QUESTIONS DIVERSES (2)

Compte rendu Rencontre de jeunes Février 2013

La puissance de l’Esprit dans le don des langues, le don de guérison et les miracles.

Pourquoi on n’en parle pas ?
Le don des langues, les miracles, les dons de guérisons faisaient partie des dons signes donnés dans les Actes pour toucher les cœurs des incrédules.
L’état de l’Église s’est beaucoup affaibli.
1 Cor. 14.27 et 28. Pour celui qui parle en langue, il est dit que s’il n’y a pas d’interprète qu’il se taise, car il n’y a pas d’édification.
Il vaut mieux prophétiser, parler de la part de Dieu que de parler en langues. C’est un don, le don de prophète, que nous avons à rechercher.
Le don des langues était donné quand la Parole n’était pas complète, pour montrer la vérité.
1 Cor. 14.1 et 13.
Sommes-nous dans un assez bon état pour parler en langues ? Est-ce que l’on recherche quelque chose pour se faire remarquer ?
1 Cor. 13.8. Les langues cesseront, les autres dons vont jusqu’à la fin.
On peut avoir peur des dérives. Attention de ne pas aller au-delà.
Nous pouvons aussi manquer de foi, être matérialiste.
Jacques 5.14 et 15. Il faut avoir l’intelligence des pensées de Dieu pour demander la guérison.
Il faut être simple, sans chercher des choses extraordinaires. Vivre pieusement, près du Seigneur, passer du temps en prières et on verra des miracles.
Paul parlait en langues mais il avait une vie de foi, de prières. Il était consacré au Seigneur et laissait les choses du monde.
Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. Jean 11.40.
Jeuner et prier c’est s’abstenir des joies du monde et se consacrer à la prière.
S’il n’y a pas de miracle, de don de langue cela ne vient-il pas de notre état, de notre manque de piété ?
Il est dit quand le peuple était faible que la parole de l’Eternel était rare (1 Sam. 3.1). Maintenant c’est pareil. Le Seigneur voudrait bénir mais nous sommes tièdes.
Il nous faut être conscient de notre faiblesse mais aussi être conscient que la puissance de Dieu est la même.
Il faut rechercher une vie de piété. Comment ma vie est-elle pour le Seigneur aujourd’hui ? Que veut Il que je fasse ?
Paul était consacré pour toute sa vie au Seigneur. On connait les bases et on ne sait pas les vivre. Comment vivons-nous les choses que nous savons ? Nous devons être exercés au combat. Le Seigneur veut une vie de piété et non de surface.

Peut-on parler de la foi (Héb. 11) et aussi peut-on expliquer pourquoi il est dit que le Seigneur est le chef et le consommateur de la foi (Héb. 12.2) ?

Héb. 11.1 : «la foi est l’assurance des choses qu’on espère, et la conviction de celles qu’on ne voit pas».
C’est très bien de connaître la Parole, il nous faut la vivre. Nous sommes responsables de mettre en pratique ce que nous savons.
On aura de la foi si on a de la piété (Exemple de Georges Müller).
La foi ne s’appuie pas sur l’homme mais sur Dieu.
1 Pierre 2.3. Les réponses du Seigneur, quand on a goûté qu’Il est bon, renforce notre foi.
On a besoin de Dieu pour tout. Dieu nous donne Ses pensées, je ne réalise pas tout mais je dois y tendre avec effort. A nous de chercher à les connaître.
On est responsable de tout ce que l’on sait.
Si toute notre vie est jalonnée de prières, on est occupé des choses célestes. On le voit agir.
On peut vivre ses journées seul ou avec le Seigneur.
Acquiers ce que tu hérites. Il nous faut rechercher dans la Parole pourquoi tel ou tel frère à dit ceci ou cela.
Actes 1.1.
Luc 24.19. Les actes doivent précéder les paroles. Il faut faire avant de parler.
Pour le culte, c’est ce qui est ressenti dans nos cœurs qui plaisent à Dieu.

Hébreux 12.2. Le Seigneur est l’exemple suprême de la foi dans toute sa vie. Il a réalisé à la perfection Son chemin de foi.
Le chef : Celui qui commence et marche à la tête.
Le consommateur : Celui qui amène à l’accomplissement la foi (Dernière traduction du Nouveau Testament).

Une vie de piété est une vie de communion et de relation avec Dieu. C’est honorer Dieu, vivre à Sa gloire, avoir du dévouement, maintenir les relations de notre âme avec Dieu par la lecture de Sa Parole et la prière. Cela nous renouvelle et par cela nous mettrons en pratique ce qu’Il nous dit. Nous rechercherons ce qui Lui plait.

Quand sommes-nous réunis au nom du Seigneur ? La différence entre les réunions d’assemblées et les rencontres entre croyants.

Tout est une question de communion.
Une question a été posée par rapport à un enfant ou une personne qui ne serait pas en communion et qui parlerait. Une question se pose : Pourquoi cette personne n’est-elle pas en communion et pourquoi veut-elle parler ?
Il y a une différence entre les réunions d’assemblée et les rencontres entre croyants.
Actes 2.42 et 44. Trois réunions d’assemblées sont citées : la réunion d’édification, le culte, la réunion de prières.
On est rattaché à une assemblée locale.
Tous les croyants de la localité ont leur place à la Table du Seigneur même si l’on ne peut pas prendre la cène avec tous.
Il peut y avoir des réunions avec des comptes rendus sur l’œuvre du Seigneur qui ne soit plus dans le cadre de l’assemblée.
C’est difficile de faire intervenir un frère, qui serait par exemple baptiste, qui dirait une fausse doctrine dans des rencontres autour de la Parole.
On peut se réjouir qu’il y ait des évangélistes un peu partout mais on ne peut pas toujours s’associer à eux.
Si on se retrouve quelques uns pour prier, le cadre est différent d’une réunion d’assemblée pour la prière où tous peuvent être présents.

Peut-on s’associer avec quelqu’un avec qui on n’est pas en communion ? Il y une limite par rapport à la marche.
Pour le service, on a besoin d’une grande communion entre serviteurs, d’une communion étroite.

La cène et la Table du Seigneur.

La cène nous parle du souvenir de la mort du Seigneur. La Table du Seigneur nous parle de responsabilité, de communion et de témoignage.
D’abord, obéissons au désir du Seigneur : se souvenir de Lui. Ne cherchons pas de prétextes.
Nous sommes responsables de nous juger nous-mêmes.
Nous avons communion avec le Seigneur et les uns avec les autres à Sa Table.
Nous témoignons à la face du monde, de Satan et de ses anges que le Seigneur est mort pour nous.
Nous pouvons désirer répondre à la demande du Seigneur avec notre cœur sans comprendre les grandes vérités, qui peu à peu seront comprises par la suite.
On peut avoir toutes sortes de raisons pour ne pas demander sa place. Parfois pour faire ce qui nous plait. Mais on est responsable de ce que l’on fait même si l’on n’est pas en communion.
On peut se trouver indigne. C’est le Seigneur qui est digne que nous répondions à Son désir !
Importance de la souillure que l’on peut soi même apporter quand on vient à la Table du Seigneur. De par notre attitude tout au long de la semaine on entraîne un jugement contre soi même (1 Cor. 11.29), on peut entraver l’action de l’Esprit.
Matthieu 7. 1 à 5. Nous avons la fâcheuse tendance d’être sévère pour les autres et d’être indulgent pour nous-mêmes.
Nous avons à nous juger nous-mêmes : c’est individuel. Nous n’avons pas à éprouver les autres mais à nous éprouver nous-mêmes !
1 Cor. 11.28. Chacun a affaire à Son Seigneur.
Si l’on regrette sa conduite et que notre conscience nous parle, le Seigneur nous voit, même si on n’a pas grand-chose à lui apporter.

Nous sommes complémentaires dans l’Assemblée et tous différents. Toute comparaison est mauvaise. Notre échelle de valeurs est bien différente de celle du Seigneur. Il a un jugement juste. C’est nocif de cataloguer les autres.
Le Seigneur apprécie les choses. C’est un encouragement aux jeunes frères qui ne doivent pas se comparer avec les frères plus âgés.
Avant de venir à la Table du Seigneur, il ne faut pas simplement demander pardon mais confesser ses péchés.
Quelle est la priorité dans nos vies ? Les vacances loin d’un rassemblement ? Il n’y a pas de règles mais quelles sont nos priorités ? Rechercher ce qui nous plait ? Il faut renoncer à certaines choses pour Lui. Le Seigneur bénit les efforts fait pour Lui.
Col. 3.17 à 24 : «Au nom du Seigneur, dans le Seigneur, pour le Seigneur».
Avant chaque réunion, nous avons à prier. Chacun doit être utile là où il est. C’est très facile de démolir et plus difficile de construire.
Ce n’est pas facile de prendre de l’action dans l’Assemblée, d’intervenir. Il faut chercher à édifier. On peut toujours critiquer mais qu’est-ce que je fais pour édifier ?

Que nous enseigne Héb 11.13 ?

Ce n’est pas parce que l’on ne voit pas certaines promesses de notre vivant qu’elles ne s’accompliront pas.
Exemple : la venue du Seigneur, la conversion de personnes qui nous sont chères.

Exemples de personnes qui ont cru les promesses de Dieu.

Exemple d’Abraham.

Gen. 12.1 à 3.
Abraham a cru l’Eternel. Gen. 15.4 à 6.
Il a offert son fils (Gen. 22) et l’a reçu vivant (Héb. 11.19).
Abraham a cru Dieu alors qu’il n’avait pas encore Isaac puis au ch. 22 il obéit à Dieu bien que son fils soit son héritier parce que Dieu lui a dit que sa semence serait comme les étoiles.
En 2 Chroniques 20.7, Es. 41.8 et Jacques 2.23, il est appelé ami de Dieu, ce qui nous montre l’intimité qu’il avait avec Dieu.
Compté à justice signifie que Dieu a compté cela comme un acte juste.

Exemple de Jacob.

Gen. 28. 15.
Jacob a obéit à Dieu en descendant en Égypte car Dieu lui a promis de l’en faire remonter. Gen. 46.1 à 4 et 50.13.
Joseph appelle son père à le rejoindre en Égypte. Jacob consulte Dieu. Ce que Dieu a promis, Jacob l’a cru et a été enterré dans le pays de la promesse.

Par rapport au pays promis.

Nomb. 13.3.
Deut. 11.24 et Josué 1.3 à 5.
Exemple négatif : 10 espions sur 12 n’ont pas cru la promesse de Dieu. Nomb. 13.32.
Exemple positif avec Josué et Caleb ! Nomb. 13.31.
Dieu a promis ce pays de Canaan et le leur donne.
Par contre, ils n’ont pas obéit entièrement à Dieu et ne se sont pas emparé de tout le pays. Dieu a alors laissé des ennemis qui ont été pour eux des épines.

Exemple de Daniel en prière.

Promesse de Dieu en 1 Rois 8.46 à 50.
Dieu avait prévu que son peuple allait être déporté et serait captif loin de Jérusalem et du temple et que si l’on se tournerait vers Jérusalem en confessant ses péchés, Il écouterait.
Daniel le savait, la cru et a prié ainsi malgré l’interdiction du roi. Il a été délivré de la fosse aux lions. Si l’on prie Dieu selon Sa volonté, Il répondra. Daniel 6.10.

Exemple des compagnons de Daniel qui n’ont pas voulu se prosterner devant la statue.

Daniel 3.17.
Dieu a donné une merveilleuse promesse dans les épreuves : Je serai avec toi. Es 43.2.
Ces hommes ont cru Dieu, se sont confiés en Lui et ont été délivrés de la fournaise de feu.
Pour le choix des études, d’un travail, d’un lieu de travail, d’une épouse, si vous vous confiez dans le Seigneur, le priant de vous montrer Sa volonté, Il vous répondra !

Exemple de la veuve de Sarepta.

1 Rois 17.1 à 6, 9 à 16.
Dieu répond toujours à la foi !
Héb. 10.36. «Car vous avez besoin de patience, afin que, ayant fait la volonté de Dieu, vous receviez les choses promises».

Cantique 142 strophe 2.