LA CÈNE DU SEIGNEUR

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COMPTE RENDU RENCONTRE ADOLESCENTS AOÛT 2016

 

1er jour : La Cène du Seigneur.

 

Cantique 47 des Venez à moi. Attaché à la croix :

Quel Sauveur merveilleux je possède !
Il s’est sacrifié pour moi,
Et sa vie innocente il cède
Pour mourir sur l’infâme bois

Refrain.
Attaché à la croix pour moi,
Attaché à la croix pour moi,
Il a pris mon péché,
Il m’a délivré…
Attaché à la croix pour moi.

Il renonce à ses droits, il se donne
Pour le plan rédempteur de Dieu,
D’un Dieu juste et saint qui l’abandonne…
Oh ! Quel prix pour me rendre heureux !

Refrain.

Maltraité, rejeté par les hommes,
Meurtri pour mes iniquités,
Sa justice parfaite il me donne,
Et la vie à perpétuité.

Refrain.

« Et le soir étant venu, il se mit à table avec les douze. Et comme ils mangeaient, Jésus ayant pris le pain et ayant béni, le rompit et le donna aux disciples, et dit : Prenez, mangez ; ceci est mon corps. Et, ayant pris la coupe et ayant rendu grâces, il la leur donna, disant : Buvez-en tous. Car ceci est mon sang, le [sang] de la nouvelle alliance, qui est versé pour plusieurs en rémission de péchés. Mais je vous dis que désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’à ce jour où je le boirai nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. Et ayant chanté une hymne, ils sortirent [et s’en allèrent] à la montagne des Oliviers » (Mat. 26. 20, 26 à 30).

« Et le soir étant venu, il vient avec les douze. Et comme ils mangeaient, Jésus, ayant pris un pain [et] ayant béni, le rompit et le leur donna, et dit : Prenez ; ceci est mon corps. Et ayant pris la coupe [et] ayant rendu grâces, il la leur donna ; et ils en burent tous. Et il leur dit : Ceci est mon sang, le [sang] de la nouvelle alliance, qui est versé pour plusieurs. En vérité, je vous dis que je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’à ce jour où je le boirai nouveau dans le royaume de Dieu. Et ayant chanté une hymne, ils sortirent [et s’en allèrent] à la montagne des Oliviers » (Marc 14. 17, 22 à 26).

« Et quand l’heure fut venue, il se mit à table, et les [douze] apôtres avec lui. Et ayant pris un pain, [et] ayant rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi ; – de même la coupe aussi, après le souper, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est versé pour vous» (Luc 22. 14, 19 et 20).

Le Seigneur a voulu instituer la Cène avant Sa mort. Il l’a fait « Le soir étant venu » (Mat. 26. 20 et Marc 14. 17), « Quand l’heure fut venue » (Luc 22. 14). « La nuit où Il fut livré » (1 Cor. 11. 23).
Il a désiré que nous ne l’oublions pas, que nous nous souvenions de Lui. Il l’a désiré la nuit où Il fut livré pour nos péchés. Cela a du prix pour nous car, lorsque quelqu’un arrive à la fin de sa vie, il fait un testament et donne quelque chose. Le Seigneur désire nous donner quelque chose et ses dernières paroles ont beaucoup de valeur pour nous.

Bénir (Mat. 26. 26) signifie rendre grâce.

« Ceci est mon corps, ceci est mon sang » (Mat. 26. 26) veut dire ceci représente mon corps, mon sang. Ce n’est pas réellement le corps de Christ, comme certains disent. Le pain c’est l’image du seul corps du Seigneur. La coupe est l’image de son sang.

Le sacrifice du Seigneur ne se renouvelle pas. « C’est par cette volonté que nous avons été sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ [faite] une fois pour toutes…mais celui-ci, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis à perpétuité à la droite de Dieu… Car, par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés » (Héb. 10. 10, 12, 14).

Être sanctifié signifie : rendu pur, mis à part pour Lui. Nous sommes sauvés, tirés hors du monde, des enfants de Dieu séparés pour Lui.

Quand on prend la Cène, nos pensées sont tournées vers Lui, nous pensons à ce qu’Il a fait.

Le Seigneur donne des commandements dans la Parole : « Si donc moi, le Seigneur et le Maître, j’ai lavé vos pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres » (Jean 13. 14).
« Je vous donne un commandement nouveau, que vous vous aimiez l’un l’autre ; comme je vous ai aimés, que vous aussi vous vous aimiez l’un l’autre. À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour entre vous » (Jean 13. 34 et 35).
Ici, Il dit : « Buvez en tous » (Mat. 26. 27) et c’est une invitation. Tous ceux qui sont à la Table du Seigneur peuvent prendre la Cène. Personne n’est exclu ou peut s’abstenir de prendre la Cène, de temps en temps !
Et les onze disciples ont obéi. « Ils en burent tous » : Marc 14. 23 est la réponse à Matt. 26. 27 : Buvez-en tous. C’est le désir du Seigneur que vous répondiez à Sa demande. C’est un engagement de cœur pour Lui.

« Le sang versé pour plusieurs » (Matt. 26. 28 et Marc 14. 24). Ces « plusieurs » sont ceux qui croient au sacrifice de Christ, ceux qui sont sauvés.

« Il se mit à table » (Luc 22. 14) : le Seigneur est à la place centrale, il est au centre de ses rachetés et ceux-ci sont autour de Lui.

Luc donne plus de détails sur la Cène. Du verset 14 à 18, il est parlé de la Pâque et les versets 19 et 20 parlent de la Cène.

« Ôtez le vieux levain, afin que vous soyez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain. Car aussi notre pâque, Christ, a été sacrifiée : c’est pourquoi célébrons la fête, non avec du vieux levain, ni avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec des pains sans levain de sincérité et de vérité » (1 Cor. 5. 7 et 8).
A la Pâque, tous les premiers nés du pays d’Égypte devaient mourir. Dieu a donné un signe, le sang de l’agneau qui était mis sur les poteaux et les linteaux de la porte.
Le Seigneur est la vraie pâque. Si nous sommes à l’abri de son sang nous sommes à l’abri du jugement.

« J’ai fort désiré » (Luc 22. 15). Littéralement cela veut dire : j’ai désiré avec un grand désir. Cela fait une grande joie au Seigneur qu’on le fasse pour Lui. Il nous dit : j’aimerais beaucoup que vous le fassiez pour moi.

« Faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22. 19) : non pas en mémoire de mon œuvre – quoique ce soit vrai – mais en mémoire de la Personne du Seigneur.
C’est Sa demande avant d’aller mourir pour nous sur la croix.
Ce n’est que dans l’Évangile de Luc que nous voyons cette demande ; la Cène introduit l’aspect du souvenir.
La Cène est donc le souvenir de la mort du Seigneur, de la Personne de Christ et de son œuvre et elle se prend à la Table du Seigneur.

Pourquoi ne chante-t-on pas pendant la Cène ?
Tout simplement parce que le Seigneur ne l’a pas fait et nous cherchons à L’imiter. C’est aussi un moment solennel où nous sommes recueillis.

« Quand donc vous vous réunissez ensemble, ce n’est pas manger la Cène dominicale : car lorsqu’on mange, chacun prend par avance son propre souper, et l’un a faim, et l’autre s’enivre. N’avez-vous donc pas des maisons pour manger et pour boire ? Ou méprisez-vous l’assemblée de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n’ont rien ? Que vous dirai-je ? Vous louerai-je ? En cela, je ne vous loue pas. Car moi, j’ai reçu du Seigneur ce qu’aussi je vous ai enseigné : c’est que le Seigneur Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit du pain, et après avoir rendu grâces, il le rompit et dit : «Ceci est mon corps, qui est pour vous ; faites ceci en mémoire de moi». De même [il prit] la coupe aussi, après le souper, en disant : «Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang : faites ceci, toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi». Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne. Ainsi quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement sera coupable à l’égard du corps et du sang du Seigneur. Mais que chacun s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe ; car celui qui mange et qui boit, mange et boit un jugement contre lui-même, ne distinguant pas le corps. C’est pour cela que plusieurs sont faibles et malades parmi vous, et qu’un assez grand nombre dorment. Mais si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde. Ainsi, mes frères, quand vous vous réunissez pour manger, attendez-vous l’un l’autre ; si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour être jugés. Or, quant aux autres points, je les réglerai quand j’irai [vers vous] » (1 Cor. 11. 20 à 34).

Nous prenons la Cène surtout le dimanche car c’est le jour du Seigneur, le premier jour de la semaine (alors que le sabbat, le samedi est le dernier jour de la semaine).
C’est la journée dominicale (celle du maître, de Celui qui a l’autorité), le jour de sa résurrection mais aussi nous prenons la Cène le dimanche parce que c’est le jour où les premiers chrétiens rompaient le pain. « Et le premier jour de la semaine, lorsque nous étions assemblés pour rompre le pain, Paul qui devait partir le lendemain, leur fit un discours, et il prolongea le discours jusqu’à minuit » (Actes 20. 7). C’est donc un jour très important que l’on réserve pour le Seigneur !

On prend la Cène pendant le culte, au moment le plus élevé, quand nos cœurs sont saisis par l’amour du Seigneur.

On retrouve ce mot « dominical » en Apoc. 1. 10 : « Je fus en Esprit, dans la journée dominicale » et « le premier jour de la semaine » en Jean 20. 19 : « Le soir donc étant [venu], ce jour-là, le premier de la semaine, et les portes [du lieu] où les disciples étaient, par crainte des Juifs, étant fermées, Jésus vint, et se tint au milieu d’eux. Et il leur dit : Paix vous soit ! ». Le Seigneur est au milieu de nous quand nous sommes rassemblés en Son nom. Nous nous rassemblons non pas pour retrouver les frères et sœurs mais le Seigneur qui a promis d’être là !

Les Corinthiens avaient perdu de vue la valeur du souvenir du Seigneur, ils mangeaient et même parfois s’enivraient, ils considéraient la Cène comme un repas et ne se jugeaient pas avant de la prendre. L’aspect de la responsabilité est ici abordé puis sera traité par la suite.
L’apôtre se sert de leur situation pour leur expliquer et les enseigner ce qu’est la Cène du Seigneur. Paul a été éclairé par révélation sur la Cène.

« S’éprouver soi-même » (1 Cor. 11. 28) : confesser ses péchés avant de prendre la Cène. Nous devons être sérieux et soigneux dans le jugement de nous-mêmes.
C’est individuel. Pas d’intermédiaire ! Ce n’est pas pour être occupé de soi mais du Seigneur.

On pense d’abord à l’aspect du souvenir mais c’est incomplet.
« Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Cor 11. 26).
Annoncer la mort du Seigneur c’est l’aspect du témoignage et ce témoignage est au milieu du monde, devant Satan, devant les anges qui nous observent et devant ceux qui ne prennent pas la Cène – notamment les enfants.

« Jusqu’à ce qu’Il vienne » : annonce de Son retour – et donc de Sa victoire sur Satan. Nous devons nous souvenir du Seigneur jusqu’à ce qu’Il vienne. La Parole ne prévoit pas de période où l’Église doit cesser de se souvenir du Seigneur à sa Table – et pourtant certains l’ont fait !

Manger ou boire la coupe indignement (1 Cor. 11. 27). Nous ne sommes jamais dignes mais le Seigneur est digne que l’on se souvienne de Lui d’une façon convenable !
Indignement signifie : dans un mauvais état spirituel, avec un état de péché non confessé, sans se repentir.
Dieu regarde à notre cœur. Par conséquent, l’état de mon cœur est important. Il me faut être en règle avec Dieu. Est-ce que j’ai bien conscience que le Seigneur est mort pour moi ?
Il me faut réaliser le jugement de moi-même, confesser mes péchés et revenir à la croix.
La Bible ne prévoit pas que l’on reste volontairement dans un mauvais état et que l’on ne prenne pas la Cène mais il faut régler ce qui ne va pas avant de prendre la Cène.

« Sonde-moi, ô Dieu ! Et connais mon cœur ; éprouve-moi, et connais mes pensées. Et regarde s’il y a en moi quelque voie de chagrin, et conduis-moi dans la voie éternelle » (Ps. 139. 23 et 24).

« Et l’Éternel parla à Moïse, disant : Tu feras aussi une cuve d’airain, et son soubassement d’airain, pour s’y laver ; et tu la mettras entre la tente d’assignation et l’autel, et tu y mettras de l’eau ; et Aaron et ses fils y laveront leurs mains et leurs pieds. Quand ils entreront dans la tente d’assignation, ils se laveront avec de l’eau, afin qu’ils ne meurent pas, ou quand ils s’approcheront de l’autel pour faire le service, pour faire fumer le sacrifice fait par feu à l’Éternel. Ils laveront leurs mains et leurs pieds, afin qu’ils ne meurent pas ; et ce leur sera un statut perpétuel, pour Aaron et pour sa semence, en leurs générations » (Ex. 30. 17 à 21).
Il fallait se laver à la cuve d’airain avant d’entrer dans le sanctuaire. Quand on vient dans sa présence sainte, il faut venir dans un bon état.
Plus on attend pour reconnaître un manquement plus c’est difficile. On peut perdre beaucoup de temps. Notre vie est courte et nous avons à la vivre le mieux possible pour le Seigneur.

« Pierre lui dit : Tu ne me laveras jamais les pieds. Jésus lui répondit : Si je ne te lave, tu n’as pas de part avec moi » (Jean 13. 8).
Il faut se laisser laver les pieds par le Seigneur, par la Parole.

« Vous qui êtes régénérés, non par une semence corruptible, mais [par une semence] incorruptible, par la vivante et permanente parole de Dieu » (1 Pierre 1. 23).
C’est par la Parole que Dieu me parle et me révèle ma nature et ce qu’il est. C’est pour cela que nous devons lire la Bible, c’est pour cela que nous l’avons. Elle a la puissance de me régénérer, de changer ma vie.

La Cène est donc le souvenir du Seigneur, elle implique notre responsabilité – que nous soyons en bon état dans la présence du Seigneur – et c’est le témoignage de la mort du Seigneur.

Cantique 148 des Venez à moi. Mon Sauveur m’aime :

Mon Sauveur m’aime,
Quel ferme appui pour ma foi !
L’amour suprême
Descend vers moi.
Dieu vint sur la terre
Vivre en homme de douleur ;
Voyant ma misère,
Il m’ouvre son cœur.

Refrain.
Jésus, Jésus !
Qui peut sonder ton amour ?
Jésus, Jésus !
Je t’aime en retour.

Mon Sauveur m’aime,
Malgré mon indignité,
Toujours le même,
Plein de bonté.
Il voit ma souffrance,
Il enlève mon souci,
Son amour immense
Est mon sûr abri.

Refrain.

Mon Sauveur m’aime
Comme un joyau précieux
Du diadème qu’il porte aux cieux.
La vie éternelle,
Il me l’acquit sur la croix ;
Sa gloire immortelle,
Il l’offre à ma foi.

Refrain.