LA TABLE DU SEIGNEUR

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COMPTE RENDU RENCONTRE ADOLESCENTS AOÛT 2016

 

2nd jour : La Table du Seigneur.

Cantique 100 des Venez à Moi. Tu n’es pas seul :

Tu n’es pas seul ; ton Dieu, ton tendre Père,
Tient dans sa main ta vie et ton destin.
Tu n’es pas seul ; ici-bas sur la terre,
Dieu prévoit pour ton bien chaque lendemain.
Vers lui lève les yeux, il voit du haut des cieux.
Il entend tes soupirs lorsque tu pries ;
Tu n’es pas seul ; jamais Dieu ne t’oublie,
Il veille avec amour sur toi chaque jour.

Tu n’es pas seul ; toujours quoi qu’il advienne,
Aux jours heureux comme en l’adversité.
Tu n’es pas seul ; mets ta main dans la sienne,
Ton âme gardera sa sérénité.
La grâce et le bonheur resteront dans ton cœur
Et t’accompagneront toute ta vie.
Tu n’es pas seul ; la présence bénie
De Christ à ton côté te donne la paix.

« C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie. Je parle comme à des personnes intelligentes : jugez vous-mêmes de ce que je dis. La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion du sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion du corps du Christ ? Car nous qui sommes plusieurs, sommes un seul pain, un seul corps, car nous participons tous à un seul et même pain. Considérez l’Israël selon la chair : ceux qui mangent les sacrifices n’ont-ils pas communion avec l’autel ? Que dis-je donc ? Que ce qui est sacrifié à une idole soit quelque chose ? Ou qu’une idole soit quelque chose ? [Non], mais que les choses que les nations sacrifient, elles les sacrifient à des démons et non pas à Dieu : or je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons. Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la Table du Seigneur et à la table des démons. Provoquons-nous le Seigneur à la jalousie ? Sommes-nous plus forts que lui ? » (1 Cor. 10. 14 à 22).

« Des personnes intelligentes » (1 Cor. 10. 15) : celles qui ont l’intelligence des pensées de Dieu, l’intelligence spirituelle. Un incrédule ne peut pas comprendre cela.

1 Cor 10. 16 : Ici, la coupe est placée avant le pain (à la différence des trois passages des évangiles où le pain précède la coupe). Il faut être placé sous l’efficace du sang de Christ pour faire partie de son Corps et avoir communion avec d’autres croyants.

La Table du Seigneur met l’accent sur la communion. Ce n’est pas une table matérielle mais une table spirituelle. La communion implique en particulier que l’on a quelque chose en commun.
Exemple d’un repas en famille. Le père de famille invite tous ses enfants à la table familiale. L’un ne veut pas venir parce qu’il ne s’entend pas avec un de ses frères ou une de ses sœurs. Un autre ne peut pas venir parce qu’il est malade.
De même, le Seigneur invite les Siens à prendre place à Sa Table. L’un ne veut pas venir car il se sent indigne, l’autre est dans un mauvais état spirituel (mal moral ou doctrinal) et ne peut pas s’approcher de la Table.

Nous ne sommes pas chez nous ! Nous sommes chez le Seigneur et c’est Lui qui nous invite à Sa Table. Ce n’est pas la table des frères mais la Table du Seigneur. C’est le Maître, Celui qui a l’autorité, la seigneurie.

« Et le jour des pains sans levain, dans lequel il fallait sacrifier la pâque, arriva. Et il envoya Pierre et Jean, disant : Allez, et apprêtez-nous la pâque, afin que nous la mangions. Et ils Lui dirent : Où veux-tu que nous l’apprêtions ? Et il leur dit : Voici, quand vous entrerez dans la ville, un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre ; suivez-le dans la maison où il entrera. Et vous direz au maître de la maison : Le Maître te dit : Où est le logis où je mangerai la pâque avec mes disciples ? Et lui vous montrera une grande chambre garnie ; apprêtez là [la pâque]. Et s’en étant allés, ils trouvèrent [tout] comme il leur avait dit ; et ils apprêtèrent la pâque » (Luc 22. 7 à 13).
Ce ne sont pas les disciples qui ont choisi mais il fallait suivre l’homme à la cruche, une image du Saint Esprit. Il nous conduit vers ce lieu préparé d’avance. Nous sommes guidés par la Parole ; elle est notre référence. Ce n’est pas un lieu que je choisis en fonction des personnes que je veux rencontrer ou parce que c’est proche de mon domicile. C’est un lieu qui est selon la Parole. Nous ne sommes pas chez nous mais dans la Maison de Dieu, dans un lieu saint. Tout est préparé par le Seigneur dans Sa grâce. Pourquoi ? Parce que le Seigneur a tout accompli et en conséquence tout est préparé pour nous approcher de Dieu. Nous n’avons rien à faire sinon y venir. En fait c’est dans le ciel où l‘adorateur entre par la foi, que nous rendons culte.

« Ayant donc, frères, une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus par le chemin nouveau et vivant qu’il nous a consacré à travers le voile, c’est-à-dire sa chair, et ayant un grand sacrificateur [établi] sur la maison de Dieu approchons-nous avec un cœur vrai, en pleine assurance de foi, [ayant] les cœurs par aspersion purifiés d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’eau pure » (Héb. 10. 19 à 22).

Nous ne sommes donc pas chez nous, ni entre nous mais dans les lieux célestes dans la Gloire.

« Et le chef de l’armée de l’Éternel dit à Josué : Ôte ta sandale de ton pied, car le lieu sur lequel tu te tiens est saint. Et Josué fit ainsi » (Jos. 5. 15).

«Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d’eux » (Mat. 18. 20).

« Entrons dans ses demeures, prosternons-nous devant le marchepied de ses pieds » (Ps. 132. 7).

Et ne regardant plus à nous, nous pouvons alors chanter de cœur :

« Entrant dans les lieux saints, admis en ta présence, ensemble nous venons t’adorer en ce jour » (Cantique 222 strophe 2).
« Devant le trône de la grâce, nous t’adorons ô notre Dieu, ayant pour jouir de ta face, par Jésus accès au saint lieu » (Cantique 27 strophe 1).

« Apprêtez là la pâque » (Luc 22. 12). On doit apprêter nos cœurs, ils sont préparés par l’Esprit de manière à apporter quelque chose à Dieu.

« La préparation du cœur est à l’homme, mais de l’Éternel est la réponse de la langue » (Prov. 16. 1).

« Fuyez l’idolâtrie » (1 Cor. 10. 14). Nous n’avons pas des idoles d’or, d’argent, de pierre mais l’idole peut être tout ce qui prend la place du Seigneur dans ma vie, tout ce qui me fait perdre de vue le temps qui pourtant Lui appartient. Cela va m’empêcher de m’occuper pleinement du Seigneur et prend de la place dans ma vie même si ce ne sont pas à vrai dire de mauvaises choses !
Le Seigneur veut que notre cœur soit tout entier pour Lui.

Aspect de la responsabilité. Il convient de se juger profondément avant de venir à la Table du Seigneur.

Aspect de la communion :
– Avec le sang de Christ et avec le corps de Christ : participation aux bénédictions qui découlent de l’œuvre de Christ. On accepte pleinement l’œuvre du Seigneur à la croix pour nous.
Nous n’entrons pas dans Ses souffrances expiatoires mais dans ses autres souffrances (pour la justice, de la part des hommes …). On y pense plus particulièrement au moment où l’on prend part à la Cène.

– Avec tous les autres croyants. Nous avons quelque chose en commun – ce sont nos frères et sœurs. Nous sommes un seul pain, un seul corps (1 Cor. 10. 17). Nous manifestons l’unité des croyants, ceux qui ont la vie et qui font ainsi partie du Corps de Christ. Tous ne sont pas présents à la Table du Seigneur, hélas, mais tous ceux qui croient constituent le Corps de Christ. On ne peut pas prendre non plus la Cène avec tous les croyants à la Table du Seigneur. Cela nous fait de la peine et c’est humiliant mais nous ne pouvons pas les suivre dans le chemin qu’ils ont choisi quoique nous les aimions vraiment.
Christ est la Tête et l’Église est son Corps. Comme Christ est dans le ciel, le corps l’est déjà également en position, car pour qu’il y ait la vie le corps doit être constamment relié à la tête, notre position chrétienne est déjà céleste.
Le Corps de Christ est composé de tous les chrétiens qui ont la vie de Dieu. L’unité du Corps de Christ existe, elle ne peut pas être détruite. Elle est divine et inaltérable !

On retrouve cette notion de l’unité dans les Actes (Ch. 9. 4) : « Et étant tombé par terre, il entendit une voix qui lui disait : Saul ! Saul ! Pourquoi me persécutes-tu ? » (Actes 9. 4).
Le Seigneur lui dit : Pourquoi me persécutes-tu ? Le Seigneur considère les croyants comme formant Son propre Corps.

Si nous allons dans des dénominations chrétiennes pour y prendre la Cène, cela semble signifier que nous partageons tout ce qu’ils font. Cette façon d’agir porte atteinte au témoignage que nous désirons rendre au Seigneur en gardant Ses enseignements. Agir ainsi c’est s’associer à eux.
Il faut savoir où il convient de prendre la Cène pour plaire au Seigneur. Ce n’est pas parce que l’on a pris l’habitude de se réunir ici ou là ou bien parce que nos parents y vont. Il faut savoir si en y allant on obéit à la Parole de Dieu, si elle fait autorité sur nos cœurs. Ce rassemblement a-t-il vraiment lieu en respectant entièrement la pensée du Seigneur ? Après un sérieux examen, en sommes-nous vraiment convaincus ? Nous n’avons qu’une seule vie à vivre et il faut savoir si nous voulons nous réunir selon la pensée du Seigneur. Si par exemple, dans un milieu chrétien, il y a un pasteur nommé par d’autres croyants, ce n’est pas agir selon ce que la Parole de Dieu nous enseigne ! Chaque frère a reçu le Saint Esprit et peut en principe s’exprimer dans l’assemblée mais dans la soumission réelle au Seigneur. La Parole est claire à ce sujet : « Qu’est-ce donc, frères ? Quand vous vous réunissez, chacun de vous a un psaume, a un enseignement, a une langue, a une révélation, a une interprétation : que tout se fasse pour l’édification » (1 Cor. 14. 26). Attention au désordre possible !

« La table des démons » (1 Cor. 10. 21). Cette table des démons n’a rien de commun avec la table des autres chrétiens ! Elle concerne une table de païens qui entouraient le peuple juif. L’apôtre donne cet exemple pour nous faire comprendre dans la pratique le principe de la communion. Ne critiquons pas les autres chrétiens, le Seigneur connaît le cœur de chacun d’entre nous tous.

La communion doit se manifester en pratique. Nous sommes réunis ensemble, nous avons le même Objet – Christ – et nous sommes d’accord sur ce que le Seigneur enseigne dans Sa Parole.

Si un chrétien, appartenant à une dénomination chrétienne, vient dans un rassemblement et désire prendre la Cène, l’assemblée doit s’assurer qu’il est un chrétien qui a la vie. Les frères et les sœurs doivent être libres de le recevoir. Pour cela ce chrétien doit être sain dans la foi. Un va et vient entre des assemblées qui ne sont pas habituellement en communion est inconvenant devant Dieu. S’il prend la Cène à deux tables différentes dans leur principe de rassemblement, c’est se mettre en communion avec ce qui est pratique à cette autre table d’où il vient et où nous savons qu’il y a des fausses doctrines ou une façon de recevoir que ne permet pas l’Écriture. C’est la raison pour laquelle nous recevons peu de personnes de milieux chrétiens à la Table du Seigneur car ce n’est pas facile. Si un chrétien est sincère et ne cherche pas à troubler nous devons le recevoir.

Si la personne n’est pas convertie et qu’elle prend la Cène elle mange et boit un jugement contre elle-même (1 Cor. 11. 29) !

Parfois des personnes n’ont pu être admises dans une assemblée locale et on a su ensuite qu’elles rendaient un contre-témoignage par leur conduite. L’assemblée a donc été gardée de s’associer sans le savoir à un mal.

Pourquoi des lettres de recommandations ?
L’apôtre dit aux corinthiens qui le connaissaient déjà bien : « Commençons-nous de nouveau à nous recommander nous-mêmes ? Ou avons-nous besoin, comme quelques-uns, de lettres de recommandation pour vous ou de lettres de recommandation de votre part ? » (2 Cor. 3. 1).
Les lettres de recommandation permettent de recommander une personne venant de notre assemblée locale et se rendant à une autre assemblée, avec laquelle nous sommes en communion, et qui ne connaît pas cette personne. Ces lettres sont donc importantes, elles permettent de renforcer la communion et les liens entre assemblées qui se réunissent sur le même terrain. C’est quelque chose d’heureux ! C’est une bonne chose que de prendre avec soi une lettre de recommandation quand on se rend dans une autre assemblée un dimanche.

Pourquoi met-on une personne hors de communion ?
Lorsqu’une personne est tombée dans un mal moral ou doctrinal. L’assemblée doit se purifier (1 Cor. 5). Ne négligeons pas de faire ensuite des démarches pour chercher avec amour à la gagner. Ce peut être selon le cas la visite d’un frère, ou de plusieurs au nom de l’assemblée….
Le but de la discipline de l’assemblée est toujours la restauration. Notre désir est qu’elle soit exercée le moins longtemps possible et qu’il doit être possible de recevoir à nouveau ce frère ou cette sœur à la Table du Seigneur.
Elle a été mise hors de communion de l’assemblée mais elle reste dans le Corps de Christ – si elle a la vie de Dieu.

Pourquoi ne s’approche-t-on pas de la Table du Seigneur ?
Il faut être converti et baptisé – c’est-à-dire être un chrétien – mais on peut se créer soi-même des «barrières», se chercher des excuses. On n’a pas besoin de connaître la Bible de A à Z. On ne demande pas à la personne de tout savoir, mais il faut être suffisamment au clair pour savoir pourquoi on demande à prendre la Cène avec les frères.
On peut avoir peur de perdre «sa liberté», de ne plus pouvoir agir à sa guise. La force est en Christ pour en être libéré !
On peut avoir peur de pécher après, avoir peur des frères ou penser que l’on ne se sent pas digne, penser que l’on n’en sait pas assez… Le Seigneur peut nous aider à vaincre tous les obstacles.
On ne prend pas la cène pour faire plaisir à quelqu’un mais pour plaire au Seigneur. L’Ennemi n’aime pas que prenions la Cène qui célèbre la victoire de Christ sur lui mais le Seigneur peut nous protéger. C’est un engagement de cœur pour le Seigneur.

Conclusion.

5 aspects :

– Le souvenir.
– La responsabilité.
– La communion.
– Le témoignage.
– La manifestation de l’unité.

 

Cantique 148 des Venez à Moi. Mon Sauveur m’aime :

Mon Sauveur m’aime, quel ferme appui pour ma foi !
L’amour suprême descend vers moi.
Dieu vint sur la terre vivre en homme de douleur ;
Voyant ma misère, il m’ouvre son cœur.

Refrain.
Jésus, Jésus !
Qui peut sonder ton amour ?
Jésus, Jésus !
Je t’aime en retour.

Mon Sauveur m’aime, malgré mon indignité,
Toujours le même, plein de bonté.
Il voit ma souffrance, il enlève mon souci,
Son amour immense est mon sûr abri.

Refrain.

Mon Sauveur m’aime comme un joyau précieux
Du diadème qu’il porte aux cieux.
La vie éternelle, il me l’acquit sur la croix ;
Sa gloire immortelle, il l’offre à ma foi.

Refrain.

Cantique 60 des Venez à Moi. Quel ami fidèle et tendre :

Quel ami fidèle et tendre
Nous avons en Jésus Christ,
Toujours prêt à nous entendre,
A répondre à notre cri !
Il connaît nos défaillances,
Nos luttes de chaque jour,
Parfait dans ses exigences,
Il est riche en son amour.

Quel ami fidèle et tendre
Nous avons en Jésus Christ,
Toujours prêt à nous comprendre
Quand nous sommes en souci !
Disons-lui toutes nos craintes,
Ouvrons-lui tout notre cœur.
Bientôt ses paroles saintes
Nous rendront le vrai bonheur.

Quel ami fidèle et tendre
Nous avons en Jésus Christ,
Toujours prêt à nous apprendre
A vaincre en comptant sur lui !
Il nous veut vrais et sincères
Pour marcher en sainteté,
Il écoute nos prières
Et nous met en liberté.

Quel ami fidèle et tendre
Nous avons en Jésus Christ !
Bientôt il viendra nous prendre
Pour être au ciel avec lui.
Suivons donc l’étroite voie
En comptant sur son secours.
Bientôt nous aurons la joie
De vivre avec lui toujours.

Cantique 131 des Venez à Moi. Seigneur, si je chante :

Seigneur, si je chante le long de mon chemin
C’est que je peux te prier dès le matin

Refrain.
O Seigneur, je veux te louer car je suis dans la joie :
Un jour tu m’as pris par la main, je m’en souviens,
Un jour tu m’as pris par la main, je ne crains rien.

Seigneur, ta Parole, oui j’aime l’écouter.
Ainsi tu peux me parler dès le matin.

Refrain.

Seigneur, dans ce monde, je parlerai de toi.
Tu seras tout près de moi dès le matin.

Refrain.