CORONA 2

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CORONA 2

 

Chaque automne, de grands oiseaux migrateurs quittent le Canada pour des lieux plus cléments. Comme ils font escale sur un petit lac touchant à ma ferme, c’est avec enthousiasme qu’en soirée, nous les voyons amerrir et entendons leurs discours. Ce bruitage évoque une multitude en fête. Les chrétiens attendent l’enlèvement, ce moment où le Seigneur-Jésus apparaîtra à notre rencontre dans les airs pour nous emporter dans la gloire céleste (1 Thess. 4. 17). Là-haut, la louange ne se comparera pas avec celle qui monte maintenant de la terre vers le trône de Dieu.
Le printemps est arrivé, et avec lui les premiers vols d’oies sauvages appelées outardes. Certains vols sont composés d’oies entièrement blanches. Lorsque notre Seigneur apparaîtra dans sa gloire pour introduire son règne de justice et de paix, il sera accompagné des rachetés, tous de robes blanches vêtus (Apoc. 19. 14).
Les images que la nature nous offre invitent nos esprits et nos cœurs à s’élever au-dessus des circonstances pour anticiper le grand départ et le grand retour. Il est Impossible de se représenter la gloire de Christ si ce n’est de seulement effleurer le bord de son vêtement, mais nous partagerons Sa gloire ! (voir Jean 17. 22 ; Rom. 8. 16 et 17 ; 2 Tim. 2. 11). Nous entrerons dans la lumière de Celui qui a dit : « Je suis la lumière » ; nous entrerons dans la sphère de l’amour parfait, car Dieu est amour (1 Jean 4. 8 et 16). Si le Père aime le Fils (Jean 3. 35), le Père lui-même nous aime aussi (Jean 16. 27) ! Quelle merveille !
Ces oies blanches déployant leurs ailes dans les airs m’ont rappelé que Dieu, par les Écritures, se sert d’images bien frappantes pour nous faire comprendre Sa bonté envers nous. Les fils d’Israël, par l’intermédiaire de Moïse, entendirent la voix de Dieu : « Vous avez vu ce que j’ai fait à l’Égypte, et comment je vous ai portés sur des ailes d’aigle, et vous ai amenés à moi … vous m’appartiendrez en propre d’entre tous les peuples ; car toute la terre est à moi ; et vous me serez un royaume de sacrificateurs, et une nation sainte » (Ex. 19. 4 à 6). Cette image leur a été donnée une seconde fois par le rappel des voies de Dieu envers Jacob : « Comme l’aigle éveille son nid, plane au-dessus de ses petits, étend ses ailes, les prend, les porte sur ses plumes, L’Éternel seul l’a conduit » (Deut. 32. 11).
Comme le croyant a besoin d’être porté ! « Et tu as vu que l’Éternel, ton Dieu, t’a porté comme un homme porte son fils » (Deut. 1. 31). Les ailes du Tout Puissant seront évoquées à cinq reprises par le roi David dans les Psaumes :
1) « Rends admirable ta bonté, … garde-moi comme la prunelle de l’œil ; cache-moi sous l’ombre de tes ailes » (Ps. 17. 7 et 8).
2) « Combien est précieuse ta bonté, ô Dieu ! Aussi les fils des hommes se réfugient sous l’ombre de tes ailes » (Ps. 36. 7).
3) « Use de grâce envers moi, ô Dieu ! use de grâce envers moi ; car en toi mon âme se réfugie, et sous l’ombre de tes ailes je me réfugie, jusqu’à ce que les calamités soient passées » (Ps. 57. 1).
4) « Tu m’as été un refuge, une forte tour, de devant l’ennemi. Je séjournerai dans ta tente à toujours ; je me réfugierai sous l’abri de tes ailes » (Ps. 61. 3 et 4).
5) « Quand je me souviens de toi sur mon lit, je médite de toi durant les veilles de la nuit ; car tu as été mon secours, et à l’ombre de tes ailes je chanterai de joie » (Ps. 63. 6 et 7).
Un autre auteur a écrit : « Il te couvrira de ses plumes, et sous ses ailes tu auras un refuge » (Ps. 91. 4).
Le prophète Ésaïe apporta aux fidèles cette promesse qui est encore à venir pour Jérusalem : « Comme des oiseaux qui déploient leurs ailes, ainsi l’Éternel des armées couvrira Jérusalem : la protégeant, il la délivrera, et l’épargnant, il la sauvera » (És. 31. 5). Mais Jésus, Homme de douleur, approchant et voyant la ville, pleura sur elle : «… que de fois j’ai voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! » (Mat. 23. 37). Nous connaissons la suite : « Et après qu’ils se furent moqués de lui, … ils l’emmènent dehors pour le crucifier » (Marc 15. 20). Jésus est mort pour que les péchés de ceux qui s’approchent de Dieu par Lui soient effacés ! Jamais ils ne reviendront en compte devant Dieu ! C’est pourquoi, qui que tu sois, si tu lis ces lignes sans connaître Jésus comme ton Sauveur personnel, incline-toi devant Lui en confessant tes péchés et, si nombreux qu’ils soient, ils seront effacés des livres des œuvres mauvaises et ton nom sera écrit dans le livre de vie de l’Agneau (voir : Apoc. 21. 27 et 20. 12).
Nous traversons une période de crise sanitaire mondiale, nombreux sont ceux qui sont confinés dans leur maison. Serons-nous désespérés au point de baisser les bras ? Ruth la Moabite récemment arrivée à Bethléhem, « la maison du pain », avec l’énergie de la foi, s’en alla glaner dans les champs de Boaz. Elle a récolté, épi par épi, vingt kilos d’orge, de quoi manger pendant trois mois pour une personne ! Elle en avait assez pour partager avec sa belle-mère.
Plaçons cet exercice sur le plan spirituel : Dieu ne nous demande pas de récolter pour trois mois en un jour mais de nous nourrir de Sa Parole jour après jour comme ce fut le cas pour la manne. Nous pouvons aussi récolter plus pour pouvoir partager avec d’autres. Nourris ainsi, nous serons à même de témoigner du Seigneur aux personnes qu’il mettra sur notre route. Ruth a reçu ce magnifique encouragement de la part de Boaz : « Que l’Éternel récompense ton œuvre, et que ton salaire soit entier de la part de l’Éternel, le Dieu d’Israël, sous les ailes duquel tu es venue t’abriter ! » (Ruth 2. 12).
Laissons-nous porter, sachons nous abriter sous Ses ailes en attendant le soleil de justice duquel il est dit : « … et la guérison sera dans ses ailes » (Mal. 4. 2). Jusque-là, à l’ombre de Ses ailes, nous chanterons de joie !