PENSÉES SUR LE BAPTÊME ET L’AFFRANCHISSEMENT
BAPTÊME.
Il existe cinq sortes de baptêmes :
– le baptême du Seigneur (voir Luc 12. 50),
– le baptême de Jean (baptême de la repentance. Ex : Luc 3. 3),
– le baptême chrétien (baptême d’eau),
– le baptême du Saint Esprit (Ex : Mat. 3. 11 et 1 Cor. 12. 13),
– le baptême de feu (baptême de jugement. Ex : Mat. 3. 12 ; 2 Thess. 1. 7 et 8).
On ne voit jamais dans l’Écriture quelqu’un attendre pour être baptisé.
AFFRANCHISSEMENT.
Nous ne pouvons combattre la chair et la vaincre. C’est une tentative sans espoir. Même l’envoyé de Dieu n’a pas pu la vaincre (il n’a pas pu prévaloir contre Jacob).
Il n’y a pas de force dans la nouvelle nature pour accomplir le bien. Seul le Saint Esprit peut nous la donner.
Il est possible que notre vieille nature ne produise pas de fruit, mais elle est toutefois en nous.
Est-ce que nous sommes vaincus par nos convoitises, alors que nous sommes plus que vainqueurs par Christ ?
Dieu n’a pas corrigé la chair. Elle est incorrigible.
La chair n’est pas meilleure chez le croyant que chez l’incrédule.
Notre vieil homme ne fait jamais de progrès. Il se corrompt toujours plus.
Dieu n’améliore pas le vieil homme, Il ne le répare pas non plus.
On cherche à rajeunir le vieil homme, mais cela n’est pas possible.
Il nous faut affamer le vieil homme.
Selon la pensée de Dieu, le vieil homme devait être entièrement mis de côté, et il l’a été à la croix.
Le nouvel homme est la reproduction de Christ Lui-même.
L’expression « nouvel homme » désigne dans toute sa plénitude la nouvelle position du croyant en Christ, le Ressuscité, au-delà du jugement et de la mort.
Le nouvel homme est la personnification de la position des croyants en Christ dans le monde de la résurrection.
Pour faire mourir la chair, il ne faut pas lui donner à manger !
Les croyants, sur la terre, sont la seule race libre. Tous les autres sont esclaves de leurs propres convoitises.
La chair est aussi corrompue dans le croyant que dans l’incrédule.
Un des grands secrets de la vie chrétienne, c’est le brisement, le renoncement à sa propre volonté.
Si nous nous tenons pour morts, le monde voit en nous des morts, qu’il ne parvient pas à intéresser aux choses qui l’intéressent, lui.
Nous pouvons être affranchis de la puissance du péché, mais non pas de la présence du péché.
Dieu ne nous fait pas de reproches de ce que nous avons la chair en nous, mais de ce que nous la laissions agir.
Prenons garde que nous ne laissions pas de plus en plus de place à la chair, et de moins en moins à l’Esprit.
Ne luttons pas contre le péché, mais nourrissons-nous de Christ ; nourrissons la nouvelle nature en nous.
La puissance du Seigneur ne s’accomplit pas dans la puissance de la chair.
Le premier de mes ennemis, c’est moi, c’est la chair qui est en moi.
Nous nous nous débattons plus ou moins longtemps dans le bourbier de Romains 7 pour atteindre enfin le rocher qui se dresse devant nous à la fin de ce chapitre.
La nouvelle nature aime la Parole de Dieu.
Nous essayons continuellement de noyer le péché qui habite en nous, mais nous faisons l’expérience qu’il sait nager.
Notre tendance à pécher, après notre conversion, est restée intacte.
Dieu ne nous reprochera jamais d’avoir la chair en nous : nous en avons hérité. Mais Il nous demandera compte des agissements de notre chair.
Quelqu’un a dit : – Je savais qu’il y avait en moi beaucoup de mal, mais je ne savais pas qu’il n’y avait aucun bien (Rom. 7. 18).
Le baptême et la cène sont les deux éléments matériels. Le reste est spirituel.

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