Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour un grand nombre. Marc 10. 45.
L’ÉVANGILE DU PARFAIT SERVITEUR
Marc (ou Jean Marc, comme il est aussi appelé – Act. 12. 25) était un collaborateur de l’apôtre Paul. Il était présent quand Paul partit pour son premier voyage missionnaire. Au début, il ne collaborait pas de bon gré dans le service. Nous voyons, d’après Actes 13. 13 et 15. 37 et 38, qu’il ne voulait pas continuer à voyager avec Paul pour l’assister. Il s’est alors séparé de lui.
Mais nous lisons que, plus tard, les choses ont été réglées (2 Tim. 4. 11). Avec un tel précédent, nous pourrions être surpris que Dieu lui ait confié la tâche de présenter le Seigneur Jésus comme le parfait Serviteur – car tel est le sujet de son évangile. Ce doit être son propre échec dans l’œuvre qui lui a ouvert les yeux sur l’incomparable loyauté du fidèle Serviteur de Dieu.
Le mot clé de l’évangile de Marc, c’est « aussitôt », ou « immédiatement ». Une activité incessante pour Son Dieu, c’est ce qui a caractérisé l’Homme Jésus Christ sur la terre.
On ne trouve pas la généalogie de Jésus Christ au début de cet évangile. Pourquoi cela ? – Parce que l’origine d’un serviteur n’a pas d’importance. Marc ne nous rapporte pas les discours du Seigneur. Il n’y a pas de pause : tout s’enchaîne dans la mission que Son Dieu Lui avait donnée : Son œuvre à la croix, Sa résurrection et Son ascension.
À la fin de l’évangile selon Marc, nous trouvons le Seigneur ressuscité prenant place à la droite de Dieu : « Le Seigneur… fut élevé dans le ciel et s’assit à la droite de Dieu » (16. 19). Ses disciples ont continué l’œuvre que leur Maître avait commencée dans le monde. Nous lisons : « Quant à eux, ils allèrent prêcher partout, le Seigneur coopérant avec eux » (16. 20). Ainsi nous Le voyons servir encore, et Il continue à le faire, dirigeant l’œuvre que Ses serviteurs accomplissent à présent : répandre l’évangile, enseigner la doctrine chrétienne et apporter de l’aide pratique là où il en est besoin.
D’après « The Good Seed » décembre 2021