LE BAPTÊME (2)

Compte rendu Rencontres Adolescents Août 2014.

 

Le baptême chrétien.

Nous avons préféré conserver le langage oral de ces entretiens.

 

– «Et un ange du *Seigneur parla à Philippe, disant : Lève-toi, et va vers le midi, sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza, lequel est désert. Et lui, se levant, s’en alla. Et voici, un Éthiopien eunuque, homme puissant à la cour de Candace, reine des Éthiopiens, intendant de tous ses trésors, et qui était venu pour adorer à Jérusalem, s’en retournait ; et il était assis dans son char et lisait le prophète Ésaïe. Et l’Esprit dit à Philippe : Approche-toi et joins-toi à ce char. Et Philippe étant accouru, l’entendit qui lisait le prophète Ésaïe ; et il dit : Mais comprends-tu ce que tu lis ? Et il dit : Comment donc le pourrais-je, si quelqu’un ne me conduit ? Et il pria Philippe de monter et de s’asseoir avec lui. Or le passage de l’écriture qu’il lisait était celui-ci : «Il a été mené comme une brebis à la boucherie ; et comme un agneau, muet devant celui qui le tond, ainsi il n’ouvre point sa bouche ; dans son humiliation, son jugement a été ôté ; et qui racontera sa génération ? car sa vie est ôtée de la terre». Et l’eunuque, répondant, dit à Philippe : Je te prie, de qui le prophète dit-il cela ? De lui-même, ou de quelque autre ? Et Philippe, ouvrant sa bouche et commençant par cette écriture, lui annonça Jésus. Et comme ils continuaient leur chemin, ils arrivèrent à une eau, et l’eunuque dit : Voici de l’eau, qu’est-ce qui m’empêche d’être baptisé ? Et il donna l’ordre qu’on arrêtât le char, et ils descendirent tous deux à l’eau, et Philippe et l’eunuque ; et [Philippe] le baptisa. Et, quand ils furent remontés hors de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l’eunuque ne le vit plus, car il continua son chemin tout joyeux» (Actes des Apôtres 8. 26 à 39).
Le verset qui manque est le verset 37 que l’on retrouve au bas du texte : «Et Philippe dit : Si tu crois de tout ton cœur cela est permis. Et répondant, il dit : Je crois que Jésus Christ est le Fils de Dieu». Cet homme d’Ethiopie, en Afrique, venait à Jérusalem pour adorer. Il a été conduit par le Seigneur pour rencontrer Philippe qui lui a présenté Esaïe 53 où il est parlé du Seigneur Jésus, lui a annoncé Jésus au verset 35 et on voit dans ce passage que cet Ethiopien s’est converti puisqu’il dit : Je crois que Jésus Christ est le Fils de Dieu. Alors après s’être converti il a demandé à être baptisé. Parmi vous il y en a qui ont été baptisés enfants. Cela a été la foi de leurs parents qui voulaient que leur enfant appartienne au Seigneur Jésus. Et donc ils vivent maintenant ayant la profession chrétienne et devenus, peut être, des chrétiens et des chrétiennes. Ensuite, il y a des enfants parmi vous qui ne sont pas encore baptisés et qui vont un jour demander à l’être et cette fois ils devront s’engager pour le Seigneur personnellement. Là on a l’exemple de quelqu’un qui a un certain âge et qui a demandé à être baptisé.
Le baptême c’est un signe par lequel on témoignage que l’on est mort et ressuscité avec le Seigneur. On sait que le Seigneur Jésus a été mort et est ressuscité. Et bien le croyant aussi rend témoignage par son baptême qu’il est mort et ressuscité avec le Seigneur.

– On a parlé de la conversion c’est-à-dire être à l’abri du sang du Seigneur Jésus. La vertu de ce sang est valable pour chacun de ceux qui croient. Et dans la Parole on a l’histoire du peuple d’Israël et on a un type du baptême – baptisés dans la mer. Il y avait une condamnation sur l’Egypte : tous les premiers nés mourraient. Le monde est condamné par le péché puisque personne ne pourra paraître devant Dieu avec ses péchés. Il fallait que le peuple d’Israël se mette à l’abri du sang de l’agneau. Il fallait mettre du sang sur les poteaux et le linteau de la porte et c’était aussi un signe. Suite à cela le peuple a pu sortir d’Egypte et a traversé la mer rouge. Ce passage de la mer rouge est aussi un type du baptême c’est-à-dire que l’on passe d’une situation à une autre. Cette traversée de la mer rouge nous parle de la mort du Seigneur Jésus pour que nous soyons retirés, nous, du monde, de l’Egypte. Voilà un des sens du baptême. Et donc tout le peuple a pu traverser la mer rouge. Donc le signe du baptême est un signe d’appartenance au peuple de Dieu.

– «Et il leur dit : Allez dans tout le monde, et prêchez l’évangile à toute la création. Celui qui aura cru et qui aura été baptisé sera sauvé ; et celui qui n’aura pas cru sera condamné» (Marc 16. 15 et 16). Dans ce passage, on a la foi et le baptême et il est dit : celui qui n’aura pas cru sera condamné. Par exemple, le brigand sur la croix s’est converti, il est croyant, il ira au ciel, il est sauvé. «Et Jésus lui dit : En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis» (Luc 23. 43). Il a cru, il a reconnu le Seigneur Jésus et il sera sauvé puisque le Seigneur lui a dit : Tu seras avec moi dans le paradis. Pourtant il n’a pas été baptisé. Il a cru et il a été sauvé. Par contre, le baptême a lieu pour la suite, pour la marche. Donc ceux qui ont été baptisés enfants – et sous la responsabilité des parents – et ceux qui ont été baptisés adultes doivent savoir ce qu’est la signification du baptême.
Le Seigneur donne l’ordre à ses disciples à propos du baptême : «Allez donc, et faites disciples toutes les nations, les baptisant pour le nom du Père et du Fils et du Saint Esprit» (Matthieu 28. 19). C’est un ordre du Seigneur qu’il y ait le baptême, qu’il y ait l’enseignement de faire disciples, c’est-à-dire que les personnes à qui ils s’adressent soient converties, soient sauvées. Et puis il leur demande aussi de les baptiser. Alors là dans ce verset 19, il est dit : pour le nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Dans d’autres passages des Actes, on voit que l’on est baptisé pour le nom du Seigneur Jésus. Donc les deux choses sont justes.

– En fait quand il est dit : au nom du Seigneur Jésus, il ne faut pas oublier, qu’à ce moment-là c’était quelque chose qui était spécifique du christianisme. Au reste, les juifs le comprenaient ainsi, car ils avaient rejeté Christ. On est baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit mais aussi au nom du Seigneur Jésus.

– On voit d’ailleurs, en Actes 2. 38 : «Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, en rémission des péchés ; et vous recevrez le don du Saint Esprit». La Parole de Dieu est puissante et opérante et il est important de la lire. Ici il est dit : au nom de Jésus Christ.

Le baptême est pour la marche. Il faut aussi mettre l’accent sur le côté du témoignage qui est ainsi rendu devant le monde. Une personne est parfois baptisée devant plusieurs personnes. Il faut aussi demander clairement à celui qui est baptisé : Crois-tu au Fils de Dieu ? Cela a une grande valeur devant les incrédules. La personne reconnaît que, désormais, elle est du côté de Christ.

– On a parlé du signe de la mer rouge, on peut parler aussi du signe de l’arche au milieu du déluge. «Quand la patience de Dieu attendait dans les jours de Noé, tandis que l’arche se construisait, dans laquelle un petit nombre, savoir huit personnes, furent sauvées à travers l’eau ; or cet antitype vous sauve aussi maintenant, [c’est-à-dire] le baptême, non le dépouillement de la saleté de la chair, mais la demande à Dieu d’une bonne conscience, par la résurrection de Jésus Christ, qui est à la droite de Dieu (étant allé au ciel), anges, et autorités, et puissances lui étant soumis» (1 Pierre 3. 20 à 22). Donc ce n’est pas le baptême qui sauve mais le fait de croire à ce qu’il représente c’est-à-dire le Seigneur Jésus mort pour moi (l’arche) et qui traverse ces eaux de la mort. Et donc c’est m’associer et être dans l’arche, à l’abri de son sang qui a coulé sur la croix.

– Il y a aussi une autre pensée que la Parole de Dieu dit précisément c’est la demande à Dieu d’une bonne conscience, par la résurrection de Jésus Christ. La note m du bas de la page dit : engagement, ou témoignage. Il y a la pensée que vraiment on demande au Seigneur de nous aider à rendre un témoignage fidèle. Le baptême représente ainsi la mort et la résurrection de Christ Lui-même.

– «Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés pour le christ Jésus, nous avons été baptisés pour sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême, pour la mort, afin que comme Christ a été ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, ainsi nous aussi nous marchions en nouveauté de vie» (Romains 6. 3 et 4). Cela montre bien que le baptême est un signe. C’est le signe de la mort et de la résurrection du Seigneur Jésus. Par ce signe là, on montre que l’on est mort et ressuscité avec Christ et que l’on vit dans cette nouvelle relation-là.

– Que représente l’eau ? Elle représente la vie et la mort. Si l’on met quelqu’un sous l’eau, à un moment donné il va mourir. Le croyant qui est baptisé va être plongé sous l’eau pendant un moment et cela va être une image, un signe, un symbole qu’il est mort avec le Seigneur Jésus sous l’eau. Et quand il sort de l’eau, c’est un signe qu’il est ressuscité avec le Seigneur Jésus. Ce qui est très important c’est que maintenant il vit pour le Seigneur Jésus. Il (ou elle) est devenu un chrétien (ou une chrétienne) professant (e) à partir du moment où il (elle) a été baptisée.

– Quelle est la différence entre un croyant et un chrétien ? Un croyant c’est quelqu’un qui croit à une religion. Un chrétien c’est quelqu’un qui croit en Christ, en une Personne. Les croyants de l’Ancien Testament croyaient en Dieu mais n’étaient pas chrétiens. Il n’est jamais parlé de chrétien avant le Nouveau Testament. Les premiers qui furent nommés chrétiens sont ceux d’Antioche : «Et il arriva que, pendant un an tout entier, ils se réunirent dans l’assemblée et enseignèrent une grande foule, – et que ce fut à Antioche premièrement que les disciples furent nommés chrétiens» (Actes des Apôtres 11. 26). Chrétien c’est christens, petit Christ, petit chrétien. Voilà le nom qui est donné à ceux qui croient au Seigneur Jésus !
Il y en a qui ont demandé le baptême mais on ne sait pas s’ils étaient convertis. «Et Simon crut aussi lui-même ; et après avoir été baptisé, il se tenait toujours auprès de Philippe ; et voyant les prodiges et les grands miracles qui se faisaient, il était dans l’étonnement…car il n’était encore tombé sur aucun d’eux, mais seulement ils avaient été baptisés pour le nom du seigneur Jésus. Puis ils leur imposèrent les mains, et ils reçurent l’Esprit Saint. Or Simon, voyant que l’Esprit Saint était donné par l’imposition des mains des apôtres, leur offrit de l’argent, disant : Donnez-moi aussi ce pouvoir, afin que tous ceux à qui j’imposerai les mains reçoivent l’Esprit Saint. Mais Pierre lui dit : Que ton argent périsse avec toi, parce que tu as pensé acquérir avec de l’argent le don de Dieu. Tu n’as ni part ni portion dans cette affaire ; car ton cœur n’est pas droit devant Dieu» (Actes des Apôtres 8. 13, 16 à 21). Voilà un homme qui a cru, qui a reçu l’évangile parce qu’il pensait peut être que cela faisait bien parce que beaucoup croyaient. Il a été baptisé, il a peut être trompé Philippe. En tout cas la Parole montre qu’il n’était pas droit devant Dieu, qu’il a voulu acquérir le don de Dieu avec de l’argent. Donc attention à ce que l’on fait ! Il y a une responsabilité quand on se dit chrétien. Il faut que ce que nous disons corresponde vraiment à la réalité. Il y a aussi ce témoignage-là. Il faut être droit devant Dieu. D’ailleurs, il y a deux signes extérieurs dans le christianisme : le baptême et la cène (Le Seigneur demande que l’on se souvienne de Lui). Ce sont des signes extérieurs qui ont une signification profonde et pour pouvoir les manifester il faut avoir la vie de Dieu. Il faut être droit devant Dieu dans ce que l’on fait.

– C’est solennel mais la grâce de Dieu est quand même là. Les apôtres ont dit à cet homme : «Repens-toi donc de cette méchanceté, et supplie le Seigneur, afin que, si faire se peut, la pensée de ton cœur te soit pardonnée» (Actes des Apôtres 8. 22). Voyez, c’est très solennel. On ne doit pas jouer avec les choses de Dieu. C’est extrêmement solennel pour chacun d’entre nous. Tout est en relation directe avec Dieu.

Le baptême est un signe et donc un témoignage extérieur pour les autres. On est parmi les chrétiens. On est entré dans la Maison de Dieu par le baptême. C’est comme dans une armée : est-ce que j’en fais partie si je n’ai pas l’uniforme ? Je ne peux pas aller au combat – et ce combat concerne les vrais chrétiens.

– On a lu ces beaux versets mais tristes dans un sens. Qu’est-ce que les apôtres ont pu dire à Simon ? Ils l’ont encouragé à se repentir de cette méchanceté. Autrement dit le Seigneur leur a montré que la manière dont Simon à voulu acheter avec de l’argent le don du Saint Esprit était une méchanceté, une chose grave devant le Seigneur. C’est un exemple de ce qui peut apparaître quand quelqu’un veut être baptisé. Il faut que la personne soit vraiment convertie et ait un heureux témoignage. Là pour Simon ce n’était pas du tout le cas.