POURQUOI SUIS-JE ICI ?

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POURQUOI SUIS-JE ICI ?

 (Notes prises à une réunion de jeunes – Mars 2017)

 

Cantique 229 des Hymnes et cantiques.

Ta Parole est notre richesse,
Elle est la sûre vérité,
Accessible à notre faiblesse
A travers son immensité.

O Dieu, ta Parole recèle
Le trésor le plus précieux,
Car ton Esprit nous y révèle
Jésus, le seul chemin des cieux

Ta Parole, vivant message,
Nous apporte le vrai bonheur,
La paix, la joie et le courage
En suivant ce divin Sauveur.

Ta Parole, pure lumière,
Éclaire et guide tous nos pas
Pour que nous puissions, tendre Père,
Te glorifier ici-bas.

Ta Parole à ton Fils lui-même
Veut sans cesse attacher nos cœurs,
Dévoilant les gloires suprêmes
De la Personne du Seigneur.

Introduction :

Le fait que Ruth et Naomi soient revenues ensemble à Jérusalem leur a permis de s’entraider. Ruth avait la foi et Naomi connaissait le peuple. Et cela leur a permis d’avoir accès à des bénédictions qu’elles n’auraient pas eu si elles avaient été seules. Ruth est entrée dans la maison de Boaz et se trouve dans la généalogie du Seigneur. Naomi a été la nourrice de l’enfant né à Ruth.
Cet exemple nous montre combien il est important qu’il y ait des liens entre les générations.
Les jeunes ont de l’énergie, le premier amour pour le Seigneur, cela encourage les plus âgés qui eux ont fait des expériences au fil du temps avec le Seigneur et ont grandi. Ainsi, ils peuvent aussi leur être utiles et les encourager à leur tour.
Les uns et les autres nous pouvons nous aider à marcher ensemble, à rechercher la pensée du Seigneur ensemble ce sera alors une grande bénédiction pour tous.

Nous ne marchons pas avec le Seigneur pendant les quelques heures de réunion, mais tout le temps car il nous veut pour Lui. Il nous demande que nous lui donnions notre cœur.

Alors pourquoi vous réunissez-vous dans tel rassemblement ? Pourquoi êtes-vous ici ?

Soyons honnêtes, on peut dire que c’est parce que nos parents nous y ont amenés, et c’est normal. Mais un jour il faut savoir pourquoi on est là et pas ailleurs.
« Mais toi, demeure dans les choses que tu as apprises et dont tu as été pleinement convaincu, sachant de qui tu les as apprises, et que, dès l’enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi qui est dans le christ Jésus » (2 Tim. 3. 14 et 15).
On pourrait prendre le début du v14 : « demeure dans les choses que tu as apprises ». Il s’agit ici de ce que Timothée avait appris de l’apôtre Paul, de la foi de sa mère et de sa grand-mère (ch. 1. 5) ; et, dès son enfance, il avait été « nourri des saintes lettres », c’est-à-dire de la Parole de Dieu (ici, l’Ancien Testament). Il était convaincu de la vérité de l’enseignement de la Parole de Dieu, il ne pouvait donc pas se tromper. C’est de l’enseignement des hommes qu’il faut se méfier.
On peut être pleinement convaincu de ce que l’on a toujours entendu et se tromper.
Ce qui compte c’est d’être convaincu que là où nous sommes soit selon la Parole de Dieu.
Si une âme cherche un lieu de rassemblement selon la Parole et est droite devant Dieu, il se révélera à elle.
Pour vous c’est un peu différent, vous avez toujours entendu les vérités, maintenant il faut vous les approprier et savoir pourquoi vous faites ceci ou cela. Le Seigneur veut des rachetés convaincus, il désire que nous ayons des certitudes.
Ces périodes de recherche peuvent être des moments pénibles mais soyons assurés que le Seigneur nous aime et nous répond.
Nous avons du prix pour Lui, alors que Lui en ait pour nous.

Qu’est-ce qu’une dénomination ? C’est le nom que l’on donne à un groupe de croyants.
Pourquoi n’avons-nous pas de nom ?
– Nous ne désirons pas être une organisation humaine.
– Nous ne sommes pas réunis autour de certains principes.
– Nous sommes des frères et des sœurs membres du corps de Christ, nous faisons partie de l’Assemblée.
L’Assemblée est considérée dans la Parole comme l’épouse, la maison, et le corps.
Nous sommes simplement des frères et des sœurs membres du corps de Christ, lui étant la Tête du corps dans le ciel.
Tous les croyants sont un corps uni à Christ.
Les différents rassemblements ont un lien entre eux. Une décision prise dans un rassemblement est respectée dans un autre rassemblement. C’est vivre que nous sommes un, liés ensemble au Seigneur, Lui qui est la Tête.
C’est ce que le Seigneur nous demande d’exprimer dans chaque rassemblement. C’est d’une importance capitale.
Le seul pain de la cène exprime que tous les croyants nés de nouveau appartiennent au corps de Christ.
Tous les chrétiens ayant la vie de Dieu font partie du corps de Christ.
Le diable nous dit : tu vois, là où tu vas, il y a ceci qui ne va pas et cette sœur et ce frère…. et nous voyons les défauts des uns et des autres. Ne pensons pas que l’herbe est plus verte ailleurs !

Nous avons dit pas d’organisation c’est-à-dire rien de prévu à l’avance pour que le Saint Esprit soit libre d’agir.
Nommer un clergé serait une organisation humaine, il n’en est pas parlé dans la Parole. Elle parle d’anciens qui ont une autorité morale mais qui ne sont pas nommés et ne dirigent pas les réunions.
Dieu n’est pas un Dieu de désordre, les choses doivent se passer dans l’ordre. L’Esprit Saint doit être libre d’agir dans les frères. C’est un Esprit de puissance qui agit dans l’Assemblée pour guider les interventions. Par exemple, si je pense à un cantique ou à un sujet de prière et que quelqu’un l’indique ou prie dans ce sens, je vois là l’Esprit agir, c’est une chose merveilleuse qui montre que Dieu est tout puissant et nous tout petit. Et quand on se sent tout petit Dieu peut alors agir merveilleusement.
Dieu donne des dons dans l’Assemblée et il se sert des uns ou des autres pour s’exprimer. A noter que les dons ne se manifestent pas dans les réunions de culte et de prières.

Qu’est-ce qui attire nos cœurs dans un rassemblement ?

Oui c’est le Seigneur.
Du temps d’Esdras un petit nombre de Juifs est remonté à Jérusalem pour reconstruire la ville.
Tout était en ruine, qu’ont-ils fait ? Premièrement ils ont reconstruit l’autel sur son emplacement.
Alors qu’il y avait beaucoup d’ennemis autour d’eux, la nuit on voyait dans cette ville en ruine le feu sur l’autel.
L’autel nous parle du Seigneur, c’est le Seigneur qui rassemble.

Ensuite les ennemis veulent les aider à reconstruire la maison de Dieu, alors qu’ils n’ont aucune relation avec Dieu. Nous sommes nous aussi obligés de nous séparer car les incrédules feraient du mauvais travail.

Puis ils ont construit la muraille. On est obligé de protéger ce que l’on a de plus précieux. Pour eux c’était l’autel. Dieu les a gardés dans cette construction. Chacun construisait devant sa maison, chacun de nous avons à faire attention avec les choses du monde.
Si chacun construit devant sa maison, la ville est bien gardée. Cependant à cause de la négligence l’ennemi réussit à entrer jusque dans les chambres du parvis de la maison de l’Éternel.
Le but de Satan est de s’introduire et de détruire ce que nous avons de plus précieux.
Il nous faut donc bien écouter ce que nous dit la Parole et s’aider mutuellement pour faire ce que le Seigneur veut.

Sur quels passages les frères du début se sont-ils appuyés pour expliquer la communion ?

Au réveil, le Saint Esprit a travaillé dans plusieurs endroits au même moment et des vérités quant au rassemblement ont été remises en lumière.
Tout est basé sur la vérité du seul corps de Christ.
La pensée court dans toute la Parole qu’on est contaminé par le mal : Gal 5. 9, 1 Cor 5. 6. Le levain est le symbole du mal qui envahit tout. Il agit dans la tiédeur.
Il nous faut donc veiller. Nous ne pouvons pas recevoir à la Table du Seigneur des incrédules, ou des personnes qui sont liées à un mal, ou participent à un mal.
Le Seigneur nous demande de veiller aux portes. C’est l’assemblée qui voit si on peut donner la cène à quelqu’un, si c’est selon la Parole.
C’est la Table du Seigneur, pas la nôtre ; la séparation du mal moral et doctrinal est nécessaire.
1 Cor 10. 17, 20, 21.
En prenant l’image de la table des démons, l’apôtre veut montrer qu’on ne peut pas mettre en contact le mal avec la Table du Seigneur, que la Table implique communion.
Par contre dire que les autres croyants sont à la table des démons est grave. Nous devons aimer tous les croyants bien que nous ne puissions pas marcher avec eux.
Nous sommes responsables de ce que la Parole nous dit, sans nous mettre au-dessus des autres.
En se servant du v28, certains justifient le fait de prendre la cène sous sa propre responsabilité seulement. C’est oublier tout le côté de la communion, le fait que nous sommes liés ensemble et avons quelque chose en commun.
Ce que je fais a un impact sur l’ensemble, nous sommes liés les uns aux autres.
Autant nous pouvons contribuer à la bonne santé de tous qu’à la mauvaise santé de l’Assemblée.
« Je suis Jésus que tu persécutes ». En persécutant les croyants Saul persécutait le Seigneur, chacun des enfants de Dieu forme son corps. Cette révélation a marqué la vie et l’enseignement de l’apôtre Paul.

C’est important d’être convaincu et si je suis convaincu que là où je me rassemble c’est selon la Parole de Dieu pourquoi ne pas le dire aux jeunes convertis au lieu de les laisser errer ? Montrons la lumière du Seigneur là où nous vivons.

En effet c’est important d’être convaincu sinon avec les copains du monde on donne des excuses : « c’est mes parents qui ne veulent pas que je vienne », par exemple. Mais si nous savons pourquoi nous ne pouvons pas aller avec eux, on arrivera à dire : je suis chrétien, je sais que ce n’est pas ma place. Et on se sentira plus fort avec le Seigneur.
Si on parle de vérités sans être convaincu cela ne tient pas longtemps !

Parfois on oublie Mat. 18. 20 : « là où deux ou trois sont assemblés à mon nom, je suis là au milieu d’eux ».
On peut alors aller à la réunion pour être avec les autres parce qu’ils sont tous bien gentils avec moi. Mais si un frère est pénible, je ne viens plus ? Si je fais ainsi, je perds de vue que le Seigneur est là.
C’est tout autre chose si je viens pour le Seigneur qui m’attend !
Par ailleurs si je ne vais pas à la réunion, je fais de la peine au Seigneur, à mes frères et je fais moi-même une perte.

Le culte a été redécouvert au réveil. Le culte n’est pas un sermon, un témoignage, ou seulement dire : merci Seigneur pour ce que tu as fait pour moi.
Le culte que le Père attend c’est Lui parler de Son Fils, lui dire ce qu’il est pour Lui.
C’est l’autel sur son emplacement, l’adoration en esprit et en vérité (Jean 4). C’est-à-dire par l’Esprit et du fond de notre cœur, en sincérité.

La muraille nous parle de séparation, on a besoin de l’apprendre. Si on vit dans le monde, on sent bien qu’on est « sec » et alors on va au rassemblement par habitude ou pour les parents.
Si je passe tout mon temps sur internet, ou sur des jeux, j’ai beaucoup moins de goût pour les choses spirituelles. Or le Seigneur désire que notre cœur soit pour Lui !
On ne peut pas passer directement des choses du monde dans la présence du Seigneur. N’oublions pas que si le Seigneur revenait sur la terre, le monde le crucifierait à nouveau !

Jusqu’où va la séparation ? Nous allons au travail, au lycée…nous sommes en contact avec des choses regrettables. Que faire ?

Nous pouvons être souillés involontairement par des propos que nous entendons. Dès que nous le pouvons il nous faut prier, lire la Parole pour retrouver le contact avec le Seigneur.
Nous pouvons aussi être souillés parce que nous sommes volontairement là où ne devrions pas être, dans ces cas-là il nous faut fuir.
Nous sommes dans le monde, au travail, à l’école, mais nous ne sommes pas du monde.
Les enfants aussi sont souillés, il faut qu’ils sentent qu’à la maison c’est différent.
Nous sommes dans un monde bruyant. Or pour lire la Parole nous avons besoin de calme. Cela demande un effort. Il faut dire stop au bruit, aux activités et s’occuper de la Parole.
Lisons la Parole mais aussi les écrits car Dieu a donné des dons à des frères pour enseigner et ces écrits se fondent sur la Parole. Ils nous aident à ne pas errer et à mieux comprendre les Écritures.
C’est important de rechercher le pourquoi des choses, d’acquérir ce que nous avons hérité.
Et lorsque nous avons cherché et trouvé la réponse, ces choses ont de la valeur pour nous.
Être convaincu demande un travail.

Pourquoi célèbre-t-on la cène le dimanche, et puis tous les dimanches ? On pourrait le faire quatre fois par an, par exemple.

C’est un souvenir, et comme nous sommes oublieux, il vaut mieux le faire chaque dimanche. C’est vrai, les premiers chrétiens rompaient le pain le dimanche, on le voit en Actes 20. 7. Ce jour est aussi le jour de la résurrection du Seigneur, et le jour du Seigneur.

La célébration de la cène a été longtemps oubliée, pendant des siècles.

C’est donc un souvenir, on se souvient du Seigneur, on prend la cène à sa Table, ce qui implique la communion.
Il y a aussi le rappel du seul corps de Christ, nous rappelons que nous sommes une partie, une expression de ce seul corps.
Il y a l’aspect du témoignage, et de la responsabilité. On ne vient pas à la Table du Seigneur dans un mauvais état.
Nous avons donc besoin de savoir ce que c’est que le jugement de nous-même.
D’un côté le corps de Christ est l’ensemble de tous les croyants.
D’un autre côté nous ne sommes pas tous ensemble à la Table du Seigneur pour différentes raisons : tous ne connaissent pas cette vérité, et puis d’autres sont associés à des choses qui ne sont pas selon le Seigneur, alors nous ne pouvons pas rompre le pain avec eux.
Si nous ne pouvons pas exprimer la communion avec tous les croyants, nous les y voyons.
Comme c’est la Table du Seigneur nous devons respecter ce qu’il demande.

Un problème : Nous sommes souvent nombreux le dimanche matin et beaucoup moins l’après-midi !

Oui ce n’est pas normal, nous touchons une question de cœur, on oublie que le Seigneur est là et qu’Il nous attend.

A chaque réunion le Seigneur demande à chacun de s’impliquer, d’apporter quelque chose au lieu d’être simplement spectateur.
Nous avons besoin de la fraîcheur des jeunes, le Seigneur désire utiliser chacun de nous, même si nous ne faisons pas de belles phrases, l’important c’est de dire les choses avec le cœur, c’est à cela que le Seigneur regarde.

Il est bon de se poser des questions.

On peut passer par des circonstances difficiles, des questions, des doutes. Le Seigneur s’en sert pour que nous nous approchions de Lui et que nous le connaissions vraiment, Lui !
Chaque fois que nous avons des questions, allons vers le Seigneur, et ainsi c’est de Lui que nous recevrons des réponses dans notre cœur. Nous saurons alors de QUI nous les avons apprises.

Les épreuves ne sont pas agréables, mais par elles le Seigneur travaille et nous devons être attentifs à ce qu’Il fait. Et après, être reconnaissants, car « nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon [son] propos » (Rom. 8. 28).

Parfois quand on a une petite épreuve, on pense qu’on peut s’en sortir tout seul, et puis voilà une autre épreuve et encore une autre, alors on comprend qu’on a besoin du Seigneur.
On essaye toujours de faire quelque chose par nous-même.
C’est bien de laisser le Seigneur agir mais plus difficile de le laisser seul agir !
Mais prier, est-ce ne rien faire ?
Il y a une différence entre vouloir intervenir humainement et laisser le Seigneur agir ou nous conduire.
Caleb s’est fortifié pour prendre la ville, il a agi avec l’Éternel. Alors que Moïse peut dire au peuple : « L’Éternel combattra pour vous, et vous, vous demeurerez tranquilles » (Ex. 14. 14).

L’important est de se laisser conduire par le Seigneur.

Cantique 206 des Hymnes et Cantiques.

Te laisser seul agir et nous tracer nos voies,
Dieu de paix, Dieu d’amour !
Trouver auprès de toi la source de nos joies,
A tout instant du jour !

Et lorsque nous voyons, isolés, sans défense,
Quelque danger surgir,
Cherchant un sûr abri dans ta seule présence,
Te laisser seul agir !

Te laisser seul agir, et, sûrs de ta victoire,
Nous reposer en toi,
Puis être par toi-même introduits dans la gloire,
Pour prix de notre foi.

Cantique 83 des Hymnes et Cantiques.

Tes paroles, toujours fidèles,
Seigneur, ne passeront jamais ;
Et mon âme qui croit en elles,
N’a rien à craindre désormais.