LA CONVERSION

Compte rendu Rencontres Adolescents Août 2014.

 

La conversion.

Nous avons préféré conserver le langage oral de ces entretiens.

«Or Saul, respirant encore menace et meurtre contre les disciples du Seigneur, alla au souverain sacrificateur et lui demanda pour Damas des lettres [adressées] aux synagogues, en sorte que, s’il en trouvait quelques-uns qui fussent de la voie, il les amenât, hommes et femmes, liés à Jérusalem. Et, comme il était en chemin, il arriva qu’il approcha de Damas ; et tout à coup une lumière brilla du ciel comme un éclair autour de lui. Et étant tombé par terre, il entendit une voix qui lui disait : Saul ! Saul ! pourquoi me persécutes-tu ? Et il dit : Qui es-tu, Seigneur ? Et il [dit] : Je suis Jésus que tu persécutes. Mais lève-toi, et entre dans la ville ; et il te sera dit ce que tu dois faire. Et les hommes qui faisaient route avec lui s’arrêtèrent tout interdits, entendant bien la voix, mais ne voyant personne. Et Saul se leva de terre ; et ses yeux étant ouverts, il ne voyait personne ; et, le conduisant par la main, ils l’emmenèrent à Damas ; il fut trois jours sans voir, et il ne mangea ni ne but. Or il y avait à Damas un disciple nommé Ananias ; et le Seigneur lui dit en vision : Ananias ! Et il dit : Me voici, Seigneur. Et le Seigneur lui [dit] : Lève-toi, et va dans la rue appelée la Droite, et cherche dans la maison de Judas un nommé Saul, de Tarse ; car voici, il prie» (Actes des Apôtres 9. 1 à11).

– Vous allez peut être dire : moi je ne suis pas comme Saul, je n’ai pas fait de meurtre, je n’ai pas fait mourir des gens. Je ne suis peut être pas si mauvais que ça. Mais on voit dans ce passage que, un jour, il faut comprendre que l’on est tous des pécheurs. On est déjà pécheur à notre naissance, on a une nature pécheresse mais aussi on pèche. Alors le péché c’est quelque chose qui est contre Dieu, c’est quelque chose que Dieu ne peut pas approuver. Dans la conversion il y a plusieurs points :

1. Réaliser que je suis pécheur et que je ne pourrai pas me présenter un jour devant Dieu avec mes péchés ; Dieu est trop pur, trop saint pour voir le péché, le pécheur qui n’a pas accepté le Seigneur comme son Sauveur. Le premier point c’est que vous réalisiez tous, et plusieurs ici se sont convertis et tant mieux, mais il y en a qui ne sont peut être pas convertis, qui ne sont pas sauvés et c’est pour cela que c’est important de parler aujourd’hui de la conversion. Et la première chose que vous devez réaliser c’est que vous êtes pécheurs comme moi je suis pécheur, comme nous sommes tous pécheurs et que l’on ne peut pas se présenter devant Dieu avec ses péchés ! Alors il y a un psaume où quelqu’un se rend compte qu’il est un pécheur. C’est le roi David dans le Psaume 51 «Contre toi, contre toi seul, j’ai péché, et j’ai fait ce qui est mauvais à tes yeux ; afin que tu sois justifié quand tu parles, trouvé pur quand tu juges. Voici, j’ai été enfanté dans l’iniquité, et dans le péché ma mère m’a conçu. Voici, tu veux la vérité dans l’homme intérieur» (Psaume 51. 4 à 6). Un jour il faut tous arriver à pleurer sur ses péchés. Je dois alors réaliser le second point :
2. Réaliser que j’ai besoin d’un Sauveur et du Sauveur pour moi personnellement : le Seigneur a dû mourir sur la croix pour moi et a porté mes péchés pendant les trois heures de l’expiation. Ce n’est pas la vie du Seigneur qui m’a sauvé. Le Seigneur a eu une vie remarquable, parfaite, à la gloire de Dieu. Ensuite, il a été cloué sur la croix mais jusque là rien n’a été réglé. Ce qui a été réglé, on le dit souvent le dimanche matin, quand pendant trois heures, sur la croix Dieu a dû abandonner le Seigneur quand Il portait nos péchés. Pendant ces trois heures-là Il a dû expier nos péchés. Quiconque croit en Lui est sauvé (Jean 3. 16). A partir du moment où j’accepte le Seigneur Jésus comme mon Sauveur je suis sauvé. On ne peut pas être sauvé par plusieurs moyens, par plusieurs sauveurs. Il n’y a qu’un seul sauveur, il n’y a qu’une seule Personne qui peut me sauver c’est le Seigneur Jésus. Pour que Dieu puisse me voir pur je dois accepter le Seigneur Jésus dans mon cœur et à partir de ce moment là mon maître n’est plus le diable mais le Seigneur Jésus. Avant j’étais un enfant du diable, maintenant je suis un enfant de Dieu et à partir du moment où je suis converti, où j’ai la vie nouvelle, éternelle, alors je peux vivre pour le Seigneur Jésus. C’est très important pour vous parce que, sans vouloir vous faire peur, si le Seigneur Jésus revient ce soir il y en a peut être ici qui vont rester. Donc c’est très important d’avoir accepté Jésus comme son propre Sauveur. Tous ceux qui auront cru au Seigneur Jésus, qui l’auront accepté comme leur Sauveur eux vont partir au ciel mais les autres…
3. C’est donc un profond travail de repentance qui doit se produire dans mon cœur pour que je saisisse la grâce de Dieu et le salut qu’Il offre à chacun, gratuitement.
4. Alors je change totalement de direction et mes pôles d’intérêt changent aussi et je vis pour Lui, pour Celui qui pour moi est mort et ressuscité.

– Pourquoi parle-t-on souvent de conversion ? Pourquoi est-il nécessaire de se convertir ? Il y a un verset dans le livre de l’Ecclésiaste qui dit : «si un arbre tombe, vers le midi ou vers le nord, à l’endroit où l’arbre sera tombé, là il sera» (Ecclésiaste 11. 3). C’est-à-dire que les choses doivent être réglées tant que l’on est sur la terre. Quand on paraîtra devant Dieu et devant le Seigneur, ce sera trop tard. Si on n’a pas réglé les choses maintenant, là où l’arbre tombe il demeure. Et en effet on est tous pécheurs. Aucun homme ne peut dire : moi, je suis bon. Je ne suis pas effectivement comme Saul, je n’ai pas persécuté l’assemblée, je n’ai rien fait contre les chrétiens. Cependant nous sommes tous pécheurs. La Parole nous le dit dans le l’épître aux Romains au chapitre 3 verset 20 : «C’est pourquoi nulle chair ne sera justifiée devant lui (devant Dieu) par des œuvres de loi, car par [la] loi est la connaissance du péché». Toutes les règles de bonne conduite que l’on peut se donner ne peuvent nous amener qu’à les enfreindre et à prendre conscience que l’on est pécheur. Que nous est-il dit un peu plus loin, au verset 23 : «car tous ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu». C’est l’état de notre cœur, notre état à la naissance. Tout homme est pécheur et si on regarde chacun à l’intérieur de nous-mêmes on sait très bien qu’il y a bien des choses qui sont répréhensibles. Alors Dieu ne veut pas nous laisser dans cet état mais pour cela il faut entendre sa voix. Il faut craindre de paraître devant Lui si ce n’est pas réglé. On a des exemples de ceux qui ont craint et qui ont finalement été sauvés. Dans le livre de l’Ecclésiaste il nous est dit : «Qui craint Dieu sort de tout» (Ch. 7. 18). Celui qui a craint et qui a finalement échappé à de grands dangers, à la mort ? Noé craignait Dieu, Rahab cette personne qui a reçu les espions du peuple d’Israël parce qu’elle craignait Dieu. Elle avait entendu parler de Dieu et elle craignait Dieu (Josué 2). La première des choses c’est donc est-ce que je crains Dieu ? Il y a un autre exemple, comme celui de Josué avec les Gabaonites. Ils ont trompé le peuple mais pourquoi se sont-ils déguisés ? Ils ont fait semblant qu’ils venaient de très loin. Eh bien ils ont craint Dieu parce qu’Il était avec le peuple d’Israël. Voilà, le point de départ c’est craindre Dieu. Si je crains je me verrai comme je suis c’est-à-dire dans l’impossibilité de paraître tel que je suis devant Lui. Dans l’épître de Pierre il est dit : «Soyez saints, car moi je suis saint» (1 Pierre 1. 16). Qui peut dire qu’il est saint ? Seul celui que Dieu a sanctifié. A un moment donné il faut accepter le verdict de Dieu, se repentir et croire.

– Dans le Nouveau Testament, il y a eu quelqu’un qui a cru au Seigneur Jésus : Timothée. «Mais toi, demeure dans les choses que tu as apprises et dont tu as été pleinement convaincu, sachant de qui tu les as apprises, et que, dès l’enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi qui est dans le christ Jésus» (2 Timothée 3. 14 et 15). Avec ce verset on a la base du salut. L’apôtre Paul quand il écrit à Timothée peut dire aussi au premier chapitre de la seconde épitre à Timothée au verset 5 : «me rappelant la foi sincère qui [est] en toi, et qui a d’abord habité dans ta grand-mère Loïs et dans ta mère Eunice, et, j’en suis persuadé, en toi aussi». Timothée est donc un enfant de Dieu, il a la foi, la foi qui sauve. Ce n’est pas par notre sainteté, ce n’est pas par nos œuvres ou quoique ce soit que nous fassions, ni par une vie remarquable («je n’ai fait aucun mal») que nous pouvons être sauvés mais par la foi en Jésus Christ seul. Et on voit que là Timothée avait entendu parler de l’évangile, il avait entendu parler des saintes lettres dès l’enfance. Vous avez tous eu le privilège, ou la plupart d’entre vous du moins, d’avoir entendu dès votre enfance, par votre père, votre mère, dans les réunions, parler du Seigneur Jésus, parler des saintes lettres. La Parole précise : les saintes lettres. C’est toute l’Ecriture que nous avons : l’Ancien Testament et le Nouveau Testament et tout spécialement pour le salut par la foi c’est dans le Nouveau Testament puisque nous avons le Seigneur Jésus Christ qui est venu nous apporter le salut. Donc il faut d’abord – et vous avez le privilège d’avoir entendu dans votre jeune âge les saintes lettres, dès l’enfance – connaître les saintes lettres pour soi-même. Donc ce qu’il nous faut faire d’abord c’est apprendre à lire l’Ecriture, à lire les saintes lettres avec prière, de manière régulière, suivie et attentive. Pourquoi ? Parce que c’est par elles, c’est par l’action du Saint Esprit dans vos cœurs, à travers les saintes lettres que vous serez amenés à rencontrer le Seigneur Jésus comme votre Sauveur personnel. On est sage à salut mais comment ? Par la foi qui est dans le Christ Jésus. Ce n’est pas la foi en n’importe quoi mais la foi dans une Personne, c’est la foi en Quelqu’un, Quelqu’un qui vous aime, Quelqu’un qui vous connaît, Quelqu’un qui veut votre bien, Quelqu’un qui est vivant maintenant, qui a donné sa vie pour vous. Alors c’est à travers les saintes lettres que vous pourrez découvrir que le Seigneur Jésus vous aime et c’est à travers les saintes lettres, si vous vous laissez instruire par elles, que vous pourrez devenir sage à salut, par une foi personnelle. C’est ce que Timothée avait réalisé. Ce n’est pas parce que sa mère Eunice et sa grand-mère Loïs avaient une foi sincère que Timothée l’avait automatiquement. L’apôtre Paul savait qu’il avait cette foi sincère c’est-à-dire une foi entière personnelle dans le Seigneur Jésus. Donc cela est très important ; Ce n’est pas quelque chose de mystique, d’un peu exceptionnel : non. Vous avez le privilège de connaître et de lire les saintes lettres dès l’enfance. Ces saintes lettres c’est la Parole de Dieu. Elle a sa puissance en elle-même, elle a toute sa puissance dans vos âmes et si on la lit avec attention en demandant au Seigneur de nous conduire elle nous rendra sages à salut par foi en une Personne, en Quelqu’un qui est vivant, en Quelqu’un qui est mort et qui a été ressuscité. On peut lire aussi dans l’épître aux Romains au chapitre 10. 8 et 9 : «La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur, c’est-à-dire la parole de la foi, laquelle nous prêchons, [savoir] que, si tu confesses de ta bouche Jésus comme Seigneur et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé».
Comment est-on sauvé ? Il est dit : la parole est près de toi, la Parole de Dieu est là à votre disposition, la Parole de la foi en une Personne et il est dit : si tu confesses Jésus comme Seigneur (c’est un témoignage extérieur) et que tu croies dans ton cœur (c’est une certitude intérieure) que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé. Eh bien, si vous recevez le Seigneur dans votre cœur et si vous l’exprimez en témoignant, en le confessant, vous serez sauvés. Ce n’est pas : tu seras peut être sauvé. Non ! C’est une certitude, la certitude du salut.

– «Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur le principe des œuvres, afin que personne ne se glorifie» (Éphésiens 2. 8 et 9).
On est sauvé par la foi, on n’est pas sauvé par les œuvres, on n’est pas sauvé parce que l’on dit : moi je n’ai jamais rien fait de mal. Il y a des gens que l’on rencontre au travail ou à l’école qui disent : je n’ai jamais rien fait de mal et donc je suis sauvé. Non ! On n’est pas sauvé parce que l’on fait des bonnes choses. On est sauvé parce que l’on accepte le don de Dieu c’est-à-dire le Seigneur Jésus comme son Sauveur. On n’est pas sauvé aussi parce que nos parents sont sauvés. Alors on peut lire aussi en Ezéchiel 18. 20 : «L’âme qui a péché, celle-là mourra. Le fils ne portera pas l’iniquité du père, et le père ne portera pas l’iniquité du fils ; la justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui». Voilà dans le Psaume 49. 7 et 8 il est dit aussi «Un homme ne pourra en aucune manière racheter son frère, ni donner à Dieu sa rançon, car précieux est le rachat de leur âme, et il faut qu’il y renonce à jamais». On ne peut rien faire. Il y en a qui ont donné de l’argent, qui ont construit des cathédrales pour être sauvé. La Parole nous dit que l’on n’est pas sauvé par ce que l’on fait, par la foi de ses parents, mais que c’est quelque chose d’individuel. Je ne peux pas sauver mon frère, je peux prier pour lui, je peux lui dire que le Seigneur Jésus l’aime et qu’Il est mort pour lui sur la croix, mais je ne peux pas le sauver. Il n’y a que le Seigneur qui peut travailler dans son cœur pour qu’il L’accepte comme son Sauveur. Pour, juste revenir dans les Actes au chapitre 9, je voulais simplement dire que Saul allait dans un chemin de meurtre et puis il est arrêté et après on voit qu’il ne va plus marcher dans le même chemin ; donc à la conversion on ne marche plus dans le même chemin, on fait un demi tour. Mais surtout ce sur quoi je voulais insister c’est la fin du verset 11 : «Voici il prie». Quand on est sauvé, quand l’on appartient au Seigneur Jésus, la première chose qu’un chrétien, une chrétienne fait, après avoir confessé ses péchés, c’est de prier. Prier c’est avoir une relation avec Dieu, avec le Seigneur Jésus. Avant quand on est incrédule, on ne croit pas à ces choses. Quand on connait le Seigneur Jésus on prie, on est très heureux de pouvoir parler avec Lui.

– On a vu la crainte de Dieu puis la Parole de Dieu. La Parole de Dieu a une puissance. «Qui nous a sauvés et nous a appelés d’un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et sa propre grâce qui nous a été donnée dans le christ Jésus avant les temps des siècles» (2 Timothée 1. 9). Donc c’est l’évangile selon la puissance de Dieu. On a vu David qui avait péché devant Dieu, qui a pris conscience de son péché, qui a prié et qui s’est humilié. Quand on s’est converti, que l’on a prit conscience de son état, que l’on s’est mis aux pieds du Seigneur, que l’on a remis les choses au Seigneur, que l’on a accepté Jésus comme son Sauveur, alors : «Jésus lui dit : Moi, je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, encore qu’il soit mort, vivra ; et quiconque vit, et croit en moi, ne mourra point à jamais. Crois-tu cela ?» (Jean 11. 25 et 26). Alors : ce crois-tu cela ? Est-ce que chacun peut dire : oui, Seigneur, je crois. On voit que le Seigneur dit que c’est le signe que l’on a la vie. C’est une nouvelle vie, une nouvelle respiration. La respiration de cette nouvelle vie c’est la prière. Un chrétien qui ne prie pas ne respire pas. Sa nouvelle nature ne respire pas, il n’a pas de relations avec Dieu, il ne prend pas d’oxygène. C’est comme si on fermait la bouche et que l’on essayait de vivre : ce n’est pas possible. C’est pour cela qu’un signe certain de notre conversion c’est le besoin d’avoir une relation avec Dieu comme Père et avec notre Seigneur Jésus comme Celui qui nous a sauvé.

– Il y a un autre terme que le Seigneur Jésus emploie pour parler de la conversion et qui est très important. Il l’a employé avec quelqu’un qui est venu de nuit à Lui : Nicodème. Le Seigneur nous explique comment on peut venir à Lui, comment on peut naître de nouveau. «Mais il y avait un homme d’entre les pharisiens, dont le nom était Nicodème, qui était un chef des Juifs. Celui-ci vint à lui de nuit, et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que toi tu fais, si Dieu n’est avec lui. Jésus répondit et lui dit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu’un n’est né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une seconde fois dans le sein de sa mère et naître ? Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu’un n’est né d’eau et de l’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair ; et ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne t’étonne pas de ce que je t’ai dit : Il vous faut être nés de nouveau. Le vent souffle où il veut, et tu en entends le son ; mais tu ne sais pas d’où il vient, ni où il va : il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit. Nicodème répondit et lui dit : Comment ces choses peuvent-elles se faire ? Jésus répondit et lui dit : Tu es le docteur d’Israël, et tu ne connais pas ces choses ? En vérité, en vérité, je te dis : Nous disons ce que nous connaissons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage. Si je vous ai parlé des choses terrestres, et que vous ne croyiez pas, comment croirez-vous, si je vous parle des choses célestes ? Et personne n’est monté au ciel, sinon Celui qui est descendu du ciel, le fils de l’homme qui est dans le ciel. Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle» (Jean 3. 1 à 16). Voilà la démarche que le Seigneur Jésus propose à tous ceux qui le rencontrent. Il s’agit de passer par cette nouvelle naissance et alors il y a un cheminement et un cheminement qui peut être secret. Nicodème est venu de nuit car il avait peur car c’était un chef du peuple, un docteur de la loi. Il ne voulait pas se mettre à dos tous les juifs qui ne supportaient pas Jésus alors il est venu de nuit. Est-ce que le Seigneur Jésus va l’empêcher de venir ? Il était disponible jour et nuit comme aujourd’hui le Seigneur Jésus est disponible. Si vous avez un besoin, si vous avez peur, si vous n’êtes pas encore à Lui, vous pouvez venir à Lui à tout instant, à tout moment, le jour, la nuit. Il est là prêt à vous accueillir. Là on voit que Nicodème est venu vers Lui. Il va Lui poser des questions : Qui es-tu, tu es un docteur venu de Dieu. Que va lui répondre le Seigneur Jésus ? Si quelqu’un n’est né de nouveau, vraiment né de nouveau il ne peut voir le royaume de Dieu. C’est-à-dire qu’il faut qu’il y ait cette nouvelle naissance. Alors il va dire : Comment est-ce possible ? Nicodème ne comprend pas et naturellement on ne peut pas comprendre. Il y a des choses que l’on ne comprend pas mais que l’on accepte par la foi. Et alors, petit à petit la lumière va se faire dans mon âme puisque à la fin de la vie du Seigneur on verra Nicodème qui sera le premier pour embaumer le corps du Seigneur Jésus. Il a d’abord été disciple en secret. Il ne vaut mieux ne pas l’être en secret mais en tout cas, il est dit qu’il était disciple du Seigneur Jésus. Parce qu’il a eu cette rencontre personnelle avec le Seigneur de nuit. Alors que vous ayez chacun cette rencontre personnelle avec le Seigneur ! Son cœur est ouvert pour vous recevoir à tout instant du jour et de la nuit. Et là le Seigneur va montrer à Nicodème comment l’on passe par la nouvelle naissance ; si quelqu’un n’est né d’eau et de l’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. L’eau – nous le savons – c’est la Parole de Dieu, c’est la Bible, ce sont les saintes lettres qui peuvent te rendre sage à salut par la foi qui est dans le Christ Jésus. Et l’Esprit c’est l’Esprit de Dieu qui rend vivantes ces paroles de la Bible et qui les applique à notre cœur et à notre conscience, qui les rend vivantes pour vous. Et c’est cette double action de la Parole de Dieu et de l’Esprit de Dieu qui vous amènera à venir au Seigneur Jésus. Et alors cette certitude merveilleuse c’est le verset 16. Il faut le connaître par cœur ce verset, c’est capital: «Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle». Quiconque c’est chacun de vous, que vous soyez âgé, que vous soyez jeunes, que vous soyez enfant, à 10 ans, adolescent à 15 ans, 18 ans, vous pouvez mettre votre nom là : Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que si je crois en lui je ne périsse pas, mais que j’ai la vie éternelle. On croit en une personne. Ne périsse pas veut dire: ne sois pas condamné mais qu’il ait la vie éternelle aujourd’hui. Que chacun de vous ait la vie éternelle en croyant tout simplement dans le Seigneur Jésus. Voilà cette certitude qui peut remplir votre cœur, voilà cette nécessité de la nouvelle naissance ! Et elle a lieu par l’action de la Parole de Dieu et par l’action de l’Esprit de Dieu dans votre cœur et votre conscience.

– On a vu dans Ephésiens 2 que nous sommes sauvés par la grâce, par la foi. «Ainsi la foi est de ce qu’on entend, et ce qu’on entend par la parole de Dieu» (Romains 10. 17). Alors on insiste énormément et c’est crucial que vous lisiez la Parole de Dieu. Vous êtes dans une tranche d’âge où vous pouvez retenir et retenir avec votre cœur ce que la Parole vous dit. Le monde vous propose plein de choses. On a accès à énormément de choses par l’ordinateur, par le téléphone mais je vous en prie : lisez plutôt la Parole de Dieu ! Non seulement elle alimente notre foi mais en plus elle va nous régénérer c’est-à-dire que pour notre vie de tous les jours on en a besoin. Comme on a besoin de prier pour respirer au point de vue spirituel, on a besoin de nourriture et c’est la Parole de Dieu qui nous fera grandir.

– Je répète : «La foi est de ce qu’on entend, et ce qu’on entend par la parole de Dieu» (Romains 10. 17). Et cela c’est capital : ne crois surtout pas que tu peux être sauvé autrement que par l’action de la Parole de Dieu et de l’action de l’Esprit de Dieu dans ton cœur. C’est lié. Aujourd’hui on veut donner des témoignages. Mais il faut qu’à un moment donné que la Parole de Dieu pénètre dans votre cœur et donc il faut la lire. Vous passez bien du temps pour des tas de choses, comme lire des livres, des bandes dessinées, aller sur internet, tout ce que vous voulez. Prenez, s’il vous plaît, du temps pour lire la Parole de Dieu, vous ne le regretterez jamais. Quinze minutes par jour, en ouvrant la Parole d’une manière régulière sera une excellente habitude. Commencez par les Evangiles et demandez au Seigneur : ouvre mes yeux pour que je voie les merveilles qui sont dans ta Parole. Ouvre mes yeux. Ayez cette attitude de cœur de recevoir ce que le Seigneur Jésus vous dit par sa Parole et son Esprit – et vous verrez que cette Parole va toucher vos cœurs, vos consciences, vous amener à connaître le Seigneur Jésus comme votre Sauveur, à croire en Lui, à le recevoir et à vivre pour Lui. Mais je vous en prie : prenez ce temps chaque jour pour mettre de côté un moment pour Lui. Il y a une personne qui s’est convertie en lisant l’Ecriture, elle ne connaissait rien du salut gratuit en Jésus Christ. C’était un homme puissant à la cour de Candace qui était la reine des Ethiopiens. Comment s’est converti cet homme, dont le nom n’est pas donné d’ailleurs? C’était quelqu’un qui était venu à Jérusalem pour adorer. «Et il était assis dans son char et lisait le prophète Ésaïe. Et l’Esprit dit à Philippe : Approche-toi et joins-toi à ce char. Et Philippe étant accouru, l’entendit qui lisait le prophète Ésaïe ; et il dit : Mais comprends-tu ce que tu lis ? Et il dit : Comment donc le pourrais-je, si quelqu’un ne me conduit ? Et il pria Philippe de monter et de s’asseoir avec lui. Or le passage de l’écriture qu’il lisait était celui-ci : «Il a été mené comme une brebis à la boucherie ; et comme un agneau, muet devant celui qui le tond, ainsi il n’ouvre point sa bouche ; dans son humiliation, son jugement a été ôté ; et qui racontera sa génération ? car sa vie est ôtée de la terre. Et l’eunuque, répondant, dit à Philippe : Je te prie, de qui le prophète dit-il cela ? De lui-même, ou de quelque autre ? Et Philippe, ouvrant sa bouche et commençant par cette écriture, lui annonça Jésus.» (Actes des Apôtres 8. 28 à 35). Quelle démarche ! Philippe était un évangéliste, il était conduit par Dieu, il est amené à se joindre à ce char, à cet intendant de la reine de Candace qui lisait la Parole de Dieu, il lisait des versets d’Esaïe 53. Et on voit comment la Parole de Dieu a la puissance de toucher un cœur et une âme. Par un verset de l’Ecriture, il est saisi dans son âme et alors il est conduit par Philippe – nous pouvons être conduits par nos parents – dans les réunions à découvrir ce qui a été dit. Il demande : de qui le prophète dit-il cela ? Philippe, en commençant par cette écriture-là, lui annonça Jésus. Ce n’est pas une doctrine mais une Personne, Quelqu’un qui peut remplir son cœur et le mien, Quelqu’un qui peut changer totalement ma vie et ainsi cet Ethiopien va rencontrer le Seigneur Jésus là sur le chemin. Il n’y a pas besoin de témoin, il est seul avec Lui. Il reconnaît le Seigneur Jésus, il témoigne, il confesse de sa bouche que Jésus Christ est son Seigneur uniquement par la puissance de la parole de Dieu, en quelques minutes, en ayant lu l’Ecriture et en étant conduit à Jésus par ces versets. Ainsi on voit qu’il continua son chemin tout joyeux (verset 39). Sa vie a été transformée, il ne connaissait pas le Seigneur Jésus, il lisait l’Ecriture. Le Saint Esprit agit dans son cœur à travers cet évangéliste. Jésus lui est annoncé, il croit au Seigneur Jésus, il est sauvé, il est baptisé et il continue son chemin tout joyeux. C’est l’expérience que vous pouvez faire, que chacun peut faire. Et c’est très beau de voir, c’est capital, de voir l’action de l’Ecriture, des saintes Ecritures dans le cœur par l’action du Saint Esprit.