LA CONVERSION DE BILLY GRAHAM

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LA CONVERSION DE BILLY GRAHAM

L’évangéliste Billy Graham raconte ainsi sa conversion : « Je n’oublierai jamais ma première année à l’école primaire supérieure. Babe Ruth, le grand champion du « swat », était venu dans ma ville natale et mon père nous avait amenés au stade pour le voir. Quel enthousiasme ! Nous étions enroués à force d’avoir crié notre admiration. Quelle ne fut pas ma fierté quand mon père me présenta à Babe et que le grand homme me serra la main. Je ne lavai pas pendant trois jours la main qui avait eu cet immense honneur !
Pendant les dernières années de mes études, mon ambition était de devenir un champion de base-ball. Je me voyais déjà à Chicago au Yankee Stadium… Je dévorais toutes les nouvelles sportives.
A 16 ans, après une partie de base-ball, un ami m’invita à aller entendre un prédicateur qui était un champion de sport. Cela m’intéressa, comme tout ce qui touchait au pugilat ou à la lutte. Je manquai la classe et allai à l’église. A mon grand étonnement, c’était une grande campagne d’évangélisation, et il y avait là au moins 5000 auditeurs.
Je m’assis au fond de la salle, suivant avec curiosité ce qui se passait. J’avais toujours cru que la religion était pour les faiblards, mais un type qui allait être champion de base-ball n’avait rien à voir avec de telles bêtises. C’était bon pour les vieillards et les jeunes filles, mais un mâle ayant du sang rouge dans ses veines avait autre chose à faire que d’aller à l’église.
J’avais devant moi un homme d’une grande stature, presque un géant. Il commença à prêcher comme jamais je n’avais entendu le faire. Au milieu de son message il me montra du doigt (du moins je le crus) et il dit : « Jeune homme, tu es un pécheur ». Je croyais qu’il me parlait, aussi je me cachai derrière le vaste dos de l’auditeur devant moi. Quelle idée de me dire que j’étais un pécheur ! Je ne suis pas plus mauvais qu’un autre, me dis-je à moi-même, ma vie est propre, je suis même membre d’une église, bien que j’y aille rarement. Mais le prédicateur citait la Parole de Dieu : « car tous ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu » (Rom. 3. 23) et « selon qu’il est écrit : «Il n’y a point de juste, non pas même un seul » (Rom. 3. 10)… Pour la première fois de ma vie, je comprenais que j’étais un pécheur, que j’étais en route pour l’enfer et que j’avais besoin d’un Sauveur.
Quand l’évangéliste demanda à ceux qui voulaient venir à Christ de s’avancer, je me précipitai dehors et revins chez moi.
Je n’oublierai jamais la lutte qui suivit. Toute la nuit je combattis, je résistai. Le lendemain, je retournai à la réunion. Cette fois, je me mis devant. Quand le prédicateur se leva pour parler, il semblait me regarder en souriant. Il dit avec des accents d’une infinie tendresse : « mais Dieu constate son amour à lui envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous » (Rom. 5. 8).
Je pensais : Cette parole est pour moi ! Je suis un pécheur. Dieu m’aime.
Quand le prédicateur demanda à ses auditeurs de s’avancer pour se déclarer pour Jésus, je fus un des premiers. Je donnai la main au prédicateur (Mordecai Ham) et mon cœur au Seigneur.
Immédiatement, la joie, la paix, la certitude du salut remplirent mon cœur. Mes péchés, si nombreux, étaient effacés. J’avais rencontré pour la première fois la Personne qui devint le Héros de ma vie.
J’avais cherché des émotions. Christ me les a données ! Je voulais trouver la source de la joie et du bonheur : je l’avais trouvée en Christ ! Je désirais ardemment la satisfaction de mes plus purs désirs ! Jésus m’a pleinement satisfait. « Tu me feras connaître le chemin de la vie ; ta face est un rassasiement de joie, il y a des plaisirs à ta droite pour toujours » (Ps. 16. 11).
Christ est le héros, Christ est Celui qui remplit mon cœur. Il peut faire infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons » (Eph. 3. 20). »

D’après Y.M.C.H. (magazine)
D’après le Salut de Dieu 1990.