LES « MOI JE SUIS » DE L’ÉVANGILE DE JEAN

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LES « MOI JE SUIS »… DE L’ÉVANGILE DE JEAN

COMPTE RENDU RENCONTRES ADOLESCENTS
AOÛT 2015

Cantique 26 des Venez à Moi.

On ne peut servir deux maîtres
Sans que l’un d’eux soit trompé.
Un jour, il faut bien l’admettre,
Un jour, il faut décider.
Décide qui tu veux suivre,
A qui tu veux t’attacher,
Celui pour qui tu veux vivre,
A qui tu veux tout donner.

On ne peut servir deux maîtres
Sans que l’un d’eux soit trompé.
Un jour, il faut bien l’admettre,
Un jour, il faut décider.
Le monde offre ses richesses,
Mais Jésus t’offre sa paix :
Oh ! Donne-lui ta jeunesse,
C’est lui la vraie liberté.

On ne peut servir deux maîtres
Sans que l’un d’eux soit trompé.
Un jour, il faut bien l’admettre,
Un jour, il faut décider.

Qui est celui qui engage son cœur pour venir à moi dit l’Éternel ? Jér. 30. 21.

Il y a sept « Moi je suis » dans l’Évangile de Jean et ce n’est pas pour rien. Sept nous parle de quelque chose de complet, comme les sept jours de la semaine.

– Moi, je suis le pain de vie (Ch. 6. 35).
– Moi, je suis la lumière du monde (Ch. 8. 12).
– Moi, je suis la porte (Ch. 10. 9).
– Moi, je suis le bon berger (Ch. 10. 14).
– Moi, je suis la résurrection et la vie (Ch. 11. 25).
– Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie (Ch. 14. 6).
– Moi, je suis le vrai cep (Ch. 15. 1).

– Moi, je suis le pain de vie (Ch. 6. 35).

« Et Jésus leur dit : Moi, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Moi, je suis le pain de vie. Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; or le pain aussi que moi je donnerai, c’est ma chair, laquelle moi je donnerai pour la vie du monde » (Jean 6. 35, 48, 51).

Trois fois le Seigneur dit : Moi, je suis le pain de vie. Le pain était déjà à cette époque un aliment très important pour la vie. Le Seigneur donne une image.
Si on veut vivre, on a besoin du Seigneur comme on a besoin de manger et boire pour vivre une vie avec Dieu, une vie qui continue dans le ciel, une vie éternelle.
« En vérité, en vérité, je vous dis : Celui qui croit [en moi], a la vie éternelle. Moi, je suis le pain de vie » (Jean 6. 47 et 48). Ce pain de vie donne la vie éternelle.
Celui qui croit en moi à la vie éternelle (et non pas aura). Il suffit donc de croire.
« Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; or le pain aussi que moi je donnerai, c’est ma chair, laquelle moi je donnerai pour la vie du monde. Jésus donc leur dit : En vérité, en vérité, je vous dis : Si vous ne mangez la chair du fils de l’homme et ne buvez son sang, vous n’avez pas la vie en vous-mêmes » (Jean 6. 51 et 53). C’est manger et boire tout ce que le Seigneur a dit.
Dieu a pensé à Son peuple dans le désert et leur a donné la manne. Cela leur a permis de vivre un moment sur la terre.
Mais maintenant c’est non seulement pour une vie heureuse sur la terre mais aussi pour l’éternité.
A la multiplication des pains (Jean 6. 9 et 10), le Seigneur les éprouve. Qu’est-ce que l’on va faire ? Le petit garçon avait cinq pains et deux poissons et avec cela le Seigneur a nourri cinq mille personnes. Il était bien le pain de vie. Il était bien plus qu’un prophète, il était le Fils de Dieu, le vrai pain de vie.
C’est à Capernaüm que le Seigneur a dit qu’Il était le pain de vie, là où il avait fait beaucoup de miracles (Ch. 6. 24 et 59). Il avait enseigné ces choses dans la synagogue.
Est-ce que le pain de vie est uniquement donné pour les adultes ? Non, mais il est aussi pour les enfants.
Il y avait aussi des enfants sûrement. Dieu donne le pain de vie aussi pour les enfants. Le Seigneur aimait beaucoup les enfants, Il les a béni, Il les a pris dans ses bras.
« Vos pères ont mangé la manne au désert, et sont morts ; c’est ici le pain qui descend du ciel, afin que quelqu’un en mange et ne meure pas » (Jean 6. 49 et 50).
Dans le désert, un million de personnes sont mortes. Ici on voit partout des cimetières, c’est un peu triste. Mais le Seigneur donne la vie. Il vient du ciel. Ce n’est que par Lui que l’on peut avoir la vie éternelle. Notre âme ne peut pas mourir.
Les chrétiens meurent aussi, ou plutôt s’endorment. Le corps reste sur la terre et l’esprit va vers le Seigneur.
Ce verset 63 est capital : « Les paroles que moi je vous ai dites sont esprit et sont vie ». Toutes ses paroles donnent la vie. Il nous faut les recevoir, les garder.
« Jésus donc dit aux douze : Et vous, voulez-vous aussi vous en aller ? Simon Pierre lui répondit : Seigneur, auprès de qui nous en irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » (Jean 6. 67 et 68).
Si nous nous attachons à ce que le Seigneur a dit, si nous écoutons Dieu dans les évangiles, les paroles du Seigneur Jésus nous permettent de saisir la vie éternelle.
Il est important de lire la Parole tous les jours, c’est par elle que nous pouvons connaître le Seigneur.
« Dès l’enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi qui est dans le christ Jésus » (2 Timothée 3. 15). Comment être sage à salut ? Par la foi au Seigneur Jésus. Les saintes lettres – toute la Bible – vous pouvez toutes les lire, les connaître et elles vous rendront sages à salut, si vous les croyez vraiment dans votre cœur !

– Moi, je suis la lumière du monde (Ch. 8. 12).

« Jésus donc leur parla encore, disant : Moi, je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8. 12).
La première fois où il est parlé de la lumière est : « Et Dieu dit : Que la lumière soit. Et la lumière fut » (Genèse 1. 3). Au verset 2, c’était les ténèbres. Qui donne la lumière ? C’est Dieu. Est-ce que vous aimez être dans la lumière ou dans le noir ? La lumière nous montre tout. Alors on peut voir si c’est beau ou pas, propre ou sale. La lumière de Dieu nous montre non seulement le dehors mais aussi ce qu’il y a dans notre cœur.
«La vraie lumière était celle, qui, venant dans le monde, éclaire tout homme » (Jean 1. 9). Le Seigneur est la vraie lumière. Il éclaire tout homme, même ceux qui n’en veulent pas.
Dieu va lire ce qu’il y a dans le cœur, dans les petits recoins, ce qui est bien caché, même à vos parents.
Si on ne veut pas de la lumière, que se passe-t-il ? On reste dans la nuit.
Si on veut la vie éternelle, la lumière, il nous faut le Seigneur Jésus.
La Bible n’est pas un livre quelconque qui va nous expliquer les choses mais c’est une Personne qui parle à travers sa Parole.
Il nous est parlé plusieurs fois dans l’évangile de Jean de la lumière :
« Or c’est ici le jugement, que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3. 19). Le prince des ténèbres c’est Satan.
Nos cœurs sont naturellement ténébreux mais le Seigneur éclaire tout notre cœur.
« Jésus donc leur dit : Encore pour un peu de temps la lumière est au milieu de vous ; marchez pendant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne s’emparent pas de vous ; et celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez fils de lumière. Jésus dit ces choses, et s’en allant, il se cacha de devant eux. Moi, je suis venu dans le monde, [la] lumière, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres » (Jean 12. 35, 36, 46).
Le Seigneur veut éclairer notre vie. Il dit : « Celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres mais il aura la lumière de la vie. » (Jean 8. 12). Le Seigneur ne dit pas : Tous ceux qui me suivent…mais Celui qui me suit. C’est individuel. Il faut que chacun décide de suivre le Seigneur et alors il marchera dans la lumière.
Nous sommes aussi des porte-lumière. «Car vous étiez autrefois ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière (car le fruit de la lumière [consiste] en toute bonté, et justice, et vérité), éprouvant ce qui est agréable au Seigneur » (Éphésiens 5. 8 à 10).
Nous sommes des enfants de lumière. A l’école, c’est les ténèbres qui ont envahi les cœurs chez les hommes comme chez vos camarades. Si vous connaissez le Seigneur, vous pouvez être une lumière au milieu de ces ténèbres.
« Vous êtes la lumière du monde : une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Aussi n’allume-t-on pas une lampe pour la mettre ensuite sous le boisseau, mais sur le pied de lampe ; et elle luit pour tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, en sorte qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5. 14 à 16).
Nous sommes aussi des disciples. Le Seigneur dit : Vous êtes la lumière du monde. Ce n’est pas une possibilité mais c’est un fait que le Seigneur exprime.
On ne va pas mettre la lumière sous le lit, sous le boisseau mais sur le pied de lampe.
C’est ce que l’on voit : une bonne œuvre, ce que l’on dit, ce que l’on fait, comment on se comporte à l’école, avec ses camarades et ses enseignants.
Vos camarades vont observer comment vous parlez, vous réagissez quand on vous ennuie.
Le Seigneur nous donne la lumière. Il nous éclaire et nous devons refléter cette lumière devant les hommes comme la lune reflète la lumière du soleil.
Si c’est une bonne œuvre, cela va luire.
Le Seigneur ne veut pas que nous restions cachés mais que les hommes voient quelque chose de la lumière du Seigneur. « Car le fruit de la lumière [consiste] en toute bonté, et justice, et vérité » (Éphésiens 5. 9).
Dans cette épitre aux Éphésiens il nous est parlé de 3 caractères de la lumière :
La bonté : ce qui est bon ou mauvais.
La justice : les actes justes.
La vérité : dire la vérité.
Ce qui n’est pas vrai, c’est du mensonge.
Ce n’est pas facile, dans le monde on l’on vit, on voit souvent l’opposé. On trouve de l’injustice, du mensonge. On doit être gardé de cela.
La bonté, c’est aimer. Et que voit-on autour de nous ? Les guerres, les bagarres à l’école ou à la maison avec ses frères et sœurs.
Ce n’est donc pas naturel. Nous avons besoin que le Seigneur nous aide à montrer la bonté, la justice, la vérité.
Nous devons être des luminaires, comme des étoiles, là où nous sommes à l’école ou à la maison.
« Afin que vous soyez sans reproche et purs, des enfants de Dieu irréprochables, au milieu d’une génération tortue et perverse, parmi laquelle vous reluisez comme des luminaires dans le monde » (Philippiens 2. 15). Un enfant qui a reçu Jésus dans son cœur est donc appelé à reluire.
Vous êtes dans une génération qui use de violence. « Il est une génération qui maudit son père et qui ne bénit pas sa mère, une génération pure à ses propres yeux et qui n’est pas lavée de son ordure, une génération,… que ses yeux sont hautains, et ses paupières élevées ! – une génération dont les dents sont des épées et les molaires des couteaux, pour dévorer les affligés de dessus la terre, et les nécessiteux d’entre les hommes » (Proverbes 30. 11 à 14). C’est ce que l’on voit dans ce monde, on se moque de Dieu, on méprise ses parents.
Au milieu de cette génération méchante, vous pouvez montrer autre chose en étant des luminaires. C’est soit la lumière, soit les ténèbres.
La lumière ce n’est pas comme les couleurs qui se mélangent entre elles. La lumière ne peut se mélanger aux ténèbres.
« Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules ; car quelle participation y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? Ou quelle communion entre la lumière et les ténèbres ? » (2 Corinthiens 6. 14).
Communion veut dire : quelque chose de commun. Il n’y a rien de commun entre la lumière et les ténèbres.
Alors quelqu’un qui appartient au Seigneur ne peut pas se marier avec quelqu’un qui ne croit pas en Lui : c’est incompatible. C’est comme vouloir mélanger la lumière et les ténèbres. Le Seigneur nous montre un chemin aussi pour le mariage.
Moi, je suis la lumière du monde (Ch. 8. 12) a dit le Seigneur.

« Je suis la lumière »,
A dit le Seigneur ;
Avec moi, mon frère,
Ouvre-Lui ton cœur.
Le monde est plein d’ombre :
Brillons, brillons bien,
Toi dans ton coin sombre,
Et moi dans le mien.

Si la pure flamme
Parfois baisse un peu,
Veillons sur notre âme,
Ravivons le feu.
Le monde est plein d’ombre :
Brillons, brillons bien,
Toi dans ton coin sombre,
Et moi dans le mien.

Quand le jour se voile
Au clair firmament,
La plus humble étoile
Brille doucement.
Le monde est plein d’ombre :
Brillons, brillons bien,
Toi dans ton coin sombre,
Et moi dans le mien.

Cantique 227.

Jésus-Christ nous apporte
Le salut par la foi ;
Il dit : « Je suis la porte,
Il faut entrer par moi ».
Pour nous conduire au Père,
Il est mort sur la croix,
Et déjà sur la terre
Nous connaissons sa voix.

De ses brebis qu’il aime
Il est le bon berger :
Il les garde lui-même
Et sait les protéger.
S’il leur donne la vie
C’est pour l’éternité ;
Sa puissance infinie
Est leur sécurité.

Nul ne pourra nous nuire,
Nous ravir de sa main ;
Il saura nous conduire
Dans le seul vrai chemin.
Voyant notre faiblesse,
Il veut nous rassurer,
Des soins de sa tendresse
Toujours nous entourer.

Goûtons, en la présence
Du souverain Berger,
La vie en abondance
Qu’il nous fait partager ;
Et dans sa dépendance,
Marchant en liberté,
Gardons la jouissance
De son intimité.

Dans ce cantique le Seigneur est la porte et le bon Berger.

– Moi, je suis la porte (Ch. 10. 9).

« Jésus donc leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous dis que moi je suis la porte des brebis. Moi, je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; et il entrera et il sortira, et il trouvera de la pâture » (Jean 10. 7 et 9).
On voit deux fois que le Seigneur est la porte.
La porte permet d’entrer. Pour entrer au ciel il y a une porte. Elle est encore ouverte mais un jour elle sera fermée. Pour chacun, elle est encore ouverte, il faut entrer par la porte.
On trouve cette expression « En vérité, en vérité » seulement dans l’évangile de Jean. C’est très important quand le Seigneur le dit. Il veut insister.
Pourquoi est-il question de brebis ? Pourquoi sommes-nous des brebis ?
La brebis est un animal plutôt bête, il faut la guider sinon elle va se perdre ou se faire manger. Il n’y a qu’un seul endroit où elle peut passer et c’est le Seigneur Jésus. Le seul qui peut nous donner la vie éternelle, le seul qui éclaire notre chemin et la seule porte pour aller au ciel c’est le Seigneur Jésus.
«Et il n’y a de salut en aucun autre ; car aussi il n’y a point d’autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faille être sauvés » (Actes des Apôtres 4. 12). C’est le seul nom, il n’y a pas d’autre nom, c’est le nom de Jésus (qui veut dire Sauveur). Qui a donné ce nom ? C’est Dieu. « Tu appelleras son nom Jésus » (Mat. 1. 21).
« Or, comme elles s’en allaient pour en acheter, l’époux vint ; et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui aux noces ; et la porte fut fermée. Ensuite viennent aussi les autres vierges, disant : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! Mais lui, répondant, dit : En vérité, je vous dis : je ne vous connais pas. Veillez donc ; car vous ne savez ni le jour ni l’heure » (Matthieu 25. 10 à 13).
Il y a un moment où lors des noces, « La porte fut fermée ». Il y en a qui voulaient entrer mais c’était trop tard. Il peut y avoir encore aujourd’hui des personnes (des enfants de parents chrétiens par exemple) qui voudraient entrer mais qui tardent à le faire. Ce soir, la porte peut être fermée ! C’est aujourd’hui qu’il faut se décider pour le Seigneur Jésus.
« Moi, je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; et il entrera et il sortira, et il trouvera de la pâture » (Jean 10. 9). Le Seigneur ne dit pas : si toute une famille entre ou si 5 personnes entrent, non, si quelqu’un. Celui qui entre est sauvé. Il ne dit pas qu’il y a quelques marches à monter ensuite pour y arriver, c’est-à-dire des efforts à faire pour être sauvé.
Non, une fois la porte franchie, on est sauvé.
Quand on entre par le Seigneur, c’est merveilleux. On ne sait pas bien ce qu’il y a derrière la porte, vous ne savez pas encore tout ce que le Seigneur donne mais c’est merveilleux.
Et puis on sort : on va à l’école et on peut servir le Seigneur. Il nous utilise comme des instruments pour parler ou aider nos camarades, nos parents. « Il entrera et il sortira » (Jean10. 9).

– Moi, je suis le bon Berger (Ch. 10. 14).

« Moi, je suis le bon Berger : le bon Berger met sa vie pour les brebis ; Moi, je suis le bon Berger, et je connais les miens et je suis connu des miens » (Jean 10. 11, 14).
Le bon Berger donne sa vie sur la croix, il est mort sur la croix. Il connaît ses brebis. Chacun de vous il vous connaît par son nom : «Il appelle ses propres brebis par leur nom, et les mène dehors » (Jean 10. 3) Il nous appelle chacun. On peut dire : oui je viens maintenant, mais ne remets pas à plus tard, car le plus tard ne nous appartient pas.
Il nous appelle à l’écouter, à Le suivre aujourd’hui.
« Nous avons tous été errants comme des brebis, nous nous sommes tournés chacun vers son propre chemin, et l’Éternel a fait tomber sur lui l’iniquité de nous tous » (Ésaïe 53. 6). Nous avons tous été des brebis errantes. On est perdu, on ne connaît pas son chemin. Une brebis perdue va se faire manger, va mourir.
Tous les hommes sont errants, sont perdus. Chacun suit son propre chemin. On veut choisir comment on veut vivre. Le Seigneur avant de pouvoir conduire les brebis a dû donner Sa vie. Pourquoi devait-Il mourir ? Ça ne suffisait pas qu’Il guérisse, qu’Il ressuscite les morts ? Il voulait nous sauver nous donner la vie éternelle et parce que Son Dieu le Lui avait demandé. Son sang nous lave.
Le péché nous sépare de Dieu, le Seigneur a porté nos péchés sur la croix. Si quelqu’un croit simplement, c’est certain, il est sauvé.
La Bible est la vérité, il nous faut la croire. Elle nous donne des certitudes.
Le bon Berger aime toutes ses brebis, chacune d’elle, individuellement. Il aime chacun d’entre vous personnellement.
« Je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi » (Jean 6. 37).
« Moi, je suis le bon Berger : le bon Berger met sa vie pour les brebis » (Jean 10. 11). Le Seigneur a fait cela.
« Moi, je suis le bon Berger, et je connais les miens et je suis connu des miens » (Jean 10. 14). Maintenant le Seigneur connaît le nom de ses brebis. Le Seigneur connaît ses brebis, celle qui boîte, qui est vieille…
Le Seigneur nous connaît : Il connaît nos soucis, nos problèmes. Il connaît tout ce qui se passe chez chacun d’entre vous.
« L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien » (Psaume 23. 1). Il nous dit : Tu ne manqueras de rien. Il veut nous donner ce que l’on a besoin chaque jour.
Dans l’Ancien Testament, il y avait déjà des « Moi je suis ».C’est Dieu qui parle à Moïse :
« JE SUIS CELUI QUI SUIS. Et il dit : Tu diras ainsi aux fils d’Israël : JE SUIS m’a envoyé vers vous » (Exode 3. 14). Quel est ton nom dit Moïse et Dieu dit : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Je suis, Yahvé c’est le nom de Dieu et le Seigneur dit : Moi je suis. C’est le même que Celui qui a parlé à Moïse et qui nous parle. Dieu se révèle là et dit Qui Il est.
Il est toujours le Dieu qui existe éternellement, toujours le même.
Chacun peut mettre un mot après « Je suis ». Tu as besoin de paix ? Je suis la paix, de lumière ? Je suis la lumière, de vérité ? Je suis la vérité.
« Avant qu’Abraham fut, je suis. » (Jean 8. 58). Il était de toute éternité (Ps.90. 2).

Cantique 140 des Venez à Moi.

Je ne sais pourquoi dans sa grâce
Jésus m’a tant aimé,
Pourquoi par son sang il efface
Ma dette, mon péché.
Mais je sais qu’en lui j’ai la vie,
Il m’a sauvé dans son amour,
Et gardé par sa main meurtrie,
J’attends l’heure de son retour.

Je ne sais comment la lumière
Éclaire tout mon cœur,
Comment je compris ma misère
Et reçus mon Sauveur.
Mais je sais qu’en lui j’ai la vie,
Il m’a sauvé dans son amour,
Et gardé par sa main meurtrie,
J’attends l’heure de son retour.

Je ne sais quelle est la mesure
De joie et de douleur
Que pour moi, faible créature,
Réserve mon Sauveur.
Mais je sais qu’en lui j’ai la vie,
Il m’a sauvé dans son amour,
Et gardé par sa main meurtrie,
J’attends l’heure de son retour.

Je ne sais quand de la victoire
L’heure enfin sonnera,
Quand l’Agneau, l’Époux dans sa gloire,
Avec lui me prendra
Mais je sais qu’en lui j’ai la vie,
Il m’a sauvé dans son amour,
Et gardé par sa main meurtrie,
J’attends l’heure de son retour.

Cantique 166 des Venez à Moi.

Dans tes mains, je remets ma vie entière :
Elle est en sûreté pour l’éternité.
Sous ton regard d’amour, je pourrai m’épanouir,
Vivant tout près de toi, le Dieu souverain.
Mes soucis semblent trop lourds à porter
Et le lendemain semble incertain…
Mais tu m’aimes et tu veux m’aider,
Père, tu te tiens tout près.

Dans tes mains, je remets ma vie entière :
Elle est en sûreté pour l’éternité.
Sous ton regard d’amour, je pourrai m’épanouir,
Vivant tout près de toi, le Dieu souverain.

Engagé dans l’engrenage de la vie,
Je n’ai plus le temps de m’arrêter…
Viens, Seigneur, viens, Jésus, libère-moi
Et conduis mes pas dans ton chemin.

Dans tes mains, je remets ma vie entière :
Elle est en sûreté pour l’éternité.
Sous ton regard d’amour, je pourrai m’épanouir,
Vivant tout près de toi, le Dieu souverain.

Les jours passent, mais quel est leur sens ?
Incontrôlable, le temps fuit…
Maintenant, la question se pose à moi :
Qu’ai-je fait de tout ce temps ?

Dans tes mains, je remets ma vie entière :
Elle est en sûreté pour l’éternité.
Sous ton regard d’amour, je pourrai m’épanouir,
Vivant tout près de toi, le Dieu souverain.

– Moi, je suis la résurrection et la vie (Ch. 11. 25).

« Jésus lui dit : Moi, je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, encore qu’il soit mort, vivra ; et quiconque vit, et croit en moi, ne mourra point, à jamais. Crois-tu cela ? Elle lui dit : Oui, Seigneur, moi je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde » (Jean 11. 25 à 27).

Le Seigneur dit cela à Marthe. C’est la sœur de Lazare et de Marie. « Or il y avait un certain homme malade, Lazare, de Béthanie, du village de Marie et de Marthe sa sœur » (Jean 11. 1).
Lazare va mourir. Le Seigneur avait dit : «Cette maladie n’est pas à la mort, mais pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle » (Jean 11. 4). Il savait déjà que celui qu’Il aimait – comme nous Il nous aime – allait mourir. Le Seigneur allait le ressusciter pour glorifier Dieu.
Le Seigneur annonce à Marthe : « Moi, je suis la résurrection et la vie ».
Pourquoi la mort sur la terre ? Le salaire du péché c’est la mort.
« Car les gages du péché, c’est la mort ; mais le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le christ Jésus, notre Seigneur » (Romains 6. 23).
Lazare est mort parce qu’il avait péché. Les croyants meurent aussi, ils sont endormis en Jésus et par Jésus.
Le Seigneur est capable de prendre quelque chose qui n’a plus la vie, qui est poussière et de lui redonner la vie.
Dans la Genèse, Dieu a donné la vie aux oiseaux, aux poissons, à la nature toute belle.
« Enseigne-nous ainsi à compter nos jours, afin que nous en acquérions un cœur sage » (Psaume 90. 12).
On est tous vivants aujourd’hui et on a tous des jours à vivre. Dieu sait combien de jours, de mois, d’années nous vivrons. Il nous faut donc compter nos jours, et se préparer à devoir quitter cette terre, soit au retour prochain du Seigneur Jésus, soit à notre mort.
Dieu compare la vie d’un homme à une vapeur. « Vous qui ne savez pas ce [qui arrivera] le jour de demain ; (car qu’est-ce que votre vie ? Car elle n’est qu’une vapeur paraissant pour un peu de temps et puis disparaissant) » (Jacques 4. 14).
Cela montre la fragilité de la vie.
Nos temps sont en la main de Dieu qui nous aime.
Il nous faut donc être prêt à rencontrer Dieu.
Si on connaît le Seigneur Jésus, il va nous introduire auprès de Lui, et nous n’avons pas à avoir de crainte. Si nous devons passer par la mort, nous serons ressuscités lors de la venue du Seigneur.
Le Seigneur a juste parlé et Lazare est ressuscité. Tous les chrétiens qui sont endormis attendent le grand réveil.

Exemples de résurrections que nous trouvons dans les évangiles et les Actes:

– La résurrection du Seigneur après trois jours, à la fin de chaque évangile.
– La résurrection de Tabitha. « Mais Pierre, les ayant tous mis dehors et s’étant mis à genoux, pria ; et, se tournant vers le corps, il dit : Tabitha, lève-toi. Et elle ouvrit ses yeux, et voyant Pierre, elle se mit sur son séant » (Actes des Apôtres 9. 40).
– La résurrection de la fille de Jaïrus. « Et un des chefs de synagogue, nommé Jaïrus, vient ; et le voyant, il se jette à ses pieds ; et il le suppliait instamment, disant : Ma fille est à l’extrémité ; [je te prie] de venir et de lui imposer les mains, afin qu’elle soit sauvée, et qu’elle vive » (Marc 5. 22 et 23). Jaïrus était chef de synagogue et sa fille était très malade. « Comme il parlait encore, il vient des gens de chez le chef de synagogue, disant : Ta fille est morte ; pourquoi tourmentes-tu encore le maître ? Et Jésus, ayant entendu la parole qui avait été dite, dit aussitôt au chef de synagogue : Ne crains pas, crois seulement. Et ayant pris la main de l’enfant, il lui dit : Talitha coumi ; ce qui, interprété, est : Jeune fille, je te dis, lève-toi. Et aussitôt la jeune fille se leva et marcha, car elle avait douze ans ; et ils furent transportés d’une grande admiration » (Marc 5. 35, 36, 41 et 42).
Tous les hommes vont ressusciter. Il y a premièrement la résurrection des croyants lors de la venue du Seigneur et deuxièmement la résurrection de tous les autres, pour comparaître devant le grand trône blanc.
Tout n’est pas fini à la mort. « Or il y avait un homme riche qui se vêtait de pourpre et de fin lin, et qui faisait joyeuse chère, chaque jour, splendidement. Et il y avait un pauvre, nommé Lazare, couché à sa porte, tout couvert d’ulcères, et qui désirait de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche ; mais les chiens aussi venaient lécher ses ulcères. Et il arriva que le pauvre mourut, et qu’il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham. Et le riche aussi mourut, et fut enseveli. Et, en hadès, levant ses yeux, comme il était dans les tourments, il voit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. Et s’écriant, il dit : Père Abraham, aie pitié de moi et envoie Lazare, afin qu’il trempe dans l’eau le bout de son doigt, et qu’il rafraîchisse ma langue, car je suis tourmenté dans cette flamme. Mais Abraham dit : [Mon] enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et Lazare pareillement les maux ; et maintenant lui est consolé ici, et toi tu es tourmenté. Et outre tout cela, un grand gouffre est fermement établi entre nous et vous ; en sorte que ceux qui veulent passer d’ici vers vous ne le peuvent, et que ceux qui [veulent passer] de là ne traversent pas non plus vers nous. Et il dit : Je te prie donc, père, de l’envoyer dans la maison de mon père, car j’ai cinq frères, en sorte qu’il les adjure ; de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de tourment. Mais Abraham lui dit : Ils ont Moïse et les prophètes ; qu’ils les écoutent. Mais il dit : Non, père Abraham ; mais si quelqu’un va des morts vers eux, ils se repentiront. Et il lui dit : S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne seront pas persuadés non plus si quelqu’un ressuscitait d’entre les morts » (Luc 16. 19 à 31).
C’est trop tard pour l’homme riche. Tant que l’on est vivant il faut croire.
Le Seigneur est ressuscité tout seul. Lui seul a ce pouvoir car il est en lui-même la résurrection et la vie.

– Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie (Ch. 14. 6).

« Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14. 6). Le Seigneur répond à Thomas qui avait posé une question : « Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons pas où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? » (Jean 14. 5).
Le Seigneur avait parlé du ciel, du chemin pour y aller. Il est Le chemin. Pour aller au ciel ou pour en connaître le chemin, il faut seulement aller au Seigneur. C’est un chemin étroit. Il est petit, on ne peut pas y passer deux à deux. C’est comme la porte. Il faut se faire petit pour passer.
Vous êtes des enfants, vous êtes petits, alors pour vous c’est facile d’aller à Jésus.
« Entrez par la porte étroite ; car large est la porte, et spacieux le chemin qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui entrent par elle ; car étroite est la porte, et resserré le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui le trouvent » (Matthieu 7. 13 et 14).
Il y a deux chemins : un chemin large, c’est très facile d’y aller. On peut y aller ensemble mais ce chemin va à la perdition.
Le Seigneur nous dit la vérité, il nous dit que si on suit ce chemin du monde, on va à la perdition.
Satan va nous mentir, nous dire : regarde ces belles choses…
Il y a l’autre chemin étroit qui va au ciel. Il faut que chacun décide d’y entrer.
Il n’y a que deux chemins, pas trois. Il y avait deux brigands à la croix : l’un était sauvé, l’autre perdu.
La vérité est dans le Seigneur seul. Dans le monde, il y a le mensonge.
« Vous, vous avez pour père le diable, et vous voulez faire les convoitises de votre père. Lui a été meurtrier dès le commencement, et il n’a pas persévéré dans la vérité, car il n’y a pas de vérité en lui. Quand il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur, et le père du mensonge. Mais moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas » (Jean 8. 44 et 45).
Il n’y a pas de vérité dans le diable, quand il parle il dit un mensonge, il ne peut pas dire autre chose car il est menteur.
On ne voit pas le diable, c’est lui le chef sur la terre. Il conduit les hommes dans le monde à faire la guerre, le mensonge, le mal.
Il dit aux hommes : tout va bien aller, ce n’est pas la peine de vous inquiéter de la mort.
Est-ce que l’on peut avoir confiance en quelqu’un qui ment ? Non, bien sûr !
Le Seigneur nous dit la vérité. Il nous dit que nous sommes des pécheurs, parce qu’Il nous aime et qu’Il vient nous donner le remède.
Deux autres choses sont la vérité :
« Sanctifie-les par la vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17. 17).
La Bible est la Parole de Dieu, c’est Dieu qui l’a écrite, c’est donc la vérité.
« C’est lui qui est venu par [l’] eau et par [le] sang, Jésus le Christ, non seulement dans [la puissance de] l’eau, mais dans [la puissance de] l’eau et du sang ; et c’est l’Esprit qui rend témoignage, car l’Esprit est la vérité » (1 Jean 5. 6). Le croyant a reçu l’Esprit de Dieu. Il nous fait comprendre les choses de Dieu. Il nous parle et nous dit la vérité. « Mais quand le Consolateur sera venu, lequel moi je vous enverrai d’auprès du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, celui-là rendra témoignage de moi » (Jean 15. 26). Il rend témoignage du Seigneur et nous fait comprendre la Bible. « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité : car il ne parlera pas de par lui-même ; mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses qui vont arriver » (Jean 16. 13).

« Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie » (Jean 14. 6). Le Seigneur est La vie. Il a donné la vie aux hommes et aux animaux.
Au jardin d’Éden, l’homme a désobéi et a apporté la mort.
Dans le jardin, il y avait aussi l’arbre de vie. Dieu a fermé l’entrée du jardin, car l’homme pécheur ne devait pas en manger.
A la fin de la Bible, il y a encore un arbre de vie. « Bienheureux ceux qui lavent leurs robes, afin qu’ils aient droit à l’arbre de vie et qu’ils entrent par les portes dans la cité » (Apocalypse 22. 14). Dieu veut donner la vie mais il faut aller à Jésus pour avoir cette vie. Il est la vie.
« Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, disant : Tu mangeras librement de tout arbre du jardin ; mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ; car, au jour que tu en mangeras, tu mourras certainement » (Genèse 2. 16 et 17).
Dieu avait dit : « Tu mourras ». L’homme a écouté Satan, il est mort.
Adam devait comprendre ce que cela voulait dire. La mort c’est la séparation de Dieu (du moins pour la seconde mort).
« Au milieu de sa rue, et du fleuve, de çà et de là, était l’arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois ; et les feuilles de l’arbre sont pour la guérison des nations » (Apocalypse 22. 2). Cet arbre donne du fruit pour la vie des croyants.
« Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées. À celui qui vaincra, je lui donnerai de manger de l’arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu » (Apocalypse 2. 7).
Dieu nous a donné la vie et nous devons la montrer si nous sommes sauvés.
« Portant toujours partout dans le corps la mort de Jésus, afin que la vie aussi de Jésus soit manifestée dans notre corps » (2 Corinthiens 4. 10). La vie de Jésus doit être montrée dans ce que l’on fait chaque jour. Si on ne la voit pas on peut se demander si elle est réelle. C’est comme une plante qui est vivante : elle pousse.
Lorsque vous parlez, parlez-vous comme le monde, dites-vous des gros mots ? Ou parlez-vous différemment ?
Nous avons besoin de demander chaque jour au Seigneur de nous aider à montrer Sa vie. C’est comme un arbre qui a sa sève qui le fait pousser.

– Moi, je suis le vrai cep (Ch. 15. 1).

« Moi, je suis le vrai cep, et mon Père est le cultivateur. Tout sarment en moi qui ne porte pas de fruit, il l’ôte ; et tout sarment qui porte du fruit, il le nettoie, afin qu’il porte plus de fruit. Vous, vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, et moi en vous. Comme le sarment ne peut pas porter de fruit de lui-même, à moins qu’il ne demeure dans le cep, de même vous non plus [vous ne le pouvez pas], à moins que vous ne demeuriez en moi. Moi, je suis le cep, vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit ; car, séparés de moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15. 1 à 5).
C’est sur les sarments qu’il y a des grappes de raisins. Pour qu’il y en ait, il faut que le sarment reste accroché au cep. En dehors du Seigneur Jésus, on ne peut pas porter de fruit.
Si je coupe un sarment et le met par terre, va-t-il pousser ? Non. Le sarment ne sert à rien quand il est coupé, on ne peut rien faire avec.
Nous aussi, n’ayons pas d’illusion : sans le Seigneur, on ne peut pas porter de fruit. Qu’est-ce que c’est porter du fruit ?
« Mais le fruit de l’Esprit est l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la tempérance : contre de telles choses, il n’y a pas de loi » (Galates 5. 22 et 23)
C’est un fruit qui est différent des œuvres de la chair qui sont très nombreuses !
Si on reste attaché au Seigneur, il y aura du fruit porté dans nos vies.
Comment montre-t-on qu’on est attaché au cep, au Seigneur ? En lisant la Parole de Dieu, en l’aimant, en pensant à Lui souvent, en priant. Tout cela va nous aider à faire ce qui plaît au Seigneur.
Le Seigneur désire que l’on porte beaucoup de fruit et que l’on soit Ses disciples.

Le Seigneur a dit : Moi je suis… Est-ce que nous nous disons : Moi je suis ceci ou cela ? Non, seulement le Seigneur ! Nous on est petits.
Nous pouvons dire : Moi je suis aimé du Seigneur Jésus et je désire Le suivre.

Cantique 254 des Venez à Moi.

Je louerai l’Éternel de tout mon cœur,
Je raconterai toutes tes merveilles,
Je chanterai ton nom.
Je louerai l’Éternel de tout mon cœur,
Je ferai de toi le sujet de ma joie,
Alléluia !

Cantique 78 des Venez à Moi.

Chaque instant de chaque jour qui passe,
En Jésus je puis me confier ;
Cet Ami que jamais rien ne lasse,
Me soutient, sait me fortifier.

Et son cœur si patient, si tendre,
Sait pourvoir aux besoins de ma foi ;
A lui seul j’ai appris à m’attendre
Et je sais qu’il s’occupe de moi.

Aide-moi à n’avoir confiance
Qu’en toi seul, mon Maître, mon Seigneur.
Tu connais toutes mes défaillances ;
Mais je suis toujours dans ta faveur.

Et ton cœur si patient, si tendre,
Sait pourvoir aux besoins de ma foi ;
A toi seul j’ai appris à m’attendre :
Je sais que tu t’occupes de moi.

Prends ma main, tiens-moi quand je chancelle ;
Le chemin est sombre et rocailleux.
Oh ! Donne-moi de t’être fidèle,
Conduis-moi jusqu’au séjour des cieux.

Et ton cœur si patient, si tendre,
Sait pourvoir aux besoins de ma foi ;
A toi seul j’ai appris à m’attendre :
Je sais que tu t’occupes de moi.