COMPTE RENDU RENCONTRES ADOLESCENTS AOÛT 2020
LES RELATIONS DE FAMILLE ET ENTRE AMIS CHRÉTIENS
En quoi Dieu trouve-t-il Son plaisir dans la façon dont les enfants vivent leurs relations avec les autres ?
1. Enfants, obéissez à vos parents.
Deux passages du nouveau testament parlent de ce sujet. Ils sont particulièrement important.
« Enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur, car cela est juste. « Honore ton père et ta mère», (c’est le premier commandement avec promesse,) « afin que tu prospères et que tu vives longtemps sur la terre ». Et vous, pères, ne provoquez pas vos enfants, mais élevez-les dans la discipline et sous les avertissements du Seigneur » (Éph. 6. 1 à 4).
« Enfants, obéissez à vos parents en toutes choses, car cela est agréable dans le Seigneur. Pères, n’irritez pas vos enfants, afin qu’ils ne soient pas découragés » (Col. 3. 20 et 21).
C’est juste. Rendre honneur aux parents c’est le premier commandement de la loi avec promesse, c’est-à-dire que Dieu va bénir ceux qui le pratique.
Ces deux passages citent les versets suivants de l’ancien testament, un du livre de l’Exode, l’autre du Deutéronome. L’apôtre Paul y ajoute un commentaire en disant que le commandement d’honorer son père et sa mère est le premier commandement avec promesse.
« Honore ton père et ta mère, afin que tes jours soient prolongés sur la terre que l’Éternel, ton Dieu, te donne » (Ex. 20. 12).
« Honore ton père et ta mère, comme l’Éternel, ton Dieu, te l’a commandé, afin que tes jours soient prolongés, et afin que tu prospères sur la terre que l’Éternel, ton Dieu, te donne » (Deut. 5. 16).
En tout, il y a 10 commandements mais le commandement central, le cinquième, est celui d’honorer son père et sa mère. Les quatre premiers commandements sont en rapport avec Dieu. A partir du cinquième commandement, c’est en rapport avec les hommes.
L’apôtre souligne qu’il est juste que les enfants obéissent à leurs parents. Ce qui est juste c’est ce qui est selon Dieu. C’est ce que nous trouvons dans Sa Parole. Ce n’est pas ce que nous pensons, ce n’est pas ce qu’en disent les autres, mais ce que Dieu en dit. C’est dans la bible que nous le trouvons. . Il est ajouté, obéir « dans le Seigneur » et encore « cela est agréable dans le Seigneur ». Cet aspect est particulièrement important. Dans des familles non chrétiennes, les enfants peuvent obéir à leur enfant, Dieu en tient certainement compte. Toutefois dans une famille chrétienne ce qui est important c’est de faire les choses en recherchant l’approbation du Seigneur. C’est ce que nous trouvons dans l’épître aux hébreux : c’est par la foi que l’on plaît à Dieu. En effet, il est écrit :« Or, sans la foi il est impossible de lui plaire ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que [Dieu] est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le recherchent » (Héb. 11. 6).
Dans tout ce que nous faisons dans nos relations, l’important est de le faire en rapport avec le Seigneur, c’est cela qui a de la valeur pour Dieu.
Honorer ses parents signifie comprendre la position de ses parents et agir en fonction de cette position donnée par Dieu. Dieu a donné l’autorité aux parents sur leurs enfants. Donc, l’honneur se voit aussi pratiquement dans le comportement : est-ce convenable de parler à ses parents comme à ses copains ou copines ?
Dans notre société, il n’est pas rare que les enfants parlent mal de leur parents, et il est facile d’être entraîné à cela. Plusieurs versets en parlent et d’autres indiquent que nous n’avons pas à maudire, à déshonorer nos parents :
« Il est une génération qui maudit son père et qui ne bénit pas sa mère, une génération pure à ses propres yeux et qui n’est pas lavée de son ordure, une génération,… que ses yeux sont hautains, et ses paupières élevées ! » (Prov. 30. 11 à 13).
« Maudit qui méprise son père et sa mère ! Et tout le peuple dira : Amen ! » (Deut. 27. 16).
« Vous craindrez chacun sa mère et son père ; et vous garderez mes sabbats. Moi, je suis l’Éternel, votre Dieu » (Lév. 19. 3).
Maudire, ne pas obéir à ses parents, être orgueilleux, n’est-ce pas le tableau de ce qui se passe aujourd’hui, de ce que vous pouvez constater autour de vous ?
Dans l’ancien testament, Dieu avertissait son peuple et l’enseignait concernant l’attitude convenable des enfants envers leurs parents. Dans le nouveau testament plusieurs passages parlent de ce même sujet en disant qu’à la fin des jours, les enfants n’obéiront pas à leurs parents.
Il est dit des hommes en général et des enfants en particuliers qu’ils seront « Médisants, haïssables pour Dieu, outrageux, hautains, vantards, inventeurs de mauvaises choses, désobéissants à leurs parents, sans intelligence, ne tenant pas ce qu’ils ont promis, sans affection naturelle, sans miséricorde » (Rom. 1. 30 et 31).
L’apôtre Paul dit à Timothée :« Or sache ceci, que dans les derniers jours il surviendra des temps fâcheux ; car les hommes seront égoïstes, avares, vantards, hautains, outrageux, désobéissants à leurs parents, ingrats, sans piété, » (2 Tim. 3. 1 et 2).
Il est affligeant de constater que si aux Romains, Paul parle des païens qui ne connaissent pas le vrai Dieu, à Timothée il parle de ceux qui portent le nom de chrétiens. A cet égard, il ne faut pas suivre tout ce qui porte le nom de chrétien, notamment sur internet.
Des sites même nommés chrétiens peuvent être contraires à la Parole de Dieu. Nous avons toujours à nous poser la question : qu’est-ce que Dieu en pense ? Pour cela, il nous faut revenir à la Parole : à ce qui est écrit !
Dans les évangiles, le Seigneur Jésus Lui-même a parlé des relations entre parents et enfants.
« Car Dieu a commandé, disant : « Honore ton père et ta mère»; et : «que celui qui médira de père ou de mère, meure de mort » » (Mat. 15. 4).
« Et il leur dit : Vous annulez bien le commandement de Dieu, afin de garder votre tradition. Car Moïse a dit : « Honore ton père et ta mère » ; et : « que celui qui médira de père ou de mère, meure de mort » » (Marc 7. 9 et 10).
« Et on lui apporta aussi les petits enfants, afin qu’il les touchât ; et les disciples, le voyant, reprirent ceux [qui les apportaient]. Mais Jésus, les ayant appelés, dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas ; car à de tels est le royaume de Dieu. Tu sais les commandements : Ne commets point adultère ; ne tue point ; ne dérobe point ; ne dis point de faux témoignage ; honore ton père et ta mère » (Luc 18. 15, 16, 20).
Dans les évangiles encore, nous lisons que le Seigneur Jésus a obéi à ses parents.
« Et l’enfant croissait et se fortifiait, étant rempli de sagesse ; et la faveur de Dieu était sur lui. Et il descendit avec eux (ses parents), et vint à Nazareth, et leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces paroles dans son cœur. Et Jésus avançait en sagesse et en stature, et en faveur auprès de Dieu et des hommes » (Luc 2. 40, 51 et 52).
Cela est dit de Lui alors qu’Il avait 12 ans (Luc 2. 42). Quelle chose que de se dire que le Seigneur Jésus, alors qu’il était aussi Dieu, était soumis à ses parents en tant qu’Homme parfait.
Le Seigneur avait fait avant d’enseigner. Ce qui plaît à Dieu, c’est de voir en nous quelque chose de ce qu’il a vu en perfection dans Son Fils. L’obéissance envers les parents en fait partie, et Jésus a été le modèle parfait.
Nous sommes heureux et en paix quand nous sommes soumis et que nous obéissons à nos parents ce qu’illustre le fait que c’est un commandement avec promesse. La bénédiction liée à la mise en pratique des commandements divin est un principe qui s’applique à tous comme le dit l’apôtre Paul aux Philippiens. A tous, aussi aux enfants !
« Au reste, frères, toutes les choses qui sont vraies, toutes les choses qui sont vénérables, toutes les choses qui sont justes, toutes les choses qui sont pures, toutes les choses qui sont aimables, toutes les choses qui sont de bonne renommée, – s’il y a quelque vertu et quelque louange, – que ces choses occupent vos pensées : ce que vous avez et appris, et reçu, et entendu, et vu en moi, – faites ces choses, et le Dieu de paix sera avec vous. » (Phil. 4. 8 et 9). Toutes les choses qui sont justes, or nous avons vu au début qu’il était juste d’obéir à ses parents. Alors l’enfant qui est occupé à cela aura la Dieu de paix avec lui, quelle bénédiction !
Obéir à ses parents n’est pas la seule chose qui plaît à Dieu dans la relation avec ses parents. Il y a aussi la façon dont les enfants reçoivent l’instruction donnée par leurs parents. Les Proverbes nous parlent de l’instruction des parents et nous montrent l’importance de les écouter.
C’est un grand privilège d’avoir des parents qui nous instruisent selon les commandements de Dieu.
« Écoute, mon fils, l’instruction de ton père, et n’abandonne pas l’enseignement de ta mère ; car ce sera une guirlande de grâce à ta tête, et des colliers à ton cou » (Prov. 1. 8 et 9). C’est l’ornement de l’enfant aux yeux de Dieu et des parents.
« Car j’ai été un fils pour mon père, tendre et unique auprès de ma mère. Il m’a enseigné et m’a dit : Que ton cœur retienne mes paroles ; garde mes commandements, et tu vivras. Acquiers la sagesse, acquiers l’intelligence ; ne [l’] oublie pas, et ne te détourne pas des paroles de ma bouche. Ne l’abandonne pas, et elle te gardera ; aime-la, et elle te conservera. Le commencement de la sagesse, c’est : Acquiers la sagesse, et, au prix de toutes tes acquisitions, acquiers l’intelligence. Exalte-la, et elle t’élèvera ; elle t’honorera quand tu l’auras embrassée. Elle mettra sur ta tête une guirlande de grâce, elle te donnera une couronne de gloire. Écoute, mon fils, et reçois mes paroles, et les années de ta vie te seront multipliées » (Prov. 4. 3 à 10).
Il y a toujours une bénédiction à être attentif à l’instruction du père et à l’enseignement de la mère.
Nous avons vu que Jésus était notre modèle au sujet de l’obéissance, il l’est aussi concernant l’instruction. En effet, le prophète a pu dire de Lui :
« Le Seigneur l’Éternel m’a donné la langue des savants, pour que je sache soutenir par une parole celui qui est las. Il [me] réveille chaque matin, il réveille mon oreille pour que j’écoute comme ceux qu’on enseigne » (És. 50. 4).
Le Seigneur Jésus prêtait l’oreille pour être enseigné. Il voulait écouter Dieu, son Père.
Pour recevoir instruction, les enfants peuvent être actifs en posant des questions. « Et quand ton fils t’interrogera à l’avenir, disant : Qu’est-ce que ceci ? alors tu lui diras : À main forte l’Éternel nous a fait sortir d’Égypte, de la maison de servitude » (Ex. 13. 14).
« Mon fils, garde le commandement de ton père, et n’abandonne pas l’enseignement de ta mère » (Prov. 6. 20). Garder veut dire écouter ce qui est dit et le mettre en pratique
« Un fils sage réjouit son père, mais l’homme insensé méprise sa mère » (Prov. 15. 20).
Même quand les parents ont vieilli, nous avons à les respecter.
« Écoute ton père qui t’a engendré, et ne méprise pas ta mère quand elle aura vieilli. Le père du juste aura beaucoup de joie, et celui qui a engendré le sage, se réjouira en lui. Que ton père et ta mère se réjouissent, et que celle qui t’a enfanté ait de la joie » (Prov. 23. 22, 24 et 25). Il en résulte de la bénédiction et de la joie.
« Même un jeune garçon se fait connaître par ses actions, si sa conduite est pure et si elle est droite » (Prov. 20. 11).
Un enfant peut se faire connaître quand il est juste et droit dans ses actions et sa conduite. Obéir à ses parents n’est pas vieux jeu.
« Celui qui agit d’une main lâche devient pauvre, mais la main des diligents enrichit. Celui qui amasse en été est un fils sage ; celui qui dort durant la moisson est un fils qui fait honte » (Prov. 10. 4 et 5).
Si nous sommes consciencieux dans notre travail, dans notre conduite, que nous respectons les adultes, nous pouvons être remarqués. Le monde peut aussi se moquer de nous. Mais le fait de plaire à Dieu doit nous motiver.
« Mais toi, demeure dans les choses que tu as apprises et dont tu as été pleinement convaincu, sachant de qui tu les as apprises, et que, dès l’enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi qui est dans le christ Jésus. » (2 Tim. 3. 14 et 15).
Timothée a eu une mère et une grand-mère pieuses et il est exhorté à tenir ferme ce qu’il a appris d’elles. Mais il faut aussi lire la Parole de Dieu (cf. les saintes lettres) dès notre jeune âge et cela nous rend sage à salut c’est-à-dire aussi cela peut nous protéger de certaines chutes, de choses mauvaises, après être convertis.
Retenons cinq verbes qui résument des attitudes qui sont agréables à Dieu dans les relations avec nos parents : obéir – les honorer – les interroger – les réjouir – les servir.
Et près de la quitter (cette vie), à cette heure suprême,
Tu nous dis : « Aimez-vous, comme moi je vous aime ».
Donne-nous d’aimer comme toi.
Afin que dans les tiens le monde reconnaisse
Ta vie et ton amour, accorde-nous sans cesse
De te contempler par la foi !
Hymnes et Cantiques n° 104 strophe 2
