Compte rendu Rencontres de jeunes Février 2014
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Comment envisager qu’un croyant d’un milieu chrétien vienne parler dans l’assemblée dans le cadre d’une réunion spéciale ?
Il y a une responsabilité collective dans l’assemblée. Tous écoutent et l’on ne maîtrise pas ce que ce croyant va dire.
Luc 9. 49 et 50 nous avertit de ne pas avoir un esprit sectaire. Toutefois dans l’assemblée, il y a différents âges spirituels. Tous ne peuvent pas dire si c’est bon ou non. Il faut donc faire attention à ne pas être une pierre d’achoppement.
Il y a toujours le côté de la communion. C’est délicat de demander à quelqu’un de venir présenter la Parole alors que l’on n’est pas en communion avec lui.
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Quel est le rôle des jeunes frères dans les réunions de frères ou d’administration, selon Actes 15 ?
Actes 15. 6 : D’abord les apôtres et les anciens.
Actes 15. 7 : Pierre s’adresse aux frères.
Actes 15. 22 : Avec toute l’assemblée.
Pour cette question délicate, seuls les anciens sont désignés pour s’en occuper, puis cela est porté à la connaissance des frères et ensuite à toute l’assemblée.
Certaines choses n’ont pas besoin d’être connues des jeunes frères.
Selon les rassemblements, quelques frères seulement s’occupent d’une affaire et donnent les grands traits. C’est en tout cas souhaitable.
Actes 15. 23. Ils écrivirent pour que les choses soient bien dites clairement.
La lettre peut être portée par des frères choisis, recommandés pour accomplir ce service, après que la décision soit prise.
Pendant les réunions de frères, on apprend la guerre. Juges 3. 2. Donc, il ne faut pas négliger ce temps de préparation.
On peut aussi s’encourager entre frères et ces réunions ne sont pas négatives.
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Pourquoi ne commence t’on pas le culte par la fraction du pain ?
Quand on arrive à la réunion, il faut souvent du temps pour être bien présent dans la réunion.
La cène est un des sommets du culte. C’est la réponse de nos cœurs pour se souvenir de Lui.
La cène ne doit pas toujours être célébrée à la même heure. Laissons-nous diriger par le Saint Esprit.
Est-ce que c’est notre faiblesse qui fait que nous ne nous élevons pas assez vite, que nos cœurs ne répondent pas assez vite ?
Il faut que nos cœurs soient préparés.
Après la cène, on a du mal à continuer.
En ce jour de résurrection, il ne faut pas oublier que le Seigneur est vainqueur et victorieux.
Nous voyons bien qu’il y a de la routine.
Et les sœurs ? Leur attitude intérieure est importante.
Il nous faut être impliqué que nous ayons peu ou beaucoup. Il faut être prêt à apporter quelque chose.
On loue dans son cœur, en esprit et quelqu’un l’exprime. Ce n’est pas parce que quelqu’un se tait qu’il ne loue pas.
«De l’abondance du cœur la bouche parle». Mat. 12. 34.
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Comment aider quelqu’un qui ne parle pas ?
Quand on a déjà parlé et qu’on est quinze (ou moins), je peux un peu attendre car mes frères ont peut-être quelque chose à dire. Il faut laisser le temps aux autres.
Nous ne sommes pas dans un rassemblement parfait, il n’en existe pas sur la terre. Il nous faut tout remettre au Seigneur et Il va répondre. Des frères ont soufferts parfois longtemps et le Seigneur les a délivrés.
Le Seigneur nous forme pour tout service futur. On ne peut pas tout régler. On est souvent impatient.
Il nous faut user de grâce pour les autres.
Il vaut mieux dire les choses que de les ruminer.
C’est important de voir le bon côté des choses, les bonnes choses chez les autres et dans l’assemblée. Il y a la crainte de Dieu, l’adoration par l’Esprit…
Cela nous encourage de voir les côtés positifs, sinon on peut se décourager.
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Le fond et la forme.
On insiste souvent sur le fond et on ne fait pas attention à la forme. On peut endormir les autres par un débit monotone, par exemple.
C’est important de le dire à quelques frères, de demander leur pensée. Il faut oser se dire les choses.
Dans les milieux chrétiens, on raconte souvent sa vie.
Eliphaz, ami de Job, avait à cœur de venir voir Job. Job 15. 17 : Eliphaz va apporter l’expérience. Apporter quelque chose de soi apporte peu ou pas.
D’une manière générale, on ne le fait pas. Notre expérience n’est souvent pas la même que celle des autres.
Parfois on a pu vivre une délivrance du Seigneur et on peut en faire part aux autres.
Ceci est différent des images de la vie courante qui peuvent illustrer un enseignement. C’est ainsi qu’agissait le Seigneur dans son enseignement et il est le grand exemple.
Quand on se livre, on peut dire beaucoup de choses mais cela va-t-il édifier ?
C’est important et pas facile de se mettre à la portée des enfants et des nouveaux convertis.
C’est la Parole qui enseigne.
Spurgeon disait : une chose me gêne quand je parle c’est que l’on me regarde. Ce n’est pas moi qu’il faut regarder !
Quand tu parles ce n’est pas évident car on sait en général quelle est ta vie et on te juge. Il faut reconnaître que bien souvent notre pratique a besoin d’être améliorée.
La Parole s’adresse aussi à celui qui parle.
Phil. 4. 4 à 7. On peut bien expliquer ces passages mais de là à les mettre en pratique… On est souvent en dessous de ce que Dieu nous demande ! Attention donc à notre façon de présenter la Parole et à toujours tendre à mettre en pratique personnellement ce qu’elle nous dit.
Rom. 12. 1. Est-on vraiment à fond pour le Seigneur ?
Le Seigneur nous dit de ne pas être comme les pharisiens qui disaient et ne faisaient rien. C’est un grave problème que de faire trop souvent le contraire de ce que l’on dit ! Il nous faut tendre à réaliser l’enseignement donné.
1 Thess. 5. 20 et 21. Même si le frère ne vit pas ce qu’il dit, il nous faut retenir ce qui est bon. Il faut toujours voir le côté positif dans la vie de nos frères, dans l’assemblée en particulier.
«Mais toi». Jean 21. 22 : «Que t’importe ? Toi, suis-moi».
Si on a le désir d’être fidèle dans les petites choses, le Seigneur pourra nous utiliser pour de plus grandes.
Job 6. 14.
On est content aussi que nos frères aient de la miséricorde envers nous ! Nous sommes défaillants et la miséricorde nous est due. Elle l’est aussi aux autres.
Des passages de la Parole ne sont jamais présentés et cela montre notre défaillance et aussi notre ignorance. Du coup, tous n’ont qu’une connaissance restreinte de la Parole.
On n’a pas tous les dons en même temps : docteur, pasteur, prophète. Si chacun désirait en avoir un, le demandait et le recevait, rien ne manquerait.
Un frère qui fait tout et les autres le laissent agir seul, c’est bien commode !
Il faut porter «à l’épaule» dans le rassemblement, comme les fils de Kehath autrefois. Déjà tout jeune, on peut avoir de la sollicitude pour les assemblées. Un jeune frère peut prier, louer…
Nous devons nous humilier si nous réalisons que les choses sont anormales.
Le docteur est fondé dans la Parole, l’expose et la fait comprendre.
Le pasteur a à cœur le bien des âmes. Il les aime. C’est aussi un don.
À tout âge le jeune ressent quand on s’intéresse à lui.
Le pasteur cherche à attirer les âmes au Seigneur et s’adresse plutôt au cœur. Il veille au bien être des âmes.
Le prophète présente tel ou tel côté de la Parole au bon moment. Il exprime la pensée de Dieu à propos pour l’exhortation et l’encouragement.
Ces dons ne viennent pas tous seuls. Nous avons à les rechercher, à les désirer avec ardeur.
Mat. 23. 1 à 4 et Jac. 3. 1 : Celui qui parle a une plus grande responsabilité et doit chercher à mettre en pratique ce qu’il dit.
Nous ne devons pas être beaucoup de docteurs. Nous pouvons mettre un frère sur un piédestal et le faire tomber. N’oublions pas qu’il en recevra un jugement plus sévère.
Si chacun recherchait vraiment à recevoir ces dons, si chaque frère apportait ce que le Seigneur lui a donné, il y aurait une grande bénédiction dans l’assemblée.
Parfois il y a des méditations lourdes et longues et je peux me demander : Est-ce que je n’aurai pas dû dire ces cinq paroles par l’Esprit ? Question que celui qui parle doit être le premier à se poser.
En Afrique spécialement, on pose souvent des questions dans les réunions d’études en assemblée. Cela réveille l’auditoire et permet un échange.
Mat. 23. 1 à 4. C’est aussi pour nous.
Les scribes et les pharisiens avaient de la connaissance. Ils s’en servaient pour mettre en évidence ce qui n’allait pas chez les autres.
Nous avons aussi de la connaissance mais nous devons voir d’abord ce qui ne va pas chez nous.
Eccl. 5. 1 et 2. Quand on lit ce verset, on voit combien il est important de parler conduit par l’Esprit.
2 Chron. 30. 15 à 20 nous dit que Dieu pallie à nos infirmités dans sa grâce. Combien plus maintenant !
Plus le temps passe, plus c’est difficile de commencer à prendre de l’action.
Comment faire si mes genoux tremblent ? C’est bon signe, c’est que l’on est conscient de sa faiblesse, Dieu peut agir. C’est plus inquiétant quand ils ne tremblent plus.
Il ne faut pas dépasser sa mesure et donner ce que le Seigneur nous donne.
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Formation pour aider à parler.