LA CRÉATION

IMG_9138

Ainsi dit l’Éternel qui a créé les cieux, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, celui qui l’a établie, qui ne l’a pas créée pour être vide, qui l’a formée pour être habitée : Moi, je suis l’Éternel, et il n’y en a pas d’autre. És. 45. 18.
Avant que les montagnes soient nées et que tu aies formé la terre et le monde, d’éternité en éternité tu es Dieu. Ps. 90. 2.
Tout a été créé par lui et pour lui, et lui est avant tout, et tout subsiste par lui. Col. 1. 16 et 17.

LA CRÉATION

« Au commencement Dieu créa les cieux et la terre » (Gen. 1. 1). Remarquez avec quel soin sont évitées toutes les mesures de temps qui se rapportent à l’homme. D’immenses périodes de temps se sont écoulées avant que l’homme soit sur la terre. L’Écriture laisse à ces périodes un espace de temps considérable. La locution « Au commencement » fixe, il est vrai, un moment où l’univers est sorti du néant, mais elle inclut dans ce même temps des ères de durées indéfinies, avant l’état de confusion qui est décrit au verset 2. L’idée courante qui fait remonter la création de la terre à environ 6000 ans en arrière est une erreur dont la Bible n’est pas responsable.
« Et la terre était désolation et vide » (v. 2). Il est clair que cet état est tout à fait différent de celui que nous avons au verset 1, et il faut noter que cela ne nous est pas dit des cieux, mais seulement de la terre. Il n’y a pas de limites indiquées à l’espace de temps qui s‘est écoulé entre la création primitive des cieux et de la terre au verset 1 et l’état de ruine décrit au début du verset 2.
Nous ignorons la raison pour laquelle Dieu a bouleversé la terre et l’a réduite à l’état de chaos que nous pouvons voir encore aujourd’hui à travers les strates géologiques de la couche terrestre. Pendant de longues périodes de temps, la terre a subi de profonds bouleversements. Que ces périodes aient duré 40000 ans ou 40 millions d’années, peu importe ; il y a toute la place pour les ères géologiques ; l’Écriture ne nous dit rien qui y soit opposé, au contraire. On trouve des restes d’animaux créés en vue de buts distincts, qui ont des caractéristiques complètement différentes de celles des animaux qui existent de nos jours, et qui supposant un état de choses correspondent à ces caractéristiques.

D’après W. Kellly
D’après « Il Buon Seme » juin 1976