CORONA 51

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CORONA 51

L’éphod et le pectoral (Ex. 28. 1 à 30)

 

 

Pour entrer dans le lieu saint du tabernacle, Aaron plaçait l’éphod sur la robe de bleu dont nous avons parlé la semaine passée. Le pectoral prenait place sur l’éphod et se trouve, dans les Écritures, toujours associé à l’éphod que nous allons considérer en premier.

L’éphod

L’éphod était le vêtement sacerdotal par excellence. Par-dessus la tunique blanche de fin coton et la robe de bleu, le souverain sacrificateur était revêtu d’un éphod, sorte de gilet, sur les épaulières duquel étaient fixées deux pierres d’onyx, une de chaque côté. Et en avant, sur la poitrine du souverain sacrificateur, solidement attaché à l’éphod, était le pectoral de jugement. Comme le voile dans le lieu saint, l’éphod était tissé de bleu, de pourpre, d’écarlate et de fin coton retors, mais il s’y ajoutait de l’or selon qu’il est écrit : « ils étendirent des lames d’or, et on les coupa par filets pour les brocher parmi le bleu, et parmi la pourpre, et parmi l’écarlate, et parmi le fin coton, en ouvrage d’art » (Ex. 39. 3). Merveilleux symbole de la gloire divine du Fils de Dieu, sur Lequel l’épître aux Hébreux attire toujours nos regards.
Dans le voile qui représente le Seigneur Jésus dans Sa vie sur la terre, Sa gloire de Fils de Dieu était comme voilée : pas d’or broché en filet dans le voile ! Mais dans l’éphod qui symbolise Son office de souverain sacrificateur dans le ciel – comme Homme glorifié – l’or est entremêlé avec le bleu, la pourpre, l’écarlate, et le fin coton. La gloire éternelle du Fils de Dieu brille et brillera éternellement, comme liée à toutes Ses gloires morales manifestées sur la terre. Dieu a rendu ce témoignage à l’Homme Christ Jésus : « tu es mon Fils… tu es sacrificateur pour l’éternité » (Héb. 5. 5 et 6 ; Ps. 110. 4).
Sur les épaulières de l’éphod étaient solidement fixées les deux pierres d’onyx. Chacune d’elles portait, en gravure, six noms des tribus d’Israël ; ainsi les douze fils de Jacob étaient représentés. Sur les épaules qui ont porté la croix, le bon Berger a mis Sa brebis (Luc 15. 5). Sur Ses deux épaules le Seigneur glorifié porte Son peuple devant Dieu, intercédant pour chacun de ceux que le Père Lui a donnés jusqu’à ce qu’ils entrent enfin dans Sa gloire promise. Lorsque Christ régnera dans le millénium à venir, le gouvernement du monde reposera seulement sur une de ses épaules (És. 9. 6). Différence merveilleuse, mettant en évidence la grâce de Dieu envers les disciples de Christ cheminant dans le monde qui a crucifié leur Sauveur. L’éphod était tenu en bas par une ceinture fabriquée en ouvrage d’art avec les mêmes matériaux que l’éphod. La ceinture exprime le service car, pour que les habits restent en place pendant l’effort du travail, il faut cette ceinture. Elle nous dit symboliquement : ton Seigneur est un fidèle souverain sacrificateur « toujours vivant afin d’intercéder » (Héb. 7. 25) pour ceux qui Lui appartiennent.

Le pectoral

Sur la poitrine du souverain sacrificateur était fixé le pectoral, sorte de coussin carré, d’un empan de côté (environ 30 centimètres). Il était comme l’éphod, fait d’or, de bleu, de pourpre, d’écarlate et de fin coton retors. Douze pierres le garnissaient ; chacune d’elles étincelant d’une gloire particulière, différente l’une de l’autre. Belle image des croyants vus par Dieu au travers de l’œuvre de Christ, comme il est aussi écrit : ceux que Dieu « a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Rom. 8. 30). Comme ce sont des personnes diverses dans leur caractère et leur vocation, qui forment le peuple de Dieu, chaque pierre avait un éclat particulier. Semblablement, dans le corps de Christ, chaque membre reçoit un don de grâce différent, mais, animé individuellement par le même Esprit, ils expriment ensemble une unité parfaite.
Ces pierres étaient portées sur la poitrine du souverain sacrificateur dans le sanctuaire. Christ nous garde pour toujours en Lui, car « notre vie est cachée avec le Christ en Dieu » (Col. 3. 3). Il intercède pour les saints devant Dieu, et rien « ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ-Jésus notre Seigneur » (Rom. 8. 39). Le pectoral ne pouvait être séparé de l’éphod. Il y était fixé de façon « qu’il ne bouge pas de dessus l’éphod » (Ex. 28. 22 à 28). Des anneaux et des chaînettes d’or attachaient le pectoral aux épaules du souverain sacrificateur ; des anneaux d’or et un cordon de bleu le fixaient sur le bas au-dessus de la ceinture. Ces liens divins et célestes (l’or et le bleu), établis sur la base de l’œuvre de Christ, l’Homme venu du ciel, font qu’aucune brebis n’échappera de Sa main, de Son cœur, éternellement (Jean 10. 27 à 30) !
Sur le pectoral se trouvait aussi les « urim et les thummim » (les lumières et les perfections) (Ex. 28. 30), au sujet desquelles la Parole parle très peu. Pour connaître la volonté de Dieu et grandir dans Sa sagesse, on consultait l’Éternel (voir : Nomb. 27. 21 ; 1 Sam. 28. 6 ; Esd. 2. 63). Alors comment se fait-il que Dieu n’ait pas répondu au roi Saül autrefois par l’urim (1 Sam. 28. 6) ? – Le cœur de ce roi s’était détourné de l’Éternel ! Se pourrait-il que Dieu ne nous réponde plus aujourd’hui ? Oui, cela est possible, quand le contact avec Dieu est coupé.
Pour éclaircir ce point, souvenons-nous que le Saint Esprit habite en tous ceux qui sont nés de nouveau. Il les conduit et les dirige, mais si, par accident, un enfant de Dieu marche dans le péché, le Saint Esprit en est attristé (Éph. 4. 30), il y a rupture de communion avec Dieu. Pour jouir à nouveau d’une heureuse communion avec le Seigneur, il est absolument nécessaire de réaliser ceci : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1. 9) ; alors le Saint Esprit apportera à nouveau la joie et la paix dans le cœur de celui qui s’est égaré. En résumé, trois choses sont réunies dans l’image que nous donnent l’éphod et le pectoral : La puissance, montrée par les épaules, portant les deux pierres d’onyx fixées sur l’éphod ; l’amour, représenté par l’emplacement du pectoral, sur le cœur du grand sacrificateur, où reposaient les douze pierres ; le sobre bon sens : vu dans les lumières et les perfections.
Dieu ne nous a pas donné un esprit de servitude (d’esclavage – Rom. 8. 15), ni de crainte, mais « un Esprit de puissance, d’amour, de conseil (sobre bon sens ou pondération) » (2 Tim. 1. 7). Au Seigneur Jésus, qui nous porte sur Ses épaules et sur Son cœur, revient toute notre adoration !

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