TRADUCTIONS DE FEUILLETS (14)
« C’est pourquoi, souvenez-vous … vous étiez en ce temps-là sans Christ … n’ayant pas d’espérance, et étant sans Dieu dans le monde » Éph. 2. 11 et 12.
SE SOUVENIR D’OÙ NOUS AVONS ÉTÉ DÉLIVRÉS
Il y a bien des années, une jeune fille quittait une maison d’enfants pour entrer dans une place de travail. Elle avait donné beaucoup de joie aux directeurs. Maintenant, tout était emballé. La directrice vérifia si tout était bien en ordre, et elle découvrit au fond de la malle un paquet de vieux vêtements. Elle demanda ce que c’était. La jeune fille rougit, et répondit, un peu embarrassée :
– Ce sont les vieilles hardes que je portais il y a six ans, quand je suis venue dans votre maison. Je les ai bien lavées ; mais je veux les garder en souvenir de la misère que je connaissais auparavant. Ainsi je n’oublierai jamais de remercier le Seigneur Jésus pour tout ce qu’Il a fait pour moi.
Si les chrétiens ont beaucoup de raisons de remercier Dieu pour tous Ses bienfaits terrestres, combien plus alors pour le salut éternel par le Seigneur Jésus, et pour toutes les bénédictions spirituelles. Les Israélites, autrefois, ne devaient jamais oublier de quelles conditions désespérées Dieu les avait libérés : « Mon père était un Araméen qui périssait … Et les Égyptiens nous maltraitèrent, et nous humilièrent, et nous imposèrent un dur service ; et nous criâmes à l’Éternel, le Dieu de nos pères, et l’Éternel entendit notre cri … et nous fit sortir d’Égypte à main forte et à bras étendu » (Deut. 26. 5 à 8).
Aujourd’hui aussi, les croyants peuvent, et doivent, se souvenir de leur vie antérieure. Dieu a aussi fait luire Sa grâce dans leur cœur et les a délivrés du pouvoir de Satan.
D’après Der Herr ist nahe Février 2020
« Confie-toi en l’Éternel et pratique le bien ; habite le pays et repais-toi de fidélité, et fais tes délices de l’Éternel : et il te donnera les demandes de ton cœur »Ps. 37. 3 et 4.
SE CONFIER EN DIEU MALGRÉ LES ÉPREUVES
Il n’est pas toujours facile de garder sa confiance dans le Seigneur quand les épreuves, les souffrances et les peines nous atteignent. Pourtant le croyant peut dire :
Non, je n’ai pas de crainte, Jésus est avec moi,
Et Sa présence sainte éloigne tout effroi.
Qu’il était difficile aussi pour Job de garder sa confiance en Dieu ! Ses amis insinuaient qu’il avait bien dû pécher pour que Dieu lui inflige de telles souffrances. Mais il n’en était pas ainsi. Dieu avait des desseins de grâce envers lui. Parce que Job se tenait si près de Lui, Il pouvait le conduire plus loin que d’autres. Dieu voulait libérer Job de ses propres pensées, l’amener à reconnaître plus profondément Dieu, et aussi à mieux se connaître lui-même.
Pour nous aussi, en tant que chrétiens, la manière dont Dieu nous conduit n’est pas celle d’un jugement punitif. Christ a porté toute la peine ! Mais Dieu est un Père, qui éduque Ses enfants, et Il le fait « pour notre profit, afin que nous participions à sa sainteté » (Héb. 12. 10). Il veut nous amener à une communion plus profonde avec Lui.
Cela n’exclut pas que Sa main, en discipline, nous montre quelquefois, dans notre vie, quelque chose que nous devons reconnaître parce que cela déplaît à Dieu. Mais Son but, c’est toujours notre profit intérieur. C’est pourquoi nous ne voulons pas nous laisser ébranler dans notre confiance envers Dieu ; Il agit toujours avec sagesse. Faisons-Lui donc confiance, réjouissons-nous en Lui et reposons-nous sur Sa fidélité ! La bonté de Dieu demeure à toujours.
D’après Der Herr ist nahe Mars 2020
« Quand vient l’orgueil, la honte vient aussi : mais la sagesse est avec les hommes modestes » Prov. 11. 2.
« L’insensé a dit dans son cœur : il n’y a point de Dieu » Ps. 53. 1.
Lorsque, il y a longtemps, un nouveau port intérieur sur le Rhin fut aménagé, l’entrepreneur chrétien M. eut la mission de construire un quai de 850 mètres de long. Quand les fondations de cette entreprise colossale furent érigées, il y eut de gros problèmes de terrain, et également du sabotage. Cela amena l’entrepreneur à prendre conscience de l’appui que l’aide de Dieu pouvait lui apporter.
Quand les murs de fondation furent terminés, il y eut une fête pour les travailleurs, à laquelle participèrent des représentants de l’état. Dans son discours, l’entrepreneur rappela les incidents de la construction, et mentionna que Dieu leur avait accordé un temps propice pour la construction, et que, malgré les complications, Il leur avait permis d’achever le travail.
L’ingénieur de la ville, dans son discours aux ouvriers, contredit cela : Monsieur M. parle de Dieu – moi, je dis : les sables de la Ruhr et le bon mortier.
L’année suivante, le même entrepreneur eut la mission d’ériger, dans l’enceinte du port, une grande construction pour les douanes. Les piliers très profonds furent également faits de sable de la Ruhr et de bon mortier. Mais quand on fit les contrôles de charge, d’immenses fissures apparurent. Et finalement il fallut construire le bâtiment à un autre endroit. L’ingénieur de la ville fit partie de ceux qui furent cités comme responsables de la grande perte financière.
Ce fait nous encourage à accomplir nos devoirs terrestres dans la dépendance de Dieu, à mettre notre confiance en Lui et à nous réclamer de Lui. Même ainsi, les choses n’iront pas toujours sans inconvénients, qui mettent notre foi à l’épreuve. Mais la promesse de Dieu demeure pour nous :
« Moi, je suis l’Éternel : ceux qui s’attendent à moi ne seront pas confus » (És. 49. 23).
D’après Der Herr ist nahe Mars 2020
« Véritablement cet homme était Fils de Dieu » Marc 15. 39.
JÉSUS CHRIST : DIEU ET HOMME
Le Seigneur Jésus est Dieu et Homme en même temps ! Il y a peu de choses qui nous poussent davantage à l’adoration. Suivons donc, dans le Nouveau Testament, ces deux aspects de Sa Personne.
En une certaine occasion, Jésus, le Serviteur infatigable, dort à l’arrière d’une barque. Il est ainsi véritablement Homme. Être fatigué n’est absolument pas une chose mauvaise, mais quelque chose de tout à fait humain. Pourtant, quelques instants plus tard, le Seigneur se lève avec toute la dignité de sa Personne divine : Il commande au vent et aux flots, de sorte que la tempête se calme immédiatement. (Marc 4. 38 à 41).
Une autre fois, nous voyons le Seigneur, fatigué d’une marche, s’asseoir au bord d’un puits. N’ayant pas de récipient pour y puiser, Il doit demander à une femme de Lui donner à boire. C’est le côté de Son humanité. Mais comme Sa déité rayonne lorsqu’Il offre à cette femme de lui donner de l’eau de la vie. Seul le Fils de Dieu peut donner cette eau de la vie, qui, non seulement étanche pour toujours la soif de l’âme, mais qui, dans le croyant, devient aussi une source d’eau jaillissant en vie éternelle. (Jean 4. 6 à 14). Que le mystère de la Personne de Jésus est merveilleux ! Lui-même a dit : « Personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père » (Mat. 11. 27). En Jésus-Christ, le Fils de Dieu devenu Homme, se trouvent des profondeurs que nous, comme humains, ne pourrons jamais sonder. Mais nous nous émerveillons devant Sa gloire, et nous nous courbons devant Lui d’un cœur heureux.
D’après Näher zu Dir Février 2020
« Qu’aucune parole inconvenante ne sorte de votre bouche, mais celle qui est bonne, propre à l’édification selon le besoin, afin qu’elle communique la grâce à ceux qui l’entendent » Éph. 4. 29.
CONSEILS POUR LE BON USAGE DE LA LANGUE
– Prenez dans votre cœur la décision de maîtriser votre langue. En cela vous pouvez prendre pour exemple David, qui avait décidé : « Je prendrai garde à mes voies, afin que je ne pèche point par ma langue » (Ps. 39. 1).
– Mettez -vous en règle avec les personnes contre qui vous avez péché de la langue. Dieu attend cela de vous. L’humiliation que cette confession entraîne, vous gardera de mal employer encore votre langue.
– Surmontez le mal par le bien. Il y a tellement de choses positives dont on peut parler, au lieu de faire usage de la langue pour des discours oiseux, inutiles ou mauvais. Si votre cœur est occupé du bien, votre bouche parlera en conséquence.
– « Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie » (Prov. 4. 23). Il est important de garder un cœur pur pour avoir une langue propre.
– Vivez journellement dans la communion avec le Seigneur Jésus. Il désire remplir votre cœur de Sa Personne glorieuse pour que vous en parliez à d’autres.
– Pensez toujours à la manière dont le Seigneur Jésus a parlé. « Lui qui n’a pas commis de péché, et dans la bouche duquel il n’a pas été trouvé de fraude », nous « a laissé un modèle », afin que nous suivions ses traces (1 Pier. 2. 21 et 22).
D’après Näher zu Dir Mars 2020
« Les hommes (auront) l’apparence de la piété, mais ayant renié sa puissance. Détourne-toi de telles gens » 2 Tim. 3. 2 et 5.
UNE FORME MORTE
Le pic empaillé dans le musée zoologique ressemble à s’y méprendre à un oiseau vivant. Sa tête est penchée en avant et il semblerait qu’il va, à l’instant, marteler l’écorce de son fort bec. Mais il ne se passe rien. L’oiseau, un an après l’autre, reste sans bouger dans cette position. Comment cela ? Il ne lui manque pas une plume, les ailes, la queue et les griffes sont là. Extérieurement tout semble être conforme – mais il n’y a rien à l’intérieur : pas de cœur, pas de sang, pas de vie. Que de la matière pour bourrer. Ce n’est donc que la copie d’un pic.
Il y a de même des personnes qui, pendant un certain temps, se comportent tout à fait comme des chrétiens. Ils assistent aux services religieux, donnent de leur argent pour aider les nécessiteux, sont aimables avec tout le monde. Ils participent à des entretiens sur la Bible et tiennent ferme aux valeurs chrétiennes. Mais la foi chrétienne n’est chez eux qu’extérieure. Sous la forme de la piété il n’y a pas la vie divine.
Ils ressemblent aux hommes religieux du temps du Seigneur Jésus. Le Seigneur a expliqué à l’un d’eux : « Il vous faut être nés de nouveau » (Jean 3. 7). L’homme a besoin d’une nouvelle vie pour que, de son être intérieur, il puisse être en accord avec Dieu et Lui plaire. Dieu Lui-même veut accomplir cette nouvelle naissance en lui : celui qui croit en Son Fils Jésus Christ, qui est mort sur la croix pour les hommes perdus, reçoit la vie éternelle (Jean 3. 16).
D’après Näher zu Dir Mars 2020
« Ceux qui sont dans la chair ne peuvent pas plaire à Dieu » Rom. 8. 8.
EXERCER UNE INFLUENCE RELIGIEUSE ?
Un homme déclara à un prédicateur de l’évangile :- Je ne trouve pas bon que les enfants soient influencés au point de vue religieux, dès leurs premières années, par des écoles du dimanche et de l’enseignement biblique. Personne ne devrait diriger les pensées des enfants dans une direction particulière. Quand ils seront assez grands, ils devront se faire eux-mêmes leurs opinions religieuses.
Le prédicateur ne répondit rien. Quelque temps après, il invita cet homme à venir voir son jardin. Le visiteur accepta, et trouva le jardin plein de mauvaises herbes. Il s’écria : – Mais ce n’est pas un jardin ! Il n’y pousse que des mauvaises herbes ! Le propriétaire expliqua : – Voyez-vous, je ne voulais absolument pas influencer la liberté du jardin. Il doit se développer tout seul et faire pousser ce qui lui plaît.
Il en est de même de l’homme, par nature. Aux yeux de Dieu, il ne peut produire que des mauvaises herbes parce que, depuis la chute, il n’y a plus un fond de bien en lui mais de mal. N’est-il pas alors nécessaire de lui dire et de lui montrer, le plus tôt possible, qu’il a besoin d’un Sauveur ?
Il y a encore une autre raison pour se décider de bonne heure pour le Seigneur Jésus : plus on vieillit et plus on repousse la conversion à plus tard, plus le cœur s’endurcit à l’égard de l’invitation du Sauveur. Que c’est terrible, quand on attend jusqu’à ce que le cœur soit tellement endurci qu’il ne réagit plus à l’appel de Dieu ! Venez donc aujourd’hui au Seigneur Jésus !
D’après Näher zu Dir Mars 2020
« Nous avons trouvé le Messie (ce qui se traduit par Christ). Et il le mena à Jésus. Jésus, l’ayant regardé, dit : Tu es Simon, le fils de Jonas ; tu seras appelé Céphas (ce qui se traduit par Pierre) » Jean 1. 41 et 42
« Philippe trouve Nathanaël et lui dit : – Celui dont Moïse a écrit dans la loi et dont les prophètes ont écrit, nous l’avons trouvé : c’est Jésus, le fils de Joseph, qui est de Nazareth. Nathanaël lui dit : – Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth ? Philippe lui dit : – Viens et vois » Jean 1. 45 et 46.
QUI ÉTAIS-JE RÉELLEMENT ?
William raconte :- je suis né en Tunisie dans une famille juive. Dans les années 1950, mes parents sont venus à Paris. A ce moment-là, je commençais à me poser des questions sur mon identité. A 16 ans, je suis allé en Israël, pour passer là-bas six mois dans un kibboutz. C’était une expérience extraordinaire, qui a renforcé mon questionnement.
– Qui étais-je réellement ? – Un Juif, né en Tunisie, élevé en France, toujours en recherche de son identité. Fallait-il que j’adopte la culture de mes parents ? Ou bien, devais-je renoncer aux traditions de mes ancêtres, et m’intégrer complètement dans la culture française ?
Dans le kibboutz je fis la connaissance d’une chrétienne canadienne, Judy, qui voulait découvrir le pays de la Bible. Je lui posai des questions sur sa foi, et finalement je m’achetai une Bible. Plus je la lisais, plus cela suscitait des questions. Mais déjà alors je trouvai aussi beaucoup de réponses dans la Bible.
La Bible mentionnait des personnalités qui m’étaient familières, comme Abraham, Moïse, ou le roi David. Je découvrais qu’ils avaient vécu leur vie avec Dieu. Ce que je lisais m’étonnait et m’attirait toujours plus. Et il se fit véritablement un déclic : – Moi aussi, Juif tunisien, je pouvais entrer en communication avec Dieu, et avoir même avec Lui une relation personnelle !
L’image de Jésus que je m’étais faite jusque-là, fut complètement transformée. Je l’avais toujours considéré comme un non-Juif. Et pourtant, en continuant à lire, je Le reconnus comme un Maître, tout différent de ce qu’on m’avait décrit. Et je pris conscience que Jésus aimait le peuple juif.
Je reconnus que Jésus était un Maître qui disait la vérité. Il parlait d’une manière telle que tous les Juifs pouvaient comprendre, et d’une façon qui m’étonnait. Et je pouvais vérifier cela dans tous les récits des Évangiles.
Au bout de quelques semaines, je déclarai que j’étais véritablement convaincu que Jésus est le Messie. Je me considérai comme étant l’un de Ses disciples. Je n’eus pas besoin d’une révélation particulière pour cela, mais simplement de la foi en Lui et en Sa Parole. Et je reçus l’assurance que j’appartenais à Jésus Christ, qui était mort et était ressuscité pour que je puisse obtenir la vie éternelle.
Quand je rentrai en France, mes parents eurent une assez mauvaise réaction devant mes nouvelles convictions. Ils se sentaient trompés. Toutes les espérances qu’ils mettaient sur moi étaient détruites.
Je suis ensuite parti au Canada. Et là, en 1976, j’ai épousé Judy. Nos sentiments nous avaient rapprochés. Je regrettai beaucoup que mes parents n’assistent pas à notre mariage. Mais depuis que j’avais mis ma foi en Jésus Christ, ils ne me parlaient plus. Pendant onze ans ils évitèrent tout contact. Cela ne changea qu’après la naissance de nos enfants, ce dont je suis reconnaissant à Dieu.
D’après Die gute Saat Février 2020
« Car tout ce qui a été écrit auparavant l’a été pour notre instruction, afin que, par la patience et par la consolation des Écritures, nous ayons espérance » Rom. 15. 4.
L’ACTION EN SALUT DE LA PAROLE DE DIEU
La tribu des Guanano, en Amérique du Sud, ne compte même plus 1000 âmes. Il y a quelques chrétiens parmi eux. Depuis quelques années, ils ont le Nouveau Testament dans leur propre langue. Naturellement ils ont comparé le message et les récits de la Bible avec leurs propres traditions. Ils en parlent ainsi :
Nous avons nos propres traditions, disant d’où nous venons. Quand j’ai entendu comment Dieu en parle, comment tout a commencé par Adam et Eve, je ne pouvais, au début, pas y croire. Je pensais : Ce sont simplement des histoires de l’homme blanc.
Mais à mesure que j’entendais toute l’histoire entre Dieu et l’homme, j’ai vu toujours plus clairement que c’était vrai, et j’ai été convaincu.
Ce qu’on nous avait transmis ne nous a jamais donné une espérance. La vie se terminait dans la tombe. Et il n’y avait que des plaintes et du désespoir. Mais le récit de Dieu nous emmène au-delà de la tombe. Avec Christ nous attend une gloire inimaginable. Et nous reverrons aussi nos parents. Le message de Dieu nous a apporté l’espérance.
« C’est pourquoi, souvenez-vous qu’autrefois, vous les nations dans la chair … vous étiez en ce temps-là sans Christ … n’ayant pas d’espérance, et étant sans Dieu dans le monde » Éph. 2. 11 à 13.
« Dieu … a ressuscité (Christ) d’entre les morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance soient en Dieu » 1 Pier. 1. 21.
D’après Die gute Saat Mars 2020
Il choisit parmi les arbres de la forêt … il en prend et s’en chauffe ; il l’allume aussi, et cuit du pain ; il en fait aussi un dieu, et l’adore ; il en fait une image taillée, et se prosterne devant elle » És. 44. 14 et 15.
SE TOURNER DES IDOLES VERS DIEU
Un homme et sa femme, sur l’île de Madagascar, se firent fabriquer une statue en l’honneur du dieu de leur maison. Au jour fixé, ils allèrent voir le sculpteur pour chercher cette statue. Mais le travail n’était même pas commencé.
Ils regardèrent l’artiste quand il alla chercher une grande branche dans la forêt et commença à la sculpter. De temps à autre, il mangeait un repas chaud avec ses clients. A la fin, il ramassa les débris de bois et les jeta dans le feu sous la marmite.
Les clients payèrent la facture et emportèrent l’idole chez eux. Peu de temps après, ils eurent la visite d’un chrétien. Il leur lut un passage de la Bible – celui-même qui est en haut de ce texte, en Ésaïe 44, et qui se poursuit ainsi : « Il en brûle la moitié au feu ; avec la moitié il mange de la chair, il cuit un rôti, et il est rassasié ; il a chaud aussi, et dit : Ha, Ha ! Je me chauffe … Et avec le reste il fait un dieu, son image taillée : et il se prosterne devant elle et l’adore, et lui adresse sa prière, et dit : Délivre-moi, car tu es mon dieu ».
Une description aussi exacte de leur propre expérience sembla extraordinaire à la femme. Le message de la Bible la convainquit, elle se débarrassa de ses dieux morts et devint une fidèle chrétienne. Cela entraîna pour elle de la moquerie et des souffrances, mais une chose était claire : la vérité des bonnes nouvelles de Jésus Christ prend le pas sur les mensonges des idoles.
Et cela s’applique aussi à nous aujourd’hui ; quelles que soient les idoles qui réclament notre temps et notre attention.
D’après The good Seed Mars 2020
« L’Éternel m’est apparu de loin : Je t’ai aimée d’un amour éternel ; c’est pourquoi je t’attire avec bonté » Jér. 31. 3.
JEUNE FILLE HEUREUSE
Si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création : les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles ; et toutes viennent du Dieu qui nous a réconciliés avec lui-même par Christ 2 Cor. 5. 17 et 18.
Yoneko, dont le nom japonais signifie Jeune fille heureuse, eut une enfance heureuse. Toutefois, lorsqu’elle était adolescente, sa sécurité fut détruite par la mort subite de sa mère. Yoneko ne pouvait trouver aucune réponse à ses questions concernant le sens de la vie. Elle en éprouva du désespoir, et voulut en finir avec la vie. Sa première tentative de suicide échoua, mais après que ses jambes et un de ses bras aient été amputés, elle fut encore plus désespérée que jamais. Elle fit secrètement des plans pour un deuxième essai.
A l’hôpital, elle reçut la visite régulière de quelques jeunes chrétiens qui avaient entendu parler de son désespoir. Même si Yoneko les accueillait volontiers, elle restait opposée à la foi chrétienne, mais ses visiteurs ne renoncèrent jamais. Un jour, Akitoshi, l’un des jeunes gens du groupe, apporta l’enregistrement d’une réunion sur la rencontre du Seigneur Jésus ressuscité avec deux de Ses disciples (Luc 24. 13 à 32).
Yoneko avait vécu une mauvaise journée, et pensait de nouveau au suicide, mais elle écouta la réunion. Elle dit ensuite : – J’ai été touchée par les paroles du prédicateur. Il a dit que Christ était mort sur la croix et était ressuscité afin que je puisse lui faire absolument confiance. Que j’aie perdu mes deux jambes, une main, et deux doigts à celle qui me restait, ne faisait aucune différence : Jésus m’aimait. Il était venu sur la terre, Il était mort sur la croix et Il était ressuscité pour racheter des gens tels que moi. Et Il avait rencontré les deux disciples sur la route d’Emmaüs, et avait parlé avec eux, pour qu’ils soient certains qu’Il avait vaincu la mort. En dépit de tout ce que j’avais traversé, Il m’aimait et voulait m’attirer à Lui et demeurer avec moi.
Pendant que Yoneko, à l’hôpital, écoutait la prédication enregistrée, elle oubliait complètement que le prédicateur parlait en fait à d’autres personnes. Elle ressentit que Dieu employait ce message pour lui parler à elle ! A la fin de la prédication, les larmes ruisselaient sur ses joues. Son ami Akitoshi vit combien elle était émue, et lui demanda : – Yoneko, veux-tu prier ?
– Ô Dieu, aide-moi, Dieu, aide-moi, répétait-t-elle. Plus tard, elle dit : – Quand j’ai parlé ainsi, la pensée m’a traversée que je devrais remettre toute ma vie à Dieu. Quel que soit mon avenir, je devais Lui appartenir.
Quand Akitoshi et son ami repartirent chez eux, Yoneko ferma les yeux, et ne se réveilla pas avant le lendemain matin. Elle était tout étonnée d’avoir dormi toute la nuit, ce qui ne lui était pas arrivé depuis des mois. Yoneko regarda par la fenêtre. Le ciel était bleu et sans nuages, et le soleil de printemps appelait à la vie. – Quel merveilleux matin ! pensa-t-elle.
Elle s’étonna elle-même d’avoir cette réaction : depuis sa tragédie, il n’y avait pas eu de beau jour pour elle.
Yoneko prit le Nouveau Testament qu’Akitoshi lui avait laissé, et lut des passages au hasard. Une phrase courte attira son attention : « Si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création ». (2 Cor. 5. 17).
– J’ai été tellement émue, dit Yoneko, que j’ai presque crié. C’était exactement ce qui m’était arrivé !
D’après The good Seed Mars 2020
« Éternel ! j’ai crié à toi, et j’ai supplié le Seigneur ».
« Écoute, ô Éternel ! et use de grâce envers moi : Éternel, sois-moi en aide »Ps. 30. 8 et 10.
« Voici, c’est maintenant le jour du salut » 2 Cor. 6. 2.
UNE PRIÈRE SUR UN LIT DE MORT
Quand j’avais quatorze ans, j’entendis quelqu’un dire : – Je reviens d’auprès du lit de mort d’une personne âgée. Je lui ai parlé du salut de son âme, en mentionnant qu’elle arrivait à la fin de sa vie. Elle a reçu la grâce que Dieu offre dans l’Évangile. Elle est maintenant au ciel. J’avais alors cru comprendre qu’on peut vivre sa vie comme on veut ; mais que, si on prie Dieu sur son lit de mort pour recevoir Sa grâce, on ira au ciel. C’était exactement ce que j’avais envie de faire, et je vécus de cette manière. Si quelqu’un me parlait de Dieu, de la mort ou de l’enfer,, je répondais : – Pas maintenant ! Je demanderai à Dieu Sa grâce sur mon lit de mort. Quand des questions me venaient à l’esprit, je pensais : Oui, sur mon lit de mort.
Les années passèrent. Je vécus de manière nonchalante, loin de Dieu. Puis vinrent les années de service militaire. Une nuit, j’étais de garde dehors, trempé de pluie et grelottant. Je fus emmené à l’hôpital sans savoir où j’arrivais. Un ami se tenait près de mon lit. Moitié sérieux, moitié plaisantant, je lui demandai : – Qu’est-ce qui ne va pas ? Sois honnête, est-ce que je vais mourir ? Tout d’abord, il ne dit rien, puis – Fais tout ce qui est nécessaire dans l’heure qui vient. Tu n’as pas beaucoup de temps. Je n’avais pas imaginé cela, lui dis-je. Laisse-moi seul. Reviens dans une heure. Il s’en alla, et je restai seul sur mon lit de mort. A présent j’avais l’intention …
Est-ce que c’était le bon programme ? Vivez comme vous voulez, et ensuite acceptez la grâce de Dieu sur votre lit de mort pour partir au ciel. Est-ce possible ? Puis-je décider du moment où me tourner vers Dieu ? Suis-je le maître du déroulement de ma vie ?
– Plus qu’une heure à vivre ! J’étais étendu sur mon lit de mort, avec l’intention de prier Dieu pour pouvoir aller au ciel. D’abord j’ai dû rassembler mes idées. Quand j’ai regardé ma montre, un quart d’heure étaient déjà passé. Cela m’a fait un choc, et je me suis dit : – Maintenant, il faut que je demande à Dieu Sa grâce.
Dans ma tête, je voyais ma famille à la maison, et je me demandais ce qu’ils diraient quand ils apprendraient ma mort. Je regardai de nouveau ma montre : vingt minutes de plus étaient passées. Je cherchais désespérément les mots justes pour prier, mais je ne trouvais rien qui convienne. J’étais trop faible pour mettre à exécution mon intention. J’étais incapable de supplier Dieu pour recevoir Sa grâce.
Un autre coup d’œil à l’heure : encore deux minutes, et l’heure serait passée. Je rassemblai mes forces, et essayai de répéter une prière que j’avais apprise autrefois : « Notre Père qui es aux cieux …. » mais je n’allai pas plus loin. J’étais trop malade pour me souvenir des paroles. Désespéré, je dus reconnaître que je ne pouvais pas demander à Dieu Sa grâce sur mon lit de mort.
Mais Dieu épargna ma vie. Peu après j’entendis l’évangile : « Le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs » (1 Tim. 1. 15). J’entendis aussi : « C’est maintenant le jour du salut » (2 Cor. 6. 2) ). Je pris conscience à quel point il était insensé d’attendre et de repousser cette décision importante. Jésus Christ nous invite à venir maintenant. Il désire nous sauver et nous faire don de la vie éternelle maintenant, non pas sur notre lit de mort.
Je finis par faire ce qu’il fallait faire : je confessai mes péchés à Jésus Christ et j’acceptai l’offre de grâce qu’Il offre sur le fondement de Sa mort expiatoire. Il m’a reçu. Je suis sauvé déjà maintenant, et je vis une vie heureuse sous Sa direction.
D’après The good Seed Mars 2020
« La crainte des hommes tend un piège, mais qui se confie en l’Éternel est élevé dans une haute retraite » Prov. 29. 25.
LA CRAINTE DE L’HOMME
Un pêcheur retournait sur la côte avec une bonne prise. Il avait, dans son bateau, un grand récipient plein de crabes. Avant de les emporter au marché, il s’allongea au soleil et fit un somme. Un passant le réveilla tout à coup en disant : – Regardez, vos crabes essaient de se sauver pendant que vous dormez. Mais le pécheur se contenta de rire, et répondit : – Pas de souci ! Il n’y en a pas un qui passera par-dessus le bord. Dès que l’un d’eux commence à grimper pour retrouver sa liberté, un autre arrive et s’accroche à lui, puis encore un autre fait de même. A la fin, le poids sera trop lourd pour le premier. Il lâchera et ils retomberont tous ensemble dans le seau. Les crabes veillent eux-mêmes à ce qu’aucun n’échappe. Je peux donc dormir en paix.
Combien de gens sont retenus quand ils doivent décider de se tourner vers Dieu ! Ils pensent : – Que diront mes parents, mes amis, mes voisins, si je crois en Jésus Christ ? Bien qu’ils sachent parfaitement qu’il y va de leur salut éternel, ils laissent leurs relations de famille ou leurs amis les empêcher de se repentir et d’accepter l’évangile de la grâce de Dieu.
Ils restent sous l’esclavage du diable et du péché, parce qu’ils craignent d’être critiqués par les autres. Que c’est triste ! Mais qu’en est-il de vous-même ? Voudriez-vous être éternellement perdu à cause des moqueries de vos semblables ?
D’après The good Seed Mars 2020
« Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » Rom. 3. 23.
« Le sang de Jésus Christ son Fils (le Fils de Dieu) nous purifie de tout péché » 1 Jean 1. 7.
C’EST VRAIMENT SÉRIEUX !
Sur l’enseigne, à la porte d’une confiserie au coin d’une rue, on lisait : Au péché mignon. Les passants étaient invités à entrer et à se régaler de douceurs désignées comme des péchés mignons.
J’ai réfléchi à cette expression. Et je me suis souvenu de ce que le péché a coûté à mon Sauveur : les terribles souffrances de la croix, la colère de Dieu qui L’a abandonné. Le cri déchirant de Jésus proclamait à haute voix la gravité terrible du péché devant les yeux de notre Dieu saint. Dieu ne traite absolument pas le péché avec légèreté ou indulgence. Il l’estime, non selon nos critères, mais en rapport avec Sa sainteté. S’il Lui avait été possible de fermer les yeux sans condamner le péché, Jésus n’aurait pas été crucifié. Dieu ne dit jamais, comme nous le faisons : – Ce n’est pas si grave. C’est vraiment sérieux, car Dieu a dû sacrifier Son propre Fils bien-aimé pour apporter une solution à ce problème terrible.
Dans les évangiles, Jésus révèle l’amour de Dieu envers l’homme pécheur. Mais Il ne nous laisse jamais supposer que nous pouvons être tolérants à l’égard du péché. Lorsqu’une femme prise sur le fait d’adultère a été amenée devant Lui, Il l’a laissée repartir sans la condamner, mais Il a ajouté : « Dorénavant, ne pèche plus » (Jean 8. 11). Pendant tout le cours de Sa vie Jésus savait ce que la présence du péché dans le monde Lui coûterait. Il était venu révéler l’immense amour et la sainteté de Dieu en S’offrant Lui-même en sacrifice. Et Dieu n’a pas épargné Son Fils, afin de pouvoir faire grâce aux pécheurs repentants. Dieu ne peut supporter la vue du péché. Mais en vertu du prix du sang de Son Fils, Il nous purifie du péché.
D’après The good Seed Mars 2020
« Ni par force, ni par puissance, mais par mon Esprit, dit l’Éternel des armées » Zach. 4. 6.
« Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » 2 Cor. 12. 9.
UNE MAIN SECOURABLE
Du haut d’un col, en montagne, je suivais des yeux un jeune cycliste de Madagascar, pédalant depuis le fond de la vallée. Il devait suivre de nombreux virages en épingles à cheveux pour atteindre le col. Par moments il avait plus de mal à pédaler à cause du vent violent qui soufflait ce jour-là. Je n’aurais pas souhaité échanger ma place avec la sienne ! Mais à un moment donné, un taxi-brousse ouvert, bondé de passagers, monta lentement derrière lui. Alors qu’il était sur le point de dépasser le cycliste, un passager à l’arrière du taxi a tendu la main vers lui. Dès lors la montée devint beaucoup plus facile, et une fois arrivé au col, le jeune cycliste, tout content, a pu continuer sa route.
Quelquefois je me sens comme ce garçon sur son vélo, fatigué jusqu’à l’épuisement. Ma vie, semée de difficultés, ressemble à cette route montante avec un vent contraire ; je suis souvent au bord de l’épuisement. Mais, à portée de main, il y a une main forte et secourable, celle du Seigneur Jésus.
Il faut simplement que j’aille à Lui et que je maintienne cet état de confiance envers Lui, même si ce n’est que par un petit doigt de foi. Cela suffira pour que Sa force me soit donnée. Son aide puissante, pleine de sagesse, est à portée de ma main chaque jour et dans toutes les situations. Cette aide est là, inépuisable et toujours nécessaire, en particulier quand un service pour le Seigneur me semble trop difficile. Si je mets ma confiance en Lui, je recevrai l’aide dont j’ai besoin, avec ces paroles de Sa part : « Ma puissance s’accomplit dans la faiblesse ».
D’après The good Seed Avril 2020
