IL Y EUT UNE NOCE A CANA

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IL Y EUT UNE NOCE A CANA

(Jean 2. 1)

Les versets que nous venons de lire sont avant tout l’image d’un temps à venir; ce « troisième jour » où le vin fourni par le Seigneur parle de la joie du royaume, quand Il sera vu à la fois comme roi et comme époux. Mais déjà pour le temps actuel cette portion est pleine d’enseignements : il n’y a de vraie joie que celle que le Seigneur donne, en le conviant, comme il le fut alors, à tout mariage chrétien, et en écoutant sa Parole, ainsi que la mère de Jésus le dit au verset 5 : «Faites tout ce qu’Il vous dira ». Lorsque deux enfants de Dieu s’unissent par le lien du mariage, nous sommes heureux de les entourer ce jour-là et de demander ensemble au Seigneur de mettre sur eux sa bénédiction et de leur accorder sa grâce. Ceux qui déjà ont fondé un foyer savent bien l’importance de telles prières.

Les noces sont certainement un jour de joie. Le Seigneur lui-même l’a souligné par sa présence à Cana ; tant d’autres passages de l’Écriture le montrent. Y a-t-il de vraie joie si les deux conjoints ne sont pas au Seigneur, et si tout ce qui se passe en ce jour n’est pas reçu de Sa main et fait avec Lui ?

Jour de joie, mais aussi jour très sérieux. Début d’une vie à deux, où, pour lire régulièrement la Parole en famille, se comporter dans ces nouvelles relations en ayant toujours à cœur la gloire du Seigneur et le témoignage, il faudra rencontrer l’opposition puissante de l’ennemi. N’est-il pas nécessaire en s’engageant dans ce nouveau chemin d’être conscients de la responsabilité qu’il implique afin d’être ensemble préparés, s’Il le permet, à «élever» (non pas laisser croître !) « dans la discipline et sous les avertissements du Seigneur », les enfants qu’Il pourra confier.

Aussi est-il très à sa place que, lors de la réunion de mariage, ceux que le Seigneur appelle à présenter Sa Parole soulignent les exhortations de l’Écriture à ce sujet, comme aussi les promesses et les encouragements dont les époux auront besoin.

Si le jour des noces commence par la présence du Seigneur, n’importe-t-il pas que sur le plan de la famille qui vient ensuite, Il y conserve Sa place ? S’il y a quelques « productions » ou « pensées », n’avons-nous pas à veiller à ce que leur sens, le ton et l’ambiance restent ceux qui conviennent à un mariage chrétien et forment un beau souvenir dont on a joui avec le Seigneur et que l’on a reçu de Sa main ?

N’oublions pas non plus que ce jour-là les yeux du monde sont dirigés sur nous, comme tout autres jours d’ailleurs. Parmi les invités, et dans le personnel de service, il peut se trouver des personnes non croyantes qui observent comment se passe une noce chrétienne. Quelle impression retireront-ils ?

Ce qui a commencé et s’est continué sous le regard de Dieu pourra aussi se terminer par un cantique comme: «Tiens-nous près de ton cœur, ô Sauveur de nos âmes», qui n’amènera pas une note discordante avec ce qui a précédé, mais en sera plutôt le couronnement.

Dieu veut la vraie joie des siens. Le psalmiste nous parle du « nid que l’hirondelle a trouvé pour elle, où elle a mis ses petits ». L’apôtre en Philippiens 4. 8, nous rappelle de demeurer dans « les choses qui sont justes, pures, aimables, de bonne renommée ».

Une telle journée commencée, continuée et terminée dans le sentiment de la présence du Seigneur ne sera-t-elle pas l’heureux prélude d’une vie à deux, de la longueur que le Seigneur jugera bonne, où le désir profond des deux cœurs qui se sont unis restera «qu’en toutes choses Il tienne Lui la première place ? »

S. Cz.
D’après Feuille aux jeunes n° 176