TRADUCTIONS DE FEUILLETS (9)

Connaissance trop merveilleuse pour moi, si élevée que je n’y puis atteindre ! (Ps. 139. 6).

Gladys Aylward (1902-1970) se rendit en train, en vivant des aventures incroyables, depuis l’Angleterre, à travers la Hollande, la Russie et le Japon, jusqu’au nord de la Chine. Là, une femme missionnaire lui conseilla de porter des vêtements à la chinoise, parce que les Chinois avaient de la méfiance et de l’animosité envers les étrangers. Gladys mit ce conseil à profit. Quand la missionnaire la vit ainsi, habillée à la chinoise, elle lui dit, tout étonnée :
Avec ces vêtements, tu as vraiment l’air d’une Chinoise ! Tu as les cheveux noirs et lisses, et tu es petite – exactement comme les Chinoises. Regarde-toi donc dans le miroir !
Gladys se contempla longuement. Elle se retourna enfin et, touchée et impressionnée, elle dit :
– Maintenant, je comprends. Comme petite fille, j’étais très fâchée de deux choses. Il y avait d’abord mes cheveux noirs et plats. Je n’en avais jamais vu d’aussi laids. J’ai tout essayé – mais ils sont restés plats et noirs.
Et d’autre part, tous les membres de ma famille étaient grands et avaient bonne apparence – j’étais seule à être petite, comme si, à un moment donné, j’avais arrêté de grandir. Dans ce temps-là, je pensais souvent: ce n’est pas juste, vraiment pas juste. Je ne serai jamais jolie ! Maintenant je comprends pourquoi j’ai les cheveux noirs – et pourquoi je suis restée petite. Dieu a tout réglé parfaitement, et l’a prévu dans sa sagesse.
C’est seulement vingt ans plus tard, et bien loin, en Chine, que Gladys reçut la réponse
à ses questions : pourquoi Dieu l’avait créée ainsi et pas autrement.
Et l’œuvre missionnaire qu’elle a accomplie là-bas auprès d’orphelins, au travers de difficultés inimaginables, a été la preuve de son appel et de son obéissance dévouée à Dieu qui l’avait ainsi préparée.
Si Dieu, dans votre vie ou dans la mienne, permet quelque chose qui nous cause peine et chagrin, et que nous ne pouvons pas comprendre… c’est peut-être que nous ne sommes pas encore arrivés dans notre « Chine », et que pour cette raison, nous n’avons pas encore reçu la réponse!

D’après Der Herr ist nahe Décembre 2018

Nous paraîtrons tous devant le tribunal de Dieu (Rom. 14. 10).

SOIS PRÊT

Bill était connu de tout l’équipage du navire, parce qu’il portait toujours un gilet de sauvetage. Malgré toutes les taquineries, il y tenait – en pleine mer on ne le voyait jamais sans son gilet. En 1945, son unité croisait dans le sud du Pacifique quand, dans le ciel, apparut tout à coup un bombardier, qui tira sur le navire et le fit couler. Les équipes de secours ne trouvèrent qu’un seul survivant : Bill.
Nous tous aussi sommes sous la menace d’un danger : la mort. Personne ne sait quand elle frappe. Et après la mort vient le jugement divin (Héb. 9. 27). Êtes-vous prêt ? Portez-vous le gilet de sauvetage ? Ce vêtement, c’est la justice de Christ, par laquelle nous pouvons librement nous approcher de Dieu. – Comment obtient-on cette justice ? – Dieu en fait don à chacun de ceux qui croient au Seigneur Jésus. Comment cela ? Peut-Il simplement passer par-dessus mes péchés ? – Non, Certainement pas. C’est pourquoi Dieu nous pardonne nos péchés quand nous les Lui confessons. La Bible établit cela de façon claire: « Ayant donc été justifiés sur la base de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ » (Rom. 5. 1).
Être prêt signifie donc être en règle avec Dieu. Parce qu’Il nous a fait grâce en Christ, mort sur la croix pour expier nos péchés, Il peut maintenant nous agréer. Et ainsi nous poursuivons notre vie sous les yeux de notre Père céleste plein de bonté, et nous nous réjouissons d’être à l’avenir dans la gloire avec Lui.

D’après Näher zu Dir Août 2018

Donne des ordres pour ta maison, car tu vas mourir et tu ne vivras pas (2 Rois 20. 1).

LE DERNIER JOUR DE LA VIE

Que feriez-vous, si vous n’aviez plus qu’un jour à vivre ? Cette question a été une fois posée, dans un cours de religion, à des jeunes de 16-17 ans. Du fait que les réponses restaient anonymes, tous étaient libres d’écrire ce qu’ils pensaient.
– Un garçon de 17 ans répondit: Je terroriserais toute la ville pour faire se dissiper ma terreur. Et finalement, par peur de la mort je me tapirais dans un coin.
– Un autre écrivit : A cause de ce fait sérieux, je ne ferais pas de bêtises. Je chercherais peut-être à acquérir la paix avec Dieu.
– Une jeune fille de 16 ans déclara: je ne prierais en tous cas pas Dieu, car jusqu’à maintenant je ne me suis pas souciée de lui.
– Une réponse était particulièrement impressionnante : Je continuerais ma vie exactement comme avant. Car, poursuivait-elle, Jésus Christ m’a pardonné mes péchés. C’est pourquoi je peux aussi vivre mon dernier jour sans crainte.
Cette paix, le Seigneur Jésus souhaiterait la donner à tous les hommes. Il a dit : « Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos » (Mat. 11. 28). Près de Lui nous pouvons, par une confession sincère, déposer le fardeau de nos péchés. Nous faisons alors l’expérience que Dieu pardonne notre culpabilité. Parce que, en croyant en Jésus Christ, nous possédons l’espérance certaine de la résurrection, nous n’avons plus à craindre la mort.

D’après Näher zu Dir Octobre 2018

Il se lève alors un grand tourbillon de vent, et les vagues se jetaient dans la barque, au point qu’elle se remplissait déjà (Marc 4. 37).

SE CONFIER EN DIEU DANS LA DÉTRESSE

En 2005, l’ouragan Katrina balaya de nombreux États d’Amérique, et causa d’immenses dégâts.
Un couple de chrétiens âgés, dans le Mississipi, suivit les prévisions météorologiques Ils quittèrent à temps leur maison et cherchèrent refuge dans un abri d’urgence. Après que l’orge se soit dissipé, ils revinrent chez eux. Mais quel choc : leur maison était totalement détruite. Où pourraient-ils habiter désormais ? Leur fille leur téléphona alors de venir chez elle dans l’Atlanta. Mais ils n’avaient pas d’argent pour payer l’avion, toutes les banques étant fermées.
Ils cherchèrent donc à sauver quelques effets personnels hors des décombres. Ils y trouvèrent des photos de famille détrempées. Quand l’homme âgé voulut retirer la photo de son père hors de son cadre pour la faire sécher, il en tomba des billets de banque d’un montant de 366 dollars. Cette somme correspondait exactement au prix de deux billets d’avion pour l’Atlanta ! Comme ils s’émerveillèrent en voyant que le Seigneur Jésus avait ainsi répondu à leurs prières en leur donnant exactement ce dont ils avaient besoin. Ils prirent conscience, une fois de plus, qu’ils pouvaient toujours se reposer sur Lui.
Cette leçon de confiance, les disciples ont dû l’apprendre également. Lorsqu’ils se sont trouvés dans la tempête avec leur barque, ils ont réveillé le Seigneur Jésus, qui dormait sur un oreiller. Il s’est levé aussitôt et, d’une seule parole, a calmé la tempête: « Silence ! Tais-toi ! » Il s’est alors tourné vers les disciples et leur a demandé: « Pourquoi êtes-vous ainsi craintifs ? N’avez-vous pas de foi ? » (Marc 4. 39 et 40).

D’après Näher zu Dir Novembre 2018

Ensuite viennent aussi les autres vierges en disant: Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! Mais Il répondit : En vérité, je vous le dis : je ne vous connais pas (Mat. 25. 11 et 12).

TROP TARD

Robert Scott voulait être le premier à atteindre le Pôle Sud. Après avoir débuté son expédition, il apprit que Roald Amundsen était également parti dans le même but. Il en résulta une course tendue entre eux.
Les deux explorateurs polaires choisirent des itinéraires différents, et des moyens de transports différents. Scott choisit des motoneiges et des poneys, tandis qu’Amundsen se pourvut de traîneaux à chiens. Il apparut bientôt que Scott avait fait le mauvais choix. Les traîneaux à moteur tombaient en panne, et les poneys s’enfonçaient dans la neige. Il n’est donc pas étonnant qu’Amundsen avec ceux qui l’accompagnaient atteignirent le but cinq semaines avant Scott. Le 14 décembre 1911, Amundsen hissait le drapeau norvégien sur le pôle.
Lorsque Scott approcha du pôle, son sang se figea dans ses veines : il n’était pas le premier – c’était trop tard ! Les terribles épreuves auxquelles il s’était soumis étaient inutiles. Écrasé, et blessé dans son honneur, il prit le chemin du retour avec ses camarades, dont aucun ne survécut.
Il en sera de même que pour Scott, de tous les hommes qui n’auront pas accepté Jésus Christ comme Sauveur. Après leur mort, ce sera trop tard. Qui peut se représenter leur terreur et leurs sentiments quand, durant l’éternité, ils seront conscients qu’il est trop tard pour se repentir, trop tard pour se mettre en règle avec Dieu, trop tard pour le ciel ?

D’après Näher zu Dir Décembre 2018

Éternel ! Garde moi des mains du méchant, préserve-moi de l’homme violent, qui médite de faire trébucher mes pas (Ps. 140. 4).
Entrons dans ses demeures, prosternons-nous devant le marchepied de ses pieds (Ps. 132. 7).

PROTECTION DIVINE

Josué, le pasteur d’une église d’Afrique, qui avait été emprisonné, allait être exécuté. Il avait prêché sans relâche le message de l’amour et du pardon de Dieu. Mais la police secrète avait informé le dictateur du pays que l’église croissait, et des ordres avaient été donnés pour que le pasteur soit arrêté. Josué savait que, avant d’être exécutés, les prisonniers étaient torturés, et que beaucoup s’effondraient alors. Il supplia le Seigneur: – J’ai peur, Seigneur, aide-moi. Je n’ai pas peur de mourir, mais d’être torturé avant de mourir. S’il te plaît, fais que le premier coup soit mortel. Josué raconta comment Dieu était intervenu: – Tout à coup, une lumière éclaira ma cellule, et j’entendis une voix qui me disait : – Tu n’es pas seul, je suis avec toi. Toutes mes craintes ont disparu. Je suis tombé à genoux, louant le Seigneur. J’ai certainement chanté à haute voix et très fort, car la porte de ma cellule s’est ouverte, et deux policiers m’ont traîné dehors. J’ai cru que le moment était venu où j’allais mourir, mais j’ai continué à parler au Seigneur. Quand l’officier m’a vu, il a dit aux policiers : – Est-ce que vous avez entendu comment il chante ? Cet homme est complètement fou. Cela n’a pas de sens de le tuer. Jetez-le dehors. L’instant d’après, j’étais libre !
Ce croyant a vécu la même expérience que beaucoup d’autres : « L’Éternel gardera ta sortie et ton entrée, dès maintenant et à toujours » (Ps. 121. 8).
Un récit similaire, dans la Bible, décrit comment un gouverneur de prison et sa famille trouvèrent la foi, après que deux détenus aient chanté les louanges de Dieu (cf. Act. 16. 23 et 34).

D’après The Good Seed Juillet 2018

Jésus qui était de Nazareth, … Dieu l’a oint de l’Esprit Saint et de puissance, lui qui est passé de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux que le diable avait asservis à sa puissance (Act. 10. 38).

OPINIONS INCERTAINES OU FOI ?

« En ce temps-là apparut un homme sage nommé Jésus. Sa conduite était absolument irréprochable, et il était connu pour sa bonté. De nombreux Juifs et des gens d’autres nations devinrent ses disciples ; Pilate le condamna à être crucifié, mais ceux qui avaient été ses disciples n’abandonnèrent pas son enseignement. Ils rapportèrent qu’il leur était apparu trois jours après sa crucifixion ; il était donc vivant. Il est donc possible qu’il ait été le Messie à propos duquel les prophètes avaient annoncé des œuvres miraculeuses ».
Ce récit, de Flavius Josèphe, un écrivain juif éminent du 1er siècle, montre ce que les contemporains de Jésus avaient pu entendre dire de Lui. Ils étaient informés de sa vie exemplaire et de sa mort étonnante, mais ils n’avaient aucune assurance quant à la question de savoir pour certain qu’Il était Celui qui était envoyé de Dieu.
Seule la foi nous permet d’aller au-delà des hypothèses, des hésitations et des doutes, en acceptant avec confiance ce que la Parole de Dieu déclare. Jésus Lui-même a affirmé : « Ta parole est la vérité » (Jean 17. 17). Et que dit la Parole de Dieu au sujet de Jésus ? – Les Évangiles décrivent Sa vie comme rayonnant d’amour, de compassion, d’humilité et de pureté. Cela donne d’autant plus de poids à ses propres paroles : « Le fils de l’homme a le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés » (Marc 2. 10), et aussi : « Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10. 30). Jésus est donc bien aussi le Fils de Dieu.

D’après The Good Seed Juillet 2018

Et l’Éternel dit à Samuel : ne regarde pas son apparence, ni la hauteur de sa taille… l’Éternel ne regarde pas ce à quoi l’homme regarde, car ‘homme regarde à l’apparence, et l’Éternel regarde au cœur (1 Sam. 16. 7).
En ce temps-là, Jésus répondit et dit : Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux petits enfants (Mat. 11. 25).

SI PETIT QU’IL NE COMPTE PAS

Vers la fin du 18ème siècle, le bedeau responsable d’une petite église d’Écosse écrivit ce rapport dans le registre : Cette année a été très triste. Il n’y a pas eu de conversion, et personne n’a été ajouté à la congrégation. Il y a juste le petit Robert, qui a dit qu’il s’était donné à Dieu. Mais il est si petit : il ne compte pas.
Or ce petit Robert, dont la conversion semblait quelque chose de si insignifiant, c’était Robert Moffat, qui devint plus tard l’un des premiers missionnaires en Afrique du Sud, où il a œuvré jusqu’en 1870. Il a même traduit la Bible dans une des langues de ce pays.
Nous sommes souvent trop prêts à juger de l’importance des personnes d’après leur apparence. Il n’en est pas ainsi de Dieu. « Il n’y a pas de considération de personnes devant Dieu » (Rom. 2. 11). Établir des distinctions entre les personnes, juger de leur importance, ou estimer leur valeur selon nos propres critères, c’est un péché (cf. Jac. 2. 9). Cela équivaut à défier la volonté de Dieu, qui nous a commandé d’aimer notre prochain comme nous-mêmes. Le Seigneur Jésus, quand Il était sur la terre, a dit : « Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui sont comme eux. En vérité, je vous dis : Quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant, n’y entrera pas » (Luc 18. 16 et 17). Le Seigneur Jésus attirait ici l’attention sur la faiblesse, la simplicité et la confiance d’un petit enfant. Devenir, moralement, semblable à un petit enfant est la condition nécessaire et la manière de s’approcher de Dieu.

D’après The Good Seed Juillet 2018

Car je n’ai pas honte de l’évangile, car il est la puissance de Dieu en salut à quiconque croit, et au Juif premièrement, et au grec (Rom. 1. 16).
Et voici, on lui apporta un paralytique couché sur un lit. Et Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : Aie bon courage, mon enfant, tes péchés sont pardonnés (Mat. 9. 2).

UN TÉMOIGNAGE VENANT DU CAMBODGE

Bao, enrôlé par les Kmers rouges à l’âge de dix-sept ans, était complètement traumatisé par la guerre. Il vit tuer ses meilleurs amis. Un jour, son unité captura un soldat ennemi et lui demanda s’il avait un dernier souhait. Le prisonnier ne demanda pas une cigarette, comme le font la plupart, mais plutôt que quelqu’un lui lise un passage du livre qu’il avait dans sa poche. Bao commença à lire à haute voix : « Jésus dit… », mais il n’alla pas plus loin, étant interrompu par un bruit de tonnerre. Un hélicoptère ennemi les attaquait. Dans la confusion qui s’ensuivit, le prisonnier prit la fuite. Le jour suivant, Bao demanda au chef de son unité : – Qu’est-ce que Jésus a dit ? Le chef le regarda, tout étonné. Bao a continué : – Écoutez, ce doit être quelque chose d’important pour que ce type veuille l’entendre avant de mourir. Son supérieur se mit en colère et dit à Bao qu’il allait faire un rapport sur lui au commissaire politique. Bao savait qu’il aurait alors de sérieux ennuis. Mais ce jour-là, sa troupe fut attaquée, et Bao fut le seul survivant.
Il resta encore dans l’armée pendant quatre ans. Chaque jour, il se demandait ce que Jésus avait dit. A la fin, il trouva une Bible. Il rendit ensuite témoignage : – J’ai enfin réussi à lire ce que Jésus a dit, et j’ai décidé que, moi aussi, j’aimerais mourir en entendant de telles paroles. Et il ajouta : – Dieu voulait me sauver. Il m’a protégé, afin que je puisse entendre ce que Jésus a dit.
Le message de Jésus est un message de vie, et il concerne chacun de nous.

D’après The Good Seed Juillet 2018

Bienheureux celui dont la transgression est pardonnée, et dont le péché est couvert ! (Ps. 32. 1).

QUOI DE NEUF, WILLIE ?

Willie était un vieux colporteur qu’on aimait beaucoup, non seulement pour les marchandises qu’il vendait, mais aussi pour les nouvelles qu’il avait à raconter. Les gens avaient l’habitude de le saluer comme un vieil ami, en lui demandant : – Quoi de neuf, Willie ?
Mais il y eut une période où Willie se sentait mal à l’aise. Non seulement son sac pesait lourdement sur ses épaules, mais il avait aussi un grand poids sur la conscience. Il connaissait très peu de chose de la Bible, mais il avait l’impression que Dieu ne le laisserait pas s’en détourner. Que devait-il faire ?
Pendant longtemps Willie réfléchit à cette question et devint très soucieux. Et puis, un jour, en entrant dans une maison, il entendit quelqu’un qui lisait dans la Bible : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus » (Rom. 8. 1).
Willie s’approcha, et demanda si cela s’appliquait à tout le monde. – Oui, lui répondit le lecteur, c’est vrai de tous ceux qui croient au Seigneur Jésus. Willie demanda : – Est-ce que nous pouvons prier pour que je sois l’un d’eux ? Et à ce moment solennel, un pécheur se tourna vers Dieu dans la prière. Ce jour-là Willie écouta avec étonnement les bonnes nouvelles qu’on lui expliqua concernant Jésus Christ. Avec joie et reconnaissance il L’accepta comme Sauveur.
Depuis lors, toutes les fois qu’on lui posait la question habituelle : Quoi de neuf, Willie ? Il répondait : – J’ai de grandes nouvelles à vous apprendre : – Il n’y a pas de condamnation pour ceux qui croient au Seigneur Jésus. Tout surpris, les gens lui demandaient ce qu’il voulait dire par là. Il leur répétait alors le message ancien et toujours nouveau concernant Jésus, qui est venu dans le monde pour sauver des pécheurs.

D’après The Good Seed Août 2018

Je peux tout en celui qui me fortifie (Phil. 4. 13).

LE SEIGNEUR DEMEURE TOUJOURS LE MÊME

G. Silwood était un prédicateur de l’Évangile en Angleterre. A cause d’une très grave maladie, il fut alité pendant des années. Vers la fin de sa vie, ses douleurs étaient presque insupportables, mais il les supportait avec une grande patience. Il en recevait la force de la part de son Sauveur, par la prière.
Un athée lui envoya un jour un écrit intitulé: Qui est Jésus ? Silwood lui écrivit: – Je n’ai plus la force de répondre à tout ce que vous affirmez dans votre texte au sujet du Seigneur Jésus – et en fait je ne peux pas bien répondre à la question : Qui était Jésus ? Toutefois, couché sur mon lit de maladie, j’aimerais vous écrire ce qu’Il représente pour moi.
– Je fais journellement l’expérience de son réconfort, de son aide et de sa protection dans toutes mes craintes et mes souffrances, qui seraient insupportables sans Lui. Au cours de nuits d’insomnie et de journées de souffrances, mon Sauveur, dans son amour, est toujours près de moi. Dans les jours où j’étais en bonne santé et actif, j’avais trouvé qu’Il est bien ce qu’il dit de lui-même. Et maintenant, au travers de la maladie et de la faiblesse, je fais l’expérience, plus que jamais, qu’il est une Personne réelle et vivante.
– Puis-je vous poser une question, en réponse à vos propres questions ? Avez-vous jamais été dans ma situation, où l’on n’est qu’à un pas de l’éternité ? Si tel est le cas, avez-vous trouvé le réconfort, la joie et le repos dans votre incrédulité, tels que je les ai maintenant dans le Seigneur Jésus ? Ce que le Seigneur Jésus est pour moi dans mes circonstances, je ne peux pas l’exprimer en mots. Même en face de la mort, je peux être réconforté et heureux. Pouvez-vous en dire autant de vous-même ?

D’après The Good Seed Septembre 2018

Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance (Gen. 1. 26).
Une réponse douce détourne la fureur, mais la parole blessante excite la querelle (Prov. 15. 1).
Dieu est puissant et ne méprise personne (Job 36. 5).

Jim est un agent de police. Pendant quinze ans il a réglé la circulation dans les rues. Il a souvent eu affaire avec des gens de mauvais caractère. On lui a récemment remis une décoration pour sa conduite exemplaire avec ses concitoyens.
Un ami l’a questionné à ce propos. Jim est un homme tranquille, qui n’aime pas parler de lui-même. Mais il a livré son secret et à rendu témoignage à son Seigneur : il est chrétien. Il a expliqué : il y a deux aspects : en premier lieu, toute personne est mon prochain ; ensuite, c’est la manière dont je le traite. Si on m’appelle dans un café parce que quelqu’un est surexcité, je ne me dis jamais : – C’est quelqu’un qui a trop bu. Je pense : – C’est un être humain de valeur, un mari, un père, un fils, ou un voisin, qui s’est enivré. J’essaie de penser à la personne, et pas à ce qu’il a fait.
Quant à l’autre aspect, la Bible dit qu’une réponse douce apaise la colère. Si j’ai à m’occuper d’infractions aux règles de la circulation, je parle au conducteur calmement, même s’il est très en colère, et cela a fonctionné pendant quinze ans.
Nous avons besoin de nous souvenir que tout être humain a été créé à l’image de Dieu, quel que soit l’état dans lequel il est quand nous le rencontrons. Chacun d’eux est digne d’être traité avec respect (cf. 1 Pier. 2. 17). Quand l’homme s’est détourné de son Créateur, Dieu lui a envoyé Son propre Fils comme Sauveur. Comme chaque personne est importante pour Dieu !

D’après The Good Seed Septembre 2018

Par plusieurs autres paroles, il les avertissait solennellement et les exhortait ; il disait : -Sauvez-vous de cette génération perverse (Act. 2. 40).

UN NAUFRAGE

Le 28 Novembre 1951, le vapeur anglais Teeswood s’enlisa sur un banc de sable au large de l’île de Borkum, dans la Frise, au cours d’un ouragan avec des vents de force 11. Le temps était compté jusqu’à ce que le lourd navire soit mis en pièces par les puissants brisants de la mer démontée. La situation était désespérée et un S.O.S. fut envoyé par radio. Le bateau de sauvetage Borkum se mit immédiatement en route pour sauver les membres de l’équipage du Teeswood.
Il n’y avait qu’un seul moyen de les sauver: le Borkum passa à plusieurs reprises au bord du navire, et les marins anglais devaient sauter dedans au bon moment. Après vingt passages du Borkum le long du navire échoué, treize marins furent finalement sauvés.
Il y en eut deux cependant qui n’osaient pas sauter malgré les cris d’encouragement de leur capitaine. Ils avaient vu les autres sauter et être ainsi sauvés, mais ils n’arrivaient pas à rassembler leur courage pour faire de même. Peu après, les brisants les balayèrent du pont, et on les rechercha, mais sans succès.
« Sauvez-vous de cette génération perverse ! » c’est ce que disait l’apôtre Pierre. Celui, quel qu’il soit, qui rejette Dieu et son Fils, se met sous la colère de Dieu et a pour fin la condamnation éternelle (Romains 1. 18).
Soyez sauvés ! C’est ce que Dieu dit à toute l’humanité. Celui qui met sa foi dans le Seigneur Jésus Christ sera sauvé. Ce n’est pas un saut dans l’inconnu, ce qui pourrait nous décourager. Jésus Christ est allé jusqu’à la croix et dans la mort pour nous. Il est digne de notre confiance.

D’après The Good Seed Octobre 2018

Prenez avec vous des paroles, et revenez à l’Éternel ; dites-lui : Pardonne toute iniquité (Osée 13. 2).

Ceci se passait vers la fin de mai 1991, après la Guerre du Golfe. Il y avait de nouveau des troubles qui couvaient, et de la tension dans tout Israël. L’action réussirait-elle ? Y aurait-il des morts et des blessés ? Finalement, près de trente-quatre heures après le début de « l’Opération Salomon », le dernier des avions El Al atterrit sans incident à Tel Aviv. Tout compris, c’était 14 400 Juifs qui avaient été évacués depuis l’Éthiopie, littéralement à la dernière minute. Il y avait eu des négociations ardues avec le gouvernement éthiopien, et des préparatifs précis, absolument secrets avaient été faits avant cette opération réussie. De plus, plusieurs millions de dollars s’étaient déversés dans les coffres de l’état d’Afrique de l’Est. Les choses avaient dû se faire extrêmement vite. Les rebelles avaient gagné la guerre civile. Le dictateur, Mengistu, avait fui à l’étranger, les insurgés encerclaient l’aéroport d’Addis Abeba.
Quelques milliers de Juifs ne se pressèrent pas, et atteignirent l’aéroport trop tard. Quand le dernier avion eut quitté la piste d’envol, les rebelles prirent en mains la gestion de l’aéroport. La sortie de ces Juifs vers leur pays était complètement bloquée. Pourquoi n’avaient-ils pas réagi immédiatement à cette offre de rentrer dans leur pays par voie aérienne ? Ils avaient sans doute sous-estimé l’urgence de la situation.
Il y a un parallèle tragique de cet épisode dans la conduite des gens qui ne prennent pas au sérieux les appels de Dieu à se convertir. C’est une chose extrêmement urgente: se décider à mettre sa foi personnellement en Jésus Christ, le Fils de Dieu, pour obtenir le pardon de ses péchés et un salut éternel. « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs » (Héb. 4. 7).

D’après The Good Seed Octobre 2018

Souviens-toi de Jésus Christ, ressuscité d’entre les morts (2 Tim. 2. 8).
Sur ce roc je bâtirai mon assemblée (Mat. 16. 18).

LA CROIX RESTE DEBOUT

Sur la côte chinoise, au sommet d’une colline dominant l’enclave de Macao, les Portugais avaient construit une cathédrale gigantesque. Tout ce qu’il en reste maintenant, c’est le mur de façade, surmonté par une immense croix. Les fortes houles de la mer, très fréquentes à cet endroit, ont causé de nombreux naufrages, mais cette haute croix, toute droite, est un bon repère et a guidé beaucoup de marins en danger vers un sûr refuge.
Comme cette cathédrale en ruines illustre bien l’état présent du monde dit chrétien ! Elle est le symbole de tout le système organisé, avec sa hiérarchie, que le monde a établi. Cette chrétienté paraît immense et puissante; et cependant, parmi ceux qui se nomment eux-mêmes chrétiens, où trouve-t-on une foi réelle et vivante ? Ce qui a ruiné cet édifice spirituel, ce sont moins les attaques venant de l’extérieur que la laxité morale et les éléments politiques et humains qui se sont substitués à la Parole de Dieu. Toutefois ce témoignage demeure, de quelque chose d’unique dans l’histoire de l’humanité : la croix sur laquelle le Sauveur du monde est mort – une croix qui reste visible pour tous ceux dont la vie a fait naufrage. Elle les conduit miraculeusement, encore et toujours, vers la terre ferme, vers le rocher de sureté et de sécurité, qui est Christ, le Fils de Dieu.
Nous devons, par la foi, regarder à Celui qui a été chargé des péchés de tous ceux qui croient en Lui, et les a expiés. En se soumettant volontairement au jugement que nous méritions, Jésus nous a obtenu un salut éternel. Et tous ceux qu’Il a sauvés, Jésus Christ les ajoute à Son église, qu’Il édifie maintenant sur le roc.

D’après The Good Seed Décembre 2018

J’élève mes yeux vers les montagnes d’où vient mon secours ; mon secours vient d’auprès de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre (Ps. 121. 1 et 2).
C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu (Éph. 2. 8).

UN SAUVETAGE

Un éleveur de rennes partit sur un traîneau à moteur, avec son petit garçon de six ans, pour réparer des kators, les habitations d’été des Lapons. Une panne du moteur les obligea à se réfugier dans une hutte. Quand leurs provisions furent épuisées, ils essayèrent d’atteindre, à pied, un autre refuge mais, exténués, ils tombèrent bientôt dans une congère. Peu avant la tombée de la nuit, un hélicoptère exécuta des cercles au-dessus d’eux, étant à leur recherche dans la région. Les hommes à bord, les yeux fixés sur l’immensité glacée, recherchaient un signe de vie. Il leur était impossible de distinguer le père et l’enfant figés par le froid et presque ensevelis sous la neige. Mais tout à coup le petit garçon, entendant le bruit du rotor, sauta en l’air, en gesticulant et en criant : – Papa, nous sommes sauvés. Repérés tout de suite, et mis en sureté, tous deux échappèrent à la mort, qui aurait été leur sort peu de temps plus tard.
Aussi longtemps que nous sommes loin de Dieu, ne sommes-nous pas comme ce père et son fils dans leur impuissance ? La Parole de Dieu nous dit que nous sommes morts dans nos fautes et nos péchés (cf. Éph. 2. 1), et que le monde entier est sous l’emprise du mal (cf. 1 Jean 5. 19). Mais il y en a Un, bien au-dessus de nous, qui a vu notre triste condition : Jésus Christ. Il est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Il est mort à notre place pour nous libérer de tout ce qui nous retenait captifs et loin de Dieu. Il donne la vie à tous ceux qui croient en son nom. Dieu ne nous abandonne pas à notre sort désespéré. Regarder à Jésus Christ avec confiance nous donnera l’assurance que nous sommes sauvés.

D’après The Good Seed Décembre 2018

Répondre avant d’avoir entendu, c’est une folie et une confusion pour qui le fait (Prov. 18. 13).
Ma parole n’est-elle pas comme un feu, dit l’Éternel, et comme un marteau qui brise le roc ? (Jér. 23. 29).

POUVONS-NOUS CRITIQUER LA BIBLE SANS L’AVOIR LUE ?

Un missionnaire, traversant le Mexique, s’arrêta dans un village pour y prêcher l’évangile. Dans l’après-midi d’une journée très chaude, il s’assit devant la maison où il avait passé la nuit, prêt à répondre aux questions des passants. Un jeune homme s’approcha du missionnaire, et le regardant dans les yeux, lui dit : – Je viens parler avec vous parce que je ne crois pas à ce que vous prêchez. Pour toute réponse, le missionnaire lui tendit un Évangile en lui disant : – Ceci est la Parole de Dieu. Lisez-le, et ensuite, si vous le désirez, nous pourrons en parler. Surpris, le jeune prit le livre, alla s’asseoir à l’ombre d’un arbre et commença à lire.
Quelques jours plus tard, le missionnaire prit congé de ses nouveaux amis, parmi lesquels était le jeune homme, qui voulut l’accompagner un bout de chemin. Quand ils furent arrivés au village suivant, le jeune homme lui rendit l’Évangile en disant : – C’est un livre intéressant; je n’ai pas de questions à vous poser sur ce que j’ai lu. – Cela me fait plaisir, répondit le missionnaire. La Parole de Dieu doit être crue, et non pas discutée. Continue à l’étudier, et tu trouveras la vie éternelle. Et il lui fit don d’une Bible.
Vingt ans plus tard, le missionnaire retourna dans ce village et reconnut cet homme. Celui-ci fut heureux de raconter devant tous comment il avait été amené à la repentance et à la foi au Seigneur Jésus en lisant la Parole de Dieu. La Bible était devenue son plus grand trésor. Il ne souhaitait plus discuter de ses enseignements; il les vivait, simplement.

D’après Il buon Seme Novembre 2018