TRADUCTIONS DE FEUILLETS (15)
Mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé. Luc 15. 24.
Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent. Luc 15. 10.
ENVOIE-MOI UN CHRÉTIEN AUJOURD’HUI !
– Seigneur Jésus, qui me feras-tu rencontrer aujourd’hui ? demanda Pedro dans sa prière en partant à l’hôpital pour y faire des visites. Dans une longue galerie, il aperçut une porte entr’ouverte. Il frappa et entra. Un jeune homme lui cria : – Vous êtes un chrétien ? – Oui, répondit Pedro, un peu étonné, en s’approchant du lit, et je suis venu vous rendre visite.
Le malade expliqua avec hâte : – Je ne pouvais plus supporter la foi de mes parents et la lecture biblique journalière. J’ai quitté la maison, pour ne plus entendre parler de Dieu. Mais un soir, ce Dieu, dont je voulais m’éloigner, m’a arrêté. Alors que, avec des amis, nous nous amusions au bord de la rue, l’un d’eux m’a poussé, et je suis tombé sur la chaussée. Un gros camion roula sur mes deux jambes. Il fallut les amputer. Et maintenant je suis couché ici depuis longtemps, et j’ai bien du temps pour repasser ma vie. Ce matin j’ai dit à Dieu : – Si tu existes vraiment, envoie un chrétien vers moi !
Pedro lui a alors parlé de Jésus, de Son amour et de Ses compassions, de Sa mort et de Sa toute-puissance pour pardonner les péchés. Le jour même le jeune homme a cru au Seigneur Jésus et à Son œuvre de rédemption. Et il a demandé à Pedro de transmettre ce message à ses parents : – Je sais que vous priez pour moi. J’ai perdu mes deux jambes, mais j’ai trouvé le salut en Jésus-Christ.
D’après Der Herr is nahe Avril 2020
Quelqu’un parmi vous est-il affligé, qu’il prie. Quelqu’un est-il joyeux ? Qu’il chante des cantiques. Jac. 5. 13.
PRIER ET CHANTER
Dieu désire que nous partagions avec Lui nos peines et nos joies. Que les choses aillent bien ou mal pour nous, il n’y a rien de meilleur que de les vivre dans la proximité de Dieu.
Quand, dans la vie, quelque chose de pénible nous atteint, nous trouvons dans la prière un refuge auprès de Dieu. Nous pouvons librement Lui dire notre peine. Dans Sa présence nous prendrons conscience qu’Il nous aime et qu’Il a en vue notre bien. Il pense continuellement à nous et nous discipline dans le but de nous sanctifier et de nous rapprocher de Lui.
Auprès de notre Dieu et Père nous apprenons aussi à nous soumettre à Sa volonté et à accepter nos difficultés de Sa main. Et nous trouvons ainsi la paix intérieure. Nous sommes alors prêts pour recevoir Sa consolation et Ses encouragements. Dieu peut Se révéler à nous, et par Sa grâce, fortifier notre confiance en Lui.
Quand, dans notre marche par la foi, nous vivons des moments de joie, nous en remercierons Dieu par le chant de cantiques. Nous jouissons ainsi de notre bonheur avec Lui. Nous sommes joyeux dans Sa présence, sachant que toute joie réelle a sa source en Dieu. Par l’effet de Sa grâce, nous restons aussi, dans les moments de joie, dans l’humilité et la dépendance.
Lorsque nous avons communion avec Dieu, notre foi est fortifiée par la conscience de Sa bonté. Et nous en retirons du courage et de la force spirituelle pour les devoirs journaliers.
Nous accomplissons notre travail avec zèle, parce que nous avons la certitude que Dieu est pour nous.
D’après Näher zu Dir Avril 2020
Vous qui ne savez pas ce qui arrivera le jour de demain (car qu’est-ce que votre vie ? – elle n’est qu’une vapeur qui paraît pour un peu de temps et puis disparaît). Jac. 4. 14.
SAVEZ-VOUS CE QU’IL EN SERA DEMAIN ?
En l’an 378 avant J.C., le souverain de Grèce organisa une grande fête. Il régala ses invités de mets de choix, de vins fins, de musique et de danse. Au milieu des festivités, il reçut une lettre qui l’informait de la trahison de Pelopidas. Mais il ne prit pas l’avertissement au sérieux. Il poussa l’écrit sous un coussin, en faisant cette réflexion : – Les devoirs peuvent attendre demain. Mais pour Archias, il n’y eut pas de lendemain. Quelques heures plus tard, des soldats entrèrent dans la salle comme un ouragan et l’assassinèrent sur l’ordre du traître. A quoi lui avait servi l’avertissement ? A rien ! Son insouciance lui coûta la vie.
Qu’ils sont nombreux, ceux qui se comportent comme Archias ! Ils ne veulent pas prendre du temps pour considérer la question de leur salut éternel. Avec légèreté ils repoussent cela toujours au lendemain. Ils se disent que la vie est trop belle pour l’encombrer de considérations aussi sérieuses. Ils veulent en jouir à fond. Ils pourront, plus tard, se poser des questions sur leur relation avec Dieu. Demain, c’est le mot d’ordre de ces gens insouciants. Mais « Aujourd’hui », c’est ce que Dieu met sur le cœur de chaque humain :
« J’appelle aujourd’hui à témoin contre vous les cieux et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives » (Deut. 30. 19).
« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs » (Héb. 3. 15).
D’après Näher zu Dir Avril 2020
Leurs prophètes… disent à un bois : Tu es mon père ; et à une pierre : Tu m’as engendré. Car ils m’ont tourné le dos et non la face. Jér. 2. 26 et 27
LE MATÉRIALISME : DE L’IDOLÂTRIE
Du point de vue historique, il s’agit là de prophètes d’autrefois qui avaient rejeté le vrai Dieu, et poussaient à adorer des statues de bois et de pierre. Mais ce verset s’applique bien au temps actuel, car il décrit de façon frappante le point de vue matérialiste de nos jours, qui part d’un éloignement complet de Dieu. C’est la recherche philosophique d’expliquer le monde sans un Créateur. Et la notion de prophètes est ici également bien à sa place ; car les affirmations principales du matérialisme sont précisément des déclarations de foi – mais qui ne sont pas chrétiennes.
Par exemple, il n’est absolument pas démontré scientifiquement que tous les faits et les phénomènes du monde s’appuient exclusivement sur la matière et ses normes. Les conceptions du monde ne peuvent pas être prouvées fondamentalement. Elles ne sont qu’une tentative pour expliquer ce que nous observons.
Finalement, les matérialistes font remonter les bases de notre origine – de la même manière que ces anciens prophètes, sur « le bois et la pierre », donc sur la matière. Le Dieu de la Bible est ignoré en tant que Créateur, ignoré aussi comme Juge. C’est là la pensée de l’homme. Si je ne suis rien de plus que de la matière hautement organisée – qui, alors, après la mort, pourrait me tenir responsable ? C’est là la raison religieuse profonde qui fait que les concepts matérialistes et évolutionnistes sont tellement prisés. Et cela, bien que leurs prétentions n’exigent pas moins de foi que la Bible.
Mais nous avons à nous décider : – A la dernière heure, qu’est-ce qui nous donnera de l’assurance : l’offre de grâce de la Bible ou les arguments de la pensée humaine ? Jésus Christ nous dit : « Celui qui croit en moi, a la vie éternelle » (Jean 6. 47).
D’après Die gute Saat Avril 2020
Dieu est amour. En ceci a été manifesté l’amour de Dieu pour nous : c’est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima et qu’il envoya son Fils pour être la propitiation pour nos péchés. 1 Jean 4. 8 à 10.
L’AMOUR DE DIEU
C’est une expérience extraordinaire pour un être humain, de découvrir que Dieu l’aime sans conditions. Auparavant la pensée de Dieu nous mettait mal à l’aise. La conscience nous rappelait des fautes que Dieu mettrait devant nous quand nous Le rencontrerions – nous avions toujours cette idée devant nous. Combien de personnes ont pensé, en conséquence, qu’elles devaient d’abord accomplir une série de bonnes œuvres pour se rendre Dieu propice.
Mais il n’en est pas ainsi. Nous n’avons pas à faire d’abord quelque chose pour mériter l’amour de Dieu, ou pour nous en montrer digne. Ce serait d’ailleurs impossible. La vérité est tout autre : Dieu nous aime, bien que nous ne soyons pas du tout dignes d’être aimés de Lui. Dieu nous aime, parce qu’Il est amour.
Il est tout à fait exact de dire que Dieu nous aime sans conditions. Mais nous ne devons pas mal interpréter cela : le fait que Dieu est amour ne signifie pas que, comme étant le bon Dieu, Il nous laisse poursuivre une vie de péché.
Parce que Dieu est amour, Il offre Son salut sans conditions à ceux qui sont pécheurs et perdus ; et parce qu’Il est lumière et amour, Il ne veut pas nous laisser dans cet état de pécheurs et de perdus. Et c’est pour cela que Jésus Christ, le Fils unique de Dieu, est mort comme « propitiation pour nos péchés ». En conséquence, il est enjoint aux hommes de se repentir – c’est-à-dire de changer de pensée et de se tourner de leur cœur vers Dieu, et d’accepter par la foi la grâce de Dieu en Jésus Christ (Actes 20. 21).
D’après Die gute Saat Avril 2020
Mon habitation sera dans la maison de l’Éternel pour de longs jours. Ps. 23. 6.
J’ai le désir de partir et d’être avec Christ, car c’est, de beaucoup, meilleur. Phil. 1. 23.
JUSTE DE L’AUTRE CÔTÉ
Une jeune fille avait l’habitude de traverser le cimetière du village pour rentrer rapidement chez elle.
On lui demanda un jour si elle n’avait pas peur de passer par là le soir. – Non, répondit-elle, j’habite juste de l’autre côté.
Qu’y a-t-il devant nous, juste de l’autre côté du cimetière, de l’autre côté de la mort ? Pour moi, qui me confie en Christ et en Son œuvre de salut, il y a devant moi la maison de mon Père, le lieu du repos près du Seigneur Jésus.
Une personne était à l’hôpital, mourante ; cependant son visage rayonnait tandis qu’elle racontait : – Hier je me sentais très mal, et je croyais que le Seigneur allait me reprendre à Lui. Mais il se passe encore un peu de temps avant que j’arrive au ciel. C’est là que je serai chez moi.
Cet hôpital comporte, dans la verdure, un bâtiment, qui abrite de nombreux patients au dernier stade de leur maladie. Une télévision est censée les distraire. Tout est prévu pour leur éviter de devoir penser à la mort. Lequel de ces malades se demande s’il est prêt à rencontrer Dieu ? Vont-ils mourir sans avoir une assurance à ce sujet, et sans connaître le but qui est devant eux ? Peut-être ont-ils pu régler à temps toutes les questions matérielles, mais sont-ils en règle avec Dieu ?
Juste de l’autre côté de la mort – qu’est-ce qui nous attend là-bas ? Est-ce aussi pour vous la maison du Père, dont le Seigneur Jésus Christ a parlé ?
« Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; s’il en était autrement, je vous l’aurais dit, car je vais vous préparer une place. Et si je m’en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi » (Jean 14. 2 et 3).
D’après Die gute Saat Avril 2020
Car Christ, alors que nous étions encore sans force, au temps convenable, est mort pour des impies… Dieu met en évidence son amour à lui envers nous en ceci : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. Rom. 5. 6 et 8.
SAUVETAGE
En Avril 1987, vingt-quatre parachutistes se rassemblèrent dans l’Arizona pour exécuter une série de sauts. Quatre d’entre eux venaient de sauter d’une altitude de près de 3000 mètres pour faire la démonstration d’un saut en formation, lorsque la jeune Debbie Williams, âgée de 31 ans, s’écrasa contre le sac à dos d’un camarade et tournoya, inconsciente, en descendant vers le sol sans que son parachute se soit ouvert.
Gregory Robertson, l’entraîneur du groupe, planait à douze mètres au-dessus des autres. Avec son expérience de 1700 sauts, il identifia le danger en un éclair et s’élança pour atteindre Debbie à temps.
Il n’avait que quelques secondes pour cela. En gardant les bras collés contre lui et les jambes serrées, il plongea la tête en avant et, à la vitesse de 240 km/h, il atteignit Debbie à 1000 mètres d’altitude. Il la retourna et lui ouvrit son parachute en-dessous de 700 mètres. Puis il ouvrit son propre parachute, et ils glissèrent vers le sol. Debbie atterrit sur le dos, encore inconsciente. Elle avait des contusions, mais Gregory lui avait sauvé la vie.
L’impuissance de Debbie illustre bien l’incapacité de l’homme à se sauver lui-même. Lorsqu’il s’agit de notre relation d’éloignement de Dieu, et du salut éternel, nous sommes « sans force », et nous nous dirigeons vers un destin funeste. Mais dans notre détresse, Dieu nous révèle Son amour, en ce qu’Il a donné Son propre Fils afin qu’Il meure pour nous sauver. Tous ceux qui le désirent peuvent être au bénéfice de ce grand sacrifice !
D’après The good Seed Avril 2020
