Jésus Christ… s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de purifier pour lui-même un peuple qui lui appartienne en propre, zélé pour les bonnes œuvres (Tite 2. 14).
DANS QUEL BUT S’EST-IL DONNÉ LUI-MÊME ?
Le Seigneur Jésus « s’est donné lui-même pour nous » : son amour l’a conduit jusque-là ! Dieu a donné Son Fils unique, et Son Fils, le Seigneur Jésus, s’est donné Lui-même entièrement. Il l’a fait pour nous, sachant que le « rachat » (c’est-à-dire la libération en échange d’un prix à payer) de nos péchés serait au prix de sa propre vie. En faisant ainsi, Il avait deux buts devant Lui :
1. « Nous racheter de toute iniquité ». Ce résultat est acquis pour toujours par le moyen de Son œuvre de rédemption, alors que le processus de notre purification journalière se prolonge tout au long de notre chemin sur la terre. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1. 9).
2. « … Et purifier pour lui-même un peuple qui lui appartienne en propre ». L’acquisition de ce peuple (les croyants) est aussi le résultat du sacrifice de Jésus, accompli une fois pour toutes. Le Seigneur Jésus veut avoir pour Lui-même ce peuple qu’Il S’est acquis en se donnant Lui-même sur la croix, afin de réaliser Son propos de former ici-bas une grande famille, une Épouse pour Lui, un peuple pour Dieu.
Mais il y a autre chose, et cela nous concerne en tant que croyants : ce peuple qui Lui appartient doit se montrer « zélé pour les bonnes œuvres ». Ce qui ressort du verset d’aujourd’hui, c’est que le Seigneur veut voir du zèle et un engagement dans la vie de Ses bien-aimés. Demandons-nous alors si notre zèle correspond à ce que le Seigneur attend de nous, ou si l’exhortation qu’Il doit adresser à l’église de Laodicée s’applique aussi à nous : « Tu n’es ni froid ni bouillant… Aie donc du zèle et repens-toi » (Apoc. 3. 15 et 19).
« Quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père » (Col. 3. 17).
D’après « Il buon seme » mars 2021
