TRADUCTION DE FEUILLETS (25)

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TRADUCTION DE FEUILLETS  (25)

 

 

Si je m’en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi. Jean 14. 3.

TWENDE SETU

La guerre sévissait dans l’Est de l’Afrique. Un homme fut gravement blessé à une jambe et fut transporté dans un dispensaire. Après être resté longtemps alité, il put à nouveau clopiner un peu avec sa canne.
Puis il reçut l’ordre de rentrer, et il se joignit au convoi des soldats blessés. Ils avançaient lentement, pendant de pénibles semaines, par monts et par vaux vers leur pays.
Pendant cette longue marche, on le plaignait souvent, car il ne pouvait suivre le convoi qu’avec peine. Il montrait alors la poignée de son bâton. Il avait gratté l’écorce, et avait écrit ces mots : Twende setu : On va à la maison !
La pensée de son pays natal donnait à cet homme, chaque fois, un nouveau courage et de nouvelles forces. Et ainsi il pouvait avancer avec les voyageurs et, jour après jour, se rapprocher du foyer tant désiré.
C’est là aussi notre grande confiance : si long que soit le chemin, il conduit à la maison. Nous pouvons atteindre quatre-vingts ou quatre-vingt-dix ans, mais cela n’importe pas, ce qui compte, c’est le but – être avec Christ dans la Maison du Père. Oui, nous arriverons à la maison. Peut-être pas l’un après l’autre, mais tous ensemble, quand le Seigneur viendra prendre les Siens à Lui. Nous L’attendons avec joie.
Le chemin jusque-là est peut-être raide, mais c’est le chemin sur lequel Dieu nous conduit. Seules la grâce et la puissance de Dieu nous ont conduits jusqu’ici, et cette grâce est suffisante pour nous accompagner encore pendant la dernière étape.
Enfants de Dieu, nous allons à la maison ! Nous allons là où notre Seigneur est déjà. Et nous serons avec Lui pour toujours.

D’après Der Herr ist nahe Janvier 2021

 

 

Mes larmes ont été mon pain, jour et nuit, quand on me disait tout le jour : Où est ton Dieu ? Ps. 42. 3.

LES RICHESSES DE DIEU

Les questions peuvent vous tourner dans la tête, elles peuvent faire mal jusqu’à faire pleurer, elles peuvent être « un brisement dans les os » (Ps. 42. 10), elles peuvent abattre profondément.
– « Où est ton Dieu ? », cela résonne comme une moquerie, de la malice. Comment les fils de Coré répondent-ils à cela ? – Ils ne parlent pas de la place où est Dieu, mais de ce qu’Il est.
– Il est le Dieu vivant (v. 2). Ce Dieu vivant, nous avons appris à Le connaître dans Son Fils, qui Lui-même est la vie éternelle (1 Jean 5. 20), et qui donne la vie, la vie en abondance (Jean 10. 10). Et c’est ce Dieu vivant que nous servons (1 Thess. 1. 9).
– Il est mon Dieu (Ps. 42. 6 ; Ps. 43. 4) – non pas un Dieu lointain et impersonnel, mais Celui qui « est le salut de ma face et mon Dieu » (Ps. 42. 11).
– Il est le Dieu de ma vie (Ps. 42. 8). Il connaît mes hauts et mes bas, les moments de ma vie bons et mauvais. Il n’est pas seulement chez moi en passant, de manière inconstante ou rare. Il fait partie de ma vie. Il m’accompagne et met son sceau sur moi.
– Il est mon rocher (Ps. 42. 9). Ma vie repose sur un fondement inébranlable et permanent, comme une maison qui a été bâtie sur le roc (Mat. 7. 25).
– Il est ma force (Ps. 43. 2). Je peux compter sur Lui. Il me garde, me donne la sécurité, me fortifie, me donne du courage.
– Il est « le Dieu de l’allégresse de ma joie » (Ps. 43. 4). Oui, je Le remercierai, je Le louerai et je L’adorerai. Car Il est mon Sauveur, mon Seigneur. Il met toujours de la joie dans mon cœur (Luc 2. 20 ; Ps. 4. 7).
Avec ce Dieu, je peux et je veux marcher chaque jour.

D’après Der Herr ist nahe Janvier 2021

 

 

Ceux qui connaissent ton nom se confieront en toi ; car tu n’as pas abandonné ceux qui te cherchent, ô Éternel. Ps. 9. 10.

L’INFLUENCE BÉNIE D’UNE MÈRE

Sascha, comme enfant, vivait dans un pays communiste. Quand il eut dix ans, on le retira d’auprès de sa mère parce qu’elle était chrétienne. Le père n’était pas croyant et abandonna sa famille.
Quand la police vint alors chercher Sascha, celui-ci se cramponna à sa mère en criant : – Je ne veux pas te quitter ! Sa mère le tenait fermement. Elle pleurait. Les voisins furent alertés. Quelques-uns vinrent dans la cour. Un des policiers dit alors tranquillement : – Nous ne voulons pas les séparer. Elle peut venir avec lui.
Ils quittèrent ainsi la cour ensemble et démarrèrent. Quelque part, au milieu d’un bois, ils s’arrêtèrent et firent sortir la mère. La voiture s’éloigna – Quelle émotion pour le cœur de la mère !
Par la suite, elle pria continuellement pour son petit garçon et fit des recherches partout pour le retrouver. Elle entra dans de nombreux internats des environs, mais c’était chaque fois la même chose : – Nous ne pouvons pas vous aider.
Finalement la maman apprit où se trouvait son fils. L’éducatrice principale de la maison lui fit la remarque : – Vous avez vraiment un enfant particulier ! Avant de se coucher, il se met toujours à genoux et prie. Les autres enfants lui lancent des oreillers. Mais le matin suivant il prie de nouveau ; et il prie aussi à table. Et il est toujours tellement tranquille et sage.
Sascha vint alors dans la pièce, et la mère et son enfant se retrouvèrent seuls et purent parler ensemble. – Mon Sascha, pourquoi ne m’as-tu pas écrit ? – Je n’en avais pas le droit. On ne m’a d’ailleurs jamais laissé seul. Et nous étions toujours surveillés.
Quand l’éducatrice revint, la mère et l’enfant étaient à genoux et priaient. Peu de temps après, l’éducatrice et sa fille vinrent aussi à la foi dans le Seigneur Jésus.

D’après Der Herr ist nahe Février 2021

 

 

J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi : désormais, m’est réservée la couronne de justice que le Seigneur, le juste juge, me donnera dans ce jour-là. 2 Tim. 4. 7 et 8.

NOTRE VIE A-T-ELLE UN SENS ?

Le Danois Tycho Brahe (1546-1601) était astronome, et le plus grand astrologue de son temps. Lorsqu’il mourut, ce n’était pas seulement le plus grand scientifique d’Europe qu’on porta en terre, mais aussi l’ordonnance de la terre et du ciel telle qu’elle était connue depuis l’Antiquité. Pendant quarante ans, Brahe avait observé les étoiles, les avait découvertes, situées, mesurées, évaluées, et décrites. Pour lui, contrairement à la pensée de l’antiquité, toutes les planètes gravitaient autour du soleil, mais toutefois, celui-ci tournait autour de la terre.
Johannes Kepler (1571-1630), avec lequel Brahe avait travaillé les deux dernières années de sa vie, dut l’aider à renverser son image du monde. Brahe mourut en exprimant ces paroles : – Que je puisse ne pas avoir vécu en vain !
Chacun de nous ne désire-t-il pas cela ? Ne pas avoir vécu en vain… laisser quelque chose… ne pas être oublié ? Dans la Bible il est dit d’un roi qu’il « s’en alla sans être regretté » (2 Chron. 21. 20). Quelle triste fin ! Il en est tout autrement quand quelqu’un, vers la fin de sa vie, peut écrire les paroles du verset en-tête.
L’apôtre Paul, qui a écrit ces mots, était un persécuteur fanatique des chrétiens, mais fut arrêté par Jésus Christ Lui-même lorsqu’il était sur la route vers Damas. Il fit alors un demi-tour complet, et ne combattit plus contre Christ, mais pour Lui. Il avait en outre un but devant les yeux : être bientôt dans la gloire du ciel.
Cette expérience peut être celle de chacun. Si nous mettons notre confiance en Jésus Christ, notre vie acquiert une perspective claire, et nous n’avons pas à craindre la mort.

D’après die gute Saat Janvier 2021

 

 

Tournez-vous vers moi, et soyez sauvés, vous, tous les bouts de la terre ; car moi, je suis Dieu, et il n’y en a pas d’autre. És. 45. 22.

LA PUISSANCE DE L’ÉVANGILE

Au début du siècle où régna la Reine Victoria, vivait en Irlande un paysan, Andrew Dunn, qui recherchait sincèrement la paix avec Dieu. Le prêtre proche ne pouvait donner aucune réponse satisfaisante à ses questions.
Andrew reçut alors un Nouveau Testament. Avide de connaissance, il commença à le lire. Lorsqu’il arriva au passage de Luc 15, où le fils prodigue dit : « Je me lèverai, je m’en irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi ; je ne suis plus digne d’être appelé ton fils », il tomba à genoux, s’appliquant à lui-même ces paroles bibliques, et demandant sincèrement à Dieu Son pardon. Lorsqu’il eut fini de prier, son regard tomba sur ces paroles : « Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion ; il courut à lui, se jeta à son cou et le couvrit de baisers » (Luc 15. 20). Et un autre verset biblique ne le quittait plus : « Le sang de Jésus Christ… nous purifie de tout péché » (1 Jean 1. 7).
La pensée que Dieu le Père veille sur les hommes qui rentrent en eux-mêmes et se convertissent, et qu’Il se hâte même vers eux, toucha profondément Andrew. Il se confia dans la miséricorde de Dieu et éprouva aussitôt la paix qu’il avait si longtemps recherchée.
Dès lors, l’évangile se répandit rapidement dans l’entourage d’Andrew, et tout d’abord dans sa propre famille. Puis un voisin, qui était connu pour être un batailleur, et qui aurait attaqué Andrew, devint son meilleur ami et un frère dans la foi. Par la suite, douze autres familles vinrent à la foi au Seigneur Jésus et amenèrent aussi beaucoup de bénédiction dans leur entourage.
Ce récit authentique montre la puissance qu’a la Parole de Dieu pour transformer la vie des humains. Et elle possède encore aujourd’hui une puissance semblable.

D’après die gute Saat Janvier 2021

 

 

Alors ils crièrent à l’Éternel dans leur détresse, et il les délivra de leurs angoisses : il les fit sortir des ténèbres et de l’ombre de la mort, et rompit leurs liens. Qu’ils célèbrent l’Éternel pour sa bonté, et pour ses merveilles envers les fils des hommes ! Ps. 107. 13 à 15.

COMMENT PUIS-JE ÊTRE LIBÉRÉ ?

Sylvain, un prisonnier de droit commun qui était condamné à la détention perpétuelle, raconte :
– Pendant dix ans j’ai élaboré des plans pour pouvoir m’enfuir de ce lieu de ténèbres – dix années pleines de plans de vengeance et pleines de haine pour la société et l’humanité ! Dix années pendant lesquelles je rêvais, jour après jour, d’une vie en dehors de ces murs gris.
Pourtant, un jour, quand j’ai ouvert la radio, je suis tombé sur une émission chrétienne. Une parole de la Bible m’a touché au cœur : « Quiconque pratique le péché est esclave du péché… Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » (Jean 8. 34 et 36). Et dans cet instant, j’ai dû repenser à ce que ma mère m’avait enseigné autrefois. C’était comme si Dieu me disait : – Tu es bien un prisonnier, mais ta véritable prison, ce n’est pas du tout ces murs. En réalité c’est ton âme qui est prisonnière, et tu es un esclave du mal. Je me suis agenouillé, j’ai pleuré, et j’ai prié Dieu : – Pardonne-moi ! Libère-moi ! Alors, pour la première fois dans ma vie, j’ai pris conscience de la proximité de Dieu. Une paix profonde est venue dans mon cœur – j’étais libre ! J’ai renoncé à mes plans d’évasion. Je voulais maintenant servir Dieu, ici dans la prison.

D’après die gute Saat Janvier 2021

 

 

De chez vous, en effet, la parole du Seigneur a retenti… partout votre foi envers Dieu s’est répandue. 1 Thess. 1. 8.

UNE ASSEMBLÉE PAR LA RADIO EN LETTONIE, EN 1980

En URSS, la foi chrétienne et la prédication de l’évangile étaient alors violemment combattues par les autorités. A cette époque, des croyants de Finlande, qui géraient une station de radio missionnaire, eurent la permission de voyager vers Riga. Dans une famille qu’ils visitèrent, ils rencontrèrent une dame âgée. Elle était venue d’un village très éloigné, et raconta son histoire bien intéressante :
Elle vivait seule dans sa maisonnette, dans un grand village. Un soir, elle tomba, à la radio, sur le programme de cette station missionnaire, et pour la première fois dans sa vie elle entendit annoncer l’évangile de Jésus Christ. A la fin de l’émission, elle joignit les mains et reçut le Seigneur Jésus comme son Sauveur.
Alors commença sa vie de chrétienne. Dès lors, elle écouta régulièrement les émissions de cette mission par radio, et apprit à connaître toujours mieux le message de la Bible. Cependant, une pensée l’occupait toujours : – Était-elle la seule croyante dans toute la région ? Ou bien, y avait-il aussi d’autres chrétiens ? Elle n’en connaissait encore aucun.
Avec précaution elle se renseigna parmi les habitants de son village. Et à sa grande surprise elle trouva bientôt une femme qui confessait le Seigneur Jésus, puis une grande famille, et plus tard encore quelqu’un d’autre – il y avait dans ce village une véritable assemblée par radio ! Elle n’était donc pas la seule à avoir répondu à l’appel de Dieu. Elle put dès lors partager la foi chrétienne avec d’autres. Elle fut par cela bien fortifiée et encouragée intérieurement.
« Ma parole… ne reviendra pas à moi sans effet, mais fera ce qui est mon plaisir, et accomplira ce pour quoi je l’ai envoyée » (És. 55. 11).

D’après die gute Saat Février 2021

 

 

Ayant donc été justifiés sur la base de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ. Rom. 5. 1.

MORT À SA PLACE

1941. La deuxième guerre mondiale fait rage. Dans le camp de concentration de Auschwitz, dans lequel au moins un million de Juifs, de Polonais, de Roms, et également de Russes, trouvèrent une mort affreuse, le Pasteur Misimilian Kolbe est aussi emprisonné.
Lorsque, un jour, un prisonnier ne répond pas à l’appel, les gardiens sadiques soupçonnent une fuite. En mesure de représailles, ils choisissent au hasard quelques hommes pour les mettre à mort. Il se trouve parmi eux Franciszek Gajowniczek, un homme marié et père de famille. Quand il éclate en pleurs à l’idée de laisser sa famille seule, il se passe quelque chose d’inattendu : Maximilian Kolbe s’avance et demande aux gardiens de remplacer le condamné dans le parc de la faim. Les gardiens acceptent.
Et ainsi Kolbe, le 31 juillet 1941, est enfermé avec les autres hommes, pour y mourir, affamés, après avoir reçu une piqûre empoisonnée. Gajowniczek survécu alors, et même au temps qu’il passa dans le camp de concentration. Il put rentrer chez lui. Il survécut, parce qu’un autre était mort pour lui.

D’après die gute Saat Mars 2021

 

 

Embrassez le Fils, de peur qu’il ne se mette en colère, et que vous ne périssiez dans le chemin, quand sa colère s’enflammera tant soit peu. Bienheureux tous ceux qui se confient en lui ! Ps. 2. 12.

DU JUDAÏSME À LA FOI CHRÉTIENNE

Mes parents m’ont élevé dans la foi juive. Ma mère me parlait du Messie qui, un jour, délivrerait tous les hommes. Mais le massacre du peuple juif par les Nazis avait détruit en moi cette semence d’espérance.
Après mes études, le chant fut ma religion. Je fus chanteur et acteur, avec beaucoup de succès. Je rencontrai bientôt les chanteurs les plus renommés. Mais ce succès ne m’apporta aucune paix intérieure et je me demandais quel sens avait ma vie.
Je demandais parfois à mes collègues chanteurs quand j’étais en tournée avec eux : – As-tu la paix ? Je me souviens encore bien de la réponse du célèbre chansonnier Jacques Brel (1929-1978) : – Avec de l’argent, on peut acheter presque tout ce qu’on veut, tu le sais. Mais cette paix dont tu parles n’a pas de prix. Même avec tout l’argent du monde nous ne pouvons pas l’acheter.
Je ne me contentai pas de cela, et je discutai aussi là-dessus avec mon père, qui avait étudié de nombreuses religions. Je lui parlai de mes questions et de ma recherche du sens de la vie. Il m’écouta attentivement. Puis il me donna un Nouveau Testament qu’il avait reçu d’un missionnaire.
Cela m’étonna beaucoup que lui, comme Juif, recommande ce livre, qui est normalement refusé par mon peuple. Mais, bien que mon père ait accompli les traditions juives par devoir, il était empreint de libéralisme et prêt à dialoguer. Il était d’avis qu’il est toujours mieux de revenir aux sources. Je suivis donc son conseil et lus le Nouveau Testament. Dès le début, j’ai été impressionné par les paroles de Jésus, par Son message d’amour et de paix.
Quelques mois plus tard, un ami m’a invité à une conférence. Il s’agissait là de notre position à nous, Juifs, relativement à Jésus. Je n’y suis pas allé, mais sur le tract d’invitation se trouvait un verset du Ps. 2, qui m’a fait réfléchir. Malheureusement mon ami n’a pas pu me l’expliquer.
J’ai alors ouvert l’Ancien Testament dans la traduction d’un rabbin juif, et j’y ai lu le psaume en entier. J’ai alors remarqué que ce verset était traduit de manière un peu différente que sur le flyer. Cela m’a intrigué. Au bas de l’invitation pour la conférence, on offrait un Nouveau Testament gratuit. J’en ai volontiers profité.
Six mois plus tard un monsieur âgé vint chez moi. – Monsieur Gil Bernard ? Je suis venu vous apporter le Nouveau Testament que vous avez demandé. Je le fis entrer ; et après une longue conversation, bien intéressante, il me demanda s’il pouvait me lire quelque chose. Il lut lentement la parabole du fils prodigue, en Luc 15. Je compris tout de suite, et j’ai demandé : – Jésus est-Il le Messie d’Israël ? Il acquiesça.
J’étais effrayé et sans voix. Avant de me quitter, le monsieur me demanda de lui promettre de lire le Nouveau Testament. Je le lui promis, et j’ai tenu parole. Quand j’ai recommencé à lire les évangiles, j’avais le sentiment de marcher sur les traces des pas de Jésus. Je me suis converti à Lui, ce qui a complètement changé ma vie. Trois ans plus tard, j’ai quitté la scène de la musique où j’étais jusque-là, et ai pris la décision de chanter ma foi en Jésus. Cette décision fut dure pour moi, mais je ne l’ai jamais regrettée. J’ai reçu plus que je ne pouvais m’y attendre : une vie remplie et heureuse, malgré des passages douloureux. Dieu est fidèle, et Il m’a soutenu à travers les joies et les soucis. J’ai maintenant la sûre espérance de Le louer pendant toute l’éternité.

D’après die gute Saat Mars 2021

 

 

Ordonne à ceux qui sont riches dans le présent siècle de ne pas être hautains et de ne pas mettre leur confiance dans l’incertitude des richesses, mais en Dieu, lui qui nous donne tout, richement, pour en jouir ; qu’ils fassent du bien ; qu’ils soient riches en bonnes œuvres, qu’ils soient prompts à donner, généreux. 1 Tim. 6. 17 et 18.

UN BON TÉMOIGNAGE

L’entrepreneur américain John Pierpont Morgan (1837-1913) était considéré comme le banquier le plus influent de son temps. Par la banque qu’il avait fondée, il avait tout d’abord repris et remis sur pied le réseau des chemins de fer désorganisé, en y gagnant une immense fortune. Il était connu d’autre part pour refuser absolument de travailler avec les entreprises spéculatives.
Lorsque Morgan mourut, le 31 mars 1913, il laissait un testament de 37 articles qui, trois semaines plus tard, parut in extenso dans le journal, le New York Times. Le plus important est le premier article :
– Je remets mon âme dans les mains de mon Sauveur, avec la pleine certitude que Lui, qui m’a sauvé et m’a lavé dans Son précieux sang, me présentera, sans tache, devant le trône de mon Père céleste. Et je prie instamment mes enfants, que dans toutes les circonstances, et à tout prix, ils s’attachent et défendent l’enseignement, qui affirme qu’il y a une pleine rédemption pour les péchés en vertu du sang et du sacrifice expiatoire de Jésus Christ, et par cela seul.
Morgan n’avait pas mis sa confiance dans « l’incertitude des richesses », mais sur Dieu et l’œuvre expiatoire de Son Fils.
« Vous avez été rachetés de votre vaine conduite qui vous avait été enseignée par vos pères – non par des choses corruptibles, de l’argent ou de l’or, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache » (1 Pier. 1. 18 et 19).

D’après die gute Saat Mars 2021

 

 

La prophétie n’est jamais venue par la volonté de l’homme, mais de saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l’Esprit Saint. 2 Pier. 1. 21.

QUI A ÉCRIT CELA ?

Quand l’institutrice entra dans la classe, elle trouva sur son bureau un poème écrit à la main. Cela lui fit plaisir : chaque ligne avait été écrite d’une couleur différente, et le texte lui plut.
– Qui a écrit ce joli poème ? demanda-t-elle, toute surprise.Nicolas leva la main : – J’ai écrit la première ligne en rouge. Matthieu enchaîna : – Et j’ai écrit la deuxième ligne en bleu. L’institutrice interrompit le troisième élève : – Les crayons de couleur étaient seulement les outils qui ont mis les mots sur le papier. Mais qui a composé le poème ? Qui en était l’auteur ? Tous les enfants répondirent en chœur : – C’est Léa ! Elle avait composé le poème pour l’anniversaire de l’institutrice, et les élèves l’avaient mis par écrit.
Il y a des personnes qui considèrent la Bible comme une série de textes écrits par des humains. Ils ne voient que les instruments dont Dieu S’est servi : Moïse, qui a donné la loi, David, le berger et le roi, Matthieu, le collecteur d’impôts, Luc, le médecin, et Pierre, le pêcheur.
Il est vrai que les écrivains des différentes parties ne pourraient pas être plus variés. Ils n’étaient pas, cependant, les auteurs de cette œuvre harmonieuse. Dieu Lui-même les a inspirés, par le moyen du Saint Esprit, pour qu’ils écrivent littéralement ce que chacun d’eux avait à communiquer de son temps et de son endroit. Le Livre de Dieu forme ainsi un ensemble unifié et merveilleux. C’est la Parole de Dieu adressée à nous, êtres humains, et elle a toujours autant d’actualité aujourd’hui que quand elle a été écrite.

D’après The good Seed Janvier 2021

 

 

Exerce-toi toi-même à la piété, car… la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de la vie à venir. Or la piété, avec le contentement, est un grand gain. 1 Tim. 4. 7 et 8 ; 6. 6.

IMPIÉTÉ ET PIÉTÉ

Quand je faisais mes études, trois ans après Mai 1968, l’athéisme était général parmi les étudiants. On était, ou marxiste, ou considéré comme n’ayant pas d’idées, ou en retard sur son temps. Mais les choses changèrent. Toutefois, après plusieurs décennies d’athéisme militant, l’attraction pour les choses spirituelles n’est encore nulle part en voie de disparition. La Russie et la Chine sont des exemples de famine spirituelle. Ces deux pays ont cherché à éradiquer toute idée de Dieu, et tous les deux ont dû admettre qu’elle survivait chez ceux qui se battaient pour elle.
L’athéisme peut sembler moins agressif à présent au niveau intellectuel, mais il n’est pas moins actif en pratique. Les gens ne sont pas opposés à Dieu, mais ils vivent comme si Dieu n’existait pas. La Bible appelle cela l’impiété. C’est le fait d’ignorer Dieu en toutes choses, de Le bannir de nos pensées, de ne pas prier, et d’écarter la question du bien et du mal – de mépriser Dieu et Sa Parole.
Chers amis chrétiens, nous aussi risquons d’être entraînés dans cette impiété, si notre relation avec Dieu se relâche. L’impiété est nommée comme le premier péché (cf. Rom. 1. 18), et elle influence toute notre vie. En contraste, la piété est la base d’une vie vraiment spirituelle. C’est le fait de maintenir notre relation avec le Seigneur Jésus par la prière, en L’écoutant et en Lui faisant confiance. La piété a aussi un aspect collectif : c’est de nous rassembler avec d’autres croyants pour la prière, la lecture de la Bible, ou le culte rendu à Dieu. La piété est intimement liée à la foi et à la crainte de Dieu.

D’après The good Seed Janvier 2021

 

 

Dieu est amour. Voici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus Christ et que nous nous aimions l’un l’autre. N’aimons pas en paroles ni avec la langue, mais en action et en vérité. 1 Jean 4. 8 ; 3. 23 ; 3. 18.
Les armes de notre guerre, en effet, ne sont pas charnelles, mais puissantes par Dieu pour la destruction des forteresses. 2 Cor. 10. 4.

UN LIVRE PLEIN DE SURPRISES

Au début du 20ème siècle un missionnaire arriva sur une île du Japon. Là, dans un petit village, il rencontra deux frères, Shosei et Majan, et leur fit cadeau d’une Bible.
Ils commencèrent tous les deux à la lire. Un matin, Shosei dit à son frère : – Ce livre est plein de surprises ! Il y est dit que nous devrions avoir de l’amour et nous servir les uns les autres. Commençons, dès aujourd’hui, à vivre selon ces idées, et faisons toujours ce qu’il dit.
Quelques jours plus tard, un mendiant passa. Ils l’invitèrent à entrer et lui donnèrent quelque chose à manger. Quand il leur fit part de son étonnement, ils expliquèrent : – Nous sommes en train de lire un livre qui nous dit qu’il y a un Dieu d’amour qui est comme un Père pour nous. Il ne veut pour nous que ce qui est bon. Il a envoyé Son Fils, Jésus Christ pour nous sauver de nos péchés.
Le mendiant désira entendre plus des paroles de ce livre, et depuis ce moment-là, s’assit tous les jours à l’entrée de la hutte des deux frères, pour écouter ce qu’ils lisaient dans le livre. D’autres se joignirent bientôt à eux, de sorte qu’il y avait toute une audience. Beaucoup comprirent ce qui était lu, et de plus en plus de villageois décidèrent de suivre Jésus Christ. Le caractère du village changea progressivement : de vieilles habitudes disparurent, et leur ancien culte fut abandonné. Les gens s’aidaient maintenant l’un l’autre, et il y avait rarement des disputes.
Les deux frères, Shosei et Majan, sur leur île du Japon, avaient reçu une Bible, qu’ils avaient beaucoup lue pour eux-mêmes, et avaient lue aussi à haute voix pour d’autres personnes. Le village tout entier, maintenant, croyait en Jésus Christ.
En 1945, ce groupe d’îles fut occupé par l’armée américaine. Beaucoup d’habitants furent tués à mesure que l’armée faisait la conquête d’un village après l’autre. Un jour, les Américains arrivèrent au village où habitaient Shosei et Majan. Les deux frères sortirent à la rencontre des soldats, s’inclinèrent devant eux, et leur souhaitèrent la bienvenue. L’interprète, qu’on été allé chercher rapidement, était sans paroles. Il transmit : – Ils disent que, comme chrétiens, nous sommes accueillis de grand cœur. Les soldats n’avaient jamais été reçus de cette manière.
Ils suivirent les deux frères dans le village, et furent surpris de ce qu’ils virent. Les routes étaient en bon état et propres. Il y avait très peu de mendiants, et les habitants donnaient l’impression d’être paisibles et heureux. Ce village semblait tellement différent de tout ce dont ils avaient fait l’expérience jusque-là dans leur avance.
L’un des officiers en rechercha la raison. On lui parla du livre qu’un missionnaire leur avait laissé quelques années auparavant, et qui avait changé leur mode de vie. Le village entier croyait maintenant en Jésus Christ et vivait conformément à ce livre.
Quand l’officier ensuite fit le rapport de leur avancée, il ajouta cette réflexion : – Se pourrait-il que nous n’employions pas les armes adéquates pour changer le monde ?
La Bible, la Parole de Dieu, est effectivement un livre de surprises : les gens la lisent, et sont renouvelés dans leur cœur. Et il en résulte une puissante influence sur leur environnement.

D’après The good Seed Février 2021

 

 

 

 

Nous étions… autrefois, insensés, désobéissants, égarés, asservis à diverses convoitises et voluptés, vivant dans la méchanceté et la jalousie, détestables, nous haïssant l’un l’autre. Mais, quand la bonté de notre Dieu sauveur et son amour envers les hommes sont apparus, il nous sauva, non sur la base d’œuvres accomplies en justice que nous, nous aurions faites, mais selon sa propre miséricorde, par le lavage de la régénération et le renouvellement de l’Esprit Saint. Tite 3. 3 à 5.

L’ACTION PUISSANTE DE L’ÉVANGILE

Au 19ème siècle, le missionnaire-pionnier Robert Moffat passa cinquante ans à œuvrer en Afrique du Sud parmi la tribu des Bechouanas, le long du fleuve Orange. Ses capacités comme paysan, comme jardinier, comme charpentier et comme forgeron lui gagnèrent le respect de la population indigène. Son souci principal, cependant, était de leur apporter le message de Jésus Christ. Dans ce but, il traduisit la Bible dans la langue tribale.
Un jour, un indigène vint voir Moffat en lui demandant : – Maître, j’aimerais te poser une question. Est-ce que les gens qui ont écrit le Nouveau Testament connaissent notre tribu ? Nous en avons parlé entre nous dans nos villages, et beaucoup pensent que oui. – Qu’est-ce qui vous fait penser cela ? demanda Moffat. Eh bien, voyez-vous, expliqua l’homme, nous pensons qu’ils devaient nous connaître, parce que tout le mal que nous avons dans notre cœur est mentionné dans ce livre.
A cette époque, beaucoup de Bechouanas acquirent une bien meilleure connaissance d’eux-mêmes, mais aussi la connaissance du Dieu sauveur. Par la foi en Christ, ils furent sauvés et firent l’expérience d’une profonde réforme dans leur vie.
« Si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création : les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles » (2 Cor. 5. 17).

D’après The good Seed Février 2021

 

Quand mon père et ma mère m’auraient abandonné, l’Éternel me recueillera. Ps. 27. 10.
En toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par la prière et la supplication. Phil. 4. 6.
La fervente supplication du juste peut beaucoup. Jac. 5. 16.
Jésus répondit : Ayez foi en Dieu. Marc 11. 22.
Si vous avez de la foi comme un grain de moutarde… rien ne vous sera impossible. Mat 17. 20.

RECUEILLI PAR DIEU

Étienne, un petit garçon africain, avait sept ans quand sa mère l’a abandonné. Il se trouva bientôt dans la rue. Il calmait sa faim avec ce qu’il trouvait dans les poubelles des blancs, et couchait sous un pont. A quatorze ans, il se joignit à une organisation marxiste qui cherchait à libérer le pays. On lui donna la mission de créer des troubles dans la population.
A la périphérie de la ville se tenait une campagne d’évangélisation. Armé d’une bombe à essence, Étienne se mêla à l’assistance. Pour commencer, quelqu’un donna le témoignage de sa conversion. Étienne fut tellement impressionné qu’il continua à écouter. Il entendit parler du péché, de ce à quoi il conduit, la violence, et quelle en est la conséquence. Étienne était interloqué. Il pensa que le prédicateur lui parlait à lui personnellement. Comment connaissait-il sa vie ?
Ensuite Étienne entendit parler de la grâce de Dieu en salut. A la fin, il avait oublié pourquoi il était venu là, et alla vers le prédicateur pour lui raconter l’histoire de sa vie. Le prédicateur lui lut le verset ci-dessus.
Étienne était conscient de ses péchés, et les reconnaissait. L’amour de Dieu toucha son cœur. Pour la première fois de sa vie, il s’agenouilla pour prier Dieu. Il prit conscience que Dieu l’aimait et l’attendait. Il pria : – Mes parents ne voulaient pas de moi. O Dieu, s’il te plaît, accepte-moi ! Je regrette toutes les choses mauvaises que j’ai faites. Jésus, pardonne-moi et accepte-moi maintenant.
Étienne avait l’assurance que Dieu lui avait pardonné. Un enfant perdu, parmi des millions d’Africains, avait été trouvé par Jésus. Il ressentait le soulagement, la paix et la joie.

D’après The good Seed Mars 2021

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