LA GLOIRE DE DIEU

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LA GLOIRE DE DIEU

 

1. LA GLOIRE DE DIEU ÉTABLIE

 

Je suis l’Éternel : c’est là mon nom ; et je ne donnerai pas ma gloire à un autre. És. 42. 8.
L’Éternel est haut élevé… sa gloire est au-dessus des cieux. Ps. 113. 4.

Quand nous évoquons la chute de l’homme, nous pensons d’abord au côté nous concernant plutôt qu’à celui qui concerne Dieu. Nous voyons davantage la misère dans laquelle la désobéissance d’Adam a plongé la race humaine, que l’offense faite à Dieu par un tel péché.
Sans doute, Jésus Christ est venu jusqu’à nous, ému de compassion par notre misère. Il mesurait notre décadence beaucoup mieux que nous ne pouvons le faire. Mais Il avait un motif plus grand pour venir sur la terre. Les affaires de Son Père étaient prioritaires par rapport aux intérêts de l’homme, aussi urgents qu’aient été ces derniers. La question importante, qui à elle seule justifiait la venue de Christ dans ce monde, même si aucun pécheur n’avait accepté le salut, c’était la pleine restauration de la gloire de Dieu.
Dans la création, tout était excellent. En elle, un ordre parfait était déployé, donné comme en spectacle aux anges pour leur rendre témoignage de la gloire du Créateur. En ce matin triomphant, « tous les fils de Dieu éclataient de joie » (Job 38. 7). Et quel était le couronnement de cette œuvre magnifique si ce n’est l’homme, créature supérieure, doté d’intelligence et de qualités remarquables, conscient de ses liens avec Dieu ? – Des liens de dépendance, certes, mais dans le cadre desquels l’homme est doté de liberté de jugement et d’action. Voilà Adam établi comme intermédiaire responsable entre le Créateur et le monde créé ; il est une sorte d’administrateur chargé de gérer la terre pour le compte de Dieu, et de la faire collaborer à Sa gloire.

 

2. LA GLOIRE DE DIEU PIÉTINÉE

 

Tu n’as pas humilié ton cœur… Mais tu t’es élevé contre le Seigneur des cieux…et le Dieu en la main duquel est ton souffle, et à qui appartiennent toutes tes voies, tu ne l’as pas glorifié. Dan. 5. 22 et 23.

Mais Satan est intervenu et a concentré ses coups sur l’homme, réussissant, par le mensonge, à le soustraire à l’autorité de Dieu. L’homme, en convoitant et en s’emparant du fruit défendu, a convoité et dérobé une partie de la gloire de Dieu. Le Créateur S’est vu spolié de tout le travail de six jours par un geste apparemment insignifiant pour nous. Tout s’est déroulé comme si l’univers merveilleux de Dieu Lui avait été volé par Son gestionnaire malhonnête manipulé par le grand Adversaire.
Et cela n’était pas le plus grave ! En fait, il aurait suffi à Dieu d’une parole pour anéantir cette première création désormais inutile – y compris l’homme infidèle – et pour en appeler un autre à l’existence. Mais le pire, c’était l’outrage subi par Dieu, un outrage public, car il avait eu lieu devant ces mêmes créatures célestes qui, à la création, avaient chanté de joie. La chute de l’homme était lourde de conséquences. Elle attentait à l’honneur de Dieu ; elle le reniait dans plusieurs de Ses attributs essentiels.
– Le Dieu souverain rencontrait un être rebelle qui osait Lui désobéir ;
– Le Dieu saint voyait la souillure du péché contaminer Son domaine ;
– Le Dieu de vérité était traité de menteur par le « Quoi, Dieu a dit… ? » (Gen. 3. 3) prononcé par Satan et accepté par l’homme ;
– Le Dieu de bonté recevait en échange méfiance et ingratitude.
Sous tous ces aspects la gloire de Dieu était publiquement piétinée.

 

3. LA GLOIRE DE DIEU REVENDIQUÉE

 

Jésus… leva ses yeux au ciel, et dit : Père, l’heure est venue ; glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie… Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire. Jean 17. 1 et 4.

Alors s’est présenté Celui pour qui la gloire de Dieu avait la toute première place. Parcourant en sens inverse le chemin suivi par l’homme, s’abaissant toujours davantage, Jésus s’est présenté pour restituer à Dieu tout ce qui Lui appartenait, pour Se substituer à la créature désobéissante, pour laver l’offense et payer notre dette. Lui seul a rendu à Dieu Sa gloire, à chaque pas de Son chemin.
Mais pour mettre en évidence l’obéissance de Jésus, il n’a rien fallu de moins que la croix. En fait, mourir a coûté à Jésus un prix infini :
– Lui, qui n’avait rien de plus précieux que la communion avec Son Père, a dû être abandonné ;
– Lui, le saint, a dû être identifié avec le péché ;
– Lui, le Prince de la vie, a dû entrer dans le domaine de la mort.
Jésus a accepté et enduré tout cela, et Il est allé jusqu’au bout ; dès lors rien ne manque plus à la gloire de Dieu. Ce qui l’entachait est annulé : le péché est ôté, la mort est vaincue.
– La puissance de Dieu se manifeste, non plus seulement en création, mais en résurrection ;
– Sa justice resplendit dans l’élévation à Sa droite de Jésus, l’Homme qui l’a souverainement honoré ;
– Son amour et Sa sagesse sont donnés à connaître à tout l’univers par le plan admirable du salut, par lequel Dieu introduit dans Son propre bonheur l’homme qui L’avait déshonoré.
Le premier homme avait volé à Dieu Sa gloire, le second homme la Lui a restituée, plus resplendissante qu’avant. Sur cette terre, champ de bataille final contre les forces du mal, la victoire décisive a été remportée par Jésus Christ.

D’après « Il Buon Seme » mai 1994

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