CORONA 7

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CORONA 7

Une semaine de plus, une de moins, avant le retour du Seigneur !

 

Le message précédent évoquait l’obéissance, la patience et l’action dirigée. Pour aborder ce thème, il faut se pencher sur les Écritures, où Christ est présenté comme modèle d’obéissance :
« Qu’il y ait donc en vous cette pensée qui a été aussi dans le christ Jésus, lequel, étant en forme de Dieu, n’a pas regardé comme un objet à ravir d’être égal à Dieu, mais s’est anéanti lui-même, prenant la forme d’esclave, étant fait à la ressemblance des hommes ; et, étant trouvé en figure comme un homme, il s’est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix » (Phil. 2. 5 à 8).
« Le Christ,… qui, durant les jours de sa chair, ayant offert, avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété, quoiqu’il fût Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes » (Héb. 5. 7 et 8).
« Christ a souffert pour vous, vous laissant un modèle, afin que vous suiviez ses traces, lui qui n’a pas commis de péché, et dans la bouche duquel il n’a pas été trouvé de fraude ; qui, lorsqu’on l’outrageait, ne rendait pas d’outrage, quand il souffrait, ne menaçait pas » (1 Pier. 2. 21 et 22).
Le psaume 40 lève le voile sur les entretiens entre le Père et le Fils avant la fondation du monde : « tu n’as pas demandé d’holocauste ni de sacrifice pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens ; il est écrit de moi dans le rouleau du livre. C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir » (v. 7 et 8). L’épître aux Hébreux reprend ce texte pour mettre en évidence l’œuvre de Christ : « alors il dit : Voici, je viens pour faire ta volonté » (Héb. 10. 9). La première épître de Jean souligne la raison de Sa venue : « Nous avons vu et nous témoignons que le Père a envoyé le Fils [pour être le] Sauveur du monde » (1 Jean 4. 14).
Parler de l’obéissance du Seigneur Jésus est un terrain saint. Celui qui est « sur toutes choses Dieu béni éternellement » (Rom. 9. 5), a pris un corps d’homme pour accomplir la volonté de Dieu. Tout en cheminant sur la terre, Il demeurait le Dieu créateur « soutenant toutes choses par la parole de sa puissance » (Héb. 1. 3). Il connaissait aussi bien les pensées des hommes qui l’entouraient, qu’Il voyait les poissons dans la mer. Il savait lequel avait avalé une pièce de monnaie, pour le diriger à la rencontre de l’hameçon lancé par Pierre (Mat. 17. 27). À la vue des choses créées, les hommes devraient tous s’incliner devant Dieu. Tous les humains ont reçu une intelligence pour discerner « sa puissance éternelle et sa divinité » (Rom. 1. 20). En admirant les astres, la terre, la mer, les arbres, les animaux – sans oublier la complexité du corps de l’homme et de la femme, investi d’un esprit qui peut choisir entre le bien ou le mal – personne ne devrait douter du Créateur. Nous sommes invités à rechercher Sa face, et : « si tu le cherches, il se fera trouver de toi » (1 Chr. 28. 9).
Le Fils de l’amour du Père, « par qui et pour qui » toutes choses ont été créées, a pris cette position d’obéissance, s’humiliant pour naître dans une étable et mourir sur une croix (Col. 1. 16 et 20). Il a quitté la gloire du ciel pour venir sauver des pécheurs de la mort éternelle.
Parcourant la Samarie, Jésus répond à Ses disciples : « Ma viande est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre » (Jean 4. 34). Cette œuvre est unique ! « Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même » (2 Cor. 5. 19). Pour que les conseils de Dieu se réalisent, il fallait qu’ils soient scellés du sang de l’Agneau « préconnu dès avant la fondation du monde » (1 Pier. 1. 20). C’était la volonté de Dieu que le Christ souffrît, et c’est par cette volonté que tous ceux qui L’ont reçu dans leur cœur ont été sanctifiés (rendus saints), « par l’offrande du corps de Jésus Christ faite une fois pour toutes » (Héb. 10. 10).
Si « par la désobéissance d’un seul homme », Adam, tous les hommes sont constitués pécheurs, c’est bien « par l’obéissance d’un seul (Christ) », que plusieurs sont constitués justes (Rom. 5. 19). En considérant l’obéissance de notre Seigneur et Sauveur, nous sommes enseignés par Sa Parole à marcher comme des enfants d’obéissance dans la sainteté pratique (voir : 1 Pier 1. 14).

Abraham a obéi pour se rendre à Morija avec Isaac. Il aurait pu contester avec Dieu sur le bien-fondé d’offrir son fils en sacrifice, mais il n’a pas mis en doute la promesse reçue, qu’en Isaac il aurait une descendance. Son obéissance était liée à sa foi et le résultat a été comme anticipé : ils sont allés sur la montagne, le père et le fils marchant ensemble, dans la confiance que Dieu pourvoirait. Arrivé au sommet, Abraham a obéi jusqu’à la limite du possible, et Dieu a donné le bélier à la place d’Isaac. Ils ont adoré, et sont revenus avec une promesse réitérée (Gen. 22. 5).

Joseph a obéi au commandement de son père, celui de se rendre vers ses frères. S’attendait-il à être jeté dans une fosse, à être vendu comme esclave pour finir « prisonnier dans la tour » en Égypte ? Mais « l’Éternel était avec lui » et l’a fait sortir de là, pour le placer sur un trône en position d’autorité. Type impressionnant de notre Seigneur Jésus qui est entré dans la mort pour en ressortir triomphant ! – Lui qui « à cause de la joie qui était devant lui, a enduré la croix, ayant méprisé la honte, et est assis à la droite du trône de Dieu ». (Héb. 12. 2).

À notre tour de purifier « nos âmes par l’obéissance à la vérité pour [avoir] une affection fraternelle sans hypocrisie, [pour s’aimer] l’un l’autre ardemment, d’un cœur pur » (1 Pier. 1. 22). À notre tour d’être prêts pour répondre comme Ésaïe « me voici, envoie-moi » à la question : « Qui enverrai-je, et qui ira pour nous ? (És. 6. 8).
Le chrétien n’est-il pas un ambassadeur pour Christ, un envoyé auprès de ses semblables, suppliant pour Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ? (2 Cor. 5. 20). À nous aussi de demander secours et direction dans le confinement, en attendant avec patience, comme Élie au torrent du Kerith (1 Rois 17. 3), la nouvelle mission dont le Seigneur pourrait nous investir. Il nous a aimés jusqu’à la mort de la croix, nous Lui devons obéissance et adoration jusqu’à Son retour.