CORONA 46

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CORONA 46

Le voile d’entrée du lieu très saint

À part Moïse et Aaron, personne ne pouvait entrer à l’intérieur du lieu très saint. L’arche contenant les tables de la loi se trouvait là. Dès que Moïse et Aaron furent retirés de la scène, seul un descendant d’Aaron eut le privilège d’être en présence de l’arche, une fois par année, avec « du sang qu’il offrait pour lui-même et pour les fautes du peuple » (Héb. 9. 7). L’arche était le trône de Dieu au milieu des fils d’Israël ! Le voile fermait l’accès au lieu très saint.
Le Saint Esprit, par l’épître aux Hébreux, nous indique la signification de ce voile. Il est l’image de l’humanité du Rédempteur : « Le voile, c’est-à dire sa chair » (Héb. 10. 20). Les quatre couleurs qui le composent apparaissaient déjà sur le rideau d’entrée du lieu saint. Elles parlent des gloires de l’homme Christ Jésus qui est venu du ciel ! Les mains de ses disciples L’ont touché, leurs yeux L’ont contemplé (1 Jean 1. 1).
Les quatre auteurs des évangiles décrivent les gloires de Christ comme Homme.

Le bleu : « Étant en forme de Dieu… », l’Homme Dieu venu du ciel – (Jean).

L’écarlate : « Prenant la forme d’esclave…», le parfait Serviteur – (Marc).

Le fin coton blanc : « Étant trouvé en figure comme un homme…», le Fils de l’homme – (Luc).

La pourpre : « Étant devenu obéissant jusqu’à la mort et à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a haut élevé et lui a donné un nom au-dessus de tout nom… », le Roi des rois – (Matthieu).

Nous lisons avec révérence ce que l’apôtre Paul, sous la dictée du Saint-Esprit, a écrit aux Philippiens : « Le Christ Jésus, lui qui, étant en forme de Dieu, n’a pas regardé comme un objet à ravir d’être égal à Dieu, mais s’est anéanti lui-même, prenant la forme d’esclave, étant fait à la ressemblance des hommes ; et, trouvé quand à son aspect comme un homme, il s’est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a élevé très haut et lui a donné le nom  qui est au-dessus de tout nom » (Phil. 2. 5 à 9).
Sur le voile, en ouvrage d’art, les chérubins attiraient particulièrement l’attention. Ils représentaient des anges gardant le lieu de la présence de Dieu. On trouve les chérubins à l’entrée du jardin d’Éden avec la lame de l’épée tournant çà et là pour empêcher l’homme pécheur d’accéder à l’arbre de vie (Gen. 3. 24) ; nous les retrouvons autour du trône de Dieu (És. 37. 16 ; Ps. 80. 1 ; Ps. 99. 1 ; Éz. 10 etc…). Sur l’arche, il y avait un couvercle appelé le propitiatoire et, tirés de lui, deux chérubins (Ex. 25. 17 à 22). Là, l’Éternel se rencontrait avec Son peuple : « car j’apparais dans la nuée sur le propitiatoire » (Lév. 16. 2). L’homme ne pouvait voir la face de Dieu et vivre, il pouvait seulement voir, et de loin, la gloire qui L’entourait (Ex. 33. 20). Le voile fermait l’accès, pour quiconque, à l’arche de l’alliance.
Il faisait séparation entre le lieu saint et le lieu très saint (Ex. 26. 33). Le décret de Dieu avait été formel : « Dis à Aaron, ton frère, qu’il n’entre pas en tout temps dans le lieu saint, au-dedans du voile… afin qu’il ne meure pas… » (Lév. 16. 2).

« Mais Christ étant venu » (Héb. 9. 11).
Si le voile fermait pour l’homme l’accès à la présence de Dieu, il assurait néanmoins sa survie. En plus il rendait témoignage à Celui qui viendrait. Lorsque notre Seigneur a été « livré selon le dessein arrêté et la préconnaissance de Dieu » (Act. 2. 23), ayant achevé l’œuvre de la rédemption, Il dit : « c’est accompli ». Lorsqu’Il remit Son esprit entre les mains du Père, qu’Il baissa la tête et expira, « le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas » (Mat. 27. 51). Un beau cantique exprime toute la valeur de ce signe extraordinaire du ciel :

L’Agneau de Dieu, le Christ expire sur la croix ;
Le voile aussitôt se déchire à la croix.
Le lieu très saint est découvert, l’accès à Dieu nous est ouvert
Par toi, Jésus, qui t’es offert sur la croix.

Tu fus élevé de la terre sur la croix ;
Pour nous tu bus la coupe amère, sur la croix.
Ton amour, a tout achevé : dans ton sang le croyant lavé,
Sait qu’il est à jamais sauvé par la croix…
À toi, durant l’éternité, soit force, honneur et majesté
Pour le triomphe remporté sur la croix.

Frères et sœurs, l’accès à Dieu nous est ouvert ! Nous pouvons et devons l’adorer. Nous avons aussi un accès au trône de la grâce, duquel nous nous approchons avec confiance, « pour avoir du secours au moment opportun » (Héb. 4. 16). Profitons-en jusqu’au jour où nous nous tiendrons comme rois et sacrificateurs devant le trône de l’Agneau qui a été immolé ! Les anges représentés sur le voile, formeront dans le ciel comme une ceinture en arrière des rachetés. Ils proclameront les gloires de l’Agneau (Apoc. 5. 12). Les rachetés entoureront le trône (Apoc. 4. 4) en chantant un cantique nouveau disant : « Tu es digne de prendre le livre et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as acheté pour Dieu par ton sang, de toute tribu, et langue, et peuple, et nation ; et tu les as faits rois et sacrificateurs pour notre Dieu « (Apoc. 5. 9 à 10).

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