre travail (Gal. 6. 4). Il devra en rendre compte devant le Seigneur.
v. 9 : Nous sommes en collaboration. Le travail est partagé mais la responsabilité est engagée. (Luc 20. 16).
Nous sommes appelés par pure grâce dans cette collaboration de Dieu avec Lui.

Les expressions affirmatives du verset 9, nous rendent heureux mais aussi humiliés.

Tout dépend dans quel terrain le labourage se fait. Le labourage est l’endroit où la semence doit être semée.

Paul dit : Nous sommes collaborateurs de Dieu. Il s’agit de lui et d’Apollos. Paul avait d’abord semé, puis Apollos avait arrosé et Dieu avait labouré.

Ce qui est édifié par Dieu demeure.
Aucune puissance terrestre ou infernale ne prévaudra contre l’Assemblée. Mais ce qui est donné aux chrétiens n’est pas édifié. Chacun a quelque chose à édifier sur un fondement.
La vie chrétienne est utile. Nous avons tous quelque chose à apprendre, à faire, à accomplir.

1 Pier. 2. 5 : les pierres vivantes « sont édifiées » Christ est le fondement de l’édifice et Celui qui le bâtit. C’est une pensée différente de celle de 1 Cor. 3 ou c’est le côté de notre responsabilité qui est présenté. La dernière pierre ajoutée finira le temps de la grâce.
Le chrétien doit regarder comment il édifie. Qu’apportons-nous dans cet édifice ? Ce qui est vu de Dieu exclusivement est parfait. Pour édifier, il faut l’amour et la recherche de la volonté de Dieu.

Le bois, le foin, le chaume sont la recherche de soi-même.
L’ouvrage de chacun sera rendu manifeste.
« Est-ce réellement pour moi, pour moi, que vous avez jeûné ? » (Zach. 7. 5).
Dieu regarde la façon dont on Le sert.

L’apôtre ramène continuellement les Corinthiens au Seigneur. Il leur présente seulement Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié.

Ch. 2. 16 : La pensée de Christ.
Ch. 3. 11 : Le fondement est Christ.

Quand nous parlons à une âme, il ne faut lui présenter que Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié, et alors, nous serons sur le fondement. Ensuite nous lui montrerons à quel rassemblement elle devrait se rattacher au lieu qu’elle soit ballottée.

Ce qui est placé devant chacun de nous c’est le jour du Seigneur. L’ouvrage de chacun sera rendu manifeste.

v. 13 : ce sera une édification éprouvée par du feu et non du foin et du chaume. C’est sur le fondement de Christ que l’on édifie.
Ceux qui sont charnels font du mauvais travail. La grâce de Dieu agit en eux et ils sont éprouvés à travers le feu.
Mais il y a l’homme animal, mauvais ouvrier, qui a un service mais un service néfaste qui corrompt le temple de Dieu. Ce ne sont pas eux qui seront touchés, mais leurs mauvaises œuvres (Apoc. 22. 12). Le Seigneur rendra à chacun selon son œuvre.
1 Cor 4. 18 : « Quelques-uns se sont enflés d’orgueil ».

Une croyante a fait un rêve et s’est crue à la nouvelle Jérusalem. Elle était riche sur la terre et avait une grande maison. Mais dans la nouvelle Jérusalem, elle avait une toute petite maison. A sa question, on lui répondit qu’on n’avait pas trouvé mieux.
Ceux qui prient, qui font des services d’amour cachés aux yeux des hommes mais qui ne sont pas cachés aux yeux de Dieu qui les voit dans le secret, recevront leur récompense dans les cieux.
Ce qui convient pour nous, c’est de faire ce que le Seigneur veut, comme Il le veut, où Il le veut.

Homme de Dieu : personne préparée spécialement pour Dieu, pour accomplir un service.
Ch. 12 : Habitation collective de Dieu.
Ici le temple de Dieu est l’assemblée locale.
Gen. 6.1 à 7 : la chair se corrompt.

« Édifier » a deux sens différents : édifice et édification.

Les matériaux utilisés sont :
– L’or : Justice divine.
– L’argent : La Parole.
– Les pierres précieuses : Gloires à venir.
– Le bois, le chaume : Les erreurs qui peuvent s’être introduites dans l’Assemblée, les fausses doctrines.

Tout ce qui est accompli et qui est fait selon le Seigneur est quelque chose qui peut s’ajouter à l’édifice.

Même donner un verre d’eau à quelqu’un est quelque chose qui vient s’ajouter à l’édifice. Cela ne perdra pas sa récompense dans le ciel.

Fin lin : Justice des saints.
Ce ne sont pas des choses perdues.

Ce qu’un bon ouvrier aura en vue, c’est d’édifier les âmes les unes aux autres sur l’édifice. Dans cette maison, il peut y avoir des bons et des mauvais ouvriers. Un ouvrier qui a l’approbation du Seigneur désire apporter ce qui édifie.
2 Tim. 2. 14 à 16 : bon ouvrier approuvé qui apporte une édification selon Dieu, c’est-à-dire de l’or, de l’argent, des pierres précieuses. Ce qui est placé devant chacun, c’est le jour où le feu éprouvera les œuvres de chacun. Les matériaux qui résisteront sont ceux des serviteurs fidèles et ils ne perdront pas leur récompense. Comme il est dit : « Bien, bon et fidèle esclave ; tu as été fidèle en ce qui est peu, je t’établirai sur beaucoup : entre dans la joie de ton Maître » (Mat. 25. 21).
Lot a été sauvé comme à travers le feu. Lot a apporté peu de choses, tandis qu’Abraham aura une récompense plus grande !
Être un enfant de Dieu, c’est une chose. Être un enfant de Dieu obéissant en est une autre.

Comment édifions-nous ?
Il y avait des hommes qui avaient dit : Nous avons jeûné 70 ans.
Dieu qui voit dans leurs cœurs leur dit : « Est-ce réellement pour moi, pour moi, que vous avez jeûné ? » (Zach. 7. 5).
Combien d’actes faisons-nous en une journée, qui sont mauvais, et combien plus dans une vie ! On ne peut pas effacer un acte. Jusqu’au bout il y aura une conséquence.
Il y a des jeunes qui veulent avoir une vie utile. Dieu veut que nous aussi nous soyons utiles.
Nous éprouverons une perte des choses que nous avons pensées, dites ou faites.
Il se peut que, dans nombre d’actes que nous avons faits, Dieu dise : il y a 99 % de choses inutiles et qui ne servent à rien.
2 Pier. 1. 5 à 11 : « Y apportant tout empressement, joignez à votre foi, la vertu ; et à la vertu, la connaissance ; et à la connaissance, la tempérance ; et à la tempérance, la patience ; et à la patience, la piété ; et à la piété, l’affection fraternelle ; et à l’affection fraternelle, l’amour ; car si ces choses sont en vous et y abondent, elles font que vous ne serez pas oisifs ni stériles pour ce qui regarde la connaissance de notre Seigneur Jésus Christ ; car celui en qui ces choses ne se trouvent pas est aveugle, et ne voit pas loin, ayant oublié la purification de ses péchés d’autrefois. C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre appel et votre élection, car en faisant ces choses vous ne faillirez jamais ; car ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ vous sera richement donnée ».
Nous ne devons pas tenir toutes ces choses comme peu importantes.
Si nous aimons le Seigneur, nous aurons le désir de faire ce qui Lui est agréable.
Nous nous sentons bien souvent repris : – Voilà, j’ai perdu du temps, j’ai perdu des minutes que j’aurais pu mettre à profit.
Nous serons pesés à une balance juste. Un frère disait : il y aura des surprises au matin. Il y a des pensées que nous ne connaissons pas, mais que le Seigneur voit.
Que nous puissions avoir des exercices cachés !
Que nous puissions nous souvenir de la joie du Seigneur quand Il nous donnera une récompense.
Tous les chrétiens auront une couronne.
Ceux qui supportent l’épreuve avec patience auront une couronne.
On peut être édifié quand on sort de chez un malade qui est en communion avec Christ.
Il y aura aussi des couronnes éternelles.
La récompense que nous pouvons désirer pour tous, c’est : « Entre dans la joie de ton Maître ».

v. 16 et 17 : Ces deux versets concernent l’expression locale de l’Assemblée, en comparaison avec le verset 19 du chapitre 6.
Si le Saint Esprit habite dans le croyant, il habite au milieu de l’Assemblée.
C’est la pensée de l’Église comme la maison de Dieu, dans laquelle Dieu habite. La souillure est introduite dans le temple de Dieu.
La seule fois où nous voyons le Seigneur en colère, c’est lorsqu’Il chasse les vendeurs du temple. Quel zèle avait le Seigneur pour la maison de Son Père !
La présence de cet hôte divin, l’Esprit de Dieu qui habite dans l’Assemblée, doit donner à nos cœurs un saint respect. L’expression : « Ne savez-vous pas » dans le ch. 5 et surtout le ch. 6 exprime la connaissance chrétienne.
Si l’apôtre insiste, c’est pour que les Corinthiens voient leur propre responsabilité. « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu ?»
Les Corinthiens étaient remplis de prétention et l’apôtre le leur disait continuellement. Ils étaient ignorants de leur état réel. Sans doute, ils n’étaient pas instruits comme nous le sommes, mais ils auraient dû s’humilier. Ils étaient enflés d’orgueil. Le Seigneur doit souvent nous parler ainsi, pour que nous sentions notre état réel. Si nous ne mettons pas en pratique ce que le Seigneur nous dit, nous serons en arrière, nous perdrons de la lumière et nous ne verrons plus clair.
Pensons à l’amour de Dieu qui a désiré habiter dans l’Église. C’est une pensée capable de nous reprendre.
Nous avons vu comment l’apôtre est étreint. Il parle aux enfants qu’il a engendrés et doit leur parler avec sévérité.

Ch. 5 : Problème de relations entre homme et femme. Problème de discipline. Le corps du chrétien est le temple du Saint Esprit.

La foi des Thessaloniciens s’était répandue en tout lieu (1 Thess. 1. 8). Ils répandaient une bonne odeur, toute à la gloire du Seigneur.
On entendait dire partout qu’il y a de la fornication parmi les Corinthiens (v. 1). Combien c’est triste !
Il y a des gens du monde qui sont justes, droits. Que c’est humiliant parfois pour nous, lorsque même les nations se conduisent mieux que nous.
2 Cor. 12. 19. L’apôtre n’avait qu’un désir, c’est l’édification de ses chers Corinthiens. Ce qu’il leur reproche en premier, c’est l’état de leur cœur, de leur conscience : « Vous êtes enflés d’orgueil » (v. 2).
Dans le monde, il se peut qu’un enfant de Dieu ait un mauvais témoignage. C’est un scandale ! Quelle honte pour le témoignage de Dieu !
1 Tim. 1. 20. : « quelques-uns… ont fait naufrage quant à la foi »
Ici l’apôtre est très soucieux de ce que l’Assemblée de Corinthe soit insensible au témoignage qu’elle devait rendre. Il vaut mieux que le vase soit détruit complètement.
Ananias et Saphira (Act. 5. 1 à 11) aimaient l’argent et furent livrés à Satan, comme en 1 Tim. 1. 20, afin qu’ils apprennent à ne pas blasphémer.
Nous comprenons qu’en agissant ainsi l’apôtre agissait dans une étroite communion avec Dieu.
Dieu permit que Job soit entre les mains de Satan mais Il avait dit : Tu ne toucheras pas à sa vie. (Job 2. 6).
Le scandale avait pris une telle ampleur que le témoignage en avait souffert. Il avait passé les limites de Corinthe et l’apôtre en avait été averti (voir 1. 11).
Il leur dit : Vous l’avez supporté plutôt que de mener deuil.
L’apôtre avait une autorité apostolique, car il livrait les hommes à Satan. Hyménée et Alexandre avaient fait naufrage quant à la foi et ils furent livrés à Satan (1 Tim. 1. 20). Si cet homme était livré à Satan et qu’il était mort à l’instant, les Corinthiens auraient dit : Voilà, nous n’avons rien à faire.
Il y avait un mal profond à juger : l’orgueil. L’Assemblée à Corinthe s’était repentie. Un mal connu et supporté dans l’Assemblée locale porte atteinte à toute l’Assemblée, car nous sommes un seul corps.
Si quelqu’un corrompt le temple, c’est-à-dire quelqu’un qui porte la corruption du monde, il est possible que Dieu le détruise.
Lév. 5. 1 à 6 : « Si quelqu’un a péché en ce que, ayant été témoin… ayant vu ou su, il ne déclare pas [la chose], alors il portera son iniquité… quand il le sait, alors il est coupable… ».
« Si quelqu’un corrompt le temple de Dieu, Dieu le détruira, car le temple de Dieu est saint, et tels vous êtes » (ch. 3. 17).

Destruction : mot venant du grec et ayant dix sens différents. Ici c’est quelque chose qui est ruiné : comme lorsqu’on met du vin nouveau dans de vieilles outres, elles craquent.
1 Cor. 11. 30 : « … plusieurs sont faibles et malades parmi vous, et… un assez grand nombre dorment ».
Il s’agit de personnes qui sont mises à l’écart de la part de Dieu.
1 Jean 5. 16 et 17 : « Il y a un péché à la mort ; pour ce péché-là, je ne dis pas qu’ils demandent… »
Un péché à la mort : un péché dans des circonstances telles que le jugement de Dieu s’exerce.
Nous devons avoir un discernement nécessaire pour discerner notre péché.
L’apôtre aurait pu, par l’autorité qui lui était propre, livrer des hommes à Satan, au nom du Seigneur Jésus, mais il ne l’a pas fait.
Satan a toujours la pensée de détruire. Job 1. 12 : « Et l’Éternel dit à Satan : Voici, tout ce qu’il a est en ta main ».
Dieu lui a dit : « Tu ne toucheras pas à la vie de Job ». « Le voilà entre tes mains, seulement épargne sa vie ». Job a été livré à Satan par Dieu.
La chair a corrompu le temple du Seigneur, et elle est détruite dans le sens de l’affranchissement.
L’Esprit s’oppose à la chair, et la chair à l’Esprit (Gal. 5. 17). Quand l’Esprit se manifeste, la chair est vaincue.
Les épreuves envoyées par Dieu feront réfléchir Job sur son état, il se jugera lui-même devant Lui. Le jugement de soi-même amène la mise de côté de la chair.
Le sujet de l’apôtre est repris au verset 6 : « Votre vanterie n’est pas bonne ».
Apoc. 2. 14 : « tu as là des gens qui s’attachent à la doctrine de Balaam… » : Parmi vous, il y a un mal doctrinal, un mal supporté. Ce n’est pas toi qui pèches, mais celui qui est au milieu de toi te corrompt.

Le Saint-Esprit est en nous et au milieu de nous. Le levain est malheureusement en nous personnellement et collectivement.
Les Corinthiens avaient au milieu d’eux du vieux levain.
Le levain, c’est un mélange de la chair dans les pensées de Dieu, un ferment insidieux qui ne se voit pas, mais qui enfle et qui prend la pâte toute entière. L’apôtre dit aussi : « Vous êtes enflés d’orgueil » (v. 2).
Gal. 5. 9 et 10. L’apôtre reprend le même sujet : « un peu de levain fait lever la pâte tout entière ».
Il y a eu :
– Le levain des Pharisiens (hypocrisie) ;
– Le levain des Sadducéens (infidélité) ;
– Le levain d’Hérode (mondanité).
Chacun a eu son levain. La chair se manifeste en chacun de nous de façon différente. L’hypocrisie se mêlait aux choses de Dieu. Ce qui reste à faire, c’est d’ôter le vieux levain, c’est notre responsabilité. Cela lèvera la pâte tout entière. Un premier vol qui peut entraîner un mensonge – et on ne peut plus s’arrêter qu’avec l’aide du Seigneur.
Éccl. 10. 1 : « les mouches mortes font sentir mauvais, elles font fermenter l’huile du parfumeur ; [ainsi fait] un peu de folie, [à l’égard] de celui qui est estimé pour sa sagesse et sa gloire ».

Il y a le levain de malice et de méchanceté. Il peut se manifester, sans aucun complexe, de façon brutale. Le levain de malice s’introduit avec subtilité. Il est insidieux.

La vanterie : « Vous vous glorifiez dans vos vanteries » (Jac. 4. 16).

Il est ensuite fait allusion à la Fête des pains sans levain.
La Pâque (Ex. 12) : On est à l’abri du jugement, on est à l’abri du sang de l’Agneau pascal.
Il faut des pains sans levain, de sincérité et de vérité. On en mangera pendant sept jours, c’est-à-dire toute notre vie consacrée au Seigneur.
Ce n’est pas le sujet de la cène, que nous le verrons au ch. 11. Christ est présenté devant nous comme l’Agneau de la Pâque et a été sacrifié pour nous, et Dieu a passé par-dessus. Dieu a dû sacrifier Son fils pour nous, le Juste pour les injustes. Dieu n’aime pas le mal, Il ne le tolère pas et n’habite pas dans celui qui le fait.
L’adoration, les moments de prière, sont des moments de fête. Nous n’y devons pas manifester la malice ni la méchanceté. Parfois nous disons dans des prières des choses que nous pensons être bonnes pour nos frères, pour donner une forme. C’est une forme de levain. Nous devrions être tournés entièrement vers le Seigneur.
Notre Pâque, Christ, a été sacrifiée. C’est un motif de ce moment de réunion, et il faut aussi ôter le méchant du milieu de nous-mêmes. Ce qui est opposé à la malice et à la méchanceté, c’est la sincérité et la vérité : c’est ce qui est selon Dieu.
Ôter le vieux levain c’est aussi se purifier.
2 Tim. 2. 21 : « si quelqu’un se purifie de ceux-ci (les vases à déshonneur), il sera un vase à honneur, sanctifié, utile au maître, préparé pour toute bonne œuvre ».

Au v. 7, il s’agit de l’état des croyants réunis. Devant Dieu nous sommes nets.
Nos vies sur la terre devraient être continuellement un sacrifice de louanges.
[Aux cantiques des saints toujours Il se complaît]. Il faudrait que nous chantions ces cantiques avec sincérité, autrement c’est du vieux levain. Il faut que la chair soit mise de côté et que, dans tous les cœurs, le vieux levain soit ôté. On dit que l’on assiste à une réunion, c’est faux. On participe à la réunion.
Chacun doit regarder s’il y a du vieux levain en lui-même, il doit être une nouvelle pâte. Il faut qu’il se juge avant d’aller à la réunion. Lorsque nous venons à une réunion, il faut que nous soyons purifiés d’une mauvaise conscience et que nous ayons le corps lavé d’eau pure (Héb. 10. 22).
Il faut que les choses soient purifiées et claires. Il faut que la conscience soit lavée et à l’aise.

v. 8 : « Célébrons la fête ». C’est la fête des pains sans levain.
Du verset 9 au verset 13, on a trois pensées importantes :
– Comment la Parole peut caractériser le méchant.
– Un fornicateur appelé frère.
– Cette personne appelée frère peut présenter les caractères qui sont dans ce monde. Ce sont des péchés grossiers qui nous sont énumérés là.
L’avarice est de l’idolâtrie, l’Idolâtrie est un attachement exagéré aux choses terrestres.
Il semble que les Corinthiens n’ont pas su tenir compte du scandale qui a eu lieu parmi eux. Sans doute depuis ce temps-là, la morale humaine a évolué.
Ne pas avoir de commerce signifie : pas de relations intimes, il faut se tenir à l’écart, il faut sortir du monde.
C’est ce que certains hommes religieux ont fait. Ils sont allés dans des couvents toute leur vie.
Dans ce monde nous pouvons avoir commerce avec des fornicateurs, avares… sans le savoir. Si nous le savons, retirons-nous de cette compagnie.
Il y a des liaisons que nous devons avoir avec le monde. Avoir des liaisons avec un croyant et un incrédule, c’est différent. Sur le plan spirituel, il n’y a pas de relations entre l’homme spirituel et le monde. Vivre avec des gens du monde n’implique pas du tout que nous approuvons leur façon de marcher dans ce monde.
Que faire et comment nous comporter vis-à-vis de ceux qui ont été appelés frères mais ont été enlacés par le Méchant ? Ces frères sont mis à l’écart mais ne sont pas du monde.

Le commerce avec les gens du monde (ch. 10. 27 ; 2 Cor. 6. 14 à 16). Le Seigneur a dit : « Je ne fais pas la demande que tu les ôtes du monde, mais que tu les gardes du mal » (Jean 17. 15).

Les ravisseurs : il y aura des personnes à la fin qui raviront les âmes et les biens. Absalom ravissait les cœurs (2 Sam. 15. 6).

La conduite qu’un croyant doit avoir vis-à-vis du monde (Héb. 11. 9). Parce que Christ a été rejeté, le chrétien doit être étranger sur la terre (Gen. 23. 4). Le témoignage d’Abraham était à la gloire de Dieu. Nous devons porter les caractères de Christ pendant que nous sommes sur la terre.

v. 12 : Nous n’avons pas à juger ceux du dehors. Dieu, dans sa grâce, nous indique la conduite que nous devons avoir. Ces passages appuient ce que l’apôtre avait dit au début de son épître.
Le danger est de continuer à avoir des relations avec quelqu’un qui avait été appelé frère, comme si de rien n’était. Le résultat est, que cette âme regrettera et voudra retrouver la communion qu’elle avait autrefois.
Quand on pense à toute l’horreur de Dieu par rapport au péché ! Et quand c’est Son enfant, encore plus !

L’outrageux : lorsqu’on outrageait le Seigneur, dans Son amour Il ne rendait pas l’outrage (1 Pier. 2. 23),
En Héb. 10. 29, on a cette expression : outrager l’Esprit de grâce.
Lorsque quelqu’un de l’assemblée est outrageux, il ne s’agit pas de le retirer de la communion, de penser qu’il n’agit pas bien. Il est dit que nous devons nous supporter l’un l’autre, que nous ayons la même joie.
Si nos péchés ne sont pas ôtés, nous portons atteinte au Seigneur. Nous devons ôter le vieux levain.
« Si quelqu’un appelé frère » (v. 11) : il semble que l’apôtre tient une distance comme s’il n’y avait aucune unité. Il n’est pas dit : si plusieurs appelés frères.
Même si cela n’est jamais arrivé, l’apôtre montre cela pour que chacun regarde sa responsabilité personnelle.

Il y a un point commun entre ceux qui sont du méchant et ceux qui n’hériteront pas du ciel.

Des exemples d’hommes qui ont été caractérisés par l’amour de l’argent : Judas, Balaam, Guéhazi… Cela montre l’attachement de l’homme à une idole. Le témoignage est complètement annulé si un chrétien a l’amour de l’argent dans son cœur.

Jude 1. 4 : « certains hommes se sont glissés [parmi les fidèles]… des impies » : Il faut ôter le vieux levain pour être une nouvelle pâte. Il faut ôter le méchant du milieu de nous-mêmes.

La personne qui avait le caractère de méchant est ôtée de l’Assemblée quand Christ est là pour juger les cœurs.
Dans la personne qui a été mise à l’écart, on verra ou on ne verra pas la vie. On verra si vraiment la personne a été convertie. Si c’est vrai, il s’effectuera un travail dans son cœur. Il a été appelé un temps frère.
Il y en avait qui n’étaient pas des leurs car s’ils étaient des leurs ils seraient restés parmi eux.
Heureusement, il peut se produire une restauration. Entre-temps nous ne devons pas avoir de commerce avec eux, ni manger à la même table. Il ne faut pas le reconnaître comme un frère ni avoir de communion avec lui. Il faut voir si vraiment il a le caractère du Méchant. S’il se souvient avec la vérité et avec la Parole, il n’a pas le caractère du Méchant.
Mat. 18. 15 à 18 : S’il ne veut pas écouter l’Assemblée, il faut le considérer comme un homme des nations.

Nous devons manifester l’amour (1 Jean 5. 3). Si nous aimons Dieu, nous devons faire Ses commandements.

v. 9 : Attitude de chacun vis-à-vis de cet homme en vue de sa restauration (2 Cor. 2. 6).

Si une partie de l’Assemblée est en relation avec lui, et l’autre partie non, il pensera que l’Assemblée est divisée, les uns sont pour lui, les autres non.

Dans la fin des Juges (ch. 20), les 11 tribus se sont levées contre Benjamin qui avait mal agi. En fait, dans ce combat fratricide, il n’y a pas eu de vainqueur, mais que des vaincus !
Quel déshonneur pour celui qui a dit : Je crois que Christ est mort pour moi. Le péché est une chose horrible et a causé tant de souffrances au Seigneur !
Ce paragraphe peut être pour nous un sujet de crainte, mais il ne faudrait pas avoir une peur excessive. Il est dit : « que chacun s’éprouve soi-même », se juge. Il est parlé surtout d’un état non jugé, permanent, supporté, toléré. Les choses ne peuvent pas durer. Nous devons nous juger rapidement avec le secours de la Parole et nous ne serons pas appelés méchants.
La pensée dominante dans ce chapitre, c’est : « Christ, notre pâque, a été sacrifiée ». C’est une chose importante que de considérer comment nous avons été aimés.

Ch. 6 : Problèmes de relations entre hommes et femmes. Problèmes de discipline. Le corps du chrétien est le temple du Saint Esprit.

L’apôtre ne perd pas de vue l’édification des Corinthiens bien qu’il les réprimande. Il les reprend au sujet de leur cœur, et en même temps leur rappelle la haute destinée qui était la leur. Ils le savaient et l’avaient oublié. Il fait appel à leur conscience et à leur cœur : – Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ?

Dieu commence premièrement le jugement par l’Assemblée de Dieu, et que sera-ce pour les autres ! Il y aura plusieurs jugements.
– Jugement de la Maison de Dieu actuellement.
– Tribunal de Christ pour l’Église.
– Le jugement d’Israël (Éz.).
– Le jugement des nations (Mat. 25).
– Le jugement des anges (1 Cor. 6. 3).
– Le jugement dernier (les morts) (Apoc. 20. 12 à 15).

Le début de ce chapitre est en relation directe avec le verset 12 du chapitre 5.
Les Corinthiens étaient d’une telle inconséquence qu’ils entraient en procès auprès des injustes. L’apôtre leur reproche leur injustice. Il ne met jamais en question la position des croyants (ch. 11. 31).

Il faut se juger chacun pour soi (individuellement), et dans l’Assemblée (collectivement).

Les Corinthiens étaient arrivés à se dégrader en passant devant un tribunal d’hommes. L’apôtre s’adresse aussi à nous. Ceux qui faisaient ainsi commettaient des fautes (v. 7).
En portant ces choses devant les incrédules, ils méprisaient l’Assemblée.

Ceux qui sont peu estimés (v. 4) : cela correspond à l’état des Corinthiens. Cela ne veut pas dire qu’il faut estimer un frère plus qu’un autre. Il faut les estimer d’une façon égale. L’apôtre n’avait pas d’estime particulière, et il estimait les hommes comme égaux. (Luc 22. 24 à 27).
Il y avait donc chez les Corinthiens, comme chez nous, des estimations.
D’autre part, il y avait des apôtres qui étaient estimés comme des colonnes (Gal. 2. 9).

On peut très bien avoir des dons et ne pas avoir de sagesse. Les Corinthiens avaient des dons. (1. 7). L’apôtre leur parlait pour leur faire honte. Il porte leurs yeux sur des valeurs spirituelles, des fruits que le Saint Esprit leur donne s’ils les veulent.

La tendance de notre cœur naturel peut se porter même sur les choses de Dieu. Que c’est humiliant !

Il faut demander au Seigneur d’apprendre à regarder comme Lui, d’avoir la même optique que Lui pour discerner les péchés.

La grande règle, c’est de savoir pardonner. Si l’on ne juge pas entre deux frères, il faut le demander à un frère qualifié. Si l’Assemblée n’arrive pas à cacher un péché aux yeux du monde, c’est mal. Dans un cas comme celui-là, c’est le témoignage qui est atteint. Les frères qui ont provoqué cela sont des outrageux. Ils outragent le nom du Seigneur et de l’Assemblée. Si l’on ne se juge pas devant Dieu, il y aura des troubles graves devant Lui.
Le peuple de Dieu a dit : Voici Aï, nous allons le massacrer, après la victoire sur Jéricho. Mais ce fut une défaite (Jos. 7). S’il nous arrive des défaites, il faut se juger.
L’argument c’est : Vous êtes frères. Cela devrait suffire pour éteindre toute querelle. Joseph a dit à ses frères : « Ne vous querellez pas en chemin » (Gen. 45. 24).
Mat. 18. 35 nous montre que nous avons été pardonnés de tout ; nous devons pardonner aux autres. Si nous ne les pardonnons pas, Christ ne nous pardonne pas.

Faire une injustice : être injuste et être associé à ceux qui n’hériteront pas du royaume de Dieu.

Il y a celui qui supporte l’injustice, et il y a celui qui la connaît et qui la sait. Les injustes n’hériteront pas du royaume de Dieu.
2 Sam. 19. 24 à 30 : La grâce n’avait pas été vaine pour Mephibosheth. Il se détache des choses terrestres. Il supporte une injustice. On ne sera pas tenté de pratiquer l’injustice.
2 Tim. 4. 16 : « tous m’ont abandonné : que cela ne leur soit pas imputé ». Il n’y a pas de vengeance. Il y a le pardon dans le cœur.

v. 11. L’apôtre leur rappelle d’où ils avaient été tirés. Cela s’adresse à nous aussi. Nous étions morts dans nos fautes et dans nos péchés. Mais par la grâce de Dieu, nous avons été sauvés de la perdition.
C’est comme s’il disait : Retournerez-vous dans votre état de péché ?
1 Pier. 4. 1 à 6 nous rappelle qu’il n’est plus question de revenir à ces excès.
C’est une chose horrible de reprendre des choses que nous avons rejetées et pour lesquelles nous trouvons tout à coup de l’intérêt – voir 2 Pier. 2. 20 à 22.
L’apôtre nous instruit dans les difficultés qui avaient lieu à Corinthe. C’est donc un sujet très sérieux. Il enseigne aux Corinthiens des choses qu’ils ne connaissaient pas et très élevées : les saints jugeront le monde et les anges : dignité qu’ils exerceront dans un temps futur.
Paul les invite à établir comme juges ceux qui étaient peu estimés parmi eux, à leur appréciation. Les Corinthiens recherchaient l’éclat. L’apôtre n’approuvait pas qu’ils portent des procès devant les injustes. Il leur dit que les injustes n’hériteront pas du royaume de Dieu. C’est très grave. Le titre qu’il leur donne est « frères » : relations entre lui et eux.
Ils ne portaient plus les caractères des versets 9 et 10 et ils ne devaient pas retomber dans leurs péchés.
Le passage du verset 12 jusqu’à la fin du chapitre nous parle de responsabilité individuelle, moins de celle de l’Assemblée comme ailleurs.
L’apôtre a de nombreux motifs exerçants pour écrire sa première épître. Il répond aux questions qu’on lui a posées disant ce qu’il a à dire, et rien de trop.
Le sujet est interrompu au verset 12 et il est repris au ch. 8.
Il s’agit de manger les viandes sacrifiées aux idoles (Héb. 13). Il s’agit ici de viandes d’autrefois, qui faisaient partie de la cérémonie du sacrificateur. Pour le croyant, tout est permis, mais les choses permises ne sont pas des choses morales mais neutres. Toutes choses ne sont pas avantageuses.
Au ch. 10. 23, l’apôtre rappelle à nouveau : « Toutes choses sont permises, mais toutes choses ne sont pas avantageuses ; toutes choses sont permises, mais toutes choses n’édifient pas ».
Ce que nous faisons doit être en vue de l’utilité et de l’édification.
Il faut savoir si notre marche est avantageuse pour notre frère ou pour le Corps.
Au ch. 6. 12 : il s’agit de la liberté chrétienne, ce qui est avantageux pour soi-même. C’est individuel, personnel. Toutes choses me sont permises.
Au ch. 10. 23, nous avons les mêmes expressions, mais en ce qui concerne les relations avec et pour les autres ; ce qui est avantageux pour les autres.
Le côté individuel est nommé tout au long de ce paragraphe, mais cette responsabilité individuelle a des incidences sur l’Assemblée.
Gal. 5. 13 : « Car vous, frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement, n’usez pas de la liberté comme d’une occasion pour la chair, mais, par amour, servez-vous l’un l’autre » : un appel à servir par amour pour les frères.
1 Pier. 2. 16 : « … comme libres, et n’usant pas de la liberté pour voile de la méchanceté, mais comme esclaves de Dieu ». Nous avons la liberté de l’Esprit qui est heureuse, nous sommes délivrés de l’esclavage du péché. La liberté de faire certaines choses n’est pas interdite, mais cela ne nous est pas toujours avantageux et peut être une entrave. Cette liberté nous asservirait.
Jac. 1. 25 et 2. 12 : « … celui qui aura regardé de près dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré… celui-là sera bienheureux dans ce qu’il fait » ; « parlez et agissez comme devant être jugés d’après la loi de la liberté ».
Rom. 6. 17 à 22 : L’apôtre parle à cause de l’infirmité de leur chair. Le chrétien a la grâce de pouvoir livrer ses membres à la justice pour la sainteté (v. 19).
Le chrétien se sert de cette liberté pour servir le Seigneur et les Siens.
Notre avantage est de croître à la façon du Seigneur et de Le servir autant qu’Il nous y appelle.
Toutes choses nous sont permises. Le chrétien peut dire : Quel mal y a-t-il à faire cela ? Le simple fait de poser cette question montre que nous ne sommes pas au niveau des versets de l’apôtre Paul. On peut poser comme question : Quel bien puis-je retirer de tout cela ?
Le Seigneur faisait passer Son Père avant les relations qu’Il connaissait. Il s’effaçait devant Son Père.
« Les choses qui pour moi étaient un gain, je les ai regardées, à cause du Christ, comme une perte » (Phil. 3. 7). Pour l’apôtre, ce qui était avantageux, c’était de gagner Christ.
Celui qui est consacré au Seigneur a une part plus grande que les autres.

Toutes les choses sont permises. Il y en a qui peuvent nous apporter des pertes et d’autres des avantages. A nous de discerner cela.
La connaissance de ce qui nous est avantageux est à la mesure de notre communion avec le Seigneur.

La tempérance est un fruit de l’Esprit : Gal. 5. 22 et 23 nous présente le fruit de l’Esprit, et parmi ces caractéristiques, il y a la tempérance.

2 Pier. 2. 10 et 11 : Si nous sommes asservis aux choses que pratiquent les hommes injustes, cela ne nous est pas avantageux, ce sont des choses qui n’édifient pas.

Ch. 8. 13 : « si la viande est une occasion de chute pour moi frère, je ne mangerai pas de chair, à jamais, pour ne pas être une occasion de chute pour mon frère ». Ici l’apôtre introduit une nouvelle pensée.
L’estomac a été fait pour digérer les viandes. Le corps est pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. Il a été fait pour le Seigneur.
Les viandes, l’estomac, sont provisoires et ne dureront pas, Dieu les mettra à néant, elles sont pour un temps.
Mais le corps spirituel, le corps de résurrection du racheté, ce corps sera rendu conforme à Christ. Le croyant quittera son enveloppe mortelle. Déjà maintenant, le corps du croyant est le temple du Saint Esprit, et cela doit nous rendre attentif à ce que nous faisons de notre corps.
Le corps n’est pas pour la fornication mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps.
L’homme est la gloire de Dieu : chose exerçante ! Il l’est encore malgré le péché qui le caractérise.
Tout ce que nous avons, ainsi que notre corps, nous vient de Dieu. Dieu nous a créé un corps (v. 14). Dieu nous ressuscitera.
A ce paragraphe on donnerait comme titre : Sainteté et communion.
1 Thess. 4. 3 et 4. 7 et 8 : « C’est ici la volonté de Dieu, votre sainteté, que vous vous absteniez de la fornication » ; « Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté, mais dans la sainteté ».
Il y a une abondance d’explications pour les croyants.
– Pour le Seigneur (v. 13).
– Ressuscité (v. 14).
– Corps comme membre du Seigneur (v. 15).
– Uni au Seigneur (v. 16).
– Temple du Saint Esprit (v. 17).
– Achetés à prix (v. 19).

Achetés à prix (ch. 7. 23). A quel prix avons-nous été achetés ? – par le sang précieux de Christ !
Ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour Celui qui pour eux est mort et a été ressuscité (2 Cor. 5. 15).
1 Thess. 5. 23 et 24 : « Or le Dieu de paix lui-même vous sanctifie entièrement ; et que votre esprit, et votre âme, et votre corps tout entier, soient conservés sans reproche en la venue de notre Seigneur Jésus Christ. Celui qui vous appelle est fidèle, qui aussi le fera ». Notre corps tout entier doit être gardé sans reproche jusqu’au retour du Seigneur. Comme nous le réalisons peu !
Il faut fuir. Des victoires sont remportées ainsi. L’apôtre dit à Timothée : Fuis et poursuis (2 Tim. 2. 22).
L’apôtre dit : Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit (ch. 3. 16 et Éph. 4. 30). C’est individuel dans ces deux versets.
Il faut présenter notre corps en sacrifice vivant et le présenter à Dieu (Rom. 12. 1).
L’épître aux Éphésiens nous rappelle qu’il y a un seul corps et un seul Esprit (Éph. 4. 4). Le Saint Esprit est en nous. C’est Dieu qui nous L’a donné.
Si nous avions conscience de cette présence en nous, nous essayerions de maintenir en bon état cette demeure qui L’accueille.
Il est parlé de tout ce que le chrétien doit faire et ne pas faire. Il y a des choses qui sont permises, mais qui entravent, limitent la connaissance du Seigneur.
Il faut avoir en vue l’avantage des autres, il ne faut pas se laisser asservir.
v. 13 à 20 : le corps est lié à des choses morales et spirituelles très importantes. Nos corps sont les membres de Christ. Dieu ressuscitera les corps. Nous ne sommes plus à nous-mêmes, mais nous avons été achetés à prix (6. 20).
Joseph a fui devant la tentation (Gen. 39. 7 à 12).
C’est un aspect négatif de la sanctification. La sainteté pratique du Corps, la vie du Corps est liée à des choses morales et spirituelles. Nos corps sont donc des membres de Christ et des temples du Saint Esprit. Nous ne sommes plus à nous-mêmes mais nous avons été achetés à prix (Rom. 12). Aspect positif de la sanctification.

Ch. 10. 14 à 33.
Dans l’état chrétien, il n’y a que deux ordonnances :
– Le baptême (témoignage individuel).
– La participation à la Table du Seigneur (privilège collectif).
Ce qui est particulièrement en vue ici, c’est le côté de la communion.
La Table du Seigneur est un témoignage, tout comme le baptême.
Dès le commencement de l’Église, la Table du Seigneur était dressée.
Il faut que nous soyons intelligents (v. 15). Il faut que les choses soient reçues, soient acceptées avec le cœur.
Jusqu’au verset 13, il est question de la maison, puis, à partir du verset 14, l’apôtre s’occupe du sujet de la table du Seigneur et des idoles.
Les Corinthiens se glorifiaient de leur savoir, ce n’était pas une intelligence selon Dieu.
Le Saint Esprit ouvre notre intelligence pour comprendre l’Écriture.
Dans les versets 14 à 22, il y a deux pensées importantes :
– La bénédiction en participant à la Table du Seigneur.
– L’exhortation à bien faire attention de ne pas confondre les choses.
L’apôtre cherche à montrer que l’on peut participer aux deux ordonnances et aux choses du monde, mais il enseigne qu’il ne faut pas participer à la Table du Seigneur en ayant communion avec les choses du monde.
v. 7 : L’idolâtrie, ce n’est pas seulement se prosterner devant les idoles (voir le veau d’or). Une idole est tout ce qui, dans mon cœur, prend la place du Seigneur.
Le mot hébreu pour idole est : vanité. L’idolâtrie est un fruit de la chair, ce peut être l’attachement à la vanité. La vanité, c’est quelque chose qui est vain, qui vient de l’homme et n’a aucune valeur.
L’idolâtrie n’est pas pour nous une image taillée, c’est le moi, la vieille nature qui n’est pas crucifiée avec Christ. C’est une idole très subtile.
v. 22 : Il ne faut pas provoquer le Seigneur. Dieu est jaloux (Ex. 34. 14), Il nous veut tout entiers.
v. 20 : Sacrifier à des démons : avoir une part de notre vie dans les choses du monde. Satan profite de ce que nous ayons des idoles, et nous pouvons être gouvernés par les démons.
Nous avons à fuir l’idolâtrie là où elle se trouve.
La chair est une forme d’idolâtrie. Cela peut arriver dans une assemblée comme la nôtre.
La Table du Seigneur, ce n’est pas le meuble sur lequel sont disposés le pain et le vin, c’est ce qui se trouve placé sur cette table.
1 Tim. 4. 1 : Les enseignements des démons sont purement humains, ce que le Saint Esprit ne nous a pas communiqué.
On peut commencer à pécher, et progressivement le péché augmente.
Quand on mange, on s’identifie, il ne faut donc pas manger ce quia été sacrifié aux démons, établissant ainsi une relation de communion avec eux.
La coupe : le sang de Christ qui purifie de tout péché ; le pain : communion du Corps de Christ.
L’apôtre nous parle de l’importance de la communion. On a une part commune avec la coupe : le sang de Christ (v. 16).
La table est le symbole de la communion. La prise du pain rend témoignage à l’unité. v. 17 : « un seul pain, un seul corps ». Les croyants qui se réunissent à la table du Seigneur sont l’expression de l’unité du Corps.
Ce qui est présenté au chapitre 10, c’est surtout le côté de la responsabilité du croyant et le témoignage rendu à la Table du Seigneur. Une personne qui prend part à une table et qui va à une autre souille la première table.
L’unité du Corps ne se manifeste qu’à la Table du Seigneur.
Si les croyants se rattachent à des fausses doctrines, ils se trouvent en communion avec ces fausses doctrines qu’ils le veuillent ou non : bien qu’ils ne soient pas d’accord avec ces doctrines.
On peut avoir des conversations avec des chrétiens qui ne sont pas en communion dans l’Assemblée jusqu’à une certaine limite. Mais la célébration à la Table du Seigneur ne doit pas avoir lieu avec eux.
La coupe nous apporte de riches bénédictions, nous ne pouvons que la bénir (v. 16). En buvant cette coupe, nous participons et jouissons tous des mêmes bénédictions.
En rompant le pain, nous jouissons des bénédictions qui résultent de la mort de Christ.
Notre communion est avec le Père et avec Son Fils Jésus Christ (1 Jean 1. 3).
C’est différent de Jean 6. 53 à 55 où nous apprenons que nous devons nous nourrir de Christ tous les jours. C’est la nourriture initiale, le chrétien doit se nourrir de cette chair et du sang, c’est-à-dire de Christ.
Dans notre chapitre, il s’agit de témoignage collectif de communion fraternelle.
Le pain auquel nous participons est en même temps le Corps de Christ, et représente aussi l’Assemblée comme corps.
Nous n’avons pas à faire l’unité, elle existe en dehors de nous. Nous devons rendre témoignage de l’unité à la Table du Seigneur.
Nous devons penser à tous les croyants qui sont le Corps de Christ.
Nous n’avons pas à tenter le Christ et à Le provoquer à jalousie.
Pendant les quelques instants de la cène, nous goûtons les félicités du ciel.
La communion à la Table du Seigneur peut être souillée par les simples rapports avec le mal doctrinal. Apoc. 2. 14 : « J’ai quelque chose contre toi : c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam », qui ont une part commune à une mauvaise doctrine.
Quelle chose de participer à la Table que le Seigneur avait célébrée avant Sa mort ! C’est quelque chose que nous célébrons sur la terre et qui ne se répétera plus dans le ciel.

Au chapitre 11, nous avons la cène, le mémorial de la mort du Seigneur. Ici, au chapitre 10, nous avons la Table du Seigneur avec le côté de la communion.
Dans ces deux gestes, ce sont deux témoignages, un unique, l’autre répétitif, qui n’ont de valeur que par leur sens. Il faut que nous soyons intelligents pour comprendre ces choses, car elles doivent être faites intelligemment (10. 15).
Dans ce chapitre, il est parlé de la bénédiction de participer à la cène, et nous avons une mise en garde au sujet de la table des démons et de l’idolâtrie. On ne peut pas participer à la Table du Seigneur en ayant communion avec autre chose qui ne soit pas à la gloire de Dieu.
L’idolâtrie, au sens moral, c’est le fruit de la chair, ce n’est pas seulement se prosterner devant une idole. Idole des Hébreux : vanités qui viennent de l’homme et qui n’ont aucune valeur. Nous devons fuir tout ce qui est un attachement au fruit de la chair. L’idolâtrie mène notre vieille nature, ce qui nous fait perdre de vue ce que le Seigneur attend de nous. Satan se sert des idoles, même si les idoles en elles-mêmes ne sont rien. Nous avons à fuir ces idoles, et à fuir le lieu où elles se trouvent (là où la chair est manifeste et se met en avant).
Table sainte : responsabilité de l’Assemblée pour ceux qui ont pratiqué un mal doctrinal.
v. 16 : c’est la coupe qui nous apporte des bénédictions, nous ne pouvons que la bénir. En la prenant, nous jouissons de l’efficace de l’effusion du sang. Nous rompons le pain et nous bénéficions du même sacrifice et nous recevons des bénédictions.
Nous avons communion avec cette chose sainte qu’est la coupe et cette chose sainte qu’est le pain.
Ici il s’agit du témoignage collectif et de la communion entre nous et Dieu le Père. Nous avons une part commune avec le Seigneur.
v. 17 : « un seul pain, un seul corps » : le pain auquel nous participons représente le corps de Christ et nous parle aussi de l’Assemblée.
L’Assemblée est aussi chère à Dieu que le corps de Son Fils.
Nous n’avons pas à faire l’unité, mais à rendre témoignage à cette unité. Il n’y a pas de plus puissant appel pour ceux qui sont à Christ.
Quand nous rompons le pain, nous devons nous rappeler de tous les croyants dont Christ est la Tête. La célébration de la cène est un désir profond du Seigneur. Nous sommes un seul Corps.
Un enseignement de tout ce passage est que nous avons une part commune, nous avons communion au corps et au sang du Christ. C’est un avantage et un privilège particulier pour la terre, qui ne se répétera plus dans le ciel. Quelle bénédiction !
v. 21 et 22 : Participer à la Table du Seigneur et des démons serait provoquer le Seigneur.
Il ne faut pas mettre en relation la Table du Seigneur avec les choses que Dieu réprouve.
La table des démons : cas particulier propre aux Corinthiens ; il n’y a pas de « table des démons » dans la chrétienté, mais il peut y avoir des « tables d’hommes ».
Il y a un côté précieux et heureux dans ce paragraphe, avec la communion à la Table du Seigneur.
C’est un acte extrêmement important et solennel que de participer à la Table du Seigneur.
v. 14 à 22 et 23 à 33. Ce sont deux paragraphes complémentaires.
Ce que nous montrent les v. 23 à 33, c’est que nous avons à chercher l’intérêt d’autrui.
Nous n’avons pas le droit de dire que nous réalisons l’unité du Corps si nous sommes désunis. Il faut des exercices individuels et collectifs quant à la réalisation de cette unité du Corps.
La participation à la Table du Seigneur correspond à quelque chose de vrai ; le baptême doit être aussi quelque chose de vrai, témoignage que nous sommes morts et ressuscités. Il faut que ce témoignage ne soit pas manifesté seulement par un geste, mais par une vie toute entière.
v. 23 à 33 : comparer ch. 6. 12 et 13 : « Toutes choses (me) sont permises, mais toutes choses ne sont pas avantageuses » ; « toutes choses sont permises, mais toutes choses n’édifient pas… » : liberté et avantage personnel d’un côté, vie spirituelle et de foi de l’autre.
Cette liberté peut être mise mal à profit. Les choses qui sont permises, il vaut mieux les éviter, car je me laisserais asservir par elles. Il ne faut pas chercher son propre intérêt mais celui d’autrui.
Toutes choses me sont permises, mais toutes choses n’édifient pas : c’est une mise en garde à ne faire que ce qui édifie.
Toutes choses sont permises : nous sommes libres, nous ne sommes pas sous la loi.
Les choses qui me sont permises sont celles qu’un chrétien peut faire. Elles n’édifient pas nécessairement. Nous devons donc restreindre notre liberté, il y a des choses dont il faut nous abstenir. Dieu nous dit dans ce passage de faire attention.

Nous pouvons être un moyen d’édification pour les autres, avec les hommes de ce monde.
v. 31 : « Faites tout pour la gloire de Dieu ». La gloire de Dieu et l’édification sont la pensée de ce paragraphe.
v. 32 : Il faut faire attention à ne pas froisser la conscience de celui qui est incrédule.
C’est l’esprit d’amour qui permettra que notre comportement soit tout autre.
v. 25 à 27 : Puisque la terre et tout ce qu’elle contient sont au Seigneur, vous pouvez aller à la boucherie et acheter de la viande. Si un incrédule vous invite et que vous voudriez aller, c’est une restriction.
v. 28 : Vous ne mangez pas de viande à cause de la conscience. Si nous mangeons de la viande chez celui dont la conscience est plus délicate, nous sommes une pierre d’achoppement, nous faisons grand tort à cette âme au lieu d’être le moyen de son édification.
Prov. 23. 6 à 8 : « Ne mange pas le pain de celui qui a l’œil mauvais, et ne désire pas es friandises ; car comme il a pensé dans son âme, tel il est. Mange et bois, te dira-t-il ; mais son cœur n’est pas avec toi. Ton morceau, que tu as mangé, tu le vomiras, et tu perdras tes paroles agréables ». L’incrédule pensera : il est large d’esprit, il se permet toutes choses.
Gal. 2. 12 et 13 : l’attitude de Céphas (Pierre) : il faut du discernement pour savoir ce qu’il faut faire et comment il faut le faire.
1 Tim. 4. 3 : « … aux derniers temps, quelques-uns apostasieront de la foi…[prescrivant] de s’abstenir des viandes »
L’apôtre Paul ne pensait pas à lui, il a à cœur la conscience d’autrui. Voyez son attitude en 2 Cor. 11. 21 et 22.
v. 33 : L’apôtre ne cherchait pas son avantage propre, mais celui du grand nombre afin qu’ils soient sauvés.
Mat. 17. 24 à 27 : le Seigneur est sensible à la conscience (v. 27). Il aurait pu dire à Pierre : nous ne sommes pas de ce monde. Il ne voulait pas froisser la conscience de ces receveurs des impôts.
Un homme était invité chez son ami incrédule. Avant le repas, il pria. Son ami était gêné et avait la conscience froissée. Son invité aurait dû lui demander la permission de prier. Il faut faire attention à ne pas froisser la conscience d’un incrédule.
Il nous faut faire toutes choses pour la gloire de Dieu.
v. 31 : ce verset s’applique à toute notre vie. Quoi que vous fassiez : c’est extrêmement large.
Col. 3. 17 : « quelque chose que vous fassiez, en parole ou en œuvre, [faites] tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père ». Pour la gloire de Dieu, je ne peux pas être à tel endroit, car si le Seigneur revenait Il me trouverait là. Ce n’est pas une règle, mais nous devons nous exercer à faire toutes choses pour la gloire de Dieu.
Nous ne sommes pas sous la loi, mais sous la grâce. Nous devons être librement soumis à Christ.
Comme la grâce de Christ est immense ! Être une cause d’achoppement, c’est être une occasion de chute. Mat. 18. 6 : « Quiconque est une occasion de chute pour un de ces petits qui croient en moi, il serait avantageux pour lui qu’on lui ait pendu au coi une meule d’âne et qu’il ait été noyé dans les profondeurs de la mer ».
Nous devons avoir la gloire de Dieu en vue, que toutes choses soient faites pour l’édification.
Nous avons une responsabilité individuelle dans notre marche, dans notre conduite. Il est facile de se disculper et de dire que certains frères sont dans des erreurs. Il faut se juger soi-même.
Ch. 14. 23 : Les incrédules regarderont les disciples de Christ puis Christ à travers eux. Il nous faut être imitateurs de Christ.
Act. 15. 27 à 29 : « … qu’on s’abstienne des choses sacrifiées aux idoles, et du sang, et de ce qui est étouffé, et de la fornication. Si vous vous gardez de ces choses, vous ferez bien ».
Gen. 9. 3 : « Tout ce qui se meut, [et] qui est vivant vous sera pour nourriture » : L’autorisation de manger la chair a été accordée à l’homme après le déluge (Gen. 9).
Quand on est invité chez un incrédule et que l’on veuille y aller, c’est un cas de conscience qui se pose.
v. 33 : L’apôtre était l’imitateur de Christ. Il dit : Ne m’imitez pas, mais bien plutôt Christ. Il est humble. Il avait un enseignement par l’exemple, et non pas par les paroles comme les pharisiens. Paul donne l’exemple de sa propre vie, car il peut le faire, sans aucun orgueil. Il ne cherche point sa propre gloire, mais celle de Christ. Personne ne peut dire : « Soyez mes imitateurs comme moi je le suis de Christ ». Nous ne sommes pas à la maturité de l’apôtre. On dirait : Soyez les imitateurs comme l’apôtre Paul était de Christ.

Ch. 11. La Table du Seigneur, la célébration de la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’Il vienne. La tenue des frères et sœurs.

Derrière le voile pour la femme et les cheveux courts pour l’homme, il y a une valeur morale.
L’apôtre s’adresse aux Corinthiens comme à des personnes intelligentes bien qu’il soit contraint de leur donner du lait à boire à cause de leur état charnel (ch. 10. 15 ; 3. 2).
Ch. 2. 11 et 12. Le chrétien n’est pas laissé sans ressources. Il a le Saint Esprit et la Parole.
Ch. 10. 31 : nous sommes exhortés à faire tout ce que nous faisons dans le but de glorifier Dieu.
Ici Paul nous révèle la pensée de Dieu.
Il nous faut une sainte crainte, non une crainte servile, mais une crainte qui découle de l’amour.
Ailleurs il est dit qu’une femme ne doit pas parler dans l’Assemblée (14. 34).
Ces enseignements s’adressent aux frères et aux sœurs, aux hommes et aux femmes.
v. 3 : une hiérarchie établie par Dieu : Dieu, Christ, l’homme, la femme. C’est un mystère pour nous. v. 3 : Il y a des différences entre le Père et le Fils. Le Seigneur dit : « Mon Père est plus grand que moi », mais tout de suite après il dit : « Moi et mon Père, nous sommes un ».
Dans l’Ancien Testament, on trouve plusieurs femmes qui ont une valeur morale plus grande que l’homme (Exemple : Abigaïl).
Il convient qu’une femme soit soumise à son mari.
Chacun tient la place que Christ lui a confiée.
v. 4 et 5 : L’homme doit prier la tête découverte parce qu’il doit représenter le Christ ; la femme doit prier la tête couverte parce qu’elle reconnaît l’homme comme chef : ces choses sont en rapport avec le verset 3.
La gloire de la femme est d’avoir une longue chevelure, et en plus un voile. Si l’on n’applique pas cela, c’est une désobéissance à Christ et un déshonneur pour soi. Il s’agit là de la femme chrétienne.
C’est le symbole de la soumission du cœur. Il ne suffit pas d’obéir par contrainte, mais bien par amour.
Rebecca a mis son voile quand elle a vu Isaac (Gen. 26. 65).
La chevelure longue est la gloire pour la femme, et la chevelure coupée est la gloire pour l’homme.
L’homme est appelé l’image et la gloire de Dieu (Gen. 1. 26), la femme est appelée la gloire de l’homme. Elle n’a pas une même mission, une même signification. Si une femme a une longue chevelure, c’est une gloire pour elle, une gloire personnelle : Jean 12. 3
C’est un déshonneur pour l’homme d’avoir une longue chevelure.
Le nazaréen ne devait pas avoir de contact avec la mort. Il devait laisser sa chevelure pousser. Il ne devait pas boire de vin.
De tout temps, il y a eu des contestataires sur ces versets, car ils sont mal compris.
Jude 22 : les contestataires doivent être repris ; 2 Tim. 2. 24 à 26 : l’esclave du Seigneur ne conteste pas. Il faut arrêter toute contestation qui vient de la chair.
La femme doit avoir une marque de l’autorité à laquelle elle est soumise.
Trois raisons de respecter l’enseignement de la Parole quant à la chevelure :
– La créature.
– La nature (v. 14).
– La coutume (v. 16).
v. 10 : « à cause des anges », ou esprits administrateurs : voir Héb. 1. 14. 1 Tim. 5. 21. Ce sont des serviteurs de Dieu. Ce sont des spectateurs attentifs. Ils regardent notre conduite pour qu’il n’y ait pas de contradiction entre notre part et notre conduite.

La Parole impose ce que nous avons à faire pour la gloire de Dieu et du Seigneur. Le Seigneur tient compte de l’ignorance mais nous devons acquérir l’intelligence.
Le mari et la femme sont appelés à refléter quelque chose de Christ dans leur union.
L’activité que peut avoir une femme dans l’assemblée : ch. 14. 34 : « Que vos femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis de parler » ; elle peut prier et prophétiser, mais pas dans les réunions. Elle a aussi le rôle d’élever ses enfants dans la connaissance du Seigneur (Proverbes).
Rom. 16. 3, 6, 12 : Les femmes peuvent avoir un service très précieux, mais pas un service public. La prière est la part de tout chrétien, la prière silencieuse. La prophétie n’est pas silencieuse mais publique.
1 Tim. 5. 10 : la femme veuve ; Tite 2. 3 à 5 : les femmes âgées. Une sœur âgée peut aider une sœur plus jeune à élever ses enfants, à être soumise à son propre mari.
Dans les seize versets que nous avons vus, il est parlé d’ordonnances, non pas d’ordonnances sous la loi, mais d’ordonnances chrétiennes. Il y a des ordonnances très élevées. Il faut prendre garde à la manière dont nous faisons ces choses.
Nous avons à distinguer pour nous ce qui est un honneur et ce qui est un déshonneur.
A partir du v. 17, cela concerne la vie en général. Trois chapitres vont être consacrés au rassemblement (v. 20 : « Quand vous vous réunissez ensemble »). Se réunir est un verbe actif. Il ne s’agit pas de s’asseoir, mais de venir et s’approcher ensemble.
L’apôtre donne la première place à la Table du Seigneur. Il établit ici un contraste entre un repas entre nous et le repas du Seigneur (la cène).
Au v. 2, il loue les Corinthiens. Ici il est obligé de dire : je ne vous loue pas (v. 22). Être réunis est quelque chose qui nous apporte du bien. Ici c’est le contraire et c’est très solennel : Vous vous réunissez pour votre détriment. Il y a des désordres. L’apôtre savait ce que les Corinthiens devaient savoir. Ils n’étaient pas informés, par exemple, qu’une femme devait porter un foulard sur la tête pendant la réunion. Ils se réunissaient chez les uns et chez les autres suivant leurs possibilités matérielles (Act. 2. 44). Il n’y avait rien de mal à cela. Mais il y avait en fait une sorte de laisser-aller. Il y avait un ravage de l’Ennemi. L’apôtre leur disait : en ceci, cela va, mais en cela, il faut arrêter ces écartements. L’apôtre s’adresse à l’Assemblée de Dieu qui est à Corinthe. Il y avait un état de division, peut-être pas apparent, mais il était là.
Cela fait horreur à Dieu, que l’on participe à la Table du Seigneur et qu’on ait des divisions dans le cœur.
Dans l’Assemblée de Dieu, il faut maintenir toute la Parole de Dieu.
Il y a ici un mal nécessaire (v. 19). Il faut nous séparer des choses qui ne conviennent pas au Seigneur, comme les sectes.
Il fallait qu’il y ait des sectes. Ceux qui étaient selon le Seigneur devaient ainsi être manifestés et se séparer.
Il est question du Corps de Christ. L’apôtre ne dissocie pas la Tête du corps. Si vous niez l’unité du Corps, vous êtes divisés. Nous avons besoin d’y être attentifs.
Puisque c’est un témoignage à la face du monde, nous devons le réaliser.
L’apôtre va présenter l’Assemblée comme Corps de Christ et comment doit fonctionner cette Assemblée de Christ.
Comme au ch. 1, il y a des divisions, des tendances de séparations.
Actuellement nous voyons des sectes dans le monde entier. Il y avait des sectes parmi les Corinthiens. (Secte vient d’un mot qui signifie « choisir »).
Les sectes sont des œuvres de la chair. C’était le commencement des sectes, le germe. Maintenant les sectes sont plus nombreuses. Ceux qui aimaient Christ ont bien fait de se séparer d’avec les sectes.
L’unité a été conservée aux jours des apôtres, puis il y a eu des divisions. C’était le commencement du déclin. Dieu nous appelle à garder l’unité de l’Esprit.

(Act. 28. 22 : « … quant à cette secte, il nous est connu que partout on la contredit ». Ici, ce que les Juifs appelait secte était réellement ce qui était de Dieu.
Dieu veut que nous fassions la différence entre ce que le monde dit et ce qu’Il nous enseigne par sa Parole.
Il y a des dangers, l’Ennemi est actif, et nos cœurs sont trop ouverts à des sollicitations.
Être sectaire, c’est prendre une partie et se réunir autour de cette partie, c’est une hérésie.
Il y a des choses qui ne sont pas visibles. On peut avoir des idées sectaires sans le savoir.
L’homme sectaire est celui qui, étant averti de la position où il est, persiste dans son état.
Nous avons à nous séparer de tout homme sectaire. Tite 3. 10 et 11 : « Rejette l’homme sectaire, après un premier et un second avertissement, sachant qu’un tel homme est perverti et pèche : il se condamne lui-même ».
Notons ces deux expressions : v. 19 : être approuvé ; v. 28 : s’éprouver. Celui qui est approuvé subsiste au travers de l’épreuve et ne se laisse pas entraîner par tel ou tel courant.
L’apôtre disait à Timothée : « Étudie-toi à te présenter approuvé à Dieu » (2 Tim. 2. 15).
A Corinthe, il y avait beaucoup de Corinthiens approuvés de Dieu et qui devaient souffrir de l’état de choses. Les Corinthiens étaient moins responsables que nous car ils étaient moins enseignés que nous.
Ils avaient une vie commune dans un même lieu, avec intimité. Il y a maintenant moins de vie commune.
Si les Corinthiens n’avaient pas la Parole, ils avaient des dons, des connaissances.
On peut supposer qu’il n’y avait qu’une Assemblée dans la ville de Corinthe.
On prenait la nourriture en commun. Les agapes sont citées dans l’épître de Jude (v. 12). A Corinthe, on faisait des agapes et on mettait toutes choses en commun. Au début de l’histoire de l’Assemblée, on prenait tout en commun (Act. 2. 44). Puis au ch. 6 des Actes, il y a une faute : on néglige les veuves.
Dans les agapes, il y avait des excès. Il y avait des choses permises dans les maisons, mais en tout cas pas dans l’Assemblée.
Il y a un mépris pour l’Assemblée de Dieu, inconscient peut être. Nous sommes appelés à faire tout pour la gloire de Dieu.
On prenait la cène après l’agape. L’apôtre met les choses au point sur ce qu’il convient de faire.
Ce ne sont pas seulement des choses pour les Corinthiens, mais aussi pour nous. Nous avons besoin de toute la grâce du Seigneur pour être gardés.
v. 22 : « N’avez-vous pas des maisons pour manger et pour boire ? ». Manger et boire sont des choses naturelles mais il n’est pas bon de manger et boire dans l’Assemblée, dans un lieu où le Seigneur est là, où nous ne sommes plus chez nous. Nous n’avons pas à intervenir et à diriger dans l’Assemblée.
Il s’agit ici de la perte du premier amour chez les Corinthiens. Nous avons ici des enseignements qui nous touchent de près. Il est question de manger la cène du Seigneur, du Maître, la cène dominicale – mais non pas « du dimanche ».
L’Assemblée de Dieu est le Corps de Christ. Il n’y a aucun motif de la mépriser. – « méprisez-vous l’assemblée de Dieu ? » (v. 22). L’apôtre s’élève contre cette confusion qui s’était formée chez les Corinthiens. Il montre clairement comment les Corinthiens se conduisaient.
On buvait d’une manière inconsidérée, il n’y avait pas de sobriété.
v. 26. « Toutes les fois » : fréquence de la participation à la cène du Seigneur. Nous la célébrons le premier jour de la semaine. L’amour garde cette porte ouverte.
Il y avait chez les premiers chrétiens des choses que nous avons perdues.
La lecture de la Parole ne nous donne pas seulement la pensée du Seigneur, nous pouvons avoir des directives qui ne sont pas citées mais que par l’Esprit nous pouvons discerner.
Les croyants du début prenaient le pain tous les jours, mais il y a un changement en Act. 20. 7 : « le premier jour de la semaine… nous étions assemblés pour rompre le pain ». Lorsqu’il s’agit de la cène, c’est la cène dominicale, c’est-à-dire du Seigneur, du Maître. Il est tout à fait dans l’esprit de prendre la cène dominicale dans la journée dominicale. C’est important que tout chrétien célèbre la cène et la mette en priorité.
La cène du Seigneur est un mémorial, on se souvient du Seigneur.

v. 22 : 1 Sam. 2. 16 à 17 : dans l’attitude des fils de Samuel, nous voyons un manque de dignité, mépris de l’offrande de l’Éternel. C’était de grands pécheurs.
Il ne doit rien y avoir en nous qui puisse se manifester, mais laisser tout au Seigneur.

v. 23 : l’apôtre avait reçu du Seigneur ce qu’aussi Il leur avait enseigné. Le Seigneur fait transmettre par Son serviteur, l’apôtre Paul, ce qui concerne la cène.
Ici il est rappelé le mouvement d’amour du Seigneur. (v. 23).
Dieu désirait que ces choses soient enseignées dans la Parole de Dieu, car si cela avait été transmis de bouche à oreille, cela aurait été déformé. 2 Tim. 1. 13 : « Aie un modèle des saines paroles… ».
Les Corinthiens n’avaient pas les évangiles. Nous trouvons que ce n’est qu’un simple rappel comme dans Luc. Pour eux c’était nouveau.
Il n’était pas un témoin oculaire. L’apôtre l’a reçu du Seigneur dans le ciel, glorifié. Ce commandement a été donné d’une façon claire et précise. Il a eu une révélation toute particulière. Ce n’est pas un témoignage d’homme, mais le témoignage du Seigneur. 1 Thess. 4. 15 : « nous vous disons ceci par la parole du Seigneur » ; 1 Cor. 7. 10 : l’apôtre précise que ce n’est pas lui qui parle, mais le Seigneur ; Éph. 3. 3 : « par révélation, le mystère m’a été donné à connaître » : C’est le mystère caché dès les siècles en Dieu, le mystère de l’Église.
Il n’y a pas de détails inutiles mais des détails essentiels.
Il s’agit de se souvenir du Seigneur. Cela s’exprime par un geste fait en commun, collectif.
Le Seigneur est Celui que nous ne devons jamais oublier pendant le temps de Son absence. C’est en mémoire de Lui : « faites ceci en mémoire de moi » (v. 24 ; Luc 22. 19).
C’est la Personne du Seigneur qui est placée directement devant nous.
On se souvient des souffrances de Christ mais plus particulièrement de Lui, du Seigneur, d’une Personne
Le pain rompu est une figure du Corps de Christ, sa représentation.
Participer à la cène n’est possible que s’il y a deux personnes converties. Une personne ne peut célébrer la cène seule. Deux c’est un minimum.
Ce qui est en fait le prix, c’est que le Seigneur l’a instituée, et même seulement pour cela, nous sommes heureux de l’accomplir. Lorsque nous buvons la coupe et que nous rompons le pain, nous annonçons la mort du Seigneur.
Une « nouvelle » alliance : c’est quelque chose de tout à fait nouveau que Dieu a fait, et définitif.
L’ancienne alliance avait été faite entre Israël et Dieu. La nouvelle alliance est traitée pour la maison d’Israël et non avec elle.
v. 25 : « Toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi ». Les Corinthiens avaient célébré la cène, mais pas en mémoire de Christ. C’est un avertissement qui leur est donné.
v. 26 : « Vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’Il vienne ».
La mort du Seigneur sera constamment devant les yeux des croyants. Il y a trois phases :
– Représentation du pain et du vin.
– Souvenir de Lui.
– Témoignage.
Au ciel, nous ne prendrons plus la cène. En participant à la cène, nous annonçons la mort du Seigneur et aussi Son retour. C’est un témoignage rendu à la mort du Seigneur.
Il est dit que la coupe de bénédiction est servie en premier (ch. 10). Ici c’est différent. Grâce au sang, nous pouvons être sauvés.
Jusqu’à ce qu’Il vienne : c’est une chose provisoire. Lorsque le Seigneur viendra chercher les Siens, il n’y aura plus de mémorial sur la terre.
v. 24 : Quand il s’agit ici du corps, ce n’est pas l’Assemblée.
A partir du v. 27, nous avons les conditions dans lesquelles la cène doit être prise.
Plus les choses sont importantes et élevées, plus elles doivent être réalisées avec un exercice profond.
v. 27 : « Quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement sera coupable à l’égard du corps et du sang du Seigneur » : Chacun engage sa responsabilité en prenant la cène.
Jean 13. 1 à 11, en rapport avec ce verset : « Que chacun s’éprouve soi-même et qu’ainsi il mange ». Il nous faut confesser nos péchés.
v. 32 : « nous sommes jugés… châtiés par le Seigneur » : Si nous avons eu cet exercice préalable, le Seigneur n’interviendra pas. Il intervient ici car il s’agit de Son Assemblée.
Le Seigneur manifeste Ses droits vis-à-vis de ceux qui Lui appartiennent. C’est en relation avec le verset 27 qui parle des excès des Corinthiens. Nous devons faire attention aux excès, tels une insouciance, une indifférence, qui peut être grave. Dans le moment de la cène nous ne devrions avoir aucune pensée légère, aucune distraction.
Héb. 10. 19 à 22 : « … approchons-nous avec un cœur vrai… les cœurs par aspersion purifiés d’une mauvaise conscience ». Nous devons avoir nos cœurs purifiés par aspersion. Il y a une invitation qui implique une décision de cœur.
Si nous avons péché, nous avons des ressources. Gen. 4. 7 : « si tu ne fais pas bien, le péché (ou : un sacrifice pour le péché) est couché à la porte ».
Nous devons avoir une conscience délicate. Il nous faut confesser nos péchés et ainsi nous retrouvons la communion avec le Seigneur.
Le nom du Seigneur est mentionné plusieurs fois dans ce chapitre.
Le Seigneur a confirmé, quand Il est monté au ciel, les ordonnances qu’Il avait instituées avant de mourir.
v. 28 : Le Seigneur veut que nous reconnaissions notre état.
v. 32 : La Parole de Dieu fait soigneusement la distinction entre les croyants et le monde. Le Seigneur est obligé d’intervenir, Il doit châtier Ses enfants, mais Cela ne touche pas au salut éternel.
L’Assemblée est l’Assemblée de Dieu et le Corps de Christ. Il ne faut pas oublier cela. Il y a des exercices que nous devons avoir, qui sont précieux aux yeux de Dieu. Tant que nous portons le témoignage, nous devons être exercés afin que notre témoignage soit un sanctuaire.
Les Israélites faisaient partie du peuple, tandis que le croyant fait partie du Corps.
Nous avons dans ce chapitre des enseignements tels que le respect.
v. 34 : « si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui » : L’apôtre dit ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire. Nous pouvons manger et boire dans nos maisons mais pas dans l’Assemblée.

Ch. 12 : Autorité de Dieu quant aux dons de l’Esprit.

Le corps est composé de membres, qui ont chacun leur fonction.
Vivifié par le chapitre 13, le corps se manifeste dans le chapitre 14.
Les Corinthiens s’étaient tournés des idoles vers Dieu (comp. 1 Thess. 1. 9). L’Ennemi cherche à faire perdre de vue aux croyants la gloire du Seigneur (v. 3). Si notre cœur est occupé de la Personne du Seigneur, le Saint Esprit agit dans nos cœurs. Le Seigneur dans l’Assemblée n’est glorifié que par le Saint Esprit.
Le Saint Esprit a une double fonction :
– Il nous met en présence des vérités.
– Le Seigneur Jésus est glorifié par Lui.
On ne peut pas glorifier Dieu sans qu’il y ait l’action de l’Esprit Saint. Personne, parlant par l’Esprit Saint, ne peut porter atteinte à la gloire du Seigneur. Il faut laisser parler l’Esprit, et nous pouvons être sûrs que le Seigneur sera glorifié. On ne peut parler et glorifier le Seigneur sans l’Esprit.
L’Esprit doit agir constamment dans notre vie, à chaque instant, à chaque moment.

v. 3 : 1 Jean 4. 1 à 3 : « éprouvez les esprits [pour voir] s’ils sont de Dieu ». C’est la pierre de touche. Ce qui est en dehors de l’Esprit apporte le déshonneur.
Pas une fois Judas n’a employé le nom de Seigneur. Il disait : « Rabbi ». La femme samaritaine disait : – Seigneur. Nul ne peut dire Seigneur Jésus s’il n’a pas l’Esprit.
Celui qui a l’Esprit Saint aime le Seigneur.
Nous sommes des pierres vivantes qui entrons dans l’édifice. Nous sommes conduits par l’Esprit. L’Esprit doit agir librement, en possession de chaque croyant.
Il nous faut nous laisser conduire par la Parole.

v. 9 : Il y a « un même Esprit ». C’est Dieu lui-même, Dieu le Saint Esprit.
Il est parlé dans ce chapitre de la responsabilité interne. Tous les dons qui nous sont donnés sont en vue de l’utilité interne et dans l’assemblée. C’est le Saint Esprit qui donne.
Le mot « chacun » est répété plusieurs fois. Tout le monde est concerné. Il s’agit de la gloire du Seigneur et du bien que l’on peut faire aux âmes. Il n’y a pas ici de don d’évangéliste comme en Éphésiens (Éph. 4) où l’accroissement du Corps est en vue (v. 16). En Rom. 12. 4 à 8, ce sont des services différents.
Il ne faut pas dire que l’évangéliste est en dehors du Corps. Il y a toujours l’unité. Nous ne sommes en aucun moment de notre vie séparés du Corps.
La diversité se manifeste dans l’unité, ce n’est pas de la division. « A chacun est donnée la manifestation de l’Esprit. »
Il est parlé de la diversité tout le long de ce chapitre et même à la fin (v. 29).
A la fin de toutes ces énumérations, le Seigneur montrera, au chapitre suivant, le moteur secret
Le Corps est appelé au v. 12, « le Christ ». C’est la manifestation de la gloire de Christ Lui-même. Ici, le Corps de Christ n’est pas l’ensemble des croyants, mais c’est l’Assemblée à Corinthe.
Le corps ici est identifié à Christ. C’était la chose que devait apprendre Saul de Tarse : « Pourquoi me persécutes-tu ? » Nous devons aussi l’apprendre.

v. 10 : « des opérations de miracles » : des choses qui peuvent être mises en dernier. Par contre, la sagesse, la connaissance, la foi peuvent être mises en premier.
Éph. 4. 7. Il faut l’accroissement du Corps.
Ce qui compte c’est l’utilité du Corps, l’édification, le bien-être général.
Les dons sont des fonctions qui sont coordonnées entre elles en vue de l’accroissement du Corps, en vue de l’utilité.
Tous les membres sont à leur place et ont une fonction particulière. Si un membre n’a plus de fonction, il y a une perturbation dans le Corps tout entier.

v. 11 : l’Esprit distribue à chacun comme il lui plaît : Nous n’avons pas à choisir nos activités.
Ce chapitre parle d’unité et de diversité. Il est impossible que ces dons puissent se gêner l’un l’autre si l’Esprit agit librement, dans l’unité.
Si l’Esprit habite au milieu de nous, nous devons manifester des dons.

v. 22 : « les membres du corps qui paraissent être les plus faibles, sont nécessaires ». Chaque membre est nécessaire.
Ce chapitre nous montre tout particulièrement la présence de l’Esprit au travers de chaque membre.
Même un petit enfant qui a cru que Christ est mort pour lui a l’Esprit de Dieu.
Les Assemblées, qui avaient des dons tout particuliers, croissaient et marchaient dans la crainte du Seigneur, dans la Judée, la Samarie (Act. 9. 31).
v. 13 : Baptiser est le travail de l’Esprit. Il y a une puissance en nous, en Christ, unis en Lui, abreuvés.
2 Cor. 5. 13. Christ était dans l’apôtre Paul. Il était de sens rassis pour les Corinthiens.
Éph. 4. 4 et 5 : « Il y a une seule foi, un seul Corps, un seul Esprit, une seule espérance, un seul baptême ».
Ch. 12, 13 et 14 : Ressources que Dieu donne ; ch. 14 : l’exercice des dons.
v. 3 : La gloire de Christ doit être dans la bouche de tous les croyants par l’Esprit.
v. 4 : « Il y a diversité de dons de grâce ». Ils n’ont pas la même fonction, le même résultat.
v. 12 à 20 : Il est beaucoup parlé de l’unité.
v. 4 : Il n’y a aucune place pour un clergé quelconque, un seul homme. Dieu veut qu’il y ait diversité.
Les Corinthiens étaient bien en danger à cause de leur origine, et nous aussi.
2 Pier. 2. 1 et 2 : Des faux prophètes et des faux docteurs : Des personnes qui se conduisent comme des séducteurs pour introduire le péché. Nous devons prendre garde car notre chair est faible. Nous devons discerner ce qui est mauvais. Satan est un séducteur et il a des agents qui séduisent.
Selon Dieu, la seule activité qu’il peut y avoir est selon l’Esprit.
Nous ne devons pas oublier qu’à Corinthe, il y avait la manifestation de dons et l’état charnel. Il ne manquait aucun don (1. 7). Il peut y avoir des dons dans l’Assemblée, mais il ne peut pas y avoir obligatoirement la pensée de Christ.
La seule exhortation de ce chapitre est au verset 31 : « Désirez avec ardeur les dons de grâce plus grands ».
Il y a des dons qui ont pour but l’unité du Corps. Tout concourt pour le bien être de l’ensemble. C’est la sagesse de Dieu qui a fait cela. Nous devons le savoir, et surtout en prendre conscience. C’est Dieu qui donne cela par l’Esprit pour l’utilité.
Un don est une grâce. Cela ne dépend pas de celui qui le reçoit, mais de Dieu. Un don est quelque chose qui est donné de la part de Dieu sous l’action de l’Esprit.
Il y a en apparence une hiérarchie. S’il y a diversité de fonctions, il n’y a pas diversité d’honneur.
Chaque fonction est complémentaire des autres.
Rom. 12. 4 à 8. La grande affaire est de remplir la fonction à laquelle nous avons été appelés.
Il n’y a pas de comparaison, de différence entre les dons. Les dons sont valables pour tout le Corps. Les charges sont pour l’Assemblée locale. Les charges sont différentes les unes des autres.
Chaque membre a son utilité. Ceux qui n’ont pas de dons ne doivent pas être considérés comme étant moindres.

v. 9 : « à un autre [est donnée] la foi, par le même Esprit » : Nous avons tous la foi qui sauve. Tout chrétien est appelé à vivre de foi. Il y a un membre qui peut être appelé à exercer la foi comme don, d’une façon toute particulière.
Le ch. 12 nous parle des :
– Dons.
– Services.
– Opérations.
Si tous n’ont pas de dons, tous ont un service.
Il faut que l’unité du Corps soit réalisée pour que l’on exerce un don.
Tous les membres sont solidaires, dans le même Corps, ayant une fonction. Dieu les a placés comme Il l’a voulu.

v. 12 et 13 : l’unité du corps : Ces versets sont les sommets de l’enseignement de ce chapitre.
v. 12 : Le Corps est identifié avec Christ. Le Seigneur dit à Saul de Tarse : « Je suis Jésus que tu persécutes » (Act. 9. 5).
Gen. 5. 1 et 2 : « [Dieu] les créa mâle et femelle… et il appela leur nom Adam, au jour qu’ils furent créés ». L’homme et la femme : Un seul nom. « Ainsi aussi est le Christ » (v. 12).
Col. 3. 10 et 11 : « vous avez revêtu le nouvel homme… où Christ est tout et en tous ». Christ dans le nouvel homme est tout.
Nous avons tendance à chercher chacun son propre intérêt (Phil. 2. 21).
Chaque membre a reçu quelque chose de particulier.
Dans une Assemblée, il y a ceux qui ont les dons et qui l’exercent ; mais tous profitent de ces dons.

v. 23 à 25 : Les membres sont tous nécessaires.
Ananias et Saphira (Act. 6) ont voulu imiter d’autres et ont gardé une partie de l’argent.
v. 24 : « Dieu a composé le corps » : C’est une chose bénie.
Si chaque membre exerce sa fonction avec fidélité, cela plaît au Seigneur.
Chacun a sa responsabilité. Si un membre ne sent pas la souffrance d’un autre membre, il est indifférent, mais il est responsable.
Si quelque chose ne va pas dans le Corps, le Seigneur en ressent la souffrance. Il y a un manque d’unité dans le Corps.

v. 25 : Pour que la communion soit dans le Corps, il faut qu’il y ait la vie de Christ et que ce Corps se nourrisse de cette Personne bénie !
Certains dons ont disparu, tels que les dons de langues. Les dons de pasteur, d’évangélistes ne cesseront pas.
– Dons d’évangélistes : en vue de l’édification.
– Dons de langues : en vue de l’utilité.
Il y a des dons permanents et des dons provisoires, comme le don des langues, qui est toujours mentionné en dernier. »
Les langues sont pour signe, non à ceux qui croient, mais aux incrédules » (14. 22).
Ch. 14. 1 : « désirez avec ardeur les dons spirituels ».
Tout le chapitre est un exposé de ce que Dieu fait. C’est quelque chose qui doit s’accomplir si nous avons une conduite telle qu’un chrétien doit avoir. Il n’y a pas de fonctions inutiles. Aucun membre du Corps ne peut dire à l’autre : « Je n’ai pas besoin de toi » (v. 21).

v. 26 : Si un membre est en défaillance, dans les autres membres, il y a de la souffrance, peut- être pas ressentie.
Le membre qui est en mauvais état, s’il s’en rend compte, sent la souffrance plus particulièrement (ch. 5. 2).
Si un membre ne remplit pas sa fonction, le retentissement est sur tout le Corps.
v. 26 : Ce n’est pas une exhortation, mais un fait. Il y a une souffrance ou une joie les uns pour les autres.
Certains dons, avons-nous dit, ont disparu. Il y a des dons permanents et d’autres qui actuellement ne sont plus exercés. Dons qui ont cessé d’exister : dons de grâce et de guérison… Les apôtres les exerçaient (Act. 5. 12, 15 et 16).
Les dons sont toujours donnés en vue de l’édification du Corps. Un don n’est pas donné afin que celui qui l’exerce s’en glorifie. La gloire revient au Seigneur. L’homme, dans la chair, n’est rien. Les dons doivent être exercés pour l’édification de l’Assemblée.
Dans les épîtres, il y a de nombreuses maladies mais l’apôtre Paul n’est pas intervenu, du moins nous ne le voyons pas (Phil. 2. 26 et 27. Epaphrodite).
Le Seigneur coopérait avec les disciples par les miracles pour authentifier la Parole donnée. Il n’y avait aucun intérêt pour ceux qui exerçaient ces dons. Mais c’était pour annoncer l’évangile.
Les apôtres avaient le don de discipline (Act. 5. 5), ils avaient tous les dons de la part de Dieu, du Seigneur. Act. 4. 29 et 30 : Ils voient avant tout la gloire du Seigneur pour détourner la gloire d’eux-mêmes et la diriger sur le Seigneur : « au nom du Seigneur » ;
Les dons extraordinaires n’existent plus, on ne les voit pas. Un don n’est pas héréditaire.
Le ministère se termine avec le serviteur. Il y a le ministère de la Parole qui dure éternellement.
Héb. 2. 3 et 4 : « Dieu coopérait avec eux[les apôtres] par des signes et des prodiges, et par divers miracles et distribution de l’Esprit Saint, selon sa propre volonté »..
C’est au sujet de la connaissance et de la prophétie qu’il est dit qu’elles auront leur fin, et non sur le don des langues (ch. 13. 9 et 10). v. 8 : « y a-t-il des langues ? elles auront leur fin ».
2 types de prophétie :
– La prophétie qui révèle ce qui est à venir.
– La prophétie qui révèle la pensée de Dieu pour le moment actuel.
v. 31. – (Voir ch. 14. 1)- « Désirez avec ardeur » : c’est un feu consumant.
L’apôtre s’adresse à la conscience et au cœur.
Don de docteur : enseignement, celui qui découpe droit la Parole.
Si un croyant a un don où qu’il soit, nous avons à reconnaître ce don.
Il n’y a rien de surnaturel vis-à-vis des prophètes.
La prophétie n’est pas la part de tout le monde. Il serait monstrueux que tout le monde soit prophètes ou docteurs.
v. 28 : Classification des dons, qui sont tous différents.
v. 29 et 30 : Toutes les questions que l’apôtre pose ont toutes une réponse négative.
L’exercice des dons, c’est pour nous faire connaître ce qui est de Christ.
Le don n’était pas donné pour un ornement pour la chair.

Ch. 13 : L’amour.

C’est un chapitre précieux. Le seul mobile de Dieu, c’est l’amour. Il vaut mieux avoir l’amour et pas de dons que des dons et pas d’amour. L’amour est bien plus excellent. Les dons pratiqués sans l’amour sont néfastes et nuls. C’est pire que tout.
Il n’y a pas d’exhortations mais des déclarations absolues. C’est Dieu qui parle et nous n’avons pas à atténuer ce qu’Il dit.
Ce chapitre peut se décomposer en 3 parties :
v. 1 à 3 : Sans amour, je ne suis rien.
v. 4 à 7 : L’amour en action (14 caractères).
v. 8 à 13 : Permanence et excellence de l’amour.
Au début de ce chapitre l’apôtre va à l’extrême pour montrer combien l’amour surpasse tout. L’amour est, on a pu le dire, le cœur qui chauffe et anime tous les autres organes.
Dieu est amour et a voulu le révéler.
Nous avons à manifester l’amour (Rom. 5. 5).
v. 1 à 3 : Nous avons tous les domaines, ce qui concerne les paroles, les pensées et les actes.
Si l’amour est en moi, c’est que Christ vit en moi. L’amour ne peut jaillir que d’un cœur où Christ habite.
Nous nous sentons profondément jugés et rafraîchis.
Nous voyons la grandeur suprême de l’amour que l’on ne peut pas surpasser. Si je n’ai pas l’amour, cela ne me profite de rien. Dieu connaît les motifs du cœur.
Par notre propre force, il nous est impossible de mettre en pratique ces versets.
L’amour divin est différent de l’amour humain. L’amour humain est toujours plus ou moins intéressé, mais Dieu va beaucoup plus loin. L’apôtre souhaite que les Corinthiens le pratiquent.
v. 13 : « ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, l’amour ; la plus grande de ces choses, c’est l’amour ». L’amour doit être manifesté à la gloire de Dieu. La foi et l’espérance ne cesseront que quand nous verrons le Seigneur. Déjà maintenant nous sommes dans Son amour. Nous réalisons peu cet amour dont nous avons été aimés par le Seigneur à la croix. Les Corinthiens ont dû être secoués par ce chapitre 13, et nous aussi ! L’amour fait des œuvres d’amour.
1 Jean 3. 1 et 2 : « Voyez de quel amour le Père nous a fait don » !
1 Sam. 16. 7 : « L’Éternel regarde au cœur ».
Prov. 12. 18, 25 ; 15. 1 ; 17. 9 ; 18. 19 ; 19. 22 ; 27. 5 et 6 : nous avons dans tous ces versets des manifestations de l’amour et nous devons nous appliquer à réaliser ces choses.
L’amour ne cherche pas son propre intérêt (voir l’exemple du Seigneur).
Philémon 7 : « nous avons une grande joie et une grande consolation dans ton amour, parce que les entrailles des saints sont rafraîchies par toi, frère », écrit Paul à Philémon. Philémon marchait sur les traces du Seigneur.
Le lavage par la Parole doit être fait aux genoux de nos frères : c’est le dernier exemple du Seigneur (Jean 13. 2 à 11). Nous sommes bienheureux si nous le faisons (Jean 13. 17).
Le chapitre 14 parle de l’exercice des dons. On ne peut pas expliquer l’amour, il est ineffable. On ne trouve pas de définition. L’amour se fait connaître par les actions des manifestations divines.
v. 4 à 7 : On peut remplacer le mot « amour » par Christ. On apprend son véritable aspect. On voit la façon dont il a agi dans ce monde. Christ est la source de l’amour. C’est le Saint Esprit qui verse l’amour dans nos cœurs (Rom. 5. 5).
L’amour ne peut provenir que d’un cœur vidé de pensées charnelles, mais rempli de Christ.
Le premier fruit de l’Esprit est l’amour (Gal. 5), les autres caractères sont la conséquence de l’amour.
Le Nouveau Testament nous dit que la somme de la loi, c’est l’amour (Rom. 13. 10). Il a été pleinement révélé par Christ. Nous avons dans ce chapitre tous les motifs que nous avons d’exercer des dons. Le motif principal, c’est l’amour.
Ce chapitre est le lien indispensable entre le chapitre 12 et le chapitre 14.
Sans le cœur, le corps ne fonctionne pas.
v. 4 à 7 : Tous ces caractères se retrouvent dans le Seigneur. Nous avons à marcher sur Ses traces.
Il y a une parfaite harmonie dans toute la vie du Seigneur ici-bas. Nous devons fixer les yeux sur Lui.
Au commencement de la création, cet amour s’est manifesté dans le Créateur, en patience pour tous les péchés que les hommes faisaient. Il s’est laissé attendrir et n’a pas étendu Sa main sur eux.
Si l’amour se manifeste encore en nous, il continuera. Il aura toute son expression dans la gloire du ciel. Ce sera un amour parfait.
v. 8 : Cela concerne les temps actuels. Ce n’est pas quelque chose qui doit cesser à la fin de la période de l’Église, mais à un moment précis.
Tous les dons sont donnés en fonction de la nécessité du besoin, et, quand Christ sera venu, il n’y aura plus de besoins.
Nous devons nous demander pourquoi l’Esprit n’a pas son entière place en nous. Si nous le désirons avec ardeur, Il peut nous la donner. Il s’agit dans le verset 9 d’une connaissance partielle et imparfaite parce qu’ici-bas nous ne nous pouvons connaître « à fond » (v. 12).
L’Écriture est insondable, inépuisable. Nul ne peut dire : je l’ai épuisée. Nous ne la lisons qu’en partie. Si nous le demandons au Seigneur, Il nous donnera d’apprendre plus de choses à Ses pieds.
Jean 1. 16 : « de sa plénitude, nous tous nous avons reçu, et grâce sur grâce ».
Jean 3. 2 : La présence du Seigneur fera venir la perfection.
Il faut qu’il y ait des besoins, des désirs spirituels. Il nous faut Lui demander des dons en vue de l’utilité, pour l’édification. Les dons ont tous en vue l’édification du Corps tout entier, réveiller, réconforter.
L’amour est éternel, il n’a pas de fin. La foi prendra fin quand nous verrons le Seigneur, ainsi que l’espérance aussi, quand le Seigneur reviendra, mais non pas l’amour. Il est indestructible et éternel. Il est précieux pour nos cœurs de nous appuyer sur l’amour. C’est ce qui forme notre assurance.
v. 11 : Nous sommes, bien sûr, comme des enfants En avons-nous fini avec ce qui est de l’enfant ? Quand nous aurons fini avec l’enfant nous verrons le Seigneur dans la gloire du ciel.
L’amour permet à tout enfant de marcher avec ce qui vient de Dieu, de Christ.
Marchons dans ce chemin avec ce que nous avons reçu de Dieu.
L’amour, c’est Dieu en nous.
Il y avait chez les Corinthiens de la paresse à éviter.
v. 12 : nous connaissons « en partie », mais nous sommes exhortés à connaître toujours mieux : 2 Pier. 1. 8.
Phil. 3. 10, 12 à 14 : « le connaître, lui, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances ». Dieu veut que, tous, nous ayons cette pensée dans nos cœurs.
L’amour est là pour nous être en aide, pour voir les choses comme Dieu nous voit. Dieu est amour (1 Jean 4. 8).
L’apôtre est allé bien plus loin que nous ne pouvons atteindre. Il a dit : « Soyez mes imitateurs comme moi je le suis de Christ » (11. 1).
En contemplant le Seigneur face à face, nous lui serons semblables. Nous ne pouvons pas comprendre pourquoi Dieu a aimé des êtres comme nous. Mais nous le voyons par la foi.
v. 13 : « la foi, l’espérance, l’amour » : Ce sont les trois vertus cardinales. La foi initiale mais aussi de tous les jours.
L’amour est encore là comme ce qui est le plus précieux.
Dieu sera l’expression de cet amour infini.
L’amour n’est ni aveugle, ni faible et n’a aucune indulgence pour le mal. Avertissons avec amour notre frère qui s’écarte.

Ch. 14 : Les dons exercés dans l’ordre selon Dieu avec l’intervention de l’intelligence, chez qui elle se trouve.

L’apôtre va parler des dons.
v. 1 : Chose désirable avant tout, chemin bien plus excellent.
Nous sommes exhortés à poursuivre quelque chose qui fuit devant nous. Il faut l’atteindre. Il y a un effort à faire. Nous ne sommes pas de nature à produire l’amour. Nous avons à le poursuivre. Nous avons besoin que le Seigneur nous soit en aide pour en porter les caractères.
L’amour croit tout (13. 7) : promptitude à accepter ce qui vient des autres. Nous étions haïssables, nous haïssant l’un l’autre (Tite 3. 3). L’amour, c’est quelque chose qui tend à nous échapper. Si Christ vit en nous, l’amour jaillira de notre cœur.
Gal. 5. 16 à 23. L’amour est là comme manifestant la présence du Saint Esprit dans un croyant.
1 Jean 4. 7 et 8 : l’amour entre nous. C’est la démonstration que nous sommes nés de Dieu et que nous connaissons Dieu.
v. 3 : Prophétiser : don qui met en contact avec Dieu et recevoir la vérité que Dieu veut que nous ayons dans nos cœurs. Nous pouvons, hélas, avoir des désirs qui ne sont pas selon Dieu. Ici c’est un désir tel que Dieu le veut. L’apôtre parle de l’excellence du don de prophétie dans les versets suivants.
v. 2 : Parler en langues : première manifestation de l’Esprit. Act. 2. 3 et 4, qui a produit de l’étonnement. Act. 2. 6 et 7, mais par laquelle les apôtres ont pu annoncer Christ.
Maintenant il faut interpréter.
Celui qui parle en langues, parle à Dieu car on ne le comprend pas.
v. 3 : exhortation et consolation. Nous avons toujours besoin de ces choses au cours de notre vie.
v. 1. « Poursuivez ». Poursuivre la justice, la piété, la foi, la patience, la paix, l’amour… : 1 Tim. 6. 11. ; 2 Tim. 2. 22).
Nous sommes des objets de l’amour de Christ, et comme nous ne L’aimons que fort peu !
Nous devons exercer des dons spirituels avec l’amour.
L’exercice des dons a pour but l’édification. C’est le Saint Esprit qui permet l’exercice des dons. L’amour est indispensable pour l’exercice des dons, mais il doit avoir pour but l’édification de l’Assemblée. Si un don n’édifie pas, ce n’est pas un bon don.
Ch. 12. 7 : « … en vue de l’utilité ». Chacun a de l’utilité, encore faut-il que ce soit avec l’Esprit. Un effet heureux est produit dans l’Assemblée, et c’est cela, l’utilité.
Les mots « édifié », « édification » reviennent souvent dans ce chapitre : tout, dans l’assemblée, doit se faire dans le but d’édifier (v. 26).
Nous sommes des collaborateurs de Dieu et nous devons avoir devant nous le bien de l’Assemblée, qu’elle soit réveillée, instruite.
v. 37 : Paul donne des commandements de la part du Seigneur, avec beaucoup d’amour et de grâce, l’apôtre parle mais aussi avec autorité.
La prophétie, et non le don des langues, a pour but l’édification de l’Assemblée. Le don des langues pourrait s’exercer pourvu que quelqu’un puisse interpréter. Ce développement de l’apôtre correspondait à un besoin.
Le don des langues n’a pas sa place dans l’Assemblée (v. 22). Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas le don des langues qu’il y a une perte. Nous ne nous sentons pas concernés par le don des langues.
Gen. 11. 1 à 9 nous donne l’origine de la multiplication des langues.
Dans le ciel, toute langue confessera que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.
Apoc. 5. 9 : Christ a acheté pour Dieu, par son sang, des personnes « de toute langue ».
v. 5 : L’apôtre met en avant le profit qu’il peut y avoir pour l’Assemblée : son édification.
La prophétie a plus d’utilité que la doctrine. Act. 15. 32 : « Et Judas et Silas, qui eux aussi étaient prophètes, exhortèrent les frères par plusieurs discours et les fortifièrent ».
Autrefois, un prophète était celui qui révélait des choses de la part de Dieu. Maintenant la révélation est complète.
Un incrédule peut être touché par le don de prophétie. Les secrets de son cœur sont rendus manifestes et il rend gloire à Dieu.
Un docteur et un prophète peuvent dire la même parole, mais le prophète l’annonce à un moment donné. Le don de prophète est donné après le don d’apôtre.
Le don de docteur est de présenter la Parole.
Prophète : il parle de la part de quelqu’un. Il s’agit d’être un oracle de Dieu. Il répand, peut être, des choses très simples mais les choses qu’il faut dire aux croyants (v. 22).
Les secrets de nos cœurs peuvent être rendus manifestes (v. 25). Le prophète dit des paroles qui correspondent aux besoins.
Il ne s’agit pas d’édifier des individus, mais l’Assemblée elle-même, qui est le Corps de Christ. Comme c’est précieux !
Néh. 8. 8 : Les lévites « lisaient distinctement dans le livre de la loi de Dieu, et ils en donnaient le sens et le faisaient comprendre lorsqu’on lisait ».
v. 19 : « … cinq paroles avec mon intelligence… afin que j’instruise aussi les autres » : Intelligence spirituelle, pour que les choses soient comprises par ceux qui les entendent.
L’intelligence spirituelle se manifestera suivant ce que l’on dit, prie ou chante (v. 15).
Nous devons être exercés à ce que ce qui doit être dit, le soit, ni plus, ni moins – v. 32 : « les esprits des prophètes sont assujettis aux prophètes ».
Nous devons prendre garde à agir par l’Esprit.
Le don des langues était incompréhensible pour l’Assemblée à moins qu’on ne le traduise. Cela nous instruit. Le don des langues s’exerce de façon utile si un autre l’interprète pour le rendre intelligible.
v. 8 : Il faut être préparé pour un combat. Le don des langues est encore utile de nos jours. Il a bien fallu la main de Dieu pour traduire du grec la Bible que nous tenons. Il y a plus de 1000 langues et dialectes (v. 10).
On peut avoir une capacité pour traduire les langues. Le don des langues n’était pas appris, mais c’est l’Esprit qui le donnait. Ce n’est en aucun cas des paroles inarticulées (Act. 2. 13).
v. 19 : Cinq paroles peuvent être bienfaisantes.
Il nous faut désirer la croissance des âmes dans la connaissance de Christ, il nous faut désirer l’édification de l’Assemblée et c’est selon Dieu.
Si un don s’exerce, il faut que l’Assemblée reçoive quelque chose.
Nous sommes considérés comme collaborateurs de Dieu, et nous avons un don que nous devons exercer pour le bien des âmes. L’apôtre avait des dons éminents.
Celui qui prophétise est plus grand que celui qui parle en langues. Paul met en avant le profit pour l’Assemblée. Un prophète est un homme qui se tient près de Dieu, qui connaît Sa pensée et qui la présente à d’autres personnes, qu’il parle devant des croyants ou devant des incrédules. Un prophète a le discernement de ce qu’il faut dire et il peut d’ailleurs s’exprimer de façon très simple.
Le Seigneur prend soin de l’Assemblée et il n’est rien de plus béni que de prendre les choses comme venant de la part de Dieu en oubliant l’instrument.
v. 19 : L’abondance des paroles n’est pas en rapport avec l’édification.
v. 33 : l’expression « le Dieu de paix » se retrouve en Rom. 16. 20, Phil. 4. 9, Héb. 13. 20.
La clé de ce chapitre, c’est l’édification. Le don de prophétie révèle la pensée même de Dieu et nous place dans Sa présence.
Parler en langues : prenons garde d’employer des termes que certaines personnes ne comprendraient pas. Un serviteur qui a un don doit s’effacer pour que ce don édifie l’Assemblée.
A partir du v. 26, il s’agit de l’ordre. Quelle puissance peut avoir un prophète s’il donne ce qu’il a avec bienséance ! Le prophète est d’une utilité incomparable.
L’édification que le don de prophétie apporte est d’une grande importance, bien qu’aucune action ne soit moindre. Aucun croyant ne doit être inactif dans l’Assemblée. Il y a quatre conditions :
Ch. 10. 31 : Faire tout pour la gloire de Dieu.
Ch. 14. 26 : Faire tout pour l’édification.
Ch. 14. 40 : Faire tout avec bienséance et avec ordre.
Ch. 16. 14 : Faire tout dans l’amour.

Prenons garde de ne pas venir à l’Assemblée seulement pour y assister, mais d’être disponibles.
Le rôle des sœurs est silencieux mais très important.
v. 26 : Une révélation, c’est quand un chrétien qui a suivi un sujet a eu de l’éclaircissement. Il ne doit pas à tout prix le dire. Il doit se laisser diriger par l’Esprit pour savoir s’il doit en faire part. Quand l’Esprit dirige, tout se passe avec ordre. Chacun doit parler à son tour. Il n’y a pas besoin d’une personne qui dirige. Être dans la dépendance de l’Esprit doit être un exercice constant. Ce n’est pas parce que quelqu’un prétend parler par l’Esprit qu’il est conduit par l’Esprit. Chacun est responsable de ce qu’il dit. Nous avons à être soumis les uns aux autres. L’Assemblée doit discerner si ce qui est dit est spirituel. Il y a ce qui est bienséant et ce qui est inconvenant et là aussi il nous faut du discernement pour savoir si cela est nécessaire pour l’Assemblée de Dieu. v. 34 et 35 : L’apôtre rappelle la position des femmes dans l’Assemblée : elles doivent se taire, être soumises. C’est une convenance voulue de Dieu.
L’ordre de l’Assemblée de Dieu est donné en exemple aux anges. Une sœur doit nourrir son âme de la Parole autant qu’un frère. Les sœurs sont utiles dans l’Assemblée. Au Ps. 144. 12, les filles sont comparées à des pierres d’angle et cette pierre d’angle est très près de la maîtresse pierre du coin. Elle est essentielle dans le foyer, dans l’Assemblée, pour la beauté et la solidité de l’édifice.

Ch. 16 : Collecte et attitude vis-à-vis des serviteurs.

L’apôtre répond dans cette épître à un certain nombre de questions. Ici c’est une question qui se posait au sujet de la collecte.
L’esprit dans lequel on doit donner à la collecte, pour faire part de ses biens. Le grand motif, c’est le Seigneur. C’est pour Lui.
Il s’agit ici de l’ordre extérieur. L’ordre extérieur révèle le fait lui-même. Cela a une importance pour Dieu : donner joyeusement. Ce qui est dans le cœur est important, ainsi que l’ordre extérieur.
Ce n’est pas quelque chose qui se fait au dernier moment, à la hâte.
2 Cor. 8. 21 : « nous veillons à ce qui est honnête ». Tout doit être fait soigneusement.
v. 2 : « chaque premier jour de la semaine » : La collecte fait partie du culte
v. 2 : « Selon qu’il aura prospéré ». La veuve avait donné tout ce qu’elle avait. Qu’avons-nous que nous n’ayons pas reçu (1 Cor. 4. 7) ? Tout vient de Dieu.
C’est un exercice pour chaque semaine, pour que cela ne devienne pas automatique.
Les collectes sont soulignées suivant Il faut que ce soit un exercice personnel de cœur de chacun. Il ne doit pas être obligatoire qu’il convient quant à ces collectes.
L’important c’est l’esprit dans lequel nous donnons.
L’apôtre ne désirait pas qu’il y ait des collectes dans l’état présent.
2 Cor. 9. 3 : « pour ce qui est du service envers les saints… soyez prêts ».
Tout ce qui est fait pour le Seigneur doit être le résultat d’un exercice du cœur.
L’apôtre ne désirait pas des contacts superficiels avec eux, mais il voulait passer de longs moments si le Seigneur le permettait. Il met sa volonté dans la soumission au Seigneur. En opposition, Apollos au verset 12 : « Cela n’a pas été du tout sa volonté ».
v. 7 : « si le Seigneur le permet » : ce n’est pas une formule, mais l’expression de la dépendance de la volonté du Seigneur. En prononçant de telles paroles nous devons être conscients d’une pleine dépendance, et non pas le répéter à la légère. Nous devons le dire en pensant que Dieu fera ce qu’Il voudra. Avoir le sentiment de la volonté de Dieu, soumission et adhésion à Sa volonté, cela exclut toute volonté propre.
Rom. 12. 2 : discerner la volonté du Seigneur, « bonne et agréable et parfaite ».
Il aurait préféré, quant à lui-même, être avec ses frères plutôt que dans Éphèse où il y avait beaucoup d’adversaires. Chez l’apôtre, il y avait un discernement clair de la puissance de Satan et de la puissance de Dieu, il sent que la porte est ouverte.
Il est facile de trouver la pensée de l’Esprit : c’est l’inverse de ce que l’on voudrait quant à soi-même.
Ce chapitre contient des recommandations pratiques.
On remarque l’amour de l’apôtre pour les Corinthiens.
v. 7 : Son cœur est exercé. Il est soumis à la volonté du Seigneur.
v. 8 et 9 : Il mettait à profit l’occasion qui lui était donnée. Paul aurait aimé aller à Corinthe. Mais il peut aller à Éphèse (v. 8).
Col. 4. 2 à 4 : L’apôtre désire être porté par les prières des saints. Il désire que Dieu lui ouvre une porte pour annoncer le mystère de Christ.
L’apôtre raconte son service avec ses peines, ses persécutions. Il s’est toujours attendu au secours du Seigneur.
v. 10 : En 2 Corinthiens, il est parlé de Timothée, le frère (2 Cor. 1. 1). Il le recommande parce qu’il est jeune et qu’il aurait pu être méprisé par les frères à Corinthe.
v. 10 : L’apôtre craignait pour Timothée, car il savait que les frères de Corinthe avaient manifesté des pensées charnelles entre eux et qu’ils pouvaient en avoir avec Timothée. Il connaissait l’état de cœur de ces frères. Les craintes de l’apôtre ont été justifiées (2 Cor. 10. 10). Même l’apôtre a eu plusieurs attaques à Corinthe. C’est l’Ennemi qui faisait cela.
v. 11 : Faire la conduite : voir 3 Jean 6 à 8. Il est de toute importance que nous recevions de tels hommes. C’est l’hospitalité. Elle vient juste après l’amour (Héb. 13 ; Rom. 12. 9 à 14). C’est quelque chose de très précieux.
Tite 3. 13 : « Accompagne avec soin Zénas… et Apollos, afin que rien ne leur manque ». Faire la conduite en paix, d’une manière digne de Dieu, avec soin, afin que rien ne manque. C’est cela l’hospitalité.
Rom. 16. 1 et 2 : « Je vous recommande Phoebé… afin que vous la receviez dans le Seigneur, comme il convient à des saints, et que vous l’assistiez… »
Il faut que notre amour pour l’Assemblée, pour les frères et sœurs, se manifeste de façon pratique.
v. 12 : Apollos (ch. 1. 12) : Il n’y avait aucune concurrence entre lui et l’apôtre. Il y avait entre eux un amour sincère.
Il est beaucoup parlé de services, de serviteurs en rapport avec l’Assemblée, à la fin de cette lettre.
v. 13 : Soyez hommes : ne soyez plus de petits enfants. Il les exhortait à s’affermir dans la vérité.
v. 16 : Être soumis : les membres dépendent de la tête.
v. 17 et 18 : Les Corinthiens devaient être soumis et reconnaître Stéphanas, Fortunat et Achaïque.
L’apôtre avait l’autorité suffisante pour recommander certains frères. Stéphanas n’était pas un ancien, mais il était fidèle et plein de zèle pour le Seigneur.
v. 15 : Il y a une certaine dignité. Il engageait les Corinthiens à se soumettre à de tels hommes. Ces exhortations sont très différentes de celles de la deuxième lettre.
Il faut reconnaître ces hommes qui ont atteint cette qualification de pères.
L’apôtre les recommande pour cela de façon toute particulière.
Si l’on est soumis à un frère ayant une autorité, tout se passera dans l’ordre et dans la paix.
Héb. 13. 17 à 19 : « Obéissez à vos conducteurs… soyez soumis… ». Il faut être soumis aux anciens. Ce n’est pas dans l’esprit actuel du monde. C’est ce que le Seigneur nous demande. Cela doit s’accomplir dans la crainte du Seigneur. Nous en avons la responsabilité.
Il s’agit d’avoir la position la plus proche du Seigneur.
1 Thess. 5. 12 et 13 : nous devons « reconnaître » et « estimer » ceux qui travaillent parmi nous, qui sont « à la tête dans le Seigneur » et nous avertissent.
La soumission entre les frères est une règle générale. Éph. 5. 21 : « étant soumis les uns aux autres dans la crainte de Christ ». Nous ne devons pas mépriser un frère faible. Nous devons lui être soumis, et lui de même, dans la crainte du Seigneur.
Ces frères avaient rapporté à l’apôtre de bonnes nouvelles au sujet des Corinthiens. Ils ont récréé son esprit (v. 18). L’apôtre avait de la joie de cela. C’était des éléments de retour entre l’apôtre et les Corinthiens.
2 Cor. 11. 8 et 9. Paul n’avait alors rien reçu de la part des Corinthiens, mais des frères de la Macédoine. C’est quelque chose d’humiliant, car les Corinthiens n’avaient pas été au fait que l’apôtre avait des besoins.
Phil. 4. 17 et 18 : Paul recherchait avant tout un fruit spirituel, plus qu’un don de la part des Philippiens.
v. 14 : « Dans l’amour ». C’est une atmosphère. Il n’est pas dit avec l’amour.
v. 18 : Ce sont des modèles du troupeau. Il doit y avoir une soumission dans l’amour.
v. 19 : Aquilas et Priscilla ont un accord et une harmonie pour servir le Seigneur. Ils sont nommés ensemble (voir Rom. 16. 3 et 4). Ils ont été les instruments entre les mains du Seigneur pour avertir ceux qui étaient autour d’eux.
v. 19 à 24 : Il s’agit de salutations maintenant. Les relations d’affections doivent être maintenues.
v. 20 : Saint baiser : baiser fraternel. 1 Pier. 5. 14 : un « Baiser d’amour ». On peut embrasser par habitude. Il faut que cela soit avec un saint baiser.
On est frappé par l’amour qui ressort de ces salutations.
v. 22 : Maranatha : Que le Seigneur vienne ! Être anathème, c’est une expression forte.
v. 24 : « Mon amour est avec vous tous dans le christ Jésus ». L’apôtre ne se départit pas de cet amour, qui a été versé dans nos cœurs par l’Esprit qui nous a été donné.

Grands points de l’épître.

Ch. 1 à 9 : La Maison de Christ.
Ch. 10 à 16 : Le Corps de Christ (l’Assemblée).

Ch. 1 : Il faut que l’unité soit manifestée et que la chair ne se manifeste pas.
Ch. 2 : La manière de présenter la Parole.
Ch. 3 : Les serviteurs qui ne sont rien par eux-mêmes. Chaque croyant a une responsabilité et ne doit pas corrompre la Maison de Dieu.
Ch. 5 : La purification de l’Assemblée où le mal est entré.
Ch. 6 : Les disputes ne doivent pas être tolérées dans l’Assemblée.
Ch. 10 : Une mise en garde quant à la participation à la cène et la participation aux choses du monde.
Ch. 11 : Le souvenir de la mort du Seigneur (mémorial), une mise en garde contre des réunions qui pourraient être à notre détriment.
Ch. 12 à 14 : Les ressources de Dieu pour le fonctionnement de l’Assemblée, les dons de grâce et la manière dont ils doivent être exercés dans l’Assemblée dans la crainte de Dieu.
Ch. 12 : Les dons, en vue de l’utilité.
Ch. 13 : Une condition essentielle : l’amour.
Ch. 14 : L’exercice de ces dons dans l’Assemblée en vue de l’édification.
Ch. 16 : Exhortations pratiques (collecte), serviteurs et honneur rendus dans l’Assemblée, droits de ces serviteurs à l’honneur que l’on doit leur rendre.

L’épître se termine avec l’amour de l’apôtre Paul envers les Corinthiens.

Un avis sur « ÉTUDE SUR 1 CORINTHIENS (1978-1979) »

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