L’ALCOOL TUE !

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L’ALCOOL TUE !

 

L’alcool dans la Bible

L’alcool a présenté un danger pour l’humanité dès le début. Noé a été le premier homme mentionné dans la Bible qui a planté une vigne, un homme de foi, craignant Dieu. Il est aussi le premier de qui il est dit qu’il a été complètement ivre. Il perdit le contrôle de ses sens, si bien qu’il se découvrit au milieu de sa tente (Genèse 9. 21).

Lot a également cédé aux tentations de l’alcool. Par sa grave faute, il est devenu à la fois le père et aussi le grand-père d’enfants que ses filles avaient mis au monde. Il les avait engendrés en état d’ivresse (Genèse 19. 30 et suivants).

La Bible comme excuse ?

Est-ce qu’un chrétien utiliserait comme défense les paroles de la mère de Lemuel, en Prov. 31. 6 et 7 ? : « Donnez de la boisson forte à celui qui va périr, et du vin à ceux qui ont l’amertume dans le cœur : qu’il boive et qu’il oublie sa pauvreté, et ne se souvienne plus de ses peines ». En ce qui concerne l’interprétation et l’application correctes de ce verset au roi Lemuel, nous ne pouvons qu’adhérer à ce qu’a dit Henri Rossier sur ce passage, commentateur apprécié de la Bible, et mettre en garde ceux qui prendraient ce verset comme une autorisation d’abuser de l’alcool. Car, pour nous chrétiens, s’applique ce verset en toutes circonstances : « Ne vous enivrez pas de vin, en quoi il y a de la dissolution (c’est une source de débauche) ; mais soyez remplis de l’Esprit » (Eph. 5. 18) et « la fornication et le vin et le mou ôtent le sens » Osée 4. 11.

La consommation d’alcool n’est pas interdite dans la Parole (1 Tim. 5. 23). Mais il n’y a peut-être pas d’autre produit dont la consommation raisonnable puisse dégénérer en abus si préjudiciables. Dieu nous met en garde. Et je désire également te mettre en garde, toi, jeune chrétien.

L’abstinence

Parole d’un ancien : « Ne bois pas une goutte d’alcool avant d’avoir 16 ans ». Il y a eu malheureusement des exemples parmi des chrétiens sérieux, des jeunes qui ont non seulement bu des quantités excessives d’alcool lors de « parties » débridées, mais se sont aussi livrés à des actes immoraux : la fornication et l’impureté. Par conséquent, l’assemblée a dû interrompre la communion pratique avec eux (1 Cor. 5 et 6). Des jeunes ont ainsi été séduits et entraînés dans le monde. Il faut suivre ensuite un chemin extraordinairement rocailleux pour retrouver la communion. Ne cherche pas à en faire toi-même l’expérience, mais tiens compte de l’expérience des quelques-uns qui y sont parvenus – par la grâce de Dieu.

Et alors ? Vous avez entre vous des rencontres, êtes dans une cabane ou un autre endroit, vous vous rencontrez après l’école ou une journée de travail : est-on considéré comme marginal si l’on refuse de boire de l’alcool ? Est-ce que l’ambiance de la rencontre serait «plate» si l’on n’y buvait que du coca ou de la limonade ?

Les «parties» et les fêtes

J’ai entendu dire dernièrement qu’en certains endroits, il est devenu une habitude que des jeunes chrétiens se retrouvent un soir de semaine dans une discothèque, ou un autre soir à une «party». Il me faut te rendre attentif au fait que cela est péché.

Les chrétiens jeunes (et âgés) osent et doivent pouvoir éprouver de la joie. Mais comment un chrétien peut-il éprouver de la joie et du bonheur, si le Seigneur Jésus ne peut s’y associer ?
Ce n’est pas que l’on doive seulement s’entretenir de Christ et de sa Parole. Pourtant, ne le pourrait-on pas aussi ? Le fais-tu aussi ?

Celui qui met en garde contre l’alcool se rend impopulaire, même si cela est exprimé avec ménagement. « Où est le problème ? Qu’y a-t-il à redire si l’on boit un ou deux verres ? ». A vrai dire, absolument rien. Mais pourquoi en a-t-on vraiment besoin ? L’ambiance s’améliore-t-elle seulement lorsque le niveau d’alcool grimpe ?

D’un petit verre… à la dépendance

Nous ne devons pas oublier que la jouissance de l’alcool et la quantité ingurgitée sont étroitement liées. S’agit-il toujours et seulement de un ou deux petits verres, ou… ? On s’habitue très rapidement à l’alcool. Et il n’existe pas seulement les buveurs invétérés, mais aussi les buveurs occasionnels qui ne s’enivrent « que » tous les quinze jours et qui ne sont ensuite plus maîtres d’eux-mêmes pendant trois jours. Qu’en est-il alors de notre témoignage de chrétiens auprès de nos camarades d’école, collègues et voisins ?

Dans beaucoup d’écoles, il y a une grande «party» presque chaque week-end. Celui qui, en tant que chrétien, n’y participe pas, est un marginal. Y renoncer n’est pas facile ! Mais tu peux précisément prouver que tu as compris ce que le Seigneur Jésus a dit dans sa prière au Père : « Le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde » (Jean 17. 14). Et Pierre nous dit : « Car il nous suffit d’avoir accompli, dans le temps passé, la volonté des gens des nations, alors que nous marchions dans la débauche, les convoitises, l’ivrognerie, les orgies et les beuveries et les idolâtries criminelles» (1 Pi. 4. 3).

Aucune statistique ne peut mesurer les dégâts psychiques énormes que l’alcoolique et sa famille ont à supporter. Comment un enfant ou un conjoint peut-il se remettre de l’expérience traumatisante d’un père constamment ivre, et qui tient des propos cyniques à sa femme ou à ses enfants ? Le risque augmente ainsi qu’ils deviennent eux-mêmes des alcooliques.
Nous connaissons malheureusement des cas parmi les chrétiens où la dépendance à l’alcool s’est transmise de génération en génération.

Des illusions

En ce qui concerne l’alcool, les demi-vérités et les mensonges, qui légitiment depuis toujours la beuverie et qui devraient calmer la mauvaise conscience, proclament sans cesse et sans être inquiétés que le vin rouge est bon pour le cœur, la bière est la boisson la plus désaltérante, un digestif aide à la digestion, un apéritif produit ce que son nom indique ! L’appétit et l’alcool aident aussi à mieux dormir. Rien de tout cela n’est vrai. Mais on le croit si volontiers…

L’alcool tue, lorsqu’on a pris goût à ce « délice ». C’est pourquoi j’aimerais te mettre en garde expressément de ne pas te mettre à en consommer des quantités toujours croissantes. Personne ne peut noyer ses soucis dans la bière ou dans l’eau-de-vie. C’est impossible. Ils seront toujours là. De même que les problèmes de travail ou les difficultés dans ton couple ou dans la famille ne disparaîtront pas à l’aide de l’alcool.

Des gens dans la misère

Lorsque quelqu’un a des difficultés, il peut s’adresser à Dieu. Du ciel, le Seigneur exalté a donné des frères comme dons à l’Assemblée, frères qui agissent en tant que pasteurs pour le bien des croyants. Il existe des couples qui ont une maison et une oreille ouvertes pour prendre connaissance des différents besoins.

Et si, une fois, tu réalises que tu as atteint un niveau si élevé de consommation, et que tu sens que tu ne peux plus t’en sortir tout seul, rends-toi chez une personne qui saura t’écouter. Il est probable que tu ne pourras pas échapper à une cure de désintoxication. Mieux vaut ça que de persister à pécher et, à cause de l’alcool, écourter ta vie et la gaspiller. Une aide spirituelle t’accompagnera et te redonnera du courage.

Nous devons tous être sensibilisés, lorsque nous notons que quelqu’un sent l’alcool, paraît en avoir bu, ou en boit plus que d’autres. Nous ne sommes pas des détectives, certainement pas. Mais combien de fois nous sommes-nous dit, après les faits, que cela ne devrait plus arriver et que le courage nous a manqué d’attirer l’attention d’une personne. Le courage et le doigté vont de pair et contribuent à la bénédiction. « Si quelqu’un parmi vous s’égare de la vérité et que quelqu’un le ramène, qu’il sache que celui qui aura ramené un pécheur de son égarement de son chemin, sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés » (Jacques 5. 20).

D’après Manuel Seibel
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