CORONA 52

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CORONA 52

 La ceinture de l’éphod (Ex. 28. 8)

 

 

Dans la Parole de Dieu, la ceinture symbolise le service. C’est grâce à elle que l’éphod tenait en place. Elle était confectionnée avec les mêmes éléments que l’éphod et le pectoral. Rappelons que le pectoral était une sorte de coussin carré sur lequel étaient attachées les douze pierres précieuses. Ces douze pierres représentaient les douze tribus du peuple d’Israël, portées sur le cœur du souverain sacrificateur dans la présence de Dieu. La ceinture était faite « d’or, de bleu, et de pourpre, et d’écarlate, et de fin coton retors ». Sur la terre, dans le lieu saint, Aaron représentait le peuple devant Dieu. Dès que l’œuvre expiatoire de la croix fut accomplie, notre Seigneur, « avec son propre sang, est entré une fois pour toutes dans les lieux saints, ayant obtenu une rédemption éternelle » (Héb. 9. 12). Le service de Christ dans la gloire, en faveur des Siens qui sont sur la terre, est aussi parfait que Sa personne, et ceci est merveilleux ! Nous chantons parfois : « tout, dans ta personne adorable, est amour, grandeur et beauté ».
À nouveau, rappelons-nous ce que représentent l’or, le bleu, la pourpre et le fin coton :

L’or est une image de la justice divine. Dieu « est juste et justifie celui qui est de la foi en Jésus » (Rom. 3. 26) ; juste envers Lui-même, car le sacrifice de Christ répond à Sa sainteté, juste envers Son Fils qui a donné Sa vie pour quiconque croit, juste envers le pécheur repentant qui, par la foi est justifié gratuitement ; son Sauveur a été jugé à sa place.

Le bleu représente « l’homme Christ Jésus », « venu du ciel » (1 Tim. 2. 5 ; 1 Cor 15. 47). Il est la Parole qui « devint chair et habita au milieu de nous » (Jean 1. 14). L’apôtre inspiré a écrit : « le mystère de la piété est grand : Dieu a été manifesté en chair (dans un corps d’homme) » (1 Tim. 3. 16). Et cet Homme est retourné dans le ciel pour nous représenter.

La pourpre nous parle du Roi des rois, mais « Jésus qui est appelé Christ » (Mat. 27. 22) fut rejeté par les chefs (Act. 4. 26) quand bien même il avait été reconnu par Pilate comme le roi des Juifs lorsqu’il dit : « Crucifierai-je votre roi ?».

L’écarlate fait référence au Serviteur de l’Éternel qui s’est humilié en « prenant la forme d’esclave » et qui « s’est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix » (Phil. 2. 7 et 8). Présentement, Il nous sert dans la gloire (Héb. 7. 24 à 28).

Le fin coton exprime la perfection du Fils de l’homme, saint et sans péché, qui, après une vie de labeur consacrée à guérir et à délivrer des hommes, des femmes et des enfants de la puissance du diable, s’est offert à Golgotha en sacrifice pour nos péchés. Dans la gloire, Jésus reste à toujours Homme tout en étant Dieu ! De la pureté évoquée par le fin lin de la ceinture, notre Seigneur voulait nous en revêtir pour nous amener à Dieu dans Sa présence. Dieu a tout fait et tout révélé pour que nous soyons bien assuré de notre salut. Ce salut est vu sous trois aspects :

Le salut de l’âme qui débute au pied de la croix par la confession de nos péchés et la réception par la foi, dans nos cœurs, de Jésus comme notre Sauveur personnel. La confession, par notre bouche, de Jésus comme Seigneur et la conviction que Dieu L’a ressuscité d’entre les morts, donnent à nos cœurs la certitude d’un salut éternel (Rom. 10. 10).

Un salut quotidien qui se vit de jour en jour en ce que le Seigneur est non seulement notre Intercesseur dans le ciel (Héb. 7. 25), mais Il est celui qui nous garde du mal et nous en délivre (Jean 17. 15 ; Mat. 6. 13). À ce salut quotidien, nous devons y travailler (Phil. 2. 12) ; nous avons la responsabilité de marcher en accord avec la volonté de Dieu.

Un salut final, qui se réalisera à la venue du Seigneur lorsqu’il « transformera notre corps d’abaissement en la conformité du corps de sa gloire » (Phil. 3. 21). Lors de son passage sur la terre, Jésus, dans tous ses actes, a servi l’humanité. Il a aussi servi son Père jusqu’à la mort de la croix, Il a servi ses disciples après sa résurrection, Il nous sert dans la gloire. Merveilleux Sauveur, ceint de la ceinture de la perfection !

Jésus nous invite à nous ceindre de la ceinture de la vérité pour tenir ferme dans le combat que tout chrétien doit soutenir « contre les puissances spirituelles de méchanceté » (Éph. 6. 12). À cause de cela, que nos reins soient ceints jour et nuit de la Vérité qui est la Parole de Dieu ! Il y a aussi la vérité pratique dans nos vies, la vérité que Dieu veut dans nos cœurs (Ps. 51. 6) ; cette vérité sans mensonge dans nos pensées et dans nos actions est une protection contre les attaques de Satan qui « s’enfuira de nous » si nous lui résistons (Jac. 4. 7). Quelle victoire pour le racheté ! Cette victoire ne peut être connue sans le secours du Seigneur et du Saint Esprit. Et, si quelqu’un s’est laissé surprendre par quelque faute, « nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ, le juste ; et lui est la propitiation pour nos péchés » (1 Jean 2. 1 et 2).

La tiare avec le saint diadème.
La tiare était un bonnet pour gloire et pour ornement à Aaron. Aspect de gloire où, sur le blanc du fin lin symbolisant la pureté du Fils de Dieu, un cordon de bleu était fixé pour recevoir « une lame d’or pur », « le saint diadème », sur lequel était gravé : « Sainteté à l’Éternel » (Ex. 28. 36 et 37 ; 29. 6). Aaron, ainsi revêtu, n’était que l’image d’un plus grand qui viendrait au temps voulu de Dieu pour accomplir Sa volonté (voir Héb. 10. 10). Sur la croix, Jésus, « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1. 29) s’est écrié : « C’est accompli » (Jean 19. 30). L’œuvre de la purification des péchés étant achevée, Jésus ressuscite, vainqueur de Satan et de la mort. Il est pour tous ceux qui L’ont reçu, le garant de leur vie éternelle, de leur titre d’enfant de Dieu. La lame d’or pur sur laquelle était gravé : « sainteté à l’Éternel » proclame que toute trace de péché a été ôtée. Son œuvre est parfaite, comme Lui est parfait.
Sur cette base, ceux que Dieu a prédestinés « à être conformes à l’image de son Fils, pour qu’il soit premier-né parmi beaucoup de frères… il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Rom. 8. 29). Gloire à son nom !

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