LA CERTITUDE DU SALUT

Compte rendu Rencontres Adolescents Août 2014.

 

La certitude du salut.

Nous avons préféré conserver le langage oral de ces entretiens.

– Parmi vous, il y en a qui savent le jour où ils se sont convertis. En ce qui me concerne, je peux vous dire le jour où je me suis converti mais il y a des personnes qui ne savent pas vraiment. Cela a été progressif, petit à petit ils ont commencé à comprendre que le Seigneur Jésus les aimait, que le Seigneur Jésus était leur Sauveur. Ils l’ont accepté comme leur Sauveur mais ils ne pourraient pas dire le jour où ils ont cru en Lui mais ils savent qu’ils sont sauvés. Le diable peut venir vous dire : la Parole, es-tu sûr qu’elle est vraie ? Es-tu sûr que tu es converti ? Il y a des fois, tu ne fais pas des choses que fait un chrétien ou une chrétienne. Alors cela vous rend malheureux et vous vous dites : Est-ce que vraiment je suis sauvé ? Vous vous dites : je suis comme les camarades de classe et donc vous êtes tristes et malheureux et l’on est tous, plus ou moins, passé par cela. A un moment donné, on ne sait pas trop. Héb. 11. 1 : «La foi est l’assurance des choses qu’on espère, et la conviction de celles qu’on ne voit pas». Il faut bien que vous le sachiez dans votre cœur : l’assurance des choses qu’on espère, et la conviction de celles qu’on ne voit pas. Dieu me dit que, un jour, j’irai dans son ciel si j’ai cru au Seigneur Jésus. C’est quelque chose que je sais que j’irai là-haut, je ne le vois pas mais j’ai foi que Dieu m’a dit cela et je suis sûr, dans mon cœur, que cela arrivera. Pourquoi en suis-je sûr ? Parce que je connais le cœur de Dieu, je connais le cœur du Seigneur Jésus. Je sais qu’Il ne ment jamais.
Il faut que vous reteniez bien certains passages parce qu’il arrive de temps en temps que le diable vient vous dire : non, tu n’es pas sauvé. A partir du moment où Dieu me dit quelque chose je suis sûr que cela va arriver. «Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu» (1 Jean 5. 13). C’est un verset magnifique ! J’ai la vie éternelle parce que j’ai cru au Seigneur Jésus. Personne ne peut m’enlever la vie de Dieu qui est en moi. «Mes brebis écoutent ma voix, et moi je les connais, et elles me suivent, et moi, je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais ; et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous, et personne ne peut les ravir de la main de mon Père» (Jean 10. 27 à 29). Vous voyez ce verset prouve que l’on ne peut pas perdre le salut. Si Satan vient vous dire : tu n’es pas sauvé, vous vous rappellerez ce verset où le Seigneur nous dit : tu m’appartiens et personne ne pourra t’enlever la vie éternelle.
Comment comprendre alors Jacques 2. 14 : «Mes frères, quel profit y a-t-il si quelqu’un dit qu’il a la foi, et qu’il n’ait pas d’œuvres ? La foi peut-elle le sauver ?».

– Ce verset ne veut pas dire qu’il faut faire des œuvres pour être sauvé. Les œuvres sont la manifestation de la foi. D’ailleurs si l’on est sauvé, si l’on a foi en Dieu, naturellement, normalement, il y aura des œuvres de foi. Ce ne sont pas des œuvres qui nous font gagner le salut, ce sont des œuvres qui montrent que l’on est sauvé, que l’on est un croyant. Alors, il est bien évident que celui qui dit qu’il a la foi – c’est ce que veut dire Jacques – et qui fait n’importe quoi, qui se comporte mal, qui ne fait aucune œuvre, on ne voit pas ce fruit qui est sur un arbre vivant, on peut se poser la question : A-t-il vraiment la vie de Dieu ? Et donc il ne faut pas remplacer la foi par les œuvres, mais si nous avons la foi, si nous sommes sauvés, si nous avons la vie éternelle cela se manifeste par des actions, par des actes, par des œuvres, par des pensées qui sont selon Dieu.
Il est dit aussi que Rahab a été justifiée par ses œuvres parce qu’elle avait la foi. Elle a cru les espions, elle a cru que Dieu avait dit de mettre un cordon d’écarlate et elle l’a fait ! Il y a une action qui suit sa foi. Ce n’est pas simplement une contemplation subjective, non ! Elle s’engage réellement, de cœur. Et alors il y a la foi et les œuvres qui suivent. Les œuvres suivent la foi et ne la précèdent pas. Dans certains milieux chrétiens, ont dit : faites ceci ou cela et, en fonction de ce que vous aurez fait vous aurez la vie de Dieu. Non ! Et alors on dit toujours : est-ce que je suis sauvé ? Il faut regarder au Seigneur et alors tout naturellement les fruits de la vie divine seront produits en nous.
En 1 Jean 5. 13, il est dit : que vous avez la vie éternelle. C’est quelque chose qui est sûr. C’est écrit et c’est une certitude : que vous sachiez. On le retrouve en Jean 20. 30 et 31 : «Jésus donc fit aussi devant ses disciples beaucoup d’autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ces choses sont écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom». Cela rejoint ce que l’on a dit tout à l’heure : ces choses sont écrites, c’est-à-dire les évangiles. Afin que vous croyiez : c’est par la Parole que l’on va croire au Seigneur Jésus, que Jésus est le Fils de Dieu. Et alors, on a la vie éternelle. Attachez-vous à ce qui est écrit, à lire l’Ecriture et par là-même vous aurez toute certitude dans vos cœurs que ce que Dieu a dit est vrai, que ce que le Seigneur Jésus a dit est vrai. Et vous vous attacherez à Lui. En Jean 9, l’aveugle-né va grandir dans la foi. «Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé dehors, et l’ayant trouvé, il lui dit : Crois-tu au Fils de Dieu ? Il répondit et dit : Qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ? Et Jésus lui dit : Et tu l’as vu, et celui qui te parle, c’est lui. Et il dit : Je crois, Seigneur ! Et il lui rendit hommage.» (Jean 9. 35 à 38). Cet homme est en face du Seigneur Jésus, du Fils de Dieu. Le Seigneur le trouve et lui dit : Crois-tu au Fils de Dieu ? Il vous dit à chacun aujourd’hui : Crois-tu au Fils de Dieu ? La réponse immédiate de l’aveugle est : Je crois, Seigneur ! Ayons la même attitude que cet homme ! Je crois Seigneur, je crois que ce que Tu dis est vrai et je m’attache à Toi.

– En effet, dans la Parole on a des assurances, particulièrement dans cette première épître de Jean. On l’a vu: «Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez …». «Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu ; et quiconque aime celui qui a engendré, aime aussi celui qui est engendré de lui» (1 Jean 5. 1). Nous sommes nés de Dieu !
«Si tu confesses de ta bouche Jésus comme Seigneur et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé» (Romains 10. 9). Voilà, ce sont des assurances de la Parole ! Ce n’est pas : tu seras peut être sauvé, si tu … Non ! Tu seras sauvé. Quiconque croit que Jésus est le Christ… Christ veut dire : l’Oint de Dieu, Celui qui est choisi de Dieu. Celui qui croit que le Christ est né de Dieu. Il y a d’autres promesses dans la Parole. En Jean 10, il est dit que l’on connaît la voix du bon Berger. Il n’est pas dit : vous la connaitrez peut être, non : on la connaît. Cela veut dire que la nouvelle nature que vous avez reçue reconnaît la voix du bon Berger. Si on la connaît et qu’Il me dise : là, tu sais tu vas t’éloigner de Moi. Cette voix on l’entend. Vos petits camarades qui vont vous tenter et vous dire : Viens avec nous, eh bien on ne doit pas écouter ces voix-là !
Et le fait d’entendre la voix du bon Berger vous assure que vous êtes un enfant de Dieu, vous êtes nés de Dieu. C’est important cela et c’est quelque chose à ne pas négliger. Né de Dieu cela veut dire que j’ai reçu une nouvelle nature et il faut que j’en prenne soin, en demandant au Seigneur de m’aider !

– En 2 Tim. 3. 14 il est dit : «dont tu as été pleinement convaincu». Je dois être pleinement convaincu que ce que Dieu me dit dans la Bible est vrai. On trouve une expression forte en Luc 1 : «Puisque plusieurs ont entrepris de rédiger un récit des choses qui sont reçues parmi nous avec une pleine certitude,…afin que tu connaisses la certitude des choses dont tu as été instruit» (Luc 1. 1 et 4). Voyez, deux fois le mot : certitude. On est certain que ce que Dieu nous dit est vrai. On peut s’appuyer sur la Bible, ce que Dieu a dit c’est vrai. Quelque chose qui peut vous aider c’est que quand le diable vous dit : mais non tu n’es pas sauvé, il faut prier. Il faut toujours revenir vers le Seigneur Jésus, Lui dire : Seigneur, je ne suis pas sûr d’être sauvé. Et alors le Seigneur va vous redonner la paix. Il faut se dire : ce que le Seigneur a dit c’est sûr. Il y en a qui vont peut être vous dire : tu crois ça, toi ? Le diable veut vous faire douter que vous êtes vraiment sauvé, que ce que vous croyez, c’est faux. Non ! Attention, c’est Dieu qui est vrai. Il est dit : «Qu’ainsi n’advienne ! mais que Dieu soit vrai et tout homme menteur…» (Romains 3. 4). Il n’y a que Dieu qui dit la vérité. Après il y a des frères et sœurs en qui l’on peut avoir confiance mais ce que Dieu a dit dans Sa Parole est vrai. Quand vous avez des doutes relisez la Bible, prenez du temps avec le Seigneur Jésus chaque jour. Un petit peu, peut être pas très longtemps, mais ce qui compte ce n’est pas forcément lire beaucoup mais ce qui compte c’est lire régulièrement, chaque jour. Comme cela vous grandirez.

– En Actes 16, on voit que Paul et Silas sont dans la prison à Philippes, une ville qui se trouve encore actuellement en Macédoine, en Grèce. Ils sont dans la prison, ils chantent les louanges de Dieu et ils prient. Puis il y a un tremblement de terre et le geôlier voit Paul et les prisonniers rester là et Paul lui parle et lui dit : nous sommes ici ! Et alors il y a cette question du geôlier : «Il dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Et ils dirent : Crois au seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta maison» (Actes des Apôtres 16. 30 et 31)». Et il a cru puisqu’il est dit «et croyant Dieu, il se réjouit avec toute sa maison» (verset 34). Voilà quelqu’un qui ne connaissait pas Dieu du tout, qui ne connaissait pas le Seigneur Jésus. Il y a eu ce témoignage rendu par l’apôtre Paul avec Silas, il a été touché dans son cœur. Que faut-il que je fasse ? Il y a toujours cette pensée dans le cœur naturel de faire quelque chose. L’apôtre Paul ne dit pas : il faut faire ceci ou cela, non ! Il faut autre chose : Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé. Il n’est pas dit : tu seras peut être sauvé, non ! C’est une certitude. Il L’a reçu dans son cœur, tout de suite et tout de suite il a reçu cette certitude d’avoir la vie éternelle simplement en croyant à une Personne divine : le Seigneur Jésus.
L’épître aux Romains montre le chemin du salut et de la vie chrétienne. Les deux premiers versets du chapitre 5 sont capitaux pour ceux qui ont goutés la paix de Dieu dans leurs âmes. «Ayant donc été justifiés sur le principe de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre seigneur Jésus Christ, par lequel nous avons trouvé aussi accès, par la foi, à cette faveur dans laquelle nous sommes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu» (Romains 5. 1 et 2). Justifiés, rendus justes par la foi. Pas par les œuvres, n’est-ce pas ? Et alors nous avons la paix. La paix a été faite. Le Seigneur a fait la paix par le sang de sa croix. Nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ. C’est encore Lui par lequel nous avons trouvé accès, par la foi à cette faveur dans laquelle nous sommes. D’une part, croire Dieu et d’autre part : une Personne, une Personne vivante, une Personne qui nous aime : le Seigneur Jésus. Nous avons la paix avec Dieu. Ce n’est pas : nous aurons. Ce n’est pas quelque chose qu’il faut sentir, non ! Nous avons la paix avec Dieu par le Seigneur Jésus.

– Souvent on dit : cette personne n’est pas convertie. Il y a quelque chose que l’on ne peut pas dire c’est qu’une personne est convertie ou pas car il n’y a que le Seigneur Jésus qui sait qui est converti, qui connaît les cœurs. Par contre, ce que l’on peut juger ce sont les fruits. C’est pour cela que l’apôtre Jacques parle des œuvres. Nous on ne peut voir que l’aspect extérieur des choses. On voit les choses différemment et l’on agit différemment. C’est vrai que pour des parents qui voient leur enfant qui change d’attitude ils peuvent avoir cette assurance. Mais de là à dire que quelqu’un n’est pas converti, il ne faut pas le dire parce que l’on peut faire beaucoup de mal. Et même être un agent de l’Ennemi puisqu’il est dit que l’accusateur des frères c’est Satan. Ce sont des paroles qui peuvent faire très mal et qui peuvent ébranler quelqu’un quant à sa foi.

Cantique 86 strophes 1, 2 et 6.
Cantique 119 strophes 1 et 2.
Cantique 147 strophe 2.
Cantique 26 de Venez à Moi.
Cantique 166 de Venez à Moi.