TRADUCTION DE FEUILLETS (38)
Quand il entra dans Jérusalem, toute la ville fut en émoi ; on disait : Qui est celui-ci ? Matthieu 21. 10.
LE CHRIST JÉSUS, DIEU ET HOMME À LA FOIS
Lors de sa naissance, il n’y avait pas de place dans l’hôtellerie – mais les cieux, au-dessus de Lui, s’ouvrirent. Il fut couché dans une crèche – mais une étoile conduisit des sages de l’Orient pour Lui rendre hommage.
Sa naissance contredit les règles humaines, et Sa mort fut différente du décès de tout autre homme.
Il ne possédait rien, et pourtant il nourrit cinq mille personnes – et il y eut des restes. Il ne marchait pas sur de beaux tapis, mais sur l’eau – et elle Le portait.
Sa crucifixion fut le plus grand crime – et pourtant il fallait que « le Fils de l’homme » soit élevé, afin que des hommes puissent être sauvés. Lorsqu’Il mourut, peu nombreux menèrent deuil sur Lui, cependant le soleil cacha sa lumière. Les hommes étaient insensibles quant à leurs péchés – mais la terre trembla sous ce fardeau. La création l’honora, et les pécheurs Le rejetèrent.
Le péché ne pouvait pas Le toucher, et la corruption ne L’atteignit pas. Il est vrai que Sa sueur, comme des gouttes de sang, se répandit sur la terre, cependant Son corps ne se décomposa pas – et Dieu Lui rendit témoignage de Sa pleine satisfaction en Le ressuscitant d’entre les morts.
Il ne prêcha que pendant trois ans, n’écrivit aucun livre et ne s’érigea aucun monument – et Il est pourtant encore, après deux mille ans, la Personne la plus importante de toute l’histoire de l’humanité, Il est le pivot de la mesure du temps – Il est le thème d’innombrables prédications.
Était-Il donc un homme comme tous les autres ? Sa mort n’était-elle rien de plus qu’une mort humaine normale ? Non ! Car Il a apporté la vie à d’innombrables humains ! Remercions-Le du fond du cœur et disons-Lui, émerveillés : « Mon Seigneur et mon Dieu » (Jean 20. 28).
D’après der Herr ist nahe décembre 2022
La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers ; suppliez donc le Seigneur de la moisson, afin qu’il pousse des ouvriers dans sa moisson. Luc 10. 2.
IMPROPRE POUR LA MISSION ?
Gladys Aylward (1902-1970), une jeune Anglaise, décida d’aller en Chine comme missionnaire. Lorsqu’elle s’adressa, en Angleterre, à la Mission Intérieure pour la Chine, on estima, après lui avoir fait passer un examen, que ses connaissances linguistiques n’étaient pas suffisantes.
Mais Gladys ne se laissa pas décourager. Elle se savait appelée par le Seigneur. Aussi, elle chercha une place d’employée de maison, et épargna jusqu’à ce qu’elle puisse payer elle-même son voyage en Chine. En 1932 elle voyagea en train vers l’est par le Transsibérien. Après ce long voyage elle atteignit Yangcheng, en Chine. Elle se lia d’amitié avec une missionnaire qui était en Chine depuis longtemps, et ouvrit avec elle une auberge pour les voyageurs, pour leur annoncer l’évangile.
Après la mort de son amie, elle fut occupée par une organisation régionale comme Inspectrice des pieds : elle devait surveiller les femmes et les jeunes filles pour qu’elles ne se bandent pas les pieds, ce qui était interdit, mais qui était une longue tradition. Ce rôle la faisait se déplacer dans des endroits isolés et lui donnait l’occasion d’annoncer l’évangile. Progressivement, son service se développa. Elle visita des prisons, adopta des enfants, et fonda un orphelinat.
Pendant la deuxième guerre mondiale, elle s’enfuit, avec une centaine d’orphelins, devant l’armée japonaise, à pied, à travers les montagnes, dans un endroit plus sûr. A la fin de la guerre, elle dut, à cause de sa santé détériorée, rentrer en Angleterre. Cependant, dix ans plus tard, elle alla en Taïwan et y fonda un orphelinat.
Dieu cherche encore des serviteurs et des servantes fidèles comme Gladys Ailward, afin que beaucoup entendent le message de Jésus Christ – que ce soit devant notre porte ou au-delà des mers.
D’après der Herr ist nahe janvier 2023
C’est moi qui efface tes transgressions à cause de moi-même; et je ne me souviendrai pas de tes péchés. Ésaïe 43. 25.
EFFACÉS
– Dis-moi, maman, dit François à sa mère, je ne comprends pas ce qu’il advient de tous les péchés que Dieu pardonne. Ils sont pourtant quelque part, et un jour, ils reviendront tout à coup.
– Eh bien, François, qu’est-il arrivé à tous ces chiffres que tu as dessinés sur ton tableau noir dans la chambre des enfants, hier? demande sa maman.
– Ils sont partis. Je les ai effacés avec mon éponge.
– Où sont-ils donc allés? »
– Nulle part, ils sont effacés, ils ont disparu.
– Eh bien, tu vois, explique sa mère, c’est exactement pareil pour nos péchés, quand on les a confessés à Dieu. Ils sont effacés et ne ressortiront plus jamais.
C’est ce que dit la Bible, c’est ce que nous lisons dans le verset d’aujourd’hui. C’est une parole merveilleuse, qui donne une confiance éternelle. Dieu attend que nous nous tournions vers Lui et que nous lui confessions avec droiture nos péchés. Il nous pardonne alors, parce que le Seigneur Jésus est mort pour nous.
Nous pouvons nous confier avec foi dans le Sauveur qui, sur la croix, a pris sur Lui le châtiment de nos péchés. Sa mort est le sûr fondement sur lequel Dieu accomplit Sa promesse et efface notre culpabilité. Son pardon est éternel car Il ne se souviendra plus jamais de nos péchés.
« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1. 9).
D’après Näher zu Dir janvier 2023
Bienheureux celui dont la transgression est pardonnée, et dont le péché est couvert ! Psaume 32. 1.
SI L’ÉMIR SAVAIT…
Karim est au service d’un émir arabe, qui possède un grand parc avec des oiseaux exotiques. Parmi eux se trouve un certain canard très rare, que l’émir aime particulièrement. Un jour, Karim aperçoit quelque chose qui sort d’un buisson. Son réflexe est de prendre sa fronde, de lancer une pierre… et de tuer le canard de l’émir. Bien ennuyé, il enterre le canard, croyant que personne ne l’a vu. On s’aperçoit vite de la disparition du canard. L’émir est très en colère et ordonne qu’on le recherche – sans succès.
Peu après, le cuisinier envoie Karim chercher de l’eau. Karim refuse. Le cuisinier lui murmure : Si l’émir savait qui a tué le canard… Écrasé, Karim doit se soumettre. Dès lors le cuisinier emploie Karim à toute occasion, en le menaçant toujours par la même remarque : Si l’émir savait… Les autres employé s’étonnent de ce que Karim soit devenu si soumis.
Finalement le pauvre Karim ne sait plus que devenir. Un jour, il se jette aux pieds de l’émir. Il avoue sa faute, qui lui est pardonnée. Quel soulagement pour Karim quand il quitte la maison de son maître ! Il rencontre le cuisinier, qui de nouveau l’envoie chercher de l’eau. Karim refuse, et quand l’autre lui dit : Si l’émir savait… il lui dit d’un air de triomphe : Il sait, et il m’a pardonné.
Cette histoire illustre comme il est libérateur de savoir : J’ai reconnu ma culpabilité devant Dieu, et Il m’a pardonné ! Tout le poids de mes péchés est ôté, et j’ai la paix avec Dieu !
D’après die gute Saat janvier 2023
Car toi tu es mon attente, Seigneur Éternel ! Psaume 71. 5.
DIEU M’A REDONNÉ UN AVENIR
Mes souvenirs d’enfance sont très contradictoires. Ma mère s’occupait de nous avec amour ; mon père, à cause de son alcoolisme, perdit petit à petit le contrôle sur sa vie et sur la famille. Je me revois, enfant, courant puis m’arrêtant, plein de crainte, vers la maison. Pourquoi cela m’arrivait-il justement, à moi ? Personne ne s’intéressait à mes questions…
A quinze ans je m’en allai chez des parents en Espagne. Je grandis là, sans avoir jamais la connaissance du bien et du mal. Mes seuls repères étaient ma mère, qui nous avait protégés, et mon frère aîné qui, dans notre quartier, avait une mauvaise réputation à cause de sa brutalité. Petit à petit ma vie fut marquée par la drogue et l’alcoolisme. J’allais d’une fête à l’autre. Je me levais vers midi et passais mon temps jusqu’à 4 ou 5 heures du matin dans l’ambiance de la drogue et de la musique.
Un jour, je reçus une lettre de mon frère aîné. Il m’écrivait qu’il avait été touché par Jésus et que sa vie était transformée. Il joignait à sa lettre un Évangile de Jean. Habituellement je ne lisais rien. Cependant, cette fois-là, j’ai lu tout l’évangile en quatre jours. Les paroles de Dieu m’atteignirent profondément et l’amour de Dieu me toucha.
Je suis retourné dans mon pays, où je rencontrai mon frère. Il m’emmena dans une assemblée chrétienne, où je fus accueilli cordialement. Dieu prit beaucoup de temps pour me relever.
Après environ six mois, je me suis fait baptiser. J’ai aussi repris mes études, et après les avoir terminées j’ai trouvé un travail. A la fin, j’ai même fondé une famille. Dieu m’a donné un avenir et une espérance en Jésus Christ. Jonathan.
D’après die gute Saat janvier 2023
Quand je regarde tes cieux, l’ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as disposées : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui, et le fils de l’homme, que tu le visites ? Psaume 8. 3 et 4.
LES ASTRONAUTES SONT-ILS DES HÉROS ?
Les astronautes sont des hommes choisis très particulièrement, qui ont passé d’innombrables tests et ont fait une formation très solide. Dans le monde ils ont souvent à gérer des situations très critiques. Mais d’autre part ils peuvent avoir très bonne allure. Sont-ils donc des héros ?
L’astronaute James Irwin décrit, dans son autobiographie, comment, en 1971, il a volé vers la lune avec Apollo 15. Dans la préface, il dit : Durant ce vol, je voyais la terre comme un beau disque délicat d’arbre de Noël pendre dans la profondeur noire de l’infini ; je ressentais alors la proximité de Dieu et cela a été un tournant dans ma vie.
Il dit ensuite clairement que son livre n’est pas la biographie d’un héros. Il parle des déceptions et des crises, des malheurs et des maladies dans sa vie. Non, je ne suis pas un héros. Et ainsi se succèdent dans son livre, non seulement des aventures et des triomphes de la technique, mais aussi l’histoire variée d’une vie. C’est tout d’abord « un document sur la relation entre Dieu et l’homme James Irwin, sur les dons et les bénédictions que Dieu lui a donnés, sur les déceptions que Dieu a eues avec lui, et sur la peine et la patience dont Il a usé pour l’amener dans le droit chemin ».
Irwin souhaite à ses lecteurs que, par son livre, une fois de plus, ou pour la première fois de leur vie, ils soient rendus attentifs à la direction de Dieu. Il y a très peu d’humains qui soient allés sur la lune. Mais chaque humain peut, par Jésus Christ, aller à Dieu.
D’après die gute Saat janvier 2023
(Dieu dit) Avant qu’ils crient, je répondrai, et pendant qu’ils parlent, j’exaucerai. Ésaïe 65. 24.
PLUS IMPORTANT QUE PRÉVU
En février 1875, Hudson Taylor, missionnaire en Chine, se tenait sur le quai de la gare de Brighton, attendant le train pour Londres. Le comte Bobrinsky, un noble russe, lui adressa la parole. Le comte avait entendu Taylor prêcher, peu de temps auparavant, et lui proposa de faire le voyage avec lui.
– Je voyage en troisième classe, dit le missionnaire.
– Mon permis me permet de faire de même, répondit Bobrinsky.
Lorsque ces deux hommes bien différents furent assis dans un compartiment, le comte prit son porte-documents en disant :
– Me permettez-vous de vous donner quelque chose pour votre œuvre en Chine ?
Taylor jeta un rapide coup d’œil sur le chèque qui lui fut tendu. Il devait y avoir une erreur ! Car le chèque représentait alors une grosse somme.
– Voulez-vous peut-être me donner cinq livres ? demanda le missionnaire prudemment. Je vous rends ce chèque, qui est de 50 livres.
– Non, répondit le donateur, qui ne paraissait pas moins étonné. Je voulais effectivement vous donner cinq livres. Mais c’était visiblement la volonté de Dieu que vous receviez 50 livres. Je ne peux pas reprendre ce chèque.
Très impressionné par cet incident, Taylor, en arrivant à Londres, se rendit au Centre des missions. Il y trouva justement qu’il s’y tenait une réunion de prières. Il y avait, en Chine, un paiement urgent à faire, et il leur manquait encore 49 livres pour régler cette somme. Ceux qui en étaient informés priaient Dieu spécialement pour cela. Et à ce moment-là, Taylor entra et posa sur la table le chèque de 50 livres.
D’après die gute Saat janvier 2023
La parole de la croix est folie pour ceux qui périssent, mais pour nous qui obtenons le salut, elle est la puissance de Dieu. 1 Cor. 1. 18.
UNE TRANSFORMATION
Pearl Harbor est un sombre souvenir dans l’histoire des États-Unis. Le 7.12.1941, les Japonais infligèrent de très grandes pertes à la flotte du Pacifique des États-Unis. Le commandant de l’armée de l’air japonaise était Mitsui Fushido, un homme renommé au Japon. Mais quand son pays dut se rendre, en 1945, sa vie changea de cours. Il n’avait jamais vu une Bible – et ne savait même pas qu’un tel livre existât, jusqu’à l’âge de 48 ans. Il se trouva qu’il eut une Bible entre les mains, et en la lisant, il trouva le Seigneur Jésus qui devint son Sauveur, et la paix avec Dieu. Il fut ainsi converti et devint un chrétien. Bien qu’il ait eu de nombreuses occasions d’avancement au Japon, il les déclina toutes, y compris une offre de devenir ministre de la guerre. Au lieu de cela, il devint un messager de l’évangile et a été un ministre du salut éternel pour de nombreuses personnes.
N’est-ce pas insensé de renoncer à une carrière brillante pour servir Jésus Christ, le Nazaréen méprisé ? Cela implique qu’on se moque de vous et qu’on vous trouve bizarre. Oui, la croix du Calvaire et Celui qui y a été crucifié sont une occasion de chute pour beaucoup, qui pensent qu’ils n’ont pas besoin du Seigneur Jésus.
Mais ces hommes et ces femmes qui ont renoncé à tout pour le Seigneur Jésus, le Fils de Dieu, sont conscients qu’Il est bien réel et vivant. Ils ont goûté de Sa grâce qui pardonne, et de Son amour. Christ est devenu le centre de leur vie. Il est la joie de leur vie, comme aussi le garant de leur bonheur éternel.
Qu’en est-il de vous ? Quelle est votre relation avec Jésus Christ, le Fils éternel de Dieu ?
D’après The Lord is near décembre 1978
Si, de ta bouche, tu reconnais Jésus comme Seigneur, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé… En effet, l’Écriture dit : Quiconque croit en lui ne sera pas confus. Romains 10. 9 et 11.
LE PONT SUR LE FIRTH OF TAY
Le 28 décembre 1879, un ouragan faisait rage sur la côte Est de l’Écosse, avec une force de 10 à 11. Le pont, de trois kilomètres de long, sur l’estuaire de la Firth of Tay, était considéré comme un chef-d’œuvre, qui résisterait certainement à quelque épreuve que ce soit.
A 7 heures du soir, un train approchait depuis le sud. Il ralentit, afin que le conducteur puisse recevoir la permission de passage par le gardien du pont. Sans elle, emprunter le pont sur la voie unique était interdit. Puis le train reprit de la vitesse.
Un témoin oculaire remarqua soudain des étincelles volant comme une comète – une longue ligne de feu qui disparut dans l’eau. Puis tout fut ténèbres. La section centrale entière du pont, avec le train et ses 75 voyageurs, s’était effondrée et avait plongé dans l’eau. Les causes de l’accident furent établies plus tard : nombreuses erreurs de construction, surveillance négligée, matériel de mauvaise qualité, entretien insuffisant, et vitesse excessive.
Le pont de notre vie tiendra-t-il bon ? Avons-nous un fondement assuré pour le voyage de notre vie ? Peut-elle résister à tout orage et nous amener en sécurité à notre destination – le ciel ?
Une chose est certaine : toute œuvre humaine n’est que déchets. Cela est certainement vrai quand il est question du salut éternel. Nous ne pouvons pas nous reposer sur ce que nous avons fait. Nos efforts sont sans valeur. Nous devons mettre notre confiance entière en Jésus. Il est le chemin vers Dieu – un pont sûr par-dessus l’abîme entre Dieu et l’homme.
D’après the good Seed décembre 2022