AIMER LE SEIGNEUR ET SE RÉJOUIR DE SA PLACE DANS LA GLOIRE
Nous désirons au début lire quelques strophes du cantique 68
Jésus, de ton amour
Viens remplir notre âme,
Et fais-la nuit et jour
Brûler de ta flamme.
Rédempteur précieux,
Maintenant dans les cieux,
Soumets tout notre cœur
A ton doux empire ;
Que pour toi seul, Seigneur,
Il batte, il soupire.
Tu nourris ton troupeau
Des biens de ta grâce.
Sur nous tu mis ton sceau :
Nous verrons ta face.
Suprême et bon Berger
Qui ne saurais changer,
Que ton divin amour
Remplisse notre âme !
Qu’en nos cœurs, nuit et jour,
En brûle la flamme !
Le sujet pour ce soir c’est : Aimer le Seigneur et se réjouir de Sa place dans la gloire.
En rapport avec cela nous désirons lire un verset dans l’évangile selon Jean au chapitre 14 où nous avons ces pensées devant nous. Nous commençons à la fin du v. 27 :
« Que votre cœur [le Seigneur parle à Ses disciples] ne soit pas troublé, ni craintif. Vous avez entendu que moi je vous ai dit : Je m’en vais, et je viens à vous. Si vous m’ aimiez, vous vous seriez réjouis de ce que je m’en vais au Père, car mon Père est plus grand que moi ».
Ce sont les dernières paroles que le Seigneur Jésus a adressées à Ses disciples dans la chambre haute où Il était avec eux. Nous trouvons le Seigneur à cet endroit à partir du début du chapitre 13 ; Il est dans la chambre haute jusqu’à la fin du chapitre 14, et ensuite Il s’en va sur le chemin du Jardin des oliviers.
Le Seigneur Jésus parle encore à Ses disciples dans ces chapitres 15 et 16 de l’évangile selon Jean avant qu’Il ne s’adresse à Son Père au chapitre 17. Ces 5 chapitres forment un ensemble où nous voyons comment le Seigneur prépare Ses disciples à Son départ. Il est sur le point de retourner à Son Père.
Le Seigneur Jésus parle de cela et nous comprenons bien que cette pensée même a rempli le cœur des disciples de tristesse, de trouble même. Aussi le Seigneur Jésus, à la fin du v. 27 du chapitre 14, dit : « Que votre cœur ne soit pas troublé, ni craintif ». Nous comprenons bien les disciples dans ces circonstances-là. Le Seigneur Jésus avait été avec eux pendant plus de trois ans, ils L’avaient suivi et Il avait pris soin d’eux dans toutes les circonstances qu’ils avaient traversées ensemble. Il a répondu quand d’autres sont venus poser des questions, et avait répondu à tous les besoins de Ses disciples. Maintenant Il va les quitter, et cela était difficile pour les disciples, d’où leur trouble et leur crainte.
C’est tellement beau de voir, dans ces chapitres, comment le Seigneur les prépare et leur montre aussi les ressources qu’ils ont. Il leur donne un enseignement qui est important pour eux à ce moment-là et qui a toute son actualité pour nous aujourd’hui. le Seigneur Jésus, donc, dit dans ce verset 27 « Que votre cœur ne soit pas troublé, ni craintif. Vous avez entendu que moi je vous ai dit : Je m’en vais et je viens à vous ». Ici le Seigneur se réfère à ce qu’Il a dit, effectivement, dans ce même chapitre. Dans ce chapitre 14 Il a fait trois fois une allusion à cela, à Son départ et aussi au fait qu’Il venait à eux.
Dans le v. 2 le Seigneur a dit : « Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures » puis au v. 3 Il dit : « Si je m’en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai ». Donc il fait déjà là allusion à Son départ. Plus tard au v. 12, Il dit : « je m’en vais au Père ». De nouveau aussi au v. 18, Il dit : « je viens à vous ». Ce chapitre est donc rempli de ce message que le Seigneur s’en va, et d’autre part, qu’Il va aussi venir et revenir. Il y a différents aspects à cela. Mais le Seigneur continue.
Au v. 28, tout d’abord, le Seigneur dit : « Si vous m’aviez aimé, vous vous seriez réjouis de ce que je m’en vais au Père » (v. 28). Cette remarque que le Seigneur fait nous étonne à première vue parce que, comme le Seigneur le dit, cela ferait supposer que les disciples n’aimaient pas le Seigneur Jésus. Cela nous étonne puisque le Seigneur Lui-même a confirmé leur amour pour Lui. Il le fait plus tard très clairement au chapitre 16 v. 27 : « le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé et que vous avez cru que moi je suis sorti d’auprès de Dieu ». Donc le Seigneur confirme là leur amour pour Lui.
Comment le Seigneur peut-Il dire ici : ils ne m’aiment pas, qu’est-ce qu’il veut dire par cela ? Pour bien comprendre cela, il faut faire une différence dans les degrés de l’amour pour le Seigneur Jésus. Le Seigneur qualifie tout de suite après, l’amour des disciples pour Lui parce qu’Il allait au Père. Pour nous aider à bien comprendre cela, nous pouvons regarder tout d’abord l’amour des différents disciples pour le Seigneur. Nous allons voir qu’il diffère, et cela nous aide à comprendre. Ce que le Seigneur désirait en effet, c’est un amour intelligent pour Lui, un amour qui comprenne le Seigneur Jésus, et qui comprenne un peu la place qu’Il va prendre dans la gloire.
Voyons d’abord l’apôtre Pierre, Simon Pierre.
On a bien des versets dans l’évangile selon Jean qui nous montrent l’amour que Pierre avait pour le Seigneur Jésus. Par exemple, au chapitre 13, le Seigneur Jésus avait parlé du fait qu’Il s’en allait et Il dit que Pierre ne peut pas le suivre, et Pierre lui répond au v. 37 en disant au Seigneur : « pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant ? Je laisserai ma vie pour toi. Jésus répond : « Tu laisseras ta vie pour moi ! En vérité, en vérité, je te dis : Le coq ne chantera pas, que tu ne m’aies renié trois fois ». On voit là quelque chose de l’amour que Pierre avait pour le Seigneur Jésus, son Maître. Il dit : Seigneur, je suis prêt à laisser ma vie pour toi, je veux te suivre jusqu’à la mort.
Nous savons bien que Pierre était occupé de son amour pour le Seigneur Jésus et avait confiance en son propre amour pour le Seigneur. Il pensait que son amour pour le Seigneur était une source suffisante pour suivre le Seigneur en fidélité même si cela impliquait de donner sa vie. Et le Seigneur va montrer à Pierre : Pierre, cela ne va pas comme cela, dans tes propres forces et en comptant sur ton amour pour moi, tu ne vas pas réussir. Et en effet le Seigneur dit même : – cette nuit-même tu vas me renier. L’amour de Pierre n’était pas, si l’on peut dire, un amour intelligent, l’amour qui avait la bonne source parce que Pierre regardait vers lui-même.
Dans ce même chapitre de Jean 13 nous lisons quelque chose d’un autre disciple, Jean, qui ne s’appelle jamais par son nom dans cet évangile, mais parle de lui comme au v. 23 de Jean 13 : « Or l’un d’entre ses disciples, que Jésus aimait, était à table dans le sein de Jésus ». C’est Jean, nous le savons. Comment parle-t-il de lui-même ? Il dit : – Je suis le disciple que Jésus aime. Cela nous montre que Jean était vraiment occupé de l’amour du Seigneur pour lui. C’est la grande différence entre ces deux disciples, Pierre et Jean. Être occupé de l’amour du Seigneur pour nous, en effet, donne la force pour suivre le Seigneur Jésus fidèlement.
Nous voyons qu’il jouissait de cet amour du Seigneur pour lui. Il était, comme nous le lisons ici, dans le sein de Jésus, expression qui déjà nous montre la communion qu’il a goûtée avec le Seigneur. Il s’est penché vers la poitrine du Seigneur Jésus plus tard pour connaître Sa pensée. On voit qu’il y a une différence entre l’amour de ces deux disciples. Pourtant on a aussi dans l’évangile selon Jean deux femmes qui nous montrent que l’amour pour le Seigneur peut aller encore plus loin.
Je pense tout d’abord à Marie de Magdala.
Nous lisons quelque chose d’elle au chapitre 20 de Jean. Ce chapitre nous parle de la résurrection du Seigneur Jésus. Tout d’abord, c’est Marie de Magdala qui va le matin au tombeau (v. 1). Elle voit que la pierre était ôtée du tombeau, elle se retourne. Elle parle à Simon Pierre et au disciple que Jésus aimait (v. 2). Ces deux disciples viennent au sépulcre, ils constatent les faits. En effet, le tombeau est vide et nous lisons au v. 10 : « Les disciples s’en retournèrent donc chez eux ». Ces deux disciples, Pierre et Jean constatent les faits et s’en retournent, tandis que Marie reste.
« Marie se tenait près du tombeau ». Pourquoi cela ? – Elle avait un amour profond pour le Seigneur. Elle voulait être là où elle supposait que le Seigneur devait être. Elle n’avait pas encore compris et réalisé que le Seigneur était ressuscité. Mais regardons la suite v. 13 : Des anges lui parlent et lui disent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Elle leur dit : Parce qu’on a enlevé mon Seigneur, et je ne sais où on l’a mis. Ayant dit cela, elle se retourna et elle voit Jésus qui se tenait là ; mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? Elle, pensant que c’était le jardinier, lui dit : Seigneur, si toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et moi je l’enlèverai. Jésus lui dit : Marie ! Elle, s’étant retournée lui dit en hébreu : Rabboni (ce qui veut dire : maître). Jésus lui dit : Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers mon Père ; mais va vers mes frères, et dis-leur : Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu ». Nous connaissons bien ces versets mais ils touchent toujours à nouveau nos cœurs.
On a vraiment ici une personne devant nous qui était très attachée au Seigneur Jésus. Marie avait un amour profond pour le Seigneur Jésus. C’est pourquoi elle restait là vers le tombeau. Quand les anges posent des questions (v. 13), elle parle du Seigneur Jésus comme son Seigneur. C’est une relation personnelle avec Lui. Le Seigneur avait chassé sept démons de Marie de Magdala et elle était attachée à Lui à cause de tout ce que le Seigneur Jésus avait fait pour elle, comment Il l’avait guérie de la puissance de l’ennemi. On voit cet attachement du cœur. Elle pleure parce que son Seigneur n’est pas là. Et à une telle personne, le Seigneur se révèle. Nous connaissons bien le passage et ce que le Seigneur fait, et c’est déjà lié à notre sujet ; le Seigneur dit à Marie que, maintenant et par la suite elle ne va plus Le connaître comme elle L’a connu jusque-là, ici-bas sur la terre, quand Il était avec Ses disciples, avec elle. Là le Seigneur dit au v. 17 qu’il monte vers son Père mais Il dit : c’est aussi maintenant votre Père, son Dieu est aussi votre Dieu. Avec cela le Seigneur introduit Marie à cette place que le Seigneur va prendre. C’est une relation bénie avec le Père et avec Dieu Lui-même basée sur Son œuvre accomplie sur la croix.
J’aimerais souligner qu’on a vu Pierre occupé de son amour pour le Seigneur, on a vu Jean qui regardait plutôt l’amour du Seigneur pour lui, et on a Marie de Magdala qui montre un attachement tellement plus fort encore au Seigneur Jésus, même si elle a peu compris, comme les disciples jusqu’à ce moment-là, notamment en rapport avec la résurrection du Seigneur Jésus. Pourtant le Seigneur s’est manifesté à elle tout d’abord. Il lui donne cette révélation que nous avons lue au v. 17.
Et pour aller encore un peu plus loin, au chapitre 12 nous lisons au sujet de Marie de Béthanie : « Alors Marie qui avait pris une livre de parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus et les essuya avec ses cheveux : et la maison fut remplie de l’odeur du parfum » (Jean 12. 3).
Quel acte remarquable de Marie ! Elle a été aux pieds du Seigneur Jésus. Nous lisons cela en Luc 10. 39. Le Seigneur a visité cette maison à Béthanie, et Marie a pris place aux pieds du Seigneur Jésus pour écouter Sa parole. Et c’est elle qui avait le mieux compris les paroles du Seigneur Jésus, Son message, et aussi quand le Seigneur Jésus a parlé de Ses souffrances, de l’œuvre qu’Il allait accomplir. On voit dans cet évangile que Marie a compris quelque chose de cela quand le Seigneur a parlé de Ses souffrances. Ensuite ici, au v. 7, le Seigneur reprend les disciples, notamment Judas et Il dit : « Permets-lui d’avoir gardé cela pour le jour de ma mise au tombeau ». Elle avait pensé au fait que le Seigneur Jésus devait mourir et elle a compris quelque chose de cela. C’est pourquoi – c’est touchant et merveilleux – elle a oint le Seigneur Jésus, exprimé l’appréciation qu’elle avait pour le Seigneur, un cœur qui vraiment entrait dans les pensées du Seigneur Jésus et elle a exprimé quelque chose qui était dans son cœur pour le Seigneur Jésus.
Avec Marie de Béthanie nous avons un bel exemple d’un amour intelligent pour le Seigneur, un amour qui comprend quelque chose des pensées du Seigneur Jésus et de ce qui était devant Lui. Elle n’a pas pensé à elle-même, elle était vraiment occupée du Seigneur Jésus, et elle a compris quelque chose de ce que le Seigneur Jésus lui a dit, et ainsi elle exprime son affection qui est vraiment une belle illustration de l’adoration, une place que nous pouvons également prendre devant le Seigneur et nous voulons le faire de nouveau dimanche, c’est un privilège pour nous d’être autour du Seigneur pour L’adorer, pour nous souvenir de Lui.
Le Seigneur désire aussi que nous entrions, dans notre mesure, dans ce qu’Il a connu ici-bas, les souffrances qu’il a endurées, et qu’ainsi il y ait aussi des réponses de nos cœurs, des réponses qui s’expriment par l’adoration. C’est cela que le Seigneur désire, un amour intelligent pour Lui, intelligent en rapport avec ses souffrances que nous voyons notamment avec Marie de Béthanie, un amour intelligent en rapport avec la place qu’Il a prise maintenant à la droite de Dieu dans la gloire. Le Seigneur Jésus avait parlé de cela à Marie de Magdala en Jean 20. 17 et le Seigneur Jésus en parle beaucoup dans ces chapitres, de Jean 13 à Jean 17.
Le verset 28 est le verset-clé, maintenant, pour bien comprendre ce que le Seigneur place devant Ses disciples. Il y a toujours des choses que nous pouvons découvrir à nouveau dans la Parole en regardant un peu plus les détails. Je reviens au v. 28. Le Seigneur dit :
« Si vous m’aviez aimé, vous vous seriez réjouis de ce que je m’en vais au Père » et Il ajoute : « car mon Père est plus grand que moi ».
Est-ce que nous comprenons la fin de ce verset ? Quand le Seigneur Jésus dit quelque chose de pareil : « mon Père est plus grand que moi », le Seigneur parle de Lui-même comme homme. N’oublions pas cela. Il a parlé de différentes grandeurs dans les Personnes de la divinité. Nous comprenons bien cela. Parfois on parle de la première, de la deuxième, de la troisième Personne de la divinité, ce n’est pas le langage de la Parole. Il n’y a pas de différence de grandeur dans les Personnes de la divinité.
Quand le Seigneur dit ici : « mon Père est plus grand que moi », il parle de Lui-même comme homme, bien sûr. En effet Dieu est plus grand que l’homme Christ Jésus. 1 Cor. 11 nous confirme cela au début du chapitre. Le Seigneur Jésus va donc aller dans la gloire, Il va aller là comme homme et c’est cela qui est nouveau, et qui caractérisera la position, qui donne le vrai caractère au christianisme. Quelle raison pour les disciples de se réjouir parce que le Seigneur Jésus va aller comme Homme auprès du Père maintenant.
Pour bien saisir la pensée, lisons deux versets au chapitre 17. Le Seigneur s’adresse à Son Père au v. 4. Il dit : « Moi, je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire. Et maintenant glorifie-moi, toi, Père, auprès de toi-même, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût ». Ce sont des paroles profondes, du Seigneur Jésus. Il peut dire, en rapport avec le temps qu’Il a passé ici-bas sur la terre, qu’Il a glorifié le Père. Il a glorifié le Père en manifestant le Père. C’est ainsi que les traits merveilleux de Dieu ou du Père deviennent visibles. Dieu, ou le Père ici, est glorifié.
Et ainsi le Seigneur Jésus a fait connaître le Père pendant toutes les années de Son ministère ici-bas. Le Seigneur peut le dire. Nous connaissons bien ce verset de Jean 14 : « Celui qui m’a vu a vu le Père » (v. 9). Il dit à Philippe : « Comment peux-tu dire, toi : Montre-nous le Père ? » Et après Il explique ce qu’Il avait dit. Il a donc manifesté le Père ici-bas pendant toutes les années de Son ministère, et bien sûr, Il a glorifié Dieu comme tel tout particulièrement sur la croix. Là, quand le Seigneur Jésus était sur la croix, ce que Dieu est comme la Parole nous Le présente, comme le Dieu d’amour, le Dieu qui est lumière, ainsi Dieu fut pleinement manifesté. Nous ne voyons nulle part l’amour de Dieu plus clair, plus brillant que là, à Golgotha, et là aussi nous voyons vraiment pleinement que Dieu est juste et saint. Donc le Seigneur Jésus a glorifié le Père, Il a glorifié Dieu ici-bas sur la terre.
Et le Seigneur Jésus, en même temps, étant ici-bas, a souffert sur ce chemin d’obéissance qu’Il a poursuivi. Le Seigneur a fait cette demande, Il dit au v. 4 : « j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire ; et maintenant glorifie-moi, toi, Père, auprès de toi-même, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût ». Nous voyons donc ici que le Seigneur Jésus demande une gloire qu’Il avait toujours auprès de Son Père comme Personne divine. Il demande maintenant cette gloire comme Homme. Et ainsi le Seigneur Jésus est sur le point d’aller au Père et d’être glorifié auprès de Son Père. Il dit déjà au v. 1 : « Père, l’heure est venue ; glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie ». Il désire être glorifié comme Homme dans la gloire. C’est peut-être le sujet suprême pour nous réjouir, nous les rachetés du Seigneur, en pensant tout simplement au Seigneur Jésus et à ce changement pour Lui. Il a souffert ici-bas et maintenant Il entre dans la gloire. Il sera avec son Père. Il L’a glorifié.
Lisons deux versets dans l’Ancien Testament qui Le placent devant nos cœurs.
Tout d’abord dans le psaume 16. C’est David qui a composé le psaume, mais c’est un psaume messianique, et comme nous dit Pierre en Actes 2, l’accomplissement de cela est en rapport avec le Seigneur Jésus, et ici le psalmiste exprime des paroles du Messie, du Seigneur Jésus.
C’est Lui effectivement qui dit au v. 11 : « Tu me feras connaître le chemin de la vie ; ta face est un rassasiement de joie, il y a des plaisirs à ta droite pour toujours ». Quelles expressions merveilleuses ! Le Seigneur Jésus va ressusciter. Le v. 10 nous parle de cela : « Tu n’abandonneras pas mon âme au shéol, tu ne permettras pas que ton saint voie la corruption. Tu me feras connaître le chemin de la vie ».
Le Seigneur Jésus est entré dans la mort mais Il est ressuscité et maintenant, comme étant ressuscité, Il peut dire : « ta face est un rassasiement de joie ». Quelle parole merveilleuse ! Là sur la croix, pendant les heures ténébreuses, le Seigneur Jésus était abandonné de Dieu. Il a crié : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Il n’y avait pas de réponse. Le Dieu saint et juste ne pouvait pas répondre à ce moment-là. L’œuvre est maintenant accomplie. Le Père a exprimé son appréciation pour l’œuvre de Son Fils, en ressuscitant le Seigneur Jésus d’entre les morts. Maintenant il est dans la gloire et il peut dire : « ta face est un rassasiement de joie » – la joie du Père en rapport avec l’œuvre accomplie, l’œuvre que le Seigneur a accomplie sur la croix – la joie aussi du Seigneur Jésus d’être là dans la gloire.
Nous pouvons, dans notre faible mesure, se réjouir avec le Seigneur et avec le Père quant à l’œuvre qui est accomplie. « Il y a des plaisirs à ta droite pour toujours ». Pour nous c’est un sujet de joie, et notre amour pour le Seigneur Jésus, notre appréciation pour l’œuvre qu’Il a accomplie, va se manifester en cela : de nous réjouir avec Lui de la place qu’Il a prise auprès de Son Père.
J’aimerais lire encore le psaume 110. Le premier verset est très frappant, parce que le psaume 109 nous parle des souffrances du Seigneur Jésus, où par exemple on Lui a rendu le mal pour le bien, la haine pour Son amour (v. 5). Le psaume 109 place devant nous le Seigneur dans Ses souffrances. Il exprime à la fin que Dieu s’est tenu à la droite du pauvre, et en parlant du pauvre, le Seigneur parle de lui-même. Et après le psaume 110 : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : « Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je mette tes ennemis pour le marchepied de tes pieds ». Donc là le Seigneur est à la droite de Dieu. Quelle joie pour Lui ! Nous devons donc nous réjouir avec le Seigneur de Sa place dans la gloire.
Je reviens à notre verset : « « Si vous m’aviez aimé, vous vous seriez réjouis de ce que je m’en vais au Père ». A ce moment-là, les disciples n’ont pas encore compris. Nous pouvons comprendre maintenant, et ainsi exprimer notre joie, notre amour pour le Seigneur, en comprenant la grandeur de l’œuvre qu’Il a accomplie et la place qu’Il a prise à la droite de Dieu.
Une deuxième pensée en rapport avec la joie qui doit nous caractériser. On a déjà lu quelque chose au début du chapitre 14. J’aimerais relire les versets 2 et 3 :
« Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; s’il en était autrement, je vous l’aurais dit, car je vais vous préparer une place. Et si je m’en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi ».
Alors c’est un autre sujet de joie. Le Seigneur arrive. Il est allé pour préparer des places pour nous. J’aimerais rappeler ce qu’on a souvent entendu : le Seigneur a préparé une place pour nous dans la maison du Père en entrant Lui-même, comme Homme, là-haut dans la maison du Père. Il n’y avait jamais eu un homme dans la maison du Père jusqu’au moment où le Seigneur Jésus y est entré. Sur la croix, ce qu’on a vu tout à l’heure, le Seigneur nous a préparés pour la maison du Père. La place était préparée pour nous parce que le Seigneur Jésus est entré là maintenant comme Homme. Et nous pouvons être tellement reconnaissants pour cela.
La place est préparée, nous sommes préparés pour la place, et nous attendons maintenant le moment du retour du Seigneur Jésus. Il va venir bientôt, Il va nous introduire là où les places sont préparées et ainsi nous pourrons jouir de Lui pour toujours, et aussi de la relation avec notre Père. C’est une part précieuse, part réservée aux enfants de Dieu. Le Seigneur désire que nous nous réjouissions vraiment de cela, que nous vivions vraiment dans l’attente de Son retour pour entrer là où les places sont préparées pour nous.
Deuxième sujet de joie : le Seigneur Jésus parle de la maison de Son Père et des places préparées pour les disciples, pour la première fois ici en Jean 14. Plus de détails en rapport avec ce mystère sont révélés plus tard dans les épîtres de l’apôtre Paul. Le Seigneur Lui-même parle de cela ici pour la première fois. C’est vraiment une part précieuse : le retour du Seigneur Lui-même pour nous chercher et nous introduire là où nous pourrons vraiment jouir de Son amour. Que cette espérance remplisse nos cœurs de reconnaissance tous les jours !
Une troisième pensée en rapport avec notre position chrétienne et en rapport avec la place que le Seigneur Jésus a prise : j’aimerais lire dans le chapitre 16 tout d’abord, et ensuite au chapitre 14. « Toutefois, je vous dis la vérité : Il vous est avantageux que moi je m’en aille ; car si je ne m’en vais pas, le Consolateur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai » (16. 7). Le Seigneur parle ici du Saint Esprit, le Consolateur et il dit : – Mes chers disciples, il est avantageux pour vous que je m’en aille… parce que c’est seulement après Son départ qu’Il peut envoyer l’Esprit Saint. Le Seigneur a dit cela déjà au chapitre 7. Nous connaissons le verset, je le lis rapidement : le Seigneur « disait cela de l’Esprit qu’allaient recevoir ceux qui croyaient en lui ; car l’Esprit n’était pas encore, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié » (v. 39). Il fallait que le Seigneur soit tout d’abord glorifié et ensuite Il peut envoyer l’Esprit Saint.
Quelle bénédiction de posséder l’Esprit Saint ! Au chapitre 14 Il dit, du Consolateur, au v. 16 : « Moi, je ferai la demande au Père, et il vous donnera un autre Consolateur, pour être avec vous éternellement, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure auprès de vous, et qu’il sera en vous ». Cet autre Consolateur dont le Seigneur Jésus parle, c’est l’Esprit Saint. Il montre quelques contrastes ici en rapport avec Lui-même et l’Esprit Saint, parce qu’Il dit à Ses disciples : – Moi, je m’en vais, je ne suis pas ici-bas avec vous, physiquement toujours, mais l’Esprit Saint sera avec vous éternellement, donc pour toujours.
Et deuxièmement on voit au v. 17 que les disciples pouvaient voir le Seigneur Jésus, comme le monde pouvait aussi Le voir, mais que le monde ne voit pas l’Esprit Saint, il ne Le connaît pas. Il est l’Esprit Saint mais non pas comme une Personne visible ici-bas. Finalement Jésus dit que l’Esprit Saint demeure « avec vous », c’était vrai aussi pour le Seigneur Jésus, mais qu’Il sera « en vous ». En cela le Seigneur mentionne quelque chose de particulier quant à l’Esprit Saint, qui habite maintenant dans les croyants, dans chacun de ceux qui ont cru au Seigneur Jésus et à la perfection de Son œuvre, à la suffisance de Son œuvre : « Il sera en vous » et cela éternellement.
Quel privilège pour nous, chers frères et sœurs ! Nous pouvons être tellement reconnaissants pour cela, de posséder l’Esprit Saint qui habite en nous d’une manière dont Il n’a pas habité dans les croyants de l’Ancien Testament, parce que l’œuvre de la rédemption n’était pas encore accomplie. Il fallait tout d’abord que l’œuvre soit accomplie, et après la glorification du Seigneur Jésus, Il pouvait nous donner l’Esprit Saint, et qui habite en nous. Ces chapitres nous parlent beaucoup de Son ministère ici-bas.
J’aimerais encore mentionner quelques points en rapport avec le ministère de l’Esprit Saint, comme ces chapitres nous le montrent. On voit comment le Seigneur prépare les disciples pour leur position et les privilèges qui sont les leurs. Au chapitre 14 de nouveau, le Seigneur Jésus, un peu plus tard, dit de l’Esprit Saint : « le Consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit » (v. 26). Enseigner et rappeler aux disciples ce que le Seigneur a dit, ce qu’Il a fait, parce que nous comprenons cela : les disciples ont à peine bien compris et saisi la profondeur des paroles du Seigneur Jésus qu’Il a prononcées ici-bas. Plusieurs fois on a ce témoignage dans cet évangile, par exemple à la fin du chapitre 2.
Le Seigneur Jésus avait parlé du temple de Son corps en rapport avec Sa résurrection. Il bâtira le temple de Son corps, Il va ressusciter après trois jours. « Quand donc il fut ressuscité d’entre les morts, ses disciples se souvinrent qu’il avait dit cela ; et ils crurent à l’Écriture, et à la parole que Jésus avait dite » (v. 22). C’est l’Esprit Saint qui leur a rappelé cela et les a aidés afin qu’ils comprennent vraiment cela. Dans le chapitre 12 nous lisons aussi le verset 16, où on a quelque chose d’un peu similaire. « Ses disciples ne comprirent pas d’abord tout cela; mais quand Jésus eut été glorifié, alors ils se souvinrent que cela était écrit à son sujet et qu’on avait fait ainsi à son égard ». De nouveau l’Esprit Saint a rappelé, a enseigné aux disciples les paroles du Seigneur. Les paraboles, par exemple, que le Seigneur a dites, il les a expliquées à Ses disciples, mais c’est seulement par l’Esprit Saint que nous pouvons comprendre la profondeur de l’enseignement que le Seigneur a donné.
Au chapitre 15 v. 26, nous lisons : « Quand sera venu le Consolateur que je vous enverrai d’auprès du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, celui-là rendra témoignage de moi » – témoignage que l’Esprit Saint a rendu avant tout de la glorification du Seigneur Jésus, de Sa place dans le ciel, et ce témoignage a été rendu dans les Actes des apôtres et notamment par l’apôtre Paul en rapport avec la place du Seigneur dans la gloire. Il rend témoignage.
Quatrièmement, nous lisons au v. 8 du chapitre 16 de l’évangile de Jean : « quand il [l’Esprit Saint] sera venu,lui, il confondra le monde au sujet du péché, de la justice, et du jugement ». « Il convaincra le monde de péché », le Seigneur explique cela « parce qu’ils ne croient pas en moi ». La présence même de l’Esprit Saint ici-bas convainc le monde qu’il a rejeté le Seigneur Jésus. Il n’a pas voulu de Lui, il voulait être débarrassé de Lui. Le Seigneur Jésus est maintenant monté dans le ciel, dans la gloire, et l’Esprit Saint est venu, et Sa présence ici-bas sur la terre est pour convaincre le monde de son péché : il a crucifié le Seigneur Jésus. C’est bien solennel.
Plus tard, le Seigneur ajoute au v. 13 : « quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité : car il ne parlera pas de par lui-même ; mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera ce qui va arriver. Celui-là me glorifiera ; car il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera ». Encore plusieurs choses sont dites de l’Esprit Saint, de Son activité : tout d’abord conduire dans toute la vérité, annoncer les choses qui vont arriver, et glorifier le Seigneur Jésus.
On peut certainement discerner plus que ces 7 points que je viens de mentionner maintenant en rapport avec ce que fait l’Esprit Saint, vraiment comprendre la vérité, notamment la vérité en rapport avec la place que le Seigneur a prise dans la gloire et tout ce qui en découle, que le Seigneur est la tête glorifiée et que les croyants sur la terre sont unis à Lui, étant Son corps ici-bas sur la terre, et comment le Seigneur, comme étant la Tête glorifiée, désire vraiment diriger et conduire, et agir dans Son assemblée.
On voit que L’Esprit Saint nous fait connaître ces choses, et bien d’autres choses, toute la vérité chrétienne. Il est aussi Celui qui annonce les choses qui vont arriver en rapport avec le futur, et pas seulement ce que l’Ancien Testament nous montre déjà en rapport avec la gloire millénaire, mais toutes les choses que nous trouvons dans le Nouveau Testament aussi en rapport avec l’état éternel. Tout cela, le Saint Esprit nous le montre. Quel sujet de reconnaissance pour nous ! Il glorifie le Seigneur Jésus. Il montre vraiment les gloires du Seigneur Jésus. Et ainsi nos cœurs sont attachés au Seigneur Jésus. Quel sujet de joie pour nous, nous possédons l’Esprit Saint et ainsi nous nous réjouissons de la place que le Seigneur a prise dans la gloire. Et ainsi aussi, nous désirons montrer de l’amour pour Lui en réalisant un peu plus notre position si privilégiée ici-bas sur la terre, étant en relation avec le Seigneur.
J’aimerais mentionner encore, dans le chapitre 14, que le Seigneur Jésus a parlé plusieurs fois de l’amour pour Lui, et j’aimerais lire encore le v. 21 : « Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; et moi je l’aimerai, et je me manifesterai à lui ».
L’amour pour le Seigneur se manifeste donc tout d’abord en ayant Ses commandements, mais aussi en les gardant. C’est ce que le Seigneur nous a dit pour nous montrer le chemin dans lequel nous devrions marcher. L’Esprit est là pour nous aider afin que nous puissions marcher dans un chemin qui est à l’honneur du Seigneur Jésus – et pas seulement les commandements, mais au v. 23 : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ». C’est plus général que ce que la Parole nous dit aussi en rapport avec la gloire du Seigneur Jésus ; et nous pouvons connaître vraiment Ses pensées – et aussi en rapport avec les choses qu’on appelle commandements directs, agir d’une manière qui soit à la gloire du Seigneur Jésus, agir selon Ses pensées. Que le Seigneur nous aide pour faire cela !
Encore un dernier verset au chapitre 17, en rapport avec la place que le Seigneur a prise. Le Seigneur dit : « moi, je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité » (v. 19). De nouveau, quand le Seigneur Jésus dit : « je me sanctifie pour eux », Il parle de Sa place dans la gloire et Il va prendre une place à part, afin que nous aussi nous soyons sanctifiés, une place à part ici-bas sur la terre, unis avec le Seigneur, mais à part du monde. C’est une part positionnelle, notre position chrétienne, et d’autre part bien sûr nous la réalisons dans la mesure où nous sommes attachés à Celui qui est dans la gloire.
Elle a cet effet sanctifiant sur nos vies comme on le lit dans la 2e épître aux Corinthiens au chapitre 3 : « nous tous, contemplant à face découverte la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur en Esprit » (v. 18). Le Seigneur s’est sanctifié, et maintenant nous Le contemplons dans la gloire à face découverte. Nous contemplons la gloire du Seigneur et nous sommes transformés. Cette transformation se réalise en nous. L’Esprit Saint est là, et il fait cela, cette transformation dans nos vies. Comme le Seigneur l’avait déjà dit en Jean 14 au v. 19 : « Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus ; mais vous, vous me verrez ; parce que moi je vis, vous aussi vous vivrez ».
Quand le Seigneur dit cela : « vous me verrez », ce n’est pas seulement en rapport avec ce que l’on a lu au début du chapitre, c’est-à-dire quand Il vient pour nous chercher. Bien sûr nous allons Le voir comme Il est, merveilleux, mais déjà maintenant l’Esprit Saint est là et Il nous montre la gloire du Seigneur Jésus. Il nous transforme à Son image. Nous pouvons avoir ces relations vitales avec Lui, « parce que moi je vis, vous aussi vous vivrez ». C’est vraiment vivre cette relation avec le Seigneur et ainsi être transformé à Son image. C’est ce que le Seigneur désire. C’est notre position bénie ici-bas, sur la terre, mais tellement associée à la place que le Seigneur Jésus Lui-même a prise dans la gloire.
Que ces choses que nous avons maintenant vues dans la Parole nous aident à vivre davantage jour après jour, dans la jouissance de la place que le Seigneur a prise et que cela ait vraiment cet effet sanctifiant sur nos vies, que nous vivions vraiment pour Lui, Celui qui nous a tant aimés et que notre amour pour le Seigneur Jésus soit un amour intelligent, un amour qui réalise pourquoi le Seigneur a souffert mais aussi qui réalise davantage la place que le Seigneur a prise à la droite de Dieu et toutes les conséquences bénies que cela a pour nous. Que le Seigneur bénisse sa Parole !
J’aimerais lire encore quelques strophes du cantique 72 :
Tu nous instruis, tu nous consoles,
Durant ton absence, ô Jésus !
Car ton Esprit et tes paroles
Demeurent avec les élus.
Ta voix se fait toujours entendre
Dans tes oracles précieux,
Et ton Esprit, pour les comprendre,
Touche nos cœurs, ouvre nos yeux.
De ton grand amour la mémoire
Se transmet ainsi chez les tiens.
Au désert nous voyons ta gloire
Et goûtons les célestes biens.
Mais bientôt, son doux ministère
Prendra fin pour ton cher troupeau ;
Et face à face, en ta lumière,
Nous te parlerons, saint Agneau !
D’après edification.bible février 2021

Un avis sur « AIMER LE SEIGNEUR ET SE RÉJOUIR DE SA PLACE DANS LA GLOIRE »
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