DONNE-MOI TON CŒUR

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« DONNE-MOI TON CŒUR »

Prov. 23. 26.

La question posée à Élie : « Que fais-tu ici ? » (1 Rois 19. 10) est une question qu’il est bon que nous nous posions à nous-mêmes. Dans l’Ecclésiaste, Salomon traite cette question. Lui, l’homme le plus riche, le plus puissant et le plus sage de son temps, fut capable d’expérimenter ce qui se rapporte à cette question, et il fut ainsi qualifié pour y réfléchir et y répondre.
Après avoir considéré de nombreux aspects de la vie, santé, plaisirs, sagesse, éducation, puissance, renommée et tout ce que lui présentait son imagination, il finit par conclure que tout est « vanité des vanités » – poursuite du vent. Mais alors il avertit qu’il y a un Dieu et que chacun doit être conscient du fait qu’un jour il lui faudra rencontrer Dieu, et qu’il y aura un jugement ; toutes choses seront amenées à la lumière et déposées sur la balance de Dieu : « Car Dieu amènera toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché » (Eccl. 12. 14). Il conseille de considérer cela et de l’appliquer à nos voies dès la jeunesse, afin de nous épargner la honte et la souffrance et pour en retirer un bénéfice éternel. « Réjouis-toi, jeune homme, dans ta jeunesse… mais sache que, pour toutes ces choses, Dieu t’amènera en jugement » (Eccl. 11. 9).
Ainsi la question est : « Pourquoi suis-je là ? » – « Pourquoi es-tu là ? » Est-ce pour satisfaire les désirs de nos cœurs, pour faire ce que nous voulons ? Est-ce pour avoir un bon travail, une famille bien à l’aise ? Si nous ne cherchons que ces choses tandis que nous sommes ici-bas, Salomon dit : « Vanité ! » Le Seigneur Jésus disait que Son désir était de faire la volonté de Celui qui l’avait envoyé (Jean 4. 34), qu’Il avait glorifié le père sur la terre et avait achevé l’œuvre que le Père lui avait donnée à faire (Jean 17. 4). Comme le Seigneur, nous ne sommes pas d’ici-bas pour nous-mêmes, mais pour glorifier Dieu. Non pas en Lui donnant 10 % de nos gains, non pas quelques heures le dimanche ou peut-être encore dans la semaine, ou même un petit supplément dans quelque service pour Lui. Non, Dieu veut nos cœurs !

 

D’après «The Lord is near », 3 septembre 2012
A. Block