TRADUCTIONS DE FEUILLETS (10)

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Le Seigneur ne tarde pas… mais il est patient envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance (2 Pier. 3. 9).

UNE CONVERSION À LA DERNIÈRE HEURE

Un chrétien âgé raconte :
J’avais un camarade, lors de la guerre, qui montrait toujours de l’hostilité quand je parlais de ma foi en Christ. Il méprisait la Bible, et pensait, comme tant d’autres aujourd’hui, qu’avec la mort, tout est fini. Il était resté opposé encore après la guerre.
Des années plus tard, ce camarade tomba sérieusement malade. Je lui demandai, lorsqu’il était alité : – As-tu envisagé ce qui t’arrivera après la mort ? – Cela occupe mon esprit jour et nuit, répondit-il. Je lui expliquai comment on peut se mettre en règle avec Dieu en croyant en Jésus Christ, et être ainsi en sûreté pour l’éternité. Je lui dis ouvertement : – Tu es un pécheur. Tu as vécu sans Dieu, et tu ne t’es pas enquis de Sa volonté. Il est nécessaire que tu te tournes vers Lui et Lui confesses tes péchés.
Mais il ne voulait pas admettre cela, d’être un pécheur, et de n’être sauvé que par la grâce de Dieu. Il ne considérait comme pécheurs que ceux qui sont complètement dépravés.
Lors de ma visite suivante, il était très abattu. Il ne montrait plus trace de propre justice. – Qu’adviendra-t-il de moi dans l’éternité ? J’ai terriblement peur. Je l’encourageai : – Confesse franchement tes péchés à Dieu. Dis-Lui ce que tu as sur le cœur. Prie avec simplicité, comme un enfant : – Seigneur Jésus, je ne sais pas comment venir à toi, mais j’aimerais tellement être sauvé.
Il mourut le lendemain. La soeur de garde me répéta ses dernières paroles : – Jésus m’a pardonné tous mes péchés. Je vais à Lui. Je n’ai plus aucune crainte.

D’après The good Seed Mai 2019

Tu ne crains pas Dieu, toi, car tu es sous le même jugement ; et pour nous, nous y sommes justement ; car nous recevons ce que méritent les choses que nous avons commises ; mais celui-ci n’a rien fait qui ne se dut faire (Luc 23. 40 et 41).

UNE LIBÉRATION INATTENDUE

Les paroles ci-dessus furent prononcées par l’un de deux criminels qui étaient crucifiés près du Seigneur Jésus. Ce brigand critiquait son camarade, mais ensuite il a fait sa confession. Dans les dernières minutes de sa vie, il a complètement changé d’attitude, et a reconnu sa culpabilité devant Dieu. Le Seigneur Jésus lui a pardonné, et il est mort en ayant l’assurance de son salut. L’autre criminel est resté un pécheur perdu, Il ne pouvait pas, ni ne voulait, admettre sa culpabilité.
Un récit historique concernant l’empereur d’Allemagne Frédéric le Grand (1712- 1786) rapporte qu’il visitait une fois une prison. Il entra dans les cellules et demanda aux détenus pour quelle raison ils étaient là. L’un après l’autre prétendirent être innocents et affirmèrent que leur peine était due à une erreur judiciaire. Dans une cellule, cependant, un jeune homme reconnut être un misérable. Il dit qu’il méritait sa peine, et qu’il n’avait amené que du déshonneur sur lui-même et sur sa famille. L’empereur se dirigea vers la porte, l’ouvrit et, se retournant vers le prisonnier, il lui dit gravement : – Qu’est-ce que vous faites ici, au milieu de tous ces gens très bien ? Quittez la place ! Le jeune homme sortit de sa cellule – il était libre !
Le Seigneur Jésus a dit autrefois : « Ceux qui sont en bonne santé n’ont pas besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs à la repentance » (Luc 5. 31 et 32). Ce sont là les paroles du seul Juste, qui est mort sur la croix pour les injustes. Quel avertissement pour les propres-justes !
Souvenez-vous que ce qui compte, ce n’est pas notre propre estimation de nous-mêmes, mais le verdict de Dieu sur nous.

D’après The good Seed Juin 2019

Ils erreront d’une mer à l’autre, et du nord au levant ; ils courront çà et là pour chercher la parole de l’Éternel, et ils ne la trouveront pas (Amos 8. 12).

UN ENDROIT SÛR ?

Un bateau plein de touristes naviguait sur un des grands lacs de Suisse. Parmi les passagers se trouvaient plusieurs groupes de jeunes chrétiens, qui chantaient des cantiques à la gloire de Dieu, pour le plus grand plaisir de nombreux auditeurs. Cependant, les chants et le témoignage de ces jeunes chrétiens déplaisaient fort à un homme d’âge mûr et de belle prestance. De mauvaise humeur, il se déplaça et alla s’asseoir à un autre banc, de l’autre côté du pont, mais où il entendit aussi un groupe de chrétiens qui chantaient. Alors il descendit au pont inférieur, dans l’espoir de ne plus être ainsi importuné – mais en vain. De guerre lasse, il fit une dernière tentative infructueuse et, en colère, s’approcha alors d’un des employés en demandant : – Y a-t-il un endroit où on est loin de ces gens ?
– Oui, Monsieur, fut la réponse immédiate : – En enfer.
Nous ne savons pas ce qui poussa l’employé à répondre ainsi. Mais cela donna en tout cas au passager un choc salutaire. En enfer ? Touché dans sa conscience, l’homme commença à réfléchir. Plus tard, il prit conscience qu’il était un pécheur perdu et qu’il méritait réellement d’aller en enfer. Il se détourna de sa vie ruinée, et trouva la foi au Seigneur Jésus.
Beaucoup de gens évitent d’écouter le message de salut que Dieu offre. Mais quand Jésus Christ reviendra pour prendre les croyants avec Lui au ciel, la période actuelle de la grâce aura pris fin. Alors, ceux qui auront rejeté Christ, rechercheront « la parole de l’Éternel, et ils ne la trouveront pas » – ce sera en vain.

D’après The good Seed Juin 2019

Et moi, si je suis élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi-même. Or il disait cela pour indiquer de quelle mort il allait mourir (Jean 12. 32 et 33).

SAUVETAGE PAR UN DÉVOUEMENT ALTRUISTE

Un paysan de Chine, qui faisait la culture du riz, travaillait dans son champ sur un terrain élevé qui dominait la côte maritime, lorsqu’un violent tremblement de terre ébranla la région. Le paysan remarqua que la mer se retirait brusquement loin de la côte. Il savait que c’était l’indice certain d’une vaste inondation provoquée par le tremblement de terre, et qu’elle envahirait tous les champs de riz en bas de la colline, sur lesquels il voyait les paysans travailler sans se douter du danger.
Comment pouvait-il avertir ses voisins du danger imminent ? Il réfléchit un instant, puis mit le feu à sa grange à riz sur la colline, et sonna le tocsin d’incendie. Alertés par la cloche et par l’incendie, les paysans se hâtèrent de venir au secours de leur voisin en péril. Ils avaient à peine atteint le sommet de la colline que les eaux de la mer revinrent avec violence sur les champs qu’ils venaient de quitter. Ils se rendirent compte, pleins de reconnaissance, que leur voisin, par son dévouement, leur avait épargné une mort certaine.
Ce récit nous fait penser à la colline de Golgotha, où Jésus Christ, sur la croix, a donné tout ce qu’Il avait, jusqu’à Sa propre vie, pour sauver les hommes des eaux du jugement éternel. Maintenant Dieu appelle tous les hommes à s’enfuir vers le Seigneur Jésus, le Sauveur du monde. Par une foi personnelle en Lui, ils peuvent échapper au jugement.

D’après Näher zu Dir Mai 2019

Enfants, obéissez à vos parents en toutes choses, car cela est agréable dans le Seigneur (Col. 3. 20).

UNE PAROLE ADRESSÉE AUX PARENTS

Les enfants doivent apprendre à obéir depuis leur enfance. Quand un enfant est bien éduqué, il apprend, dès le départ, à se soumettre à ses parents. Le père et la mère ont une autorité établie par Dieu et que l’enfant doit reconnaître. Mais quand les parents ne mettent pas de frein à la volonté de leur enfant, sa propre volonté se développe avec une rapidité effrayante. Plus l’enfant grandit, plus il est difficile de lui enseigner la soumission et l’obéissance. C’est pourquoi les parents chrétiens doivent continuer à faire en sorte que leurs indications soient suivies.
En même temps, le père et la mère peuvent agir avec leurs enfants avec tendresse et beaucoup d’affection. La dureté et la rudesse n’ont pas ici leur place. Dieu a mis dans les mains des parents l’éducation de leurs enfants, mais s’ils ne font que gronder et punir, cela témoigne d’un manque de discernement et de la faiblesse.
Il est également mauvais de contrarier continuellement la volonté de l’enfant sur des points sans importance. On peut ainsi lui faire perdre sa confiance en soi, mais pas sa propre volonté. D’après l’art et la manière dont les parents se comportent avec leur enfant, on doit avoir l’impression qu’ils ne recherchent que son bien. Ils ne lui défendent pas quelque chose dans le but de gâter sa joie, mais parce qu’ils ont son bien à cœur. Les parents doivent regarder à Dieu en tout temps, pour Lui demander, et recevoir de Lui la force et la sagesse pour effectuer leur devoir de parents.

D’après Näher zu Dir Août 2019