CORONA 35

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CORONA 35

L’offrande élevée et son application pour aujourd’hui

 

L’offrande élevée comprenait quatorze composants. Les sept premiers nous ont amenés à considérer la divinité du Seigneur Jésus, par l’or et l’argent. L’airain nous a parlé de l’autel où étaient brûlés l’holocauste et la graisse du sacrifice pour le péché. Il annonçait par avance la croix où Jésus a porté nos péchés pour y être jugé à notre place. Le bleu, la pourpre, l’écarlate et le coton blanc mettent en évidence les gloires morales de Christ. L’homme venu du ciel qui, étant roi, a vécu en serviteur , dans une marche parfaite .

Découvrons maintenant les sept autres composants de cette offrande élevée :

Le poil de chèvre fait penser au témoin fidèle et véritable, au prophète de Dieu dans l’abaissement et la pauvreté. « Le christ Jésus, lequel, étant en forme de Dieu,… s’est anéanti lui-même, prenant la forme d’esclave » (Phil. 2. 5 à 7). Il s’est associé aux nombreux hommes et femmes de foi, qui ont été avant Lui, errants « çà et là, vêtus de peaux de brebis, de peaux de chèvres, dans le besoin, affligés, maltraités » (Héb. 11. 37). Il est à même d’entrer en sympathie avec tous ceux qui traversent de telles circonstances.

Les peaux de bélier teintes en rouge sont un symbole de la consécration du chef et du protecteur de son troupeau, du bon Berger qui donne sa vie pour les brebis (Jean 10. 11). L’amour de Dieu, qui a conduit Jésus jusqu’à la mort de la croix, doit être vu dans le croyant. Et si notre bon Berger « a laissé sa vie pour nous ; … nous, nous devons laisser nos vies pour les frères » (1 Jean 3. 16).

Les peaux de taissons – un petit animal vivant dans les rochers – revêtaient le tabernacle en dernière couverture. Ces peaux d’une couleur terne, cachaient toute la gloire du sanctuaire, entièrement revêtu d’or. Elles nous parlent de l’humilité de Jésus quand même Il était Dieu, effacé aux yeux des hommes, mais une humilité bien présente. Il n’y avait « pas d’apparence en lui pour le faire désirer » (És. 53. 2) et pourtant, plusieurs s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche, en sorte que les hommes dirent : « Jamais homme ne parla comme cet homme » (Jean 7. 46). Les apôtres étaient vus du monde comme des inconnus, des attristés, ou encore des pauvres, et pourtant ils étaient bien connus de Dieu, joyeux et riches ; ainsi nous lisons : « comme inconnus, et bien connus ; … comme attristés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, et possédant toutes choses » (2 Cor. 6. 9 et 10). Serons-nous à notre tour : bien connus du Seigneur, riches et joyeux en lui ? Que sa grâce opère en nos cœurs !

Le bois de sittim (bois d’acacia) qui ne pouvait pourrir, parle de Celui sur qui la mort n’a pas eu de pouvoir. Christ est ressuscité, Il est aussi le rejeton du tronc d’Isaï dont parle Ésaïe, c’est-à-dire le Messie (És. 11. 1). L’arche de l’alliance était faite de bois de sittim et recouverte d’or, anticipation du saint Fils de Dieu, parfaitement homme et parfaitement Dieu. Quelle bénédiction de savoir que les rachetés possèdent la vie même de Jésus – qu’ils sont vus, dès leur conversion, justes devant Dieu par le sang précieux de Christ.

L’huile d’olive évoque le Saint Esprit dont Jésus a été oint par Dieu, étant revêtu de puissance (Act. 10. 38). À Sa suite, les rachetés sont scellés du Saint Esprit, pour en être la demeure ! (Éph. 1. 13 ; 1 Cor. 6. 19). Pour que l’huile soit extraite des olives, elles doivent être pressées, image bien touchante des souffrances morales de notre Seigneur au jardin de Gethsémané (mot qui se traduit par : pressoir à huile). Afin que l’Esprit puisse être reçu par « ceux qui croyaient en lui », il fallait que Jésus soit glorifié (Jean 7. 39). Et pour être glorifié, Il devait passer par la mort de la croix, ce baptême qu’Il évoque en disant à Ses disciples : « combien suis-je à l’étroit jusqu’à ce qu’il soit accompli ! » (Luc 12. 50).

Les drogues odoriférantes témoignent de ce que Jésus a été pour Dieu, un parfum de bonne odeur et la joie du cœur du Père. En attendant Son retour, pour nous « ses parfums sont d’agréable odeur,… un bouquet de myrrhe » (Cant 1. 3 et 13). Tel est notre Bien-aimé ! Nous sommes invités à suivre Ses traces, et en le faisant, « nous sommes la bonne odeur de Christ pour Dieu, à l’égard de ceux qui sont sauvés et à l’égard de ceux qui périssent » (2 Cor. 2. 15).

Les pierres précieuses étaient portées sur la poitrine et les épaules du grand sacrificateur (Ex. 39. 6 à 14). Dans ce contexte, chaque tribu était représentée devant Dieu. Par beaucoup d’efforts, les pierres précieuses sont extraites des mines, puis façonnées pour briller de tout leur éclat. Elles sont une image des rachetés du Seigneur qui ont « été achetés à prix » (1 Cor. 7. 23) – au prix du sang de Christ versé à Golgotha ! Dès maintenant, nous rendons « grâces au Père qui nous a rendus capables de participer au lot des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés du pouvoir des ténèbres, et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour » (Col. 1. 12). Dieu nous a arrachés au chef de ce monde (Jean 16. 11), pour nous amener dans Sa lumière. Présentement, Il nous façonne par diverses épreuves pour que nous reflétions quelques-unes des gloires morales de Son Fils. Dieu est amour, et Il veut que nous vivions cet amour entre croyants, en témoignage à ce monde (Jean 13. 35). Et plus encore, nous ferons partie intégrante de Sa gloire lorsque Christ apparaîtra au monde (2 Thess. 1. 10).
À la lumière du Nouveau Testament, toutes les composantes du tabernacle s’éclairent et magnifient la grandeur de notre Seigneur. Elles nous montrent comment nous avons été aimés et nous invitent à suivre Ses traces. « Car aussi Christ a souffert pour vous, vous laissant un modèle, afin que vous suiviez ses traces, lui qui n’a pas commis de péché, et dans la bouche duquel il n’a pas été trouvé de fraude » (1 Pier. 2. 20 à 23).