SUIS-JE LIBRE ?
1. Une relation avec Jésus Christ
Jésus dit alors aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous persévérez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira… Quiconque pratique le péché est esclave du péché. Jean 8. 31 et 34.
Le Seigneur Jésus vient de déclarer : « Moi, je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (8. 12). Mais quelques-uns de ses auditeurs s’opposent à ces paroles et préfèrent que leur âme demeure dans les ténèbres. Ceux qui croient en Lui, au contraire, ont franchi l’étape indispensable qui consiste à entrer en relation avec le Seigneur pour recevoir le pardon de ses péchés et la vie nouvelle, la vie éternelle. Le Seigneur, toutefois, leur parle d’une seconde phase à atteindre : ils doivent persévérer dans Son enseignement afin de parvenir à la liberté.
Ses auditeurs ne comprennent pas cet appel à la liberté (ch.8. 31) ; ils lui répondent avec orgueil : « Nous n’avons jamais été esclaves de personne ; comment peux-tu dire, toi : Vous serez rendus libres ? » (v. 33). Ils se croyaient libres parce qu’ils appartenaient au peuple d’Israël mais, pour le Seigneur, la liberté n’est pas liée à l’appartenance à un peuple ou à un groupe, mais elle consiste bien plutôt à ne pas être sous la domination du mal. Le Seigneur leur promet cette liberté par le moyen de l’instauration d’un lien avec Lui. Mais ils objectent qu’ils ont déjà leur nationalité et leur religion, cherchant ainsi à faire valoir la supériorité de leur famille spirituelle d’origine.
Aujourd’hui encore, il peut arriver que l’on considère son appartenance à telle ou telle église comme « preuve » de son salut et de sa fidélité chrétienne, mais sans une relation avec le Seigneur Jésus, le seul qui puisse vraiment nous rendre libres – et c’est une assurance trompeuse.
La vraie liberté se vit en maintenant une relation personnelle avec Jésus Christ par le moyen de l’Esprit Saint.
2. Délivré du péché
Le bien que je veux, je ne le pratique pas ; mais le mal que je ne veux pas, je le fais. Or, si ce que je ne veux pas, moi, je le pratique, ce n’est plus moi qui l’accomplis, mais c’est le péché qui habite en moi… Misérable homme que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort ? – Je rends grâces à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur. Rom. 7. 19 et 20, 24 et 25.
À cause de la désobéissance d’Adam dans le jardin d’Éden, l’humanité est devenue esclave de Satan et du mal qui est lié à la nature humaine. Beaucoup de ceux qui professent être chrétiens font cette constatation : « Le bien que je veux, je ne le pratique pas ; mais le mal que je ne veux pas, je le fais ». Je sais qu’il y a des choses répréhensibles, qui me font du mal – et aussi aux autres -, mais cependant je ne peux pas m’empêcher de les faire. J’aurais du plaisir à faire le bien, à faire des progrès, à aider les autres, mais je ne le fais pas !
De telles personnes savent qui est le Seigneur Jésus et ce qu’Il a fait mais, bien qu’ayant l’intention de faire le bien, elles n’ont pas la force de réagir quand elles sont tentées et elles succombent souvent. Elles regrettent profondément cet état de choses et s’exclament, comme le croyant de Romains 7 : « Misérable homme que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort ? ».
La réponse est : Jésus Christ ! Jésus a été condamné à ma place, Il est mort pour moi sur la croix, et je dois accepter le fait que je suis « mort avec lui » (2 Tim. 2. 11) ; mais comme Il est ressuscité et vivant, je le suis aussi avec Lui. Jésus m’a libéré de l’esclavage du péché parce que je crois en Lui. Il m’a racheté et m’a transmis sa vie par le moyen de l’Esprit Saint.
Donc, tout ce dont j’ai besoin pour vaincre le mal qui est en moi, Dieu me l’a donné en Jésus Christ : le pardon, le salut, une nouvelle vie et le Saint Esprit qui est sa force. Tout vrai croyant possède ces dons de la part du Seigneur.
3. Christ vivant dans le croyant
Je suis crucifié avec Christ ; et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi ; et ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. Gal. 2. 20.
Quelle est la différence entre un croyant malheureux, souvent dépassé par les convoitises, et un autre qui vit dans la liberté, loin du mal et heureux en faisant le bien ?
La foi au Fils de Dieu, mort et ressuscité, m’identifie à Lui. Je suis mort avec Lui à tout ce qui concerne ma vieille nature et je suis maintenant vivant, possédant la même nature que Lui, donc libre de vivre comme Lui. Oui, je suis mort, comme le dit l’apôtre Paul, « crucifié avec Christ ». Je ne suis plus esclave du péché, mais pour fuir la tentation de faire le mal, je dois refuser de céder aux différentes convoitises, à l’orgueil, au mensonge… Même si je suis un croyant, si je pense pouvoir faire front devant le mal avec mes propres forces, je serai vaincu. Mais si je suis « mort avec Christ », qui doit intervenir pour vaincre le mal ? Christ, qui vit en moi !
Le secret qui nous libère du mal, c’est donc de vivre avec Jésus. Mais l’apôtre Paul va plus loin et écrit : « Christ vit en moi » ! Par la foi, chacun de nous qui croyons avons reçu la vie de Christ ; écoutons donc sa voix en lisant sa Parole.
Parlons-Lui, ne cessons pas de dialoguer avec Lui sur les choix que nous devons faire dans notre vie.
Vivre dans la liberté avec le Seigneur, c’est aussi mettre à sa disposition mes capacités, tout ce que j’ai reçu de sa main de Créateur.
C’est faire avec joie ce qu’Il me dit, marcher dans ses voies, devenir son ouvrier ; c’est rechercher et connaître ses pensées, rester à son côté, voir les choses comme Lui les voit… Quel merveilleux idéal !
Pouvons-nous le réaliser ? Oui. Dieu met à notre disposition toutes ses ressources pour qu’une réponse soit donnée chaque jour à notre foi.
Cette liberté est un pur don de la grâce de Dieu, mais elle engage aussi notre responsabilité : examinons avec Jésus nos faiblesses, nos erreurs ! Écoutons Ses paroles : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (2 Cor. 12. 9).
D’après « Il buon seme » juillet-août 2022