LES NOMS COMPOSÉS DE JÉHOVAH (L’ÉTERNEL)

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LES NOMS COMPOSÉS DE JÉHOVAH (L’ÉTERNEL)

 

Et Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Et il dit : Tu diras ainsi aux fils d’Israël : JE SUIS m’a envoyé vers vous. Ex. 3. 14.

 

JÉHOVAH

Jéhovah est le deuxième nom de Dieu qu’on trouve dans l’Ancien Testament. Il apparaît pour la première fois en Genèse 2. 4, et il est employé, en tout, environ 6 000 fois. Il signifie : Celui qui était toujours, qui est toujours, qui sera toujours, l’Éternel. Il est mentionné beaucoup plus souvent dans la Bible que tout autre nom de Dieu.
Le sens du nom Jéhovah est donné par Dieu Lui-même. C’est un nom qui exprime la relation d’alliance avec l’homme. Vous vous souvenez sans doute comment l’Ange de l’Éternel – dans ce cas, nul autre que Jéhovah Lui-même – parla à Moïse à partir du buisson en feu qui n’était pourtant pas consumé. Il lui annonça qu’Il était descendu pour délivrer les fils d’Israël de l’esclavage cruel de l’Égypte, et donna à Moïse la mission d’être Son serviteur dans cette affaire.
Il semble que les Juifs avaient une révérence particulière pour ce nom de Jéhovah, au point qu’ils ne se permettaient pas de le prononcer. Ils employaient à sa place d’autres noms de Dieu. Puissions-nous, comme chrétiens, montrer de la révérence lorsque nous prononçons le saint nom de Dieu !
Nous allons par la suite considérer les différentes manières dont ce Nom merveilleux est amené devant nos yeux, en ajoutant un deuxième nom à celui de Jéhovah, montrant de quelle manière une bénédiction après l’autre vient à l’homme, et cela dans le fait de l’humanité de notre Seigneur, de Sa vie merveilleuse, et de Sa mort expiatoire sur la croix.

Et Abraham leva ses yeux, et vit, et voici, il y avait derrière lui un bélier retenu à un buisson par les cornes ; et Abraham alla et prit le bélier, et l’offrit en holocauste à la place de son fils. Et Abraham appela le nom de ce lieu-là : Jéhovah-Jiré, comme on dit aujourd’hui : En la montagne de l’Éternel il y sera pourvu. Gen. 22. 13 et 14

Et Isaac parla à Abraham, son père, et dit : Mon Père ! Et il dit : Me voici, mon fils. Et il dit : Voici le feu et le bois ; mais où est l’agneau pour l’holocauste ? Et Abraham dit : Mon fils, Dieu se pourvoira de l’agneau pour l’holocauste. Et ils allaient les deux ensemble. Gen. 22. 7 et 8.

 

JÉHOVAH-JIRÉ

On trouve ce nom composé en Gen. 22. 1 à 14. Nous lisons là que Dieu mit Abraham à l’épreuve. Il lui commanda de prendre Isaac, le fils de la promesse, dont le nom même signifie rire, son fils unique né miraculeusement, et de l’offrir en holocauste. Nous nous souvenons qu’Abel offrit un sacrifice des premiers-nés de son troupeau. Noé, quand il sortit de l’arche, prit de toute bête pure et de tout animal pur, et les offrit en holocauste à l’Éternel. Mais là, c’était la première occasion où un sacrifice humain était demandé. Ce sacrifice est ainsi prophétique du Père offrant Son Fils bien-aimé.
Au moment critique précis où Abraham allait égorger son fils en obéissance à l’Éternel, sa main fut retenue, et Isaac fut épargné. C’est à ce moment-là que se placent les versets ci-dessus.
Cette scène eut lieu sur le Mont Morija. Des siècles s’écoulèrent, et nous voyons Jésus, le Jéhovah de l’Ancien Testament, mourir sur la croix infâme à Jérusalem, en vue du Mont Morija, comme accomplissement de la prophétie proférée par Abraham.

Dans les versets précédents, Isaac avait posé une question qui dut transpercer d’une angoisse profonde le cœur de son père. Il y avait là le bois et le feu, mais où était l’agneau pour l’holocauste ? La réponse prophétique d’Abraham fut que Dieu (Élohim) Lui-même pourvoirait à un agneau pour l’holocauste.
Comme cela est vu de façon glorieuse quand Jean le Baptiseur, le précurseur de Christ, contempla Jésus venant à lui et s’exclama : « Voilà l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! » (Jean 1. 29). Et cela fut montré de façon encore plus merveilleuse quand notre Sauveur mourut sur la croix du Calvaire, pour la gloire de Dieu, et pour procurer le salut à tous ceux qui mettent leur confiance en Lui.
On voit ainsi comment le mot Jiré, ajouté au mot Jéhovah, nous présente ce qui est préparé dans la pensée de Dieu pour la bénédiction de l’homme tristement tombé – le récit complet de la manière dont un Dieu qui conclut une alliance s’approcherait des hommes au prix de la mort de Son Fils bien-aimé.
Il ne nous sera jamais permis d’oublier cela. Dans la vision de la sainte cité descendant du ciel – présentation symbolique de l’Église en relation avec la période du Millénium, il nous est rappelé que le Dieu Tout-puissant, et l’Agneau, en sont la lumière ; que l’Église elle-même est la femme de l’Agneau. Quel privilège de pouvoir nous souvenir de ce précieux Agneau de Dieu dans Sa mort, encore de nos jours dans la fraction du pain !

Je suis l’Éternel qui te guérit. Puis ils vinrent à Élim, où il y avait douze fontaines d’eau et soixante-dix palmiers ; et ils campèrent là, auprès des eaux. Ex. 15. 27.

 

JÉHOVAH-ROSHI

L’Éternel qui te guérit (Ex. 15. 26) est la traduction du titre hébraïque Jéhovah-Roshi. La maladie, comme nous le savons, est la conséquence du péché. Si notre Seigneur devait s’occuper avec justice du fruit, Il devait s’occuper de la racine, et cela nécessitait la croix avec toutes ses souffrances et sa terreur. La vie de notre Seigneur, sous cet aspect, était extraordinaire.
Toutes les fois qu’Il guérissait un lépreux, toutes les fois qu’Il faisait marcher un boiteux, qu’Il rendait la vue à un aveugle, qu’Il faisait entendre un sourd, Il devait être profondément conscient que, en faisant cela, seule Sa mort en sacrifice sur la croix serait capable de résoudre la racine de la question du péché, et qu’elle montrerait qu’Il avait été juste en guérissant la pauvre humanité de ses souffrances, tristes fruits du péché. Par ces miracles à la vue des hommes, Il donnait sur la terre la preuve de Sa puissance pour pardonner. Nous lisons, en Luc 5. 24 et 25 : « Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés – il dit au paralytique : – Je te dis, lève-toi, prends ton petit lit et va dans ta maison. Et à l’instant, il se leva devant eux, prit le lit sur lequel il était couché et alla dans sa maison, glorifiant Dieu ».
Ce que le Seigneur accomplissait en partie lorsqu’Il était ici-bas dans l’humiliation, sera exposé dans sa plénitude et sa puissance au jour où Lui, le Soleil de justice, se lèvera avec la guérison dans Ses ailes (Mal. 4. 2).

 

Et Moïse bâtit un autel, et appela son nom : Jéhovah-Nissi ; et il dit : Parce que Jah a juré, l’Éternel aura la guerre contre Amalek de génération en génération. Ex. 17. 15.

 

JÉHOVAH-NISSI

Nous voyons, en Exode 17. 8 à 16, Amalek combattant contre les fils d’Israël à Rephidim. Moïse monta au haut de la colline, ayant le bâton de l’Éternel à la main, accompagné par Aaron et Hur. Quand Moïse levait la main, Israël avait le dessus ; quand il l’abaissait, c’était Amalek qui avait le dessus. Mais les mains de Moïse devenant pesantes, Aaron et Hur le firent asseoir sur une pierre, en lui tenant les mains élevées. Ils firent cela jusqu’au coucher du soleil. Et ainsi, Josué brisa le pouvoir d’Amalek et de son peuple avec le tranchant de l’épée.
Nous avons là un type merveilleux de l’intercession de notre Seigneur dans les hauts-lieux pour Son peuple dans son combat contre l’ennemi – le monde, la chair, et le diable.
Mais comme le contraste est frappant : les mains de Moïse devenant pesantes et fatiguées, nécessitant d’être soulevées – notre Souverain Sacrificateur, le Seigneur Jésus Christ, [intercède] ou [exerce sa fonction] dans la puissance d’une vie éternelle (Héb. 7. 16). En Lui, on ne voit pas que Ses mains saintes cessent d’être élevées, il n’y a jamais de défaillance en Lui. Ce qui, pour nous, cause défaite et humiliation, c’est que nous manquons de faire appel aux merveilleuses ressources que nous avons dans notre Seigneur pour nous aider dans le combat. Avec Lui, il n’y a que victoire.
Nous lisons que, à la suite de cette victoire sur Amalek, « Moïse bâtit un autel et appela son nom : Jehovah-Nissi » (L’Éternel mon enseigne) (Exode 17. 15). Sous une telle bannière, la seule chose possible, c’est la victoire.

 

Et l’Éternel lui dit : Paix te soit ; ne crains point, tu ne mourras pas. Et Gédéon bâtit là un autel à l’Éternel, et l’appela Jehovah-Shalom. Jusqu’à ce jour il est encore à Ophra des Abiézerites. Jug. 6. 23 et 24.

 

JÉHOVAH-SHALOM

Nous lisons que, au temps des Juges, les Madianites opprimaient fortement les fils d’Israël. Quand les Israélites crièrent à l’Éternel dans leur détresse, Il envoya un prophète avec un message très sérieux. Puis un ange de l’Éternel apparut à Gédéon, un jeune homme occupé à battre du froment dans le pressoir pour le cacher de devant les Madianites pillards. L’Ange de l’Éternel, Jéhovah Lui-même, impressionna le jeune homme en lui disant : « L’Éternel est avec toi, fort et vaillant homme » (Jug. 6. 12) et lui donna ensuite la mission de délivrer Israël du joug asservissant des Madianites.
Gédéon, voyant que Celui qui parlait avec lui était l’Ange de l’Éternel, demanda un signe, ce qui lui fut accordé. Gédéon prépara un chevreau et des pains sans levain d’un épha (22 litres) de farine. Il présenta ces choses à son Visiteur céleste, qui étendit le bout de son bâton et les toucha – et le feu monta du rocher et les consuma. Et l’Ange de l’Éternel disparut de devant lui.
Lorsque Gédéon s’aperçut que le Visiteur céleste était un ange de l’Éternel, il fut consterné. L’Éternel apaisa son esprit en lui disant : « Paix te soit ; ne crains point ; tu ne mourras pas » (Jug. 6. 23).
Ne pouvons-nous pas transposer cela dans le Nouveau Testament, et bénir Dieu pour la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, qui gardera nos cœurs et nos pensées dans le Christ Jésus. En conséquence, lorsque nos pensées sont occupées des choses qui sont vénérables, justes, pures, aimables, de bonne renommée, nous pouvons compter que le Dieu de paix, Jehovah-Shalom, sera avec nous. (cf Phil. 4. 4 à 9).

 

L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien. Ps. 23. 1.

 

JÉHOVAH-RAAB

Comme les premiers mots de ce Psaume 23 si connu sont connues et aimées partout par les chrétiens. Combien est réconfortante la pensée que le Seigneur est notre Berger. Comme Il prend soin de Ses brebis, et comme Il est patient quand elles s’écartent de dessous Sa main qui les protège et les guide.
Ces paroles ont apporté du réconfort à des multitudes de croyants éprouvés dans les temps de l’Ancien Testament, et également à des multitudes de croyants de la période chrétienne. On a écrit beaucoup de livres sur ce Psaume, et le thème en reste inépuisable.
N’est-ce pas merveilleux que l’Éternel Lui-même soit notre Berger alors que nous marchons à travers ce désert hostile, dans la vallée de l’ombre de la mort ? Le Bon Berger, non seulement est mort pour nous, mais comme le Grand Berger ressuscité d’entre les morts (Héb. 13. 20), Il vit pour nous et s’engage à prendre soin de nous à chaque pas de notre marche vers la Maison du Père. L’enfant de Dieu peut chanter avec triomphe : « Oui, la bonté et la gratuité me suivront tous les jours de ma vie, et mon habitation sera dans la maison de l’Éternel pour de longs jours ».

Ô Toi, notre grand Pasteur plein de grâce
Dont le sang a été versé pour nous,
Toi qui as été livré à la honte et à la mort,
Et tout cela pour nous amener près de Dieu !
Nos cœurs maintenant désirent T’adorer,
Nous jouissons maintenant de Ton amour qui a été jusqu’à la mort,
Alors que par la foi nous venons devant toi,
Cette foi qui élève nos âmes.

C. A. Wellesley

 

L’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob nous est une haute retraite. Sélah. Ps. 46. 7.

 

JÉHOVAH- SABAOTH

Ce nom signifie L’Éternel des armées [de l’univers]. On le trouve plus de 300 fois dans l’Ancien Testament. Il vaut la peine de remarquer que c’est la seule exception, parmi tous ces noms composés, qu’on trouve également dans le Nouveau Testament. En Rom. 9. 29, nous lisons : « Si le Seigneur Sabaoth ne nous avait laissé quelque semence, nous serions devenus comme Sodome et nous aurions été semblables à Gomorrhe ». De cette expression résulte l’emploi du mot Sabaoth, qui est l’équivalent grec de l’hébreu Tsaba (armée). Ce mot composé se trouve abondamment dans l’Ancien Testament. Dans Ésaïe seulement, on trouve soixante fois ce beau titre. Il implique la pensée d’une puissance et de ressources puissantes et irrésistibles dans les mains de l’Éternel.
Qu’il est heureux d’avoir l’assurance que nous avons l’Éternel, Jéhovah-Sabaoth, avec nous : rien de moins qu’un pouvoir tout-puissant de notre côté ; de savoir que le Dieu de Jacob est avec nous ; ce qui signifie que, si Dieu pouvait avoir de la patience avec une branche tordue comme l’était Jacob, ne sera-t-Il pas patient avec nous, qui sommes si loin de ce que nous pourrions être ?

Si nous nous étions confiés dans nos propres forces,
Nos efforts auraient été vains ;
Si nous n’avions pas eu à nos côtés l’Homme qui convenait,
L’Homme du propre choix de Dieu.
Demandes-tu qui cela peut être ?
C’est Jésus Christ, c’est Lui.
Son nom, c’est Jéhovah- Sabaoth,
Qui est le Même d’âge en âge,
Et Il gagnera la bataille.

Martin Luther

 

Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, et je susciterai à David un Germe juste ; et il régnera en roi et prospérera, et exercera le jugement et la justice dans le pays. Dans ses jours Juda sera sauvé et Israël demeurera en sécurité ; et c’est ici le nom dont on l’appellera : l’Éternel notre justice. Jér. 23. 5 et 6.

 

JÉHOVAH-TSIDKENU

Ce nom signifie L’Éternel notre justice. (Jér. 23. 6 et 33. 16). Lorsque le Seigneur viendra pour régner en justice sur ce monde débarrassé du péché et de sa triste histoire de sang et de larmes, il nous est dit quel sera Son nom.
Qu’il est précieux de savoir que la justice divine a été établie au travers de la mort propitiatoire de notre Seigneur, de sorte que la bénédiction peut en découler en faveur des pécheurs perdus.
Et lorsque nous voyons toutes les tourmentes au milieu des nations, certains régimes politiques menaçant de couvrir le monde de leur propagande opposée à Dieu, qu’il est heureux pour nous de savoir que le Seigneur établira Son gouvernement en justice dans ce monde.
Où la Ligue des nations unies, et toutes les autres organisations d’union, tous les efforts de l’homme échouent, notre Seigneur réussira, apportant la paix et la sécurité dans ce monde troublé. La création qui soupire réclame à haute voix le Prince de paix.

Seigneur, nos cœurs soupirent
Pour le jour glorieux, lorsque, à Ton retour,
Tous reconnaîtront Ton autorité.
Les chaînes tomberont devant Toi,
Ô puissant Roi des rois ;
Les anges T’adoreront,
Cependant que la création chantera.

C. A. Wellesley

 

Le circuit était de dix-huit mille coudées (9kms) ; et le nom de la ville, dès ce jour : l’Éternel est là. Éz. 48. 35.

 

JÉHOVAH-SHAMMA

Ce beau titre se trouve dans les dernières paroles de la prophétie d’Ézéchiel. Jérusalem a été en vérité une pierre pesante pour les nations, et le sera encore bien davantage : « Et il arrivera, en ce jour-là, que je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples : tous ceux qui s’en chargeront s’y meurtriront certainement ; et toutes les nations de la terre seront rassemblées contre elle. (Zach. 12. 3.)» Ce qui ne peut être accompli par les projets de l’homme, par ses parlements, par ses armées, par les astuces de sa diplomatie, sera effectué en un instant quand notre Seigneur prendra en mains les rênes du gouvernement. La paix viendra sur Jérusalem, qui a été la scène de conflits pendant des siècles. Lorsque le Prince de paix sera présent, comme tout sera tranquille.
Maintenant même, nous pouvons, individuellement, avoir la présence du Seigneur avec nous. Quel calme cela apporte à l’esprit. Quelle paroles merveilleuses, de terminer cette série de noms composés par :

L’Éternel est là

 

Dans Ta présence, nous sommes heureux,
Dans Ta présence, nous sommes en sécurité ;
Dans Ta présence, toutes les afflictions,
Nous pouvons les supporter.
Dans Ta présence nous pouvons triompher,
Nous pouvons souffrir, nous pouvons mourir.
Éloignés de Toi, nous sommes faibles ;
Que Ton amour nous garde donc près de Toi.

W. Williams

D’après The Lord is near Juillet à Août 1980