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LE ROI OZIAS

 

Ozias… rechercha Dieu pendant les jours de Zacharie, qui avait l’intelligence des visions de Dieu ; et pendant les jours où il rechercha l’Éternel, Dieu le fit prospérer.
2 Chr. 26. 5.

Prospérité spirituelle

Le roi Ozias du royaume de Juda commença de manière prometteuse . Il n’avait que seize ans quand il devint roi. Des conseillers spirituels sont très importants dans notre vie, et il semble qu’Ozias en avait un dans la personne de Zacharie. Ce n’est pas le même Zacharie que celui des petits prophètes – la seule chose que nous sachions de lui, c’est qu’il avait « l’intelligence des visions de Dieu ». Cet homme eut visiblement une profonde influence sur le jeune Ozias, car celui-ci « rechercha Dieu pendant les jours de Zacharie ». Ce dernier enseigna Ozias et eut une bonne influence sur le début de la vie du jeune roi.
Puisse-t-il y avoir plus de conseillers comme Zacharie dans notre vie et pour nos jeunes croyants !
Il y a, cependant, une note importante d’avertissement dans ce texte, une anticipation de ce qui arriverait dans la vie d’Ozias : « pendant les jours où il rechercha l’Éternel, Dieu le fit prospérer ».
Aussi remarquable que puisse être un conseiller pieux et un modèle spirituel, et autant d’encouragement que nous puissions recevoir des autres, nous avons tout de même besoin d’être exercés quant à notre propre marche quotidienne avec Dieu. Bien sûr, la prospérité dans le contexte chrétien se réfère à prospérité de l’âme (3 Jean 2), et non au faux évangile de la prospérité financière.
Nous avons besoin d’avoir des relations étroites avec Dieu et une marche journalière en communion avec lui. Cela ne nous épargnera pas les épreuves de la vie, mais cela nous fortifiera pour les vivre.
Nous ne savons pas quel âge avait Ozias quand Zacharie est mort, nous savons seulement qu’Ozias « rechercha Dieu pendant les jours de Zacharie ». Nous avons été bénis d’avoir une génération plus âgée pieuse, dont plusieurs sont bientôt près du Seigneur. Sommes-nous préparés à persévérer dans les choses que nous avons apprises ? Une question solennelle et qui sonde chacun de nous.

Il aimait la campagne

Ozias bâtit des tours à Jérusalem, sur la porte du coin, et sur la porte de la vallée, et sur l’angle, et les fortifia. ; et il bâtit des tours dans le désert, et creusa beaucoup de puits, car il avait beaucoup de bétail dans le pays plat et sur le plateau, et des laboureurs et des vignerons dans les montagnes et en Carmel ; car il aimait la campagne.
2 Chr. 26. 9 à 10.

Après la mort de Zacharie, le conseiller spirituel du roi Ozias, celui-ci continua à se fortifier et à fortifier son peuple. Nous lisons qu’il « fit la guerre contre les Philistins » (v. 6), ces ennemis invétérés d’Israël, qui étaient caractérisés par le fait qu’ils affligeaient le peuple d’Israël et pillaient les champs et les réserves de nourriture des silos. Ozias put avoir la victoire sur ces ennemis : « Dieu l’aida contre les Philistins » et d’autres ennemis (v. 7).
Deux choses se produisirent comme résultats de ses victoires militaires :
1) « son nom parvint jusqu’à l’entrée de l’Égypte »,
2) « il fut merveilleusement aidé jusqu’à ce qu’il soit devenu fort » (v. 8 et 15). Il n’y avait rien de mal en cela ; Dieu lui avait donné la victoire, ce qui amena une période de prospérité économique et militaire pour la nation. Mais le danger était à la porte.
Le succès et la renommée sont toujours un danger pour le croyant ; je ne me réfère pas, bien sûr, aux succès du monde – très peu de chrétiens risquent cela – mais même le fait être reconnu par ses frères peut être une source de faiblesse et de faux pas. Deuxièmement, la force récemment acquise dont Ozias faisait l’expérience était aussi un danger. Il était possible qu’il s’appuie sur sa propre force et non sur Dieu, c’est un danger pour nous aussi.
Un autre détail intéressant au sujet d’Ozias, que l’Esprit de Dieu nous rapporte, c’est que « il aimait la campagne ». Il aimait jardiner ! Il creusa des puits, eut des fermiers, et apparemment aimait à s’impliquer lui-même dans ce travail. Il n’y a rien de mal à cela ; nous avons tous besoin de passe-temps et d’intérêt pour les choses de la nature. Cependant, avec toutes les distractions et les divertissements à notre portée aujourd’hui, prenons garde qu’ils n’attirent pas nos cœurs loin de Dieu.

Merveilleusement aidé

Ozias … fit à Jérusalem des machines, inventées par des ingénieurs, pour être placées sur les tours et sur le haut des remparts, pour lancer des flèches et de grosses pierres. Et son renom s’étendit au loin ; car il fut merveilleusement aidé jusqu’à ce qu’il soit devenu fort.
2 Chr. 26. 15.

Ozias avait beaucoup renforcé les capacités militaires de la nation. Les érudits bibliques nous informent que cette période en Israël fut un temps, à la fois de puissance militaire et de prospérité économique. Il en résulta que « son renom s’étendit au loin » (v. 6 à 8, 15). L’Éternel avait fait cela pour la nation, sans aucun doute comme résultat direct des premières années d’Ozias, quand il faisait « ce qui est droit aux yeux de l’Éternel » et qu’il avait recherché Dieu (v. 4 et 5).
La Bible, qui donne toujours un récit fidèle, non seulement des victoires du peuple de Dieu, mais aussi de leurs péchés et de leurs manquements, rappelle que Ozias « fut merveilleusement aidé jusqu’à ce qu’il soit devenu fort ».
Par qui avait-il été aidé ? Il est clair que c’était par Dieu. Ce qui est triste, c’est qu’il fut aidé « jusqu’à ce qu’il soit devenu fort ».
Ce n’est pas de force que nous avons besoin, mais plutôt de la conscience de notre faiblesse : « car lorsque je suis faible, alors je suis fort » (2 Cor. 12. 10). Il semble qu’il y a une corrélation directe entre l’aide qu’Ozias reçut de Dieu venant à son terme, et la perte, par Ozias, du sentiment de sa propre faiblesse.
C’est un déroulement solennel dans la vie de celui qui avait beaucoup de capacités et qui avait commencé sa course sous la pieuse influence de Zacharie et la bénédiction prospère de Dieu (v. 5) !
Cette force nouvelle ne fit rien pour Ozias, sinon de le rendre vaniteux : « Mais quand il fut devenu fort, son cœur s’éleva jusqu’à le perdre » (v. 16). L’orgueil va toujours vers la ruine (Prov. 16. 18). Dans le cas d’Ozias, il tenta d’usurper l’office de la sacrificature, ce qui lui était interdit, et il fut frappé par la lèpre jusqu’à sa mort (v. 16 à 21).
L’orgueil et la désobéissance ont des résultats désastreux. Tenons compte de la leçon.

The Lord is near septembre 2022