« L’ange leur dit : N’ayez point de peur, car voici je vous annonce un grand sujet de joie… car aujourd’hui, dans la cité de David, vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur » Luc 2. 10 et 11.
« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs » Héb. 4. 7.
AUJOURD’HUI
Les anges annoncent qu’aujourd’hui un Sauveur est né ; les bergers vont en toute hâte à Bethléhem, auprès de la crèche, et voient le Sauveur dès sa naissance.
Sur la croix, le Seigneur dit au brigand : « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis ».
A la crèche comme à la croix, on découvre ce qu’est le cœur de Dieu pour ceux qui comprennent ce mot « aujourd’hui » et qui peuvent dire en la présence de Dieu : Aujourd’hui, j’ai cru ce que le Seigneur a dit. Si vous croyez, comme les bergers et le brigand, dès aujourd’hui vous êtes sauvés, heureux pour toujours.
Mais si, comme l’insensé, vous dites : « Il n’y a pas de Dieu » (Ps. 14. 1), sachez que vous aurez à reconnaître plus tard que, non seulement il y a un Dieu, mais aussi qu’Il est Juge ; sachez que le jugement s’exercera sur vous selon Sa justice. Que ce sera terrible d’être alors chassé pour toujours de sa présence, sans aucun espoir possible de retour ! Pour toujours, la porte sera fermée.
Il y a trois mots que le cœur veut ou peut entendre : Aujourd’hui, demain, jamais. Le premier est celui de Dieu. Le cœur de l’homme est disposé à faire des compromis et à écouter la suggestion de l’ennemi de renvoyer à « demain ». Satan nous laisse aux raisonnements de notre propre cœur, sachant bien que « demain » est le chemin qui mène à « jamais ».
Mais, par la grâce de Dieu, il y a quelque chose qui empêche de suivre ce chemin : c’est d’écouter simplement le mot divin : « Aujourd’hui ». L’ange a prononcé ce mot béni (Luc 2. 11). Plus tard, le Seigneur le répète trois fois :
La première, au commencement de son ministère, dans la synagogue de Nazareth :
« Aujourd’hui cette écriture est accomplie, vous l’entendant » (Luc 4. 21).
La seconde, dans la ville de Jéricho, quand Il voit Zachée et se dispose à entrer dans sa maison : « Zachée, descends vite : car il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison… Aujourd’hui le salut est venu à cette maison » (Luc 19. 5 et 9).
Enfin, la troisième, quand, cloué sur la croix, il ouvre le paradis au pauvre brigand : « En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23. 43).
Le salut est pour aujourd’hui. Si vous croyez qu’il y a un salut, n’endurcissez pas votre cœur, ne négligez pas ce que vous avez entendu, et que Dieu vous accorde de croire simplement ce qu’il vous dit : Aujourd’hui, c’est le jour du salut.
D’après une méditation de W. J. Lowe. Novembre 1902
